lundi, 09 mars 2009
"Tu seras bonne ménagère, ma Jacqueline !"
Comme un lundi.
Suite à la réaction de certains lecteurs, à propos de l'authenticité du billet précédent (ou suivant) c'est à dire billet du dimanche voir ci-dessous : "journée de...", je vous propose, un texte vraiment authentique, datant de 1950, qui ne sera pas détectable en tant que "faux" sur la toile, puisque je le tiens en vrai entre mes mains, à cet instant, bien ouvert à la page 102. Ce livre, concerne toujours, sinon, l'économie domestique, les bons conseils à l'épouse ou la fiancée. L'ouvrage s'appelle "Construire un foyer" qui dût être très utile en son temps à "Jacqueline" (la jeune fille à qui sa mère s'adresse et prodigue des conseils, des informations dont je vous épargne les passages les plus "anatomiques", quoiqu'un jour peut-être)... L'extrait a été choisi ici, en résonance avec le faux-vrai (?) "manuel scolaire catholique d'économie domestique" de 1960. Une variation sur les deux thèmes (quasi jouxtés) mensonge-vérité... A vous de savoir si, entre ce qui se cache sous la vraie rose, et ce qui se cache sous ce graff (qui se prend pour une vraie rose), si entre vérité et mensonge; il y a, au fond, de tant de différences que cela...
"Tu seras une bonne ménagère, ma Jacqueline, c'est à dire une vraie maman pour les tiens. Tu as appris à faire la cuisine, à laver, à coudre, à repasser, à entretenir un appartement, à le rendre gai et accueillant par tout le charme des détails : rideaux, fleurs, photos, qui sont le secret de la femme. Il faudra continuer, malgré les efforts que cela te demandera chaque jour de ta vie, à tenir ton foyer attirant et joyeux. Cela ne sera pas si facile lorsque s'ajouteront encore les soins à donner aux enfants et que tu devras veiller tard parfois pour que le lendemain toute ta petite famille, sans oublier le papa, ait bien ce qu'il lui faut (...) Il faut perdre ta vie pour la retrouver. Et tu n'auras jamais tant de joie que lorsque tu verras ton mari rentrer du travail, tes enfants de l'école, ravis de te retrouver, toujours souriante, nette, élégante même (on peut l'être avec si peu de choses, un peu de poudre, un tablier propre) ayant tout préparé pour que le foyer soit un nid bien chaud où il fait si bon vivre."
CLAIRE SOUVENANCE extr. "Construire un foyer" - "Le livre de la fiancée et de la jeune épouse" - Editions Xavier Mappus , 1950
Photo : Vrai-faux printemps (?) foulé aux pieds sur les escaliers de la Grande Côte, qui mène à la colline travailleuse. Vrai faux graff, "introuvable (improuvable?) en ce mois de mars, (car déjà effacé par les brigades nettoyeuses, hélas !). Il fût pourtant vu l'année dernière à Lyon, presque à la même saison. © Frb.
22:52 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, Pépites | Lien permanent
Commentaires
Qu'est-ce qu'il entend par "un peu de poudre" ce Manuel ? C'était dans les Editions "Ma Puce", le contrepied à ce qui attendrait la mère de famille ereintée par les moutards braillards : les jours où Jojo a quarante de fièvre, où Toto a vomi son bib, où Nounou a renversé l'aquarium, où Pimpin a perdu son cartable, où Nino en est à son quatrième conseil de discipline. Au fait, tu veux combien d'enfants, blanche mariée ? Une douzaine ? Comme disait ma chère Maman, un jour de blues : j'aime bien la fête des mères, parce qu'elle se mérite !!!!
Écrit par : Nénette | jeudi, 12 mars 2009
@nénette : excellente question ... J'ai failli la poser à nos lecteurs mais je me suis dit "Aïe ! la polémique !!!
