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dimanche, 31 janvier 2010

Là où nous ne sommes pas

A vendre les Corps, les voix, l'immense opulence inquestionnable, ce qu'on ne vendra jamais. Les vendeurs ne sont pas à bout de solde ! les voyageurs n'ont pas à rendre leur commission de si tôt !"

ARTHUR RIMBAUD : extr "Solde" in "Illuminations". Librairie Générale française 1984.

IMG_0197.JPG

Pour lui plus activement, j’utilisais mon influence en l’aidant à porter le plus lourd bonheur au sublime. Une fine vapeur, et je crus voir s’ouvrir le ciel, des années de jeunesse, un premier mot dont je réalisais qu’il était de la plus grande importance. En louanges serrées, dans cet aimable lieu où les roses griffaient les murs, me revenait toujours le son volumineux d’un adage pendu aux fresques de Janvier. De toiles lues dans l'ombre en descriptions de runes, je vis venir la nuit dévorer le matin. Une vision où l'espace balayé par les brumes traînait des fusées lentes et des flacons de vin.

Pillage et contrebande, paradis sans cépage, coupé tout net à la racine. Pour lui plus activement je remuais les trains en m’étonnant qu’ils glissent ensemble sur tant de lignes à la même heure et en même temps. Des cahiers de jeunesse d’un goût très raffiné s'effeuillaient dans la moleskine. “puisque vous êtes si bête, enfin... me disait il... il serait doux de nous trouver bêtes en même temps, un jour, ou deux, entre ces lignes".

En attendant, j'apprivoisais sous les voûtes romanes des animaux bizarres à ventres de fourrure. Tout cela paraissait de l’ordre du devoir et du travail bien fait.

Pour elle plus activement, avec des gants blancs de jardin, il remuait le ciel, la terre en s'amusant, et je renversais tout sur un nid de serins où se liaient patiemment les digitales brunes.
Ensuite je rentrais au logis. Il y avait les horaires des trains et ceux de la toilette du troupeau d’élandins qui dans mon esprit se mêlaient, c’est ainsi que souvent, je mettais la ligne après le point, et le chapeau du i sur les ê. Les trémas restaient dans ma main. Pour ne pas me faire prendre j'accentuais les graves.

”Puisque des jours ne t’ont laissé qu’un peu de cendre dans la bouche” (1) ...

Pour lui plus activement, je mélangeais mes cigarettes aux fumées des usines, mes poumons me semblaient plus grands. Les bons amis assis sur des petites chaises conversaient de nous au salon.

Pour lui plus activement, je déposais dans la rivière des gros cailloux, des petits bonbons effervescents, tout enrobés de réglisse et de zan qui pétillaient dans l'océan. Les trains transportaient des ébats et des sacs à dos en peau de chèvre. Dans cet aimable lieu, des baisers de géants explosaient les séries de chaises. “La vie est donc éparse à ce point !", nous disions-nous gaiement. Les amis tombés de leurs chaises trouvaient qu’on ne tournait plus très rond, et dans le wagon Treize du rapide “Rhône-La mer”, des hommes chargeaient les épuisettes des pêcheurs de petits bonbons.

Ainsi tout de travers, j’entrais sous une chappe pour lui dans ce silence
qui régnait au salon. Elle repeignait les chaises, et je vis notre rêve renaître doucement :

Tous les gens du salon, se transformaient en chèvres.

là où.JPG

Nota (1) : Cet extrait cité plus haut, a été emprunté au poète Paul-Jean TOULET

Photos : Un des murs des menus plaisirs ou des pires lamentations, (tout dépend des jours), vu au coeur de la Baraban (pour les gens), "pissenlit" en patois, (pour les bêtes). Quand en hiver, les murs racontent l'histoire de l'art ou celle de la peinture... Photographié l'année dernière, rue Baraban du côté de Paul Bert à Lyon © Frb.

