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mardi, 25 août 2009

Rêverie au bord de l'eau

Iles
Iles
lles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais
bien aller jusqu’à vous

BLAISE CENDRARS "Feuilles de route" (1924) in "Au coeur du Monde", éditions Gallimard 1968.

chanson.JPGCela pourrait aussi s'appeler "chanson pour celui ou celle qui ne veut pas partir". Rentrer. Le mot est lâché. Aller rebattre le pavé, au pays de "Monsieur bronzé, madame bronzée", les revenus. Rallumer les télés, retrouver la Roselyne dans un tailleur rose bonbon noir, avec une vraie moue de circonstance. "On va tous vous piquer, La France est prête" Rentrer. Sous le préau melle Pugeolles, tapant des mains : "Allez hop ! tous en rang, on va tous vous piquer les enfants !".

C'est pour votre bien. Ainsi soit ile !

"Entrez tous dans la classe ! en file indienne, asseyez vous ! je ferme la porte, je ferme la fenêtre. Et prenez vos cahier en silence ! contre la marge notez ! juste en dessous de la date : Blaise Cendrars : "Feuilles de route", vous soulignez en rouge ! Blaise Cendrars ! en bleu ! feuilles de route ! je dicte l'énoncé : Expliquez le verbe partir. Quelle est la différence entre le verbe partir et le verbe quitter ? ... Mais euh ! oh ! hein !

Qui osera balancer sa chaussure par dessus bord (c'est à dire dans la gueule à Melle Pugeolles ?) Qui ? Et quoi ? (dans la gueule à ...) Qu'entends je ? Que je ferais de l'incitation à la violence ? Mais qui se moque t-on ?

Il y a des rêveries di ffi c-îles...

Photo : Eaux tranquilles au lieu-dit des Grands Moulins. Nabirosina. Août 2009. © Frb

Commentaires

Comme Cendrars m'attirait et m'agaçait, je lui écrivis cette lettre à laquelle il répondit, venant dans mon île ardennaise plus d'une année :
- « Puisque nous n’arrivons pas à nous comprendre, venez déjeuner au ranch ardennais. C’est facile. Gare du nord. Train. Descente en gare d’Hirson. Un car. Arrêt à un bistrot après une demi-heure de route. Prenez un verre. La carriole, le cocher et le cheval vous attendront. Trois quarts d’heure de route de campagne. Et je vous attends ».
(Feuilles de route, bulletin de la Blaise Cendrars International Society, n° 13, avril 1985.)
Hélas, la guerre nous a séparés malgré nos promesses de tour du monde en Cargo. Mon domaine des Aiguillettes (à une dizaine de km d'un incertain JEA) partit en flammes (sans relation de cause à effet). Donc je partis seule en bateau pour une ronde autour de la planète. Et décidai de finir mes beaux jours sur l'île d'Houat dont le cimetière marin est moins célèbre que celui de Sète mais y gagne en sérénité.

Écrit par : p. o. Elisabeth Prevost | samedi, 29 août 2009

Le queue-leu-leu pour les piqures, me rappelle celles de l'armée. Et 3 fois de belles aiguilles, tout pour plaire !!!!

Bonne journée chez toi !

Écrit par : patriarch | samedi, 29 août 2009

Pourquoi critiquer cette vaccination ?
Elle ne sera en aucun cas obligatoire.
Et pour les personnes présentant un risque particulier (c'est mon cas), elle représente un espoir.