Jojo , toto, nounou, pimpin, nino mais c'est le club des cinq votre famille ! Du coup elle paraît sympathique , on dirait la famille "oursons" d'un livre que j'avais enfant.
La maman ourson qui passait ses journées à faire des tartines de miel pour ses cinq oursons et une tartine géante pour papa ourson
pour La famille oursons ça passe mieux que pour les gens...
Une douzaine d'enfants, quelle horreur ;-) je veux dire personnellement c'est au dessus de mes forces ;-)
Ah nénette ! votre dernière phrase est la sagesse même ! merci à vous
Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009
Merci. Superbe ce graff'. Quant à Jacqueline , elle sait ce qui lui reste à faire :)
Écrit par : Gondolfo | jeudi, 12 mars 2009
Ce n'était pas édité par: Honneur, Famille, Patrie ???
Écrit par : patriarch | jeudi, 12 mars 2009
@Gondolfo :vous ne m'en voudrez pas si je vous dis que je vous ai intégré dans ma liste de liens blogosphère ?
Oui ce graff est d'autant plus superbe qu'il ressemble à un tatouage "malabar" ;-) Parfois les plus simples sont les plus beaux.
a mon avis, Si la jacqueline avait 20 ans en 1950, elle a fait sa vie... le plus dur doit être derrière elle ;-)
Merci de votre visite.
Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009
@Patriarch : Cela aurait pu c'était le crédo de cette époque
Aujourd'hui c'est "Argent, travail ,supermarché" chaque époque a ses failles. un crédo pas plus glorieux...Malgré les crédo et leurs failles. La femme a tout de même réussi à s'affranchir malgré tout, ce n'est pas plus mal , non ?
Bonne journée !
Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009
s'affranchir? lol, de quoi? de 35000 ans de lamentations ininterrompues? il suffit d'aller chez un coiffeur et d'écouter ( le coiffeur joue pour les dames le même rôle social que le bistrot pour leurs conjoints) ou bien de demander à une coiffeuse quel est le pourcentage de ses clientes qui ne se plaignent pas... ha, les affranchies, mdr (merci pour l'éclat de rire, frasby)
dans le genre "retour au néolithique" qu'affectionne françoise héritier, il y a une question que personne n'aborde dans les mouvances féministes, mais dont la réponse est à la portée de n'importe qui: l'espèce humaine est composée de chasseurs-cueilleurs, puis se sédentarise; à ce moment précis de l'histoire, en regardant le profil global du mâle et celui de la femelle, qui a pris la décision de se sédentariser?
voir ceci, c'est voir le lieu où réside le pouvoir.....sachant que le désir de pouvoir absolu porte un joli nom: cela s'appelle le fascisme.
j'aime assez la notion de partage à la sauce féministe: "tout ce qui est à toi est à nous et tout ce qui est à moi.....reste à moi".
oscar wilde a eu un très joli mot (polysémique, indeed^^, ou auto-réfracté plutôt): "la femme est une esclave qu'on a couronnée".
et, pour terminer sur l'époque actuelle, à noter que dans l'UE, 50% des couples se séparent ou divorcent - on peut parler de faillite généralisée de la cellule de base de cette société - , divorce demandée à 85% par les femelles qui se séparent des mâles qu'ELLES ont choisies et qui leur ont apporté ce qu'ELLES souhaitaient.
on ne peut imputer aux mâles l'insatisfaction permanente des femelles et la croissance exponentielle de leurs désirs névrotiques. d(^_^)b
mais, c'est sûr, c'est quand même de leur faute à ces cons qui comprennent jamais rien. ;-)
fort heureusement, ils rêvent, grand bien leur fasse...