Commentaires

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Écrit par : JEA | lundi, 08 février 2010

@JEA : Ravie de vous retrouver, mon ami. La marchande de chapeau contestera votre première phrase (pouf pouf)
(Rien n'échappe à l'oeil de faucon de Mademoiselle Chapeau ;-)
Quant à moi je me contenterai de contester la seconde, vous êtes pour l'instant le moins si absent de ces mondes où je ne suis pas.J'arrive pour l'heure et l'heure qu'il est
m'échappe toujours... (;-O!)
Les mot(s)aïques commencent à me manquer, votre petite lampe, vos encriers, et les grands cils de la Beuquette. Les journées sont trop courtes. A très bientôt, j'espère, chez vous, là où vous êtes. Même heure, j'y serai, et pas ailleurs, tout comme convenu ;-)

Écrit par : Frasby | lundi, 08 février 2010

Bonjour,
l'unicité de cet article me plait et la couleur des pierres ajoute au texte une envie d'évasion immédiate.
j'ai gardé une affection particulière pour la décoration des grottes avec les mains noires et rouges aus doigts coupés (grotte Cosquer) de nos ancêtres d'il y a 30 000 ans; je pense qu'ils auraient aimé cette façon moderne de laisser une trace..
Ca éclaire ce début de semaine qui s'annonce.....
Amitié

Écrit par : alex | lundi, 08 février 2010

@Alex : Bonjour à toi ! Merci pour ce doux commentaire qui met un joli petit coup de couleur et de rêverie, à ce lundi sans doute laborieux
-La grotte Cosquer, je ne connais pas, n'est t-elle pas en dessous de l'eau ? Si un jour tu désires nous en dire davantage, n'hésite pas, Alex ! tu sais qu'ici les portes et les fenêtres te sont toutes grandes ouvertes. C'est très prégnant l' idée de trace, moderne ou non, on dirait que ça traverse un peu la peau des humains pour les rendre éternels.
J'espère que ton début de semaine s'annonce très...
(tu n'oseras pas me dire : "ensoleillé " tout de même ? ;- )
Soleil ou non : Tout le meilleur pour toi Alex.
Amitiés itou

Écrit par : Frasby | lundi, 08 février 2010

Toute cette sanguinolence colorée laisse une drôle d'impression, comme une chose inachevée mais pas triste, juste mélancolique. Peut-on dire que les poumons sont plus grands que les cheminées des usines ? Non seulement on peut mais on doit le dire et le penser.
Et tout en bas, un visage renversé sur lequel du sang coule, bien vif.

Écrit par : mon chien aussi | lundi, 08 février 2010

En m' relisant, j' m'aperçois que c'est très mal écrit. Désolé. Tant pis.

Écrit par : mon chien aussi | lundi, 08 février 2010

@Mon chien aussi : Votre regard est très interessant et je m'y retrouve ... J'aime beaucoup ce terme "Sanguinolence colorée" comme si les 2 termes s'annulaient un peu pour donner une troisième autre chose, ni trop sanguinolente, ni trop colorée . (Arrêtez moi si je dis des bêtises, mon chien !), autre chose donc... Une chose inachevée, c'est vrai ! bravo ! j'espérais que ça ne se verrait pas trop, mais on ne la fait pas à mon chien aussi ! J'ai effectivement coupé et réadapté ici un texte beaucoup trop long pour un petit blog, il n'était pas si important que le dénouement soit ici ou là; ni de faire trop sanguinoler les familles (;-O!) J'ai pensé surtout qu'il fallait un peu épargner le lecteur. Mais il n'est pas impossible que je procède par collage et vous inflige la suite un jour, puisque je suis démasquée ;-)) sans doute laisserai je passer un peu de temps avant d'y revenir. Oui! je confirme (Quelle intuition !) les poumons sont bien plus grands que les cheminées des usines, on doit le penser et le dire !!! ;-), mais surtout ne pas en faire don à la médecine, ). Et tout en bas effectivement, je me suis aperçue qu'il y avait un visage renversé (qui a fait ça ? ) mais on va dire que personne ne doit se sentir obligé de le voir. Sinon, la chose n'a pas été conçue comme triste, en fait, je ne me suis pas vraiment posé la question, ce sera peut-être l'oeil sagace du lecteur qui saura me le dire. Ou son esprit ? Je suis très curieuse des diverses interprétations. Merci à vous, vos lectures intransigeantes me ravissent. Bonne journée !