Écrit par : kl loth | samedi, 29 août 2009

@Kl-loth :Ton commentaire m'impose de clarifier 2 ou 3 choses s'il est possible. Un malentendu serait regrettable. Je ne critique pas d'une manière incritiquable. Ce billet ne rentre nullement dans la forme "critique" pure .Cela pas n'est pas le thème central. Il me semble laisser suffisamment d'espace de liberté (une île exactement ou une presqu'île pour être très précise)entre mes appréciations et celles du lecteur, pour que chacun puisse moudre son grain à sa guise. Tu noteras qu'aucun des liens joints ici va dans le sens de la désinformation. Et je ne suis pas allée les chercher non plus sur des sites plus féroces, qui mettent clairement en doute, les enjeux moins louables de cette vaccinations "massive". Loin s'en faut. Justement parce qu'on a le choix de se faire vacciner ou non, les liens posés ici vont davantage à l'information qu'à la contestation. bémol :(Libre à chacun d'aimer qu'un maire interdise ou non les crachats, seul lien à l'ironie humainement "contestable" à mes yeux (et à mes yeux seulement !) Encore est ce une une façon fort modulable, de donner à voir et non d'imposer ma critique comme valeur absolue. Si tu cliques bien tu trouveras aussi de quoi te faire une opinion sans avoir à prendre en compte les notes (de simples désamorçage quant à une supposée névrose et à la représentation de cette peur entrant dans la société du spectacle, la critique est peut être
là ! Tu trouveras même dans ces liens bien te quoi te prémunir. Libre à chacun de prendre ou de ne pas prendre. D'accorder ou pas, une valeur à mes doutes, nuance (infime) quant à la mainmise des gouvernements sur les corps de ses citoyens par le biais d'une communication (spectaculaire) qui cache peut être d'autres enjeux qui nous échappent un peu... J'écris cela avec beaucoup de PRUDENCE... (quant aux desseins humanitaires , humanistes des labos pharmaceutiques... Le passé nous a démontré, qu'ils ne sont pas tous dignes de confiance. Et si j'admire la recherche et tous ceux qui oeuvrent pour faire progresser la medecine et la science. Cela ne paraît pas une raison suffisante (pour moi) d'aller aveuglément à la confiance envers ceux qui nous gouvernent. On saura sans doute, + tard s'ils avaient raison ou pas. loin de moi l'adhésion aveugle aux thèses conspirationnistes qui fleurissent sur le net, je ne me ferai pas non plus le chantre de quelque " théorie du complot". Si je mets deux mondes en parallèle, par contraste, deux mondes en parallèle qui ne se rejoignent pas... île. C'est comme on rêverait d'une île pour fuir quelque poison. Une île pour échapper à ce qui nous échappe. A ce qui nous enferme. Il ne faudrait pas voir une critique, là il n'y a qu'une forme de perplexité non sur la vaccination massive elle même, mais sur son enrobage. Cela étant, il n'est écrit nulle part que je critiquais cet espoir.

Écrit par : Frasby | samedi, 29 août 2009

@p.o Elisabeth Prévost : Est ce vous "Mademoiselle de la
Panne qui buvait sec ?" (cf "l'homme foudroyé)
"Madame mon copain" qui pratiquait la chasse au Tchad et en Russie ? Qui élévait des chevaux tout près de la réserve aux hérissons de monsieur JEA... ? Est ce vous la revenante ?
J'avais oublié tout cela...
Pourtant CENDRARS ne m'a jamais agacé jamais...
J'avais oublié tout cela... Je suis impardonnable.
Merci infiniment de me rafraîchir la mémoire ;-)

Écrit par : Frasby | samedi, 29 août 2009

@Patriarch : Queu leu pour les piqûres (Oh lala) , je pense qu'on aura encore un petit peu le choix.(Pour l'instant)
Mais voilà qui donne bien à réfléchir, et du tracas...
Votre commentaire me fait penser à la chanson "Au suivant" de Jacques Brel = association d'idée on se demande bien
pourquoi... (sourires)
Bonne journée à vous (quand même ;-) !

http://www.dailymotion.com/video/x2qwj0_jacques-brel-au-suivant_music

Écrit par : Frasby | samedi, 29 août 2009

Un bougre d'ardennais (d'adoption) gribouilla ces quelques lignes à propos de Cendrars à l'Aiguillette :
http://motsaiques.blogspot.com/2009/03/p-94-elizabeth-prevost-recevant.html

Écrit par : p. o. Elisabeth Prévost | samedi, 29 août 2009

@p.o Elisabeth Prévost : "Gribouilla" ??? Et bien dites donc !
Si tous les gribouillons étaient comme ça !
Je reviens à l'instant ravie de l'Aiguillette.
Et, je vous prêterais volontiers mon grenier nabirosinais si vous envisagiez de cacher votre original, dans des bottes au fond d'une malle...(En cas de crash informatique )
Il y a encore bien des secrets du domaine ardennais que je n'ai pas eu le temps de découvrir... J'éprouve donc cette joie de ne pas être au bout de mes surprises . Merci !

Écrit par : frasby | samedi, 29 août 2009

Avec un billet comme ça, j'en deviendrais presque rentroph'île!

Écrit par : la bacchante | lundi, 31 août 2009

@La bacchante : Le mot est luxueux, de la haute couture....
tandis que je devenais rentrophobe, rentroph'île, me plaît davantage,
s'il faut choisir...
Vous m'apprendrez ?

Écrit par : Frasby | lundi, 31 août 2009

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