Écrit par : gmc | jeudi, 12 mars 2009
@gmc :je comprends bien que verbe s'affranchir vous fasse marrer , mais je sais que vous n'êtes pas une femme donc je ne vous en veux pas d'autant que je partage à peu près tout ce que je peux lire de lucidité chez vous... mais de grâce ! Ne mélangez pas les filles qui vont chez le coiffeur toutes les semaines comme chez un psy qui ferait aussi vendeur de crème nivea et celles qui y vont tous les trois mois comme on va à l'échafaud tellement on y entend de conneries (et s'y taisent ;-))
(il y a celles qui n'y vont pas du tout ont les cheveux sales et gras et ce ne sont donc pas vraiment des filles mais des bêtes ;-)) Bon, très bien vu l'équivalent bistro du coin ...
Non , cher gmc, riez du verbe s'affranchir. je m'en fous, je maintiens mon verbe ;-)) Personnellement je suis assez ravie que d'autres se soient battues avant moi pour certaines petites choses tout à fait anodines, broutilles à vos yeux mais pas du tout aux miens. Voyez. Parce que être obligée de rencontrer un homme pour obligatoirement lui faire des enfants, c'est pas ma tasse de thé, alors chacun son truc enfin pour moi ça a un petit côté affranchissement, je fais ce que je veux et j'aime beaucoup choisir ;-)) et comme je suis arrivée après tous les combats, c'est un luxe que je dois à toutes les femmes qui sont sorties de ce rôle de mères porteuses et qui se sont bien battues pour ça , et je crois que l'homme n'est nullement perdant dans cette histoire... (d'affranchissement ) je ne suis pas féministe mais qu'est ce que j'aime ce mot !
Appelez ça comme vous voulez. (oh oui, et marrez vous, gredin !) , nous ne parlons pas tout à fait de la même chose
(vous ne pouvez pas vous imaginer à quoi ressemblait la vie sexuelle des grands mères dans certaines campagnes)
Si ? vous imaginez ? et cette pauvre Jacqueline ...
;-))
Pour le reste, je vous suis assez bien...
Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009
pas besoin d'imaginer la vie sexuelle dans nos campagnes, il suffit de tester le niveau "d'évolution" (un bien grand mot pour pas grand-chose) des citadines actuelles en ce registre pour constater que 80% d'entre elles sont des mauvais coups sexuels (yen reste quand même 20%, rien donc de bien nouveau par rapport au passé), vous noterez cependant que la principale raison de ce fait n'est en rien inhérente à la qualité (ou non-qualité) de leur partenaire mâle (je vous laisse le soin d'en découvrir la raison majeure^^).
soit dit en passant, gmc est de la campagne et a eu des grands-parents paysans. ;-)
et puis, pour paraphraser, que de bruit pour deux ou trois frottements de ventre.... (j'ajouterai "alors qu'on peut arriver au même résultat, voire à un résultat qualitativement supérieur, uniquement en parlant, pensez-donc^^)
Écrit par : gmc | jeudi, 12 mars 2009
allez pour le fun (et l'affranchissement, bien sûr), du déjà-vu mais toujours sympa:
http://www.youtube.com/watch?v=14eUKogPF7s#
Écrit par : gmc | jeudi, 12 mars 2009
@gmc : Nous ne lançerons pas le débat sur l'aliénation qui entrave les relations homme femme, il serait bien stérile. Et la sacrosainte libération sexuelle n'ayant pas donné grand chose de neuf, je suis certaine (presque;-) qu'il y a bien un sentier (conversationnel, bien sûr où nous pourrions nous accorder;-) Il reste un chemin considérable à parcourir dans les deux genres ;-) certes !... "bon coup, mauvais coup sexuel" , je ne sais pas ce que cela veut dire ... une histoire d'affinité (électives ? ou sexuelles ?) de personne à personne, tout est relatif mon ami ;-) , votre mauvais coup d'un soir, sera le bon coup pour un autre congénère voire le coup d'une vie. Et puis que savons nous du passé ? J'ai aussi une grand mère qui vécut à la campagne, et une autre à la ville, la différence entre villes et campagnes par le passé était de taille (si j'ose dire) Mais ce n'est pas ce que vous croyez ;-) Le bien , le mal, n'était pas au même endroit pour chacune de ces deux grands mère, l'église se mêlait plus de ce qui ne la regardait pas à la campagne qu'en ville... (quoique doit s'y mêler un peu d'éducation familiale mais pas tant que ça. Ma grand mère citadine et ses copines savaient rire avec les messieurs, c'eût été bien "mal" vu de juste rire dans un café avec les messieurs à la campagne. Et puis même dans les villes,les femmes longtemps n'ont officieusement pas eu le droit d'aller seule dans un bar, celles qui osaient étaient des putes, ou vues comme telles... Vous me répondrez peut être que toutes les femmes sont des putes si on les baratine bien ;-) (là je crois que je m'avance un peu mais bon ...)