Écrit par : Frasby | lundi, 08 février 2010

@ Mon chien aussi : Qu'ai je dis ? non je retire. Vos lectures intransigeantes ne me ravissent pas du tout..
J'avais remarqué, que ça claudiquait. Je ne suis pas convaincue non plus. Je teste un procédé,(je me garderai bien, de vous dire lequel,) je crois qu'il ne fonctionne pas bien , mais il est fort possible qu'il ne fonctionne pas du tout, auquel cas je l'abandonnerai avant d'être livrée aux chiens...

Écrit par : Frasby | lundi, 08 février 2010

@Frasby. En ME relisant ! Mon commentaire était mal fichu... comme quoi même le commentaire de mon commentaire boitait à mort.
PAS votre texte, bordel de non de dieu !
Ah la la, aujourd'hui j' suis un peu naze.

Écrit par : mon chien aussi | lundi, 08 février 2010

@Mon chien aussi : Mais non ! voyons il est très bien VOTRE COMMENTAIRE ! que me chantez vous là ? (Saperlipopette ! ça va mal !) Pardonnez moi, (Ahalala sacrebleu !) je suis bien naze aussi aujourd'hui, désolée , n'empêche que vous venez de me faire comprendre qu'y a quand même un truc qui boîte dans mon texte. Depuis ce matin il y a deux putains de phrase à la con qui veulent pas se laisser mater, et ça me rend dingue !
Votre commentaire est TRES BIEN ! (putain de bleu (;-O) !)

Je vois que ça clignote partout dans le rouge... Dois je mettre les gyrophares ??? OU est ce qu'on s'échange nos béquilles ?

Écrit par : Frasby | lundi, 08 février 2010

Splendide.

Écrit par : Liam | lundi, 08 février 2010

"tous les gens du salon se transformaient en chèvres"
petite fille consignée au salon avec les grandes personnes, j'en rêvais souvent en les imaginant !!!surtout les vieilles dames avec des poils et j'en souriais toute seule !!
merci Frasby je me suis replongée dans l'enfance !

Écrit par : catherine L | lundi, 08 février 2010

La fourrure des biches vibrait sans orchestre au tableau de René Thom. Son jura passionnément colérique escaladait les orgues, sous ses doigts les fractales décollaient, l'ombre des serins chaviraient sur les runes, en projection les ruines, bioutifoul, reproduisaient le chant des lamantins.
Houère iz aour dog?

Écrit par : Tamatave Vibration | mardi, 09 février 2010

@ Liam : Merci !!! Vos lectures me sont très précieuses...
Car je devine (quand je lis vos écrits) avec quel oeil de lynx, vous lisez les écrits de vos petits camarades ;-) et j'en suis fort choutée.
Je viendrai vous lire chez vous, dès que le temps (qui m'échappe) me le permettra , je n'ai pas trop envie de venir vous lire en courant
J'espère que ce n'est pas impardonnable (sourires)

Je vous souhaite une belle soirée.

Écrit par : Frasby | mardi, 09 février 2010

@Catherine L : Merci pour cette jolie note enfantine.
Me plaît votre lien à l'enfance qui est fort bienvenu, et que je lis très agréablement. Ah ! parlons des vieilles dames au salon vues par les petits nains de jardin de l'enfance, qui embrassent et mal étreignent (les vieilles dames, bien sûr!). Quelle horreur ! n'est ce pas ?)
Je les appelle "les vieilles tatans". Nous aurions pu rire de concert, si je vous aviez été ma copine en classe maternelle. Je dois vous avouer que votre commentaire très cocasse (peut on dire nostalgique ?) m'a bien fait sourire tant il est haut en couleurs. Vous aviez, enfant, déjà un oeil aguerri, on dirait...
A bientôt !

Écrit par : Frasby | mardi, 09 février 2010

De belles coïncidences jaillissent entre les mots, les pierres, les couleurs. Très honoré(e) - c'est une rue qui cause - d'en être le témoin.

