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mercredi, 26 août 2009

Battre la campagne (1)

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Cet argotisme est certainement une corruption de battre la campane (campana) battre la cloche. En effet, "les sonneurs ne s'entendent plus parler quand ils sonnent les cloches à toutes volées".
Cette expression aura passé du propre au figuré pour désigner un homme étourdi, ou égaré (?) ne sachant plus ce qu'il dit. Peut-être l'expression étourdi n'a-t-elle pas d'autre origine. Peut-être un vent étourdi aura tant battu les brésars, que les feuilles ne s'entendant plus bruisser, sont tombées dans un traquenard ?

Cela dit si vous n'aimez pas battre la campagne pourquoi ne pas rouler du gris et battre le pavé ICI ?

Photo : Au jardin juste après l'orage. Quelques feuilles d'automne égarées sur un sol d'été. Reste à savoir si le gris bleu traquenard mangera la minorité ocre ? Réponse dans quelques mois. Nabirosina, Août 2009.© Frb

Commentaires

La campagne (ne parlons pas de celles de Russie ou d'Egypte qui en ont vu d'autres), la campagne sait de qui et de quoi elle parle quand d'aucuns :
- l'assaisonnent avec leurs pesticides,
- la rossent faute de carrosses à taguer,
- lui bottent les foins et tant pis s'ils en ramènent des rhumes,
- l'estourbissent avec force claques,
- tentent de lui mettre la tête au carré des tombes,
- la bigornent alors qu'on est si loin de la mer,
- lui secouent les puces mais viennent chiner ses fonds de greniers,
- la tabassent hier comme aujourd'hui,
- l'écharpent en pleine canicule,
- la fouaillent comme des malades mentaux,
- la culbutent à la mode des footballeurs professionnels,
- la houssinent pour voir voler ses plumes...

Écrit par : JEA | dimanche, 30 août 2009

@JEA : Pour la campagne de russie ou d'Egypte, je m'en remets à vous ;-)... Parlons de la campagne de Blanchette (souffrant en permanence de nausées et autres torticolis vaches) -Pesticides. affirmatif: notre eau du puits inépuisable est depuis 10 ans imbuvable, il s'y trouve une bactérie qui pourrait en envoyer plus d'un à l'hopital.
-La rossent - Oui, Le soir au fond des bois, il est des moto-cross, des ruées infernales, écrasant la fougère, et parfois de justesse celui ou celle qui se balade
-Lui bottent les foins, ou la luzerne (toujours ça que la literie Roche Bobois n'aura pas) (A quand les poubelles en plastique à travers champs à l'usage des préservatifs ?)
- Force claques, estourbir, LeGermain Poître a tronçonné des sapins, il paraît qu'il veut vendre pour faire construire...
-Tête au carré des tombes, pas de souci dans notre coin foisonnant qui a son calvaire à chaque chemin
- la bigornent et la bigotent encore, avec des croix pour le pique nique des randonneurs ( mais de pas rang d'honneur encore !) -viennent chiner ses fonds de grenier, mais gare au Germain Poître, son cerbère jappe au nez ! (pouf pouf)
La tabassent hier comme aujourd'hui, Bricorama s'est pourvu d'un beau rayon de fouets, on y court on y court !
Ils ont rasé ma haie ! (qui ? ils ?) Justement , je ne sais pas...
L'écharpent en pleine canicule, pour consoler le Germain y'a du bon Dubonnet (est ce que ça suffira pour oublier ?)
La fouaillent comme des malades mentaux... Une usine de Pyralène au milieu de la forêt ??? Ils sont devenus fous !
La culbutent à la mode, il y a des coups de sabots qui se perdent, (dixit la Blanchette en colère)
-Verbe rare houssiner, tandis qu'on coussinerait volontiers dans les plumes du raquois à houpette...
Mais que voulez vous ??? (bis ;-)

Écrit par : Frasby | dimanche, 30 août 2009

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