Mais comme il n'y a pas de sots métiers nous ne débattront pas au delà ;-)
Enfin, aujourd'hui ces différences n'existent plus. (grace à meetic intercity ? oups ! et à Mireille Dumas ? non , je déconne ... ) Rendons gloire à nos ancêtres communs qui auraient peut être à nous apprendre les mille eu une façons de se rouler dans le foin car voyez vous, deux ou trois frottements de ventre, personnellement je trouve ça insuffisant d'autant que ce n'est pas le résultat qui compte, et vous le savez sans doute autant que moi ;-))
Merci pour lien , Il plombe les rêves mais pourquoi pas ?
Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009
ou il les déplombe, c'est au choix ;-)
Écrit par : gmc | jeudi, 12 mars 2009
@ gmc : Oui, c'est vrai ;-) vous avez raison de préciser, d'autant que je ne suis pas trop pour le sens unique.
Autant pour moi
Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009
On peut penser cependant que, lorsqu'il invite les femmes à se couvrir la tête (...) il souhaite qu'elles mettent toutes les chances de leur côté afin que leurs prières et leurs témoignages soient accueillis. En effet, si selon les coutumes, ce n'est pas socialement admis que les femmes aient la tête nue, elles risqueraient de miner leur propre crédibilité auprès de plusieurs si elles n'étaient pas coiffées. Le fait d'être coiffées seraient alors considéré comme « une marque de leur puissance » passage traduit à tort par « une marque de leur dépendance », c'est-à-dire que cela leur confère un pouvoir, celui d'être écoutées et d'instruire l'audience.
Écrit par : paul | jeudi, 12 mars 2009
Oui... Vous me savez sceptiques sur la notion de progrès et d'évolution, surtout celle des femmes, dois-je dire. La plupart des femmes étant - comme les hommes - ce qu'elles sont - elles ont libéré leur propension à faire exister la sottise autour d'elles, le lieu commun, le préjugé, la vanité, l'arrivisme, et bien souvent la méchanceté, bref, des choses bien humaines, n'est-ce pas... Enfin, grâce à elles, on sait que contrairement à ce que cet idiot d'Aragon a proclamé, la femme n'est nullement l'avenir de l'homme, pas plus que l'homme n'est l'avenir de la femme. Notre avenir, c'est la mort, et nous aurons besoin de beaucoup prier. Reste, en attendant, les arbres. Bonne soirée.
Écrit par : solko | jeudi, 12 mars 2009
les tendances dominantes dans le domaine des valeurs incitent à l’égoïsme et préparent à la violence, puisqu’elles favorisent les droits plus que les devoirs, les droits particuliers plus que ceux des autres... les relations humaines n’avancent pas vers l’amour véritable, le service, la gratitude et la contemplation
Écrit par : lisa | jeudi, 12 mars 2009
Il fallait écouter gisèle halimi dimanche sur le plateau de ripostes… Elle disait tout le contraire de la maman de jaqueline ;-)
(pauvre jacqueline… Je suis bien contente de pas avoir appris tout ça à l'école)
Écrit par : barbie | vendredi, 13 mars 2009
@Paul: votre commentaire force l'admiration. Et je n'irai pas au delà ...(Pas au delà en ce qui concerne les femmes forcées à se couvrir, )
La coiffure a toujours été (dans notre société) une marque de puissance, toison ? panache ?