Écrit par : rue baraban | mardi, 09 février 2010

@Rue Baraban : Bonjour Madame la rue ! On se demande qui est la plus honorée... Car de vie de blog, jamais l'on vit, une rue se déplacer pour un billet.
Une rue qui cause oui. j'ajouterai qui cause encore.
Dans deux ans il n'en restera plus rien, et comme les murs ont des oreilles, ils le savent, et ils saignent, ou bien ils pleurent mais, au final, c'est un peu pareil...
Merci à vous de votre visite (et merci pour les pissenlits).

Écrit par : Frasby | mardi, 09 février 2010

@Tamatave vibration : Vibration démasqué(e) Tamatave !
Et je connais pour le reciter par coeur lors des balades à vélo ce beau tableau de René Thom : n'est ce pas "Paraboles et catastrophes "? Les fractales décollantes ou décollant l'ombre des serins ? sacré René, ils nous en aura fait voir de belles !
Des vertes et des pas mûres ! Et que d'heures de colles pour tant de fractales malaprises. Aussi ne me parlez pas de lamantins, car à voir leurs yeux si tendres, je fonds, comme sucrette dans le pacifique... My dog is over c'est lui qui me promène maintenant.

Écrit par : Frasby | mardi, 09 février 2010

Pour les photos, il semble que ce soit les bons jours, non?

Écrit par : Baltha | mercredi, 10 février 2010

@Baltha : C'est possible ! ce mur a été photographié l'année dernière en automne, on dirait le printemps à cause des petits bourgeons mais non ! c'est bien l' automne qui fait le mur dans la Baraban. Est ce que je réponds correctement à la question, Baltha ? Les photos ne suivent jamais trop ici, une chronologie fidèle aux jours, c'est une contrainte qui ne correspond pas au décalage chronique de ce pauvre petit blog, toujours en retard, ou à côté des images du calendrier. D'ailleurs les bons jours, ici ce sont ceux de la collection, automne-hiver. LE printemps à la limite, mais l'été (pouah !) c'est ce que j'appelle les mauvais jours. Merci de votre visite Baltha. A bientôt, sans doute chez vous.

Écrit par : Frasby | mercredi, 10 février 2010

Comme ça...

http://www.youtube.com/watch?v=q7DBoiyBoJ8&feature=related

Écrit par : mon chien aussi | jeudi, 11 février 2010

@Mon chien aussi : Merci ! cette intuition est magnifique ...

Écrit par : Frasby | jeudi, 11 février 2010

Rien ne vous est impardonnable, très chère... ! :p

Écrit par : Liam | jeudi, 11 février 2010

@Liam : Je vous remercie. Vous êtes très indulgent. Il est écrit dans le ciel que votre immense bonté vous sera rendue au centuple... ;)

Écrit par : Frasby | jeudi, 11 février 2010

"Dans cet aimable lieu, des baisers de géants explosaient les séries de chaises."

Écrit par : gmc | mardi, 16 février 2010

@gmc : Vous avez éprouvé (de plein fouet) cette sensation ? ;-O!

Écrit par : Frasby | mardi, 16 février 2010

WHIP QUEEN

Gypsies make love in any way
Don't need a needle
To feel it

You say mescal red
But I see it blue & green
Coming in waves
Under the Arizona dream

Oxygen is the strongest drug
It burns every leather skin
Just leaving behind
Some bright lizard tongue
Like an orphan mystery

Gypsies spend their time
Making love
Shuffling smart breeze
Into black eyes
Penetrating into the darkest
Just to taste the smell
Of the only climax
You've ever known

Follow the tongue
Its words caress the wings
Of a satisfied desire

The only one
Charm and feeling
Over all your ancient bodies
Lost in dust

Gypsies don't have time
They just are love
In a total ignorance
Of some leading path
To nowhere out



TOURBILLON DE DECOLLETE

Gitane au bandana

Ishtar des faubourgs

Où le gang de la main noire

Fait de ta chevelure

Une armée sans frontières



Au poing américain

A la barre à mine

Trace des graffitis

Sur le son des cuivres



Adepte des venins

Aux autoroutes filant

Des ellipses en corolle

De paisible harmonie



Rutilance du son

D'un calme arpège

Au centre névralgique

D'un toucher de paupières

Aux cils délicats

Écrit par : gmc | mardi, 16 février 2010

@gmc:

TOURNILLONS DECODES

J'ai ta nana au bandeau
Echarde des beaux fours
Où glande le tamanoir
Qui sèche, et la veule hurle
Lune armée sans fronde, hier

Où point d'armée requin
N'amarre l'abîme
Tu rases des gras d'Hi-Fi
Qu'une leçon décuivre

Demain ,venez ! ineptes
D'autres routes enfilant
Désole l'école d'éclipses
De plaisirs d'art mollis

Tueries dans tes sons
La canne à pêche
Au cent traits verts magiques
Attouche les pauvres pierres
La téquila oscille

Écrit par : Frasby | jeudi, 18 février 2010

en anglais maintenant? ^^

Écrit par : gmc | jeudi, 18 février 2010

@gmc : Je n'ai jamais caché à mes lecteurs que je parlais anglais à peu près comme françois Fillon (c'est d'ailleurs, Dieu merci le seul point commun que j'ai avec ce brave monsieur)
Je vous fais une courte démo (the vouiasse of frinsse) poyr vous éclairer

http://www.dailymotion.com/video/x5a5bq_fillon-the-voice-of-france_news

Après, si voulez du yaourt anglais, là je devrais pouvoir y arriver

Écrit par : Frasby | jeudi, 18 février 2010

LE CONTOUR DES TRILLES

Tanne les rives au corbeau
L'écharpe autour du dey
Ta main noircit le gant
Qui lèche la Vologne
Au front de pierre enluminée

Un point requinque les années
Où s'abîment les lézards noirs
Arrosoir gratifiant
Les caleçons de cuir

D'une avenue inerte
L'aube en file courte
Décore les cols de lipstick
En plaids et cire d'harmonie

Du riz dans les tessons
Pêche à la sarbacane
Le sang très vert magique
Poutre des pierres chaudes
Qui étale scintille

Écrit par : gmc | jeudi, 18 février 2010

@gmc

QU'ON TOUILLE LES TRIS !

Ta dérive est beau corps
L'échappée ras du nez
T'as mal à Noisy le Grand
Qui sèche la veuve, lorgne
L'affront des pires en mules innées

Un punk en ricain laisse aller
Où Sabine a lésé l'armoire
à se revoir graffitant
Et les canassons de courir...

Une hâve nue d'éternit
Daubant le fil de croûtes
Décolore les clôts d'ouliptique
On pelait le désir du draps molli

Durites en été sombres
Pêche Lazare, bacchanales,
Le centre vert tirait le mage chic
poudre des prières des chaudes
Qui titille St Anne ?

Écrit par : Frasby | jeudi, 18 février 2010

CON COUILLE ET PIS

L'héritage des torpédos
Naît du rasage des chapes
Quand du grand mal éclot la noix
Verge que lèche l'ivrogne
Dans l'inspyration qui s'émule

Joey ramone dessalé
Aux armoiries enivrées d'aise
Par le filigrane d'un as noir
Dont le carillon est sourire

Brave et nue sans amiante
Sur les haubans des routes qu'elle enfile
L'aurore déclot les doux portiques
Où s'empale le gésir des draps roses

Sombrent les rites des étés durs
En arpège des arts de l'anal
Le mastic s'étire en chanteur vert
Sous les chaudes rivières
Qui émoustillent les seins d'Anne

Écrit par : gmc | vendredi, 19 février 2010

@gmc

LES COLOCS EPIENT

L'étirage est porté d'eau
Né de la rage, des jattes
Grande vue de l'âme des colle à bois
Cherche ! que n'ai je dit, Yvonne ?
Dans la soupière à sons quitte ses mules

J'ai rarement des allées
Aux oies, Marie hantée d'ivresse
Parle aux filles grasses d'un âne noir
Dans les caries le lion soupire

Bave venue du sang de l'amante
Sur le banc les déroutes enflent l'île
Les rares décos, douves des tropiques
On sent pas les désirs des gars roses

Son broc hérite d'aise et t'es dur !
En nappe beige le lézard banal
L'homme astique ses tirs en chandeleur vers
Les sous chauds des verrières
Qui aiment l'outil soumis d'aider sa dame