Et que pensez de ces femmes qui sont nées coiffées ? Ahlala le sujet est loin d'être futile
Écrit par : frasby | vendredi, 13 mars 2009
@Solko : Je partage votre sentiment quant au poème d'Aragon (Chanté par Ferrat , il est insoutenable ;-)
d'ailleurs, j'assume ma part de mysoginie (ah ah ! c'est bizarre n'est ce pas ? sauf que je ne sais pas orthographier misogynie, un comble ! ah qu'elle est bête, la femme !)
L'autre jour j'entendais quelqu'un que j'aime beaucoup pourtant , que je ne nommerai pas, dire que c'était merveilleux de voir enfin des femmes dans les gouvernements, apologie de la femme, (tendresses, caresses, douces douces femmes !) Vous les avez vu les femmes du gouvernement? celles qui font l'avenir de l'homme, des bulldozzers, autoritaires, et alliot marie la commandante en chef ? des mecs ! avec broches sur tailleur Chanel et colliers de perles, les Boutin, Lagarde, Pecresse, la redoutable Dati ( femmes femmes femmes...!)
Alors bon... si les bonhommes déjà pouvaient dire moins de sottises sur les femmes , elles seraient moins
sottes !(c'est de votre faute tout ça ;-)) Donc c'est d'accord, ni l'homme ni la femme ne sont l'avenir de l'homme. Et la mort dans tout ça ?
Sinon , ben ... je n'aime pas trop les généralités, même si on n'y échappe pas alors ben j'dis il y a des hommes et des femmes de temps en temps qui se mixent bien, et qui font de belles choses ensemble au présent et ces choses restent... Fellini et sa femme quand même c'est pas rien, Renaud -Barrault, Gainsbourg / Birkin, Godard Anna Karina, Dante Et Béatrice, Cendrars et Raymone, Henry Miller et june, hop la! dans le désordre Dali piquant Gala à Eluard (ça frottait mais c'était chouette),Gabin ,Morgan, Jouvet et Arletty, Sheila et ringo (non, j'déconne ;-)
Je ne crois pas que les femmes aient eu raison de prouver leur égalité avec les hommes en les imitant, mais bon , la femme rouleau compresseur, qui mène son entreprise à coups de talons aiguille , je n'appelle pas ça la libération de la femme.Déjà que chacun s'occupe de sa liberté à lui, de sa femme, de sa pipe, de son chien, et chacune de sa liberté à elle, de son homme, de son sac à main, de ses casseroles ;-) et on causera après des grands problèmes . Midi à sa porte, que ça s'appelle... Homme et femme (multiples et singuliers)
Enfin , pour le reste vous connaissez un peu mes positions. JE crois qu'étant d'une génération venue après tous les combats , je me réjouis quand même de quelques avancées quant à la condition de la femme, étant , personnellement ça m'a bien arrangée de ne pas me marier obligatoirement chaste et à l'église pour rencontrer quelques messieurs (pas forcément rustres , ni méchants loin s'en faut !)et de ne pas être obligée de faire des enfants pour légitimer ce pourquoi j'étais née (je l'ai écrit un peu plus haut et je maintiens corps et âme). Puisque les femmes ne servaient qu'à ça à une époque, faire des gosses et nourrir son homme ou nettoyer, frotter, laver, . Je me trouve quand même mieux dans ma condition que dans celle de mes grands mères. Enfin voila, je vous renvoie à la chanson d'Arletty "La femme est faite pour l'homme, (comme le pommier pour la pomme...) eh oui
hein !" lisez moi ça
http://fr.lyrics-copy.com/arletty/la-femme-est-faite-pour-lhomme.htm
ça vous plaît ? Puisque nous parlions d'arbres ...
Et que les arbres ne meurent jamais... Bonne soirée à vous
Écrit par : frasby | vendredi, 13 mars 2009
@lisa : je suis très attentive à ce que vous écrivez là. J'aime bien l'idée de gratitude ... être redevable envers quelqu'un n'est pas forcément quelquechose d'aliénant, ça peut être très partagé au contraire , quant à la contemplation
elle manque cruellement dans nos sociétés et dans nos relations sans doute...
Écrit par : frasby | vendredi, 13 mars 2009
@Barbie : J'avais vu G. HALIMI dans un débat stérile et caricatural avec V. DESPENTES chez Taddei , un soir, j'étais sceptique . Mais gisèle Halimi est une femme qui a mené de beaux combats, elle est utile, je regrette de ne pas l'avoir vue, écoutée à Ripostes... Comme vous je suis contente d'avoir pu évité la maman de Jacqueline et ses préceptes difficiles à vivre... c'est appréciable quoiqu'en disent certains de nos messieurs ;-)
Au fait, Comment va Ken ?
Écrit par : frasby | vendredi, 13 mars 2009
je me demande si la mère croit en ce qu'elle dit ?
On appelle ça le conditionnement, n'est-ce pas ?
Écrit par : choule[bnkr] | samedi, 14 mars 2009
Le pneu pour l'auto, l'oeuf pour la mouillette, c'est en effet charmant, comme l'aurait-dit nos grands-mères... Notez bien qu'en disant qu'ils (homme et femme) n'étaient pas l'avenir l'un de l'autre ("que philosopher, c'est apprendre à mourir"), je ne niais pas qu'ils étaient le présent l'un de l'autre.
Écrit par : solko | samedi, 14 mars 2009
@Solko : Comme le rond pour la serviette, et la perdrix pour le petit perdreau ... ça c'est ben vrai ...(sans la gouaille d'Arletty ça perd en couleur mais bon...)
J'avais bien compris que vous n'étiez pas dans un déni du présent (ni de la présence), non, mais je voulais juste peut être signifier sans affirmer pour autant que la femme est l'avenir de l'homme (et l'homme toujours pas l'avenir de la femme)que si le présent s'accorde bien (la femme et l'homme eh eh) , il peut s'en trouver quelques répercussions non négligeables dans l'avenir (sans doute une vue de l'esprit, une note d'espoir, un souvenir) bien que je sois d'ordinaire plutôt pour l'idée de petits arrangements du vivant avec le désespoir, j'aime beaucoup cette idée de trace et de mémoire, nous ne sommes pas si indifférents tout de même... Si ?
Écrit par : frasby | samedi, 14 mars 2009
Tout ceci est une question d'échelle, comme google map, finalement (je reste dans le ton du pneu de l'auto, n'est-ce pas). .
Écrit par : solko | samedi, 14 mars 2009
@Solko : "gougle mape" connais pas !
Gougle vous happe ? vous aussi ? eh ben on n'est pas dans la... Comment qui kose, le Solko ? quelle mouche vous a piqué mon ami ? ) Je n'admets que les commentaires en langue française monsieur ! La prochaine fois c'est un blâme ! (Obligation de vous présenter au charmé dimanche en habits neufs, chapeau haut de forme, jabots , guêtres (gloire à Zilly) à 8H00 devant le banc des pamchignons.)
Mais vous avez de la chance, je suis dans un bon jour. Je vous épargne ;-)
Et puis j'aime quelque chose dans les pneus de l'auto. Les traces qu'ils laissent là où s'embourbe mon vélo...
Une histoire de pneu crée des liens, "parlons pneus parlons bien" comme dirait Midas le poète grec traduit par le penseur Vermot... (faut que je me cache là, sous le tapis, je sens que je me fourvoie !)
Écrit par : frasby | dimanche, 15 mars 2009
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