Écrit par : Frasby | vendredi, 19 février 2010

L'ECOLE AUX EPIS

Le cirage héliporte l'eau
Nage de la neige en jarre
Décollage des larmes d'embrasure
Que digère la lionne des brèches
Dont les muqueuses irritent l'aspiration

Un geai des allées rares
Manie l'ivresse en thé du noroît
Par la grâce d'une noire frangipane
Superstition ou danse du cari

Bienvenue au sang de la menthe
Les bandits déroulent le flot des îles
Art déco pour louve des tropiques
Dont se passent les carrosses en délire

Rituel des broncos du Péloponnèse
Phrases de canal en neige pâle
Scolastique du tir en chandail vert
Le réchaud sous la paupière
Aile les damasquines et les coutils

Écrit par : gmc | vendredi, 19 février 2010

@gmc

LES COLOSSES DES PIES

Laisse les rages, les piles hors de l'eau
Gêne de la hâche à Gérard
Des bocages de l'ardente m'assurent
que dis je, la chair bêche à l'Yonne
Donne l'écumeuse, le rite aspire les sillons

Agés déjà les rats
Made in Everest hantée de nos rois
Par l'hagard butoir la frangine parle
Stupre et pression, l'ode en sucreries

Bien velues aux zans de ma tante
Lady débaroule le fil des flots
Haricots qu'on ouvre des portiques
Dans l'espace des carottes à enlaidir

Rit-elle des combos dupé de lots d'obèses ?
Farce de Canaa en mâche-pelle
Ce qu'élastique mutine enchante Valère
Les rochers soupent à la bière
Les madras queen ailés d'outils

Écrit par : Frasby | vendredi, 19 février 2010

POLITESSE DE L'EAU

L'orage laisse les pylônes hors d'eau
Bâche sans gène à Gérardmer
Le beau mât sur les dents
Qui rayonne la chair fraiche
Orne de vitamines rieuses
Les grillons de l'aumône

J'ai l'âge des scélérats
Me dit Eve en-tête de nos voix
Au parloir nu des franches bougies
Où se presse le jus des sensations du sucre

Maintenant le vélin bu par les ans
Les dits du débat ourlent de faux cils
Les portes ludiques du charivari des jours
Sans capote les palans délirent

L'obélisque rital délure en Combray
Les frasques de la canne à pêche
Dont le chant et la trique butinent
Sous les chopes d'alter ego
Les cousines madrées des sourcils

Écrit par : gmc | samedi, 20 février 2010

@gmc :

POETESSE DES LINOS

On rage des laisses en peau d'or pilée
Page sans haine, l'âgé rase la mer
Le baume l'assure d'élan
Crayonne à faire jachère
Or, la vie a la mine trieuse
Aigre Orion de l'omni

Et rage desservira
Les dix rêves à têtes qu'on ne voit
Aux poires ardues les franges, j'oublie !
On s'empresse j'eus dissension d'usure

Tenant la main le veule a plu, parlez en !
Lady, tes bas roulent des fossiles
Déportent l'ubique rachis, varient les jours
Sens ta clop ! des lyres déballant

Les beaux lys irritent mal les durs qu'on brait
Effacent les crasses à la bêche
Ton chant élastique est humide
Sous poche la terre est goal
les coups de simagrées des sourds signes

Écrit par : Frasby | samedi, 20 février 2010

POESIE DE LYONNESSE

L'eau des orpailleurs laisse l'ouragan
Araser la mer des mages centenaires
Sur les bancs du beau mur
Cher aux jarls et aux lionnes
Vitrailleuses de la mie du décor
Au glossaire d'omicron

Le dessert vire en nage
Dans les voileries de rêve qu'on tète
Debout au point nu du riz étrange
Qui décompresse sur les jupes d'ascension

La main parle un Volapük étonnant
Les idées croulent au fond des cils
Charriant les portes cubiques du réjouir
Les lyres et les ballots de Santa Claus

La police milite au bras des rues du pal
Face aux crèches de classe
Les tuniques attouchant l'est
Sur la paume d'un gauleiter
Coup de grisou en guise d'agrément

Écrit par : gmc | samedi, 20 février 2010

@gmc
POSEIDON EN LIESSE

Longue oraison les pierres baisent le lourd gant
A ras, c'est l'amer, dommages en ses terres
Un su blanc, bute au mur
la chair décharne l'éole mignonne
Mitrailleuse t'as mis tes cornes
Un gros cerf au micro

Le désert, verrouillage
dans les voiles on rit, trêve sans tête
Une boue pointue renie les anges
Idées qu'on presse, chutent et les sensations

De ma part volent un bouc automnant
Les îles s'écroulent fondées d'asiles
Charmant les porte-bics du méchoui
Elire les beaux bals s'hantent à cause

Des pelisses qui mitent l'opéra de rudes opales
Façon de cracher donne classe
L'étuve choutant le céleste
C'est la peau qui gomme l'ether
Coups de grisou où la guise meurt gaiement

Écrit par : Frasby | samedi, 20 février 2010

PIECE DONNANT SUR LE PÔ

Aiguière au goût braisant les longues saisons
Comme l'apéro ancestral des sagittaires
L'insuline murit sans but
En mignonne chair des charmes d'Eole
Poitrail ami des cornemuses
Au nid du croc qui sert le trot

Cerbère rouille au rivage des airs
La tête rit dans le trèfle des voix
La moue relit l'éloge en coin de rue
Au dîner échu on pressent l'action

Malaparte s'envole en moutonnant
Du fond de l'asile où la résine coule
Des mèches en charmille d'alambic
Délire de volcan au balcon

Opéra des opales qu'imitent les palissades
Don des classes a la carafe féconde
Chou et laitue de l'est du ciel
Lapereau qui comme les terres
Se grise ou s'aiguise en coup de firmament

Écrit par : gmc | samedi, 20 février 2010

@gmc
LES PIEDS SONNENT DANS LES PEAUX

Des cuillères ! un coup presse les sons de gong
Les lapereaux du sérail s'agitent à terre
L'un sur l'île, l'absurde a bu
Mitonne leur chair, l'écharde est bonne
Le point d'orgue ami, écorne la muse
Honni le croc de se rêver trop

Se braire mouille le virage. Dessert !
La terre est triste, dans l'être qui se voit
L'amour renie l'éloge au quadruple
Au déni chû, attraction de sang

Le mal appartient à ce vol de mouton
Fine raison d'un cil de poule au fond
Les méchants charmes abandonniques
des lyres des faucons aux balkans

On paiera des pelades des mites, à ne pas lire Sade
On déclasse, on l'agrafe, conte de fée !
Echouée, es tu, celle qu'on délaisse ?
N'importe qui mais le taire
Les crises grises en coupe de pires amants

Écrit par : Frasby | samedi, 20 février 2010

TIEPOLO SONG

La lumière d'une compression de songe
Lappe la bière rosée d'un vitrail rougi
A l'absolu d'une huile ardue
En châsse d'une bonne heure d'automne
Un point d'origami éperonne la buse
Rêveuse de trop de codicilles

Rivage désertique des paupières
A l'atterrissage qui envoie en l'air
L'amour des doges du quadrille
Aux mille fûts de traction avant

L'évolution des appartements mâles
Enroule les floraisons de faux cils
Dans les larmes des chalets méthodiques
Quand la folie délire au grand bal

Graff des fées sur des contes classés
La chouette est pucelle qui leste
Le Targui d'un port
Sous la pierre des amants dégrisés

Écrit par : gmc | samedi, 20 février 2010

@gmc :

DIX POLOCHONS

La muselière compresse les ions de sauge
Barre lapidaire rossée de la mitraille d'orgies
A l'inssoluble bu, il a rebu
Chassant l'humeur d'une bonne atone
A point l'horrible gamine, qui trône abuse
véreuse aux accrocs difficiles

Livrage des Attiques , peau de bière
Un laid tarissage qui poisse l'horaire
Le remous de l'orgre en quatre trilles
On mit le feu aux attractions de faon

Les pollutions désertent l'appart en mal
En roue les fleurs ont des faux cils
Dans l'arme des chats de mes topiques
Grain de folie, baillons tirent le Graal

Dégraffe les frais déglace le compte
Lâche l'alouette la puce est à l'est
Tard le gui porte
Les soupières des grises amendées

Écrit par : Frasby | samedi, 20 février 2010

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