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jeudi, 01 mai 2014

Winterlude # 1

Tout homme qui marche peut s’égarer.

 

arbres.jpg

 

Il faut donc de l'attente, que tout aille lentement, ne pas décrire l'achèvement quand rien n'a encore commencé. 

 

Photo: Parc de la Tête d'Or. Sur les traces de l'homme qui ne cesse de poursuivre les traces de l'homme qui marche sur les traces de l'homme qui ne cesse de poursuivre, etc, etc ...

 

Lyon © Frb 2014.

Commentaires

Inévitablement et heureusement.

Écrit par : la bacchante | lundi, 17 décembre 2012

Oui , mais je préférais plutôt que de rester assis le cul par terre....

Bonne jounée. Amicalement

Écrit par : patriarch | lundi, 17 décembre 2012

@Patriarch : voilà qui est dit ! avec une image on ne peut plus
claire et nette, je partage :)
Très belle semaine à vous, avec mon amitié

Écrit par : frasby | lundi, 17 décembre 2012

C'est un peu ce que devait se dire "l'homme qui marche" de GIACOMETTI. ; ton ensemble texte-photo- musique est trés bien combiné pour bien commencer cette semaine.

Écrit par : alex | lundi, 17 décembre 2012

@La Bacchante : "tout homme qui marche peut s'égarer"
c'est de Goethe :) sans rire, c'est dans Faust,
un fragment tiré de "Prologue dans le ciel". Une réplique du Seigneur à Méphistophélès

http://fr.wikisource.org/wiki/Faust_-_Prologue_dans_le_ciel

Isolé de son contexte, je ne l'ai pas spécifié, c'est tombé dans le domaine public ;-)

inévitablement et heureusement... oui, c'est aussi mon point de vue mais ce n'est peut-être pas aussi incontestable que cela semble à lire, comme ça, à distance, en réalité, je ne sais pas...

Écrit par : frasby | lundi, 17 décembre 2012

@alex : Oui, très juste ! c'est étrange que tu notes cela
j'ai longtemps hésité avec une photo d'arbre dans un paysage moins figé (l'arbre en branches, embranchements d' "homme qui marche" :) avec un lien non dit mais évident qui ferait penser à Giacometti finalement je le réserve pour les séries "d'homme qui marche" liées à Giacometti only, puisqu'on peut toujours broder sur ce thème et que la source Giacometti est inépuisable.

L'homme qui marche, les arbres qui s'envolent
et réciproquement :) les pensées se croisent heureusement, mettent du vent dans les voiles
de quoi bien commencer cette semaine,
merci Alex !

Écrit par : frasby | lundi, 17 décembre 2012

J'en connais qui marchent "pour" s'égarer, se perdre un peu, s'y perdre... mais ça ne marche pas comme ça, on retourne finalement le plus souvent dans ces propres pas comme s'il était impossible de les poser autrement que comme on le fait toujours et dans les mêmes allées, les mêmes chemins, les mêmes ornières. Quant à les faire vous mener Ailleurs, ces pas, c'est encore plus difficile parce qu'on ne sait pas où il est cet ailleurs et si nos chaussures enveloppent bien nos pieds à nous - des fois, on marche à côté -, rien n'est facile. C'est pour ça qu'on tourne en rond, vous me direz c'est assez naturel sur cette terre, et voilà le noeud qui nous tord : où qu'on pose les pieds a déjà été foulé par d'autres avant. Ce que nous voudrions, je veux dire nous, ceux qui marchent c'est marcher où personne n'a encore marché, le seul endroit pour ça c'est la tête, et les paysages y sont multiples, changeants, variables, divers et d'hiver, nus, désolés ou rieurs, farceurs, parfois grotesques, c'est pour ça que c'est bien, on ne s'y ennuie jamais ou presque... je dis presque pour la ces où à trop marcher les deux pieds là-dedans on finit par y tourner comme en prison, cette promenade qui n'en pas une et qui n'a rien de champêtre comme on se l'imagine pour les promenades - les urbaines sont pourtant pas mal non plus...
Bon, je vais m'arrêter là tout de même, je sens que j'abuse :)

Écrit par : Jean | jeudi, 20 décembre 2012

@Jean : Mais non, vous n'abusez pas, ou si c'est abuser, (selon vous) vous pouvez même le lire plus clairement de ma part comme une invitation
autre binz, je ne sais quelle malédiction nous avons avec nos chemins, mais les cerbères étaient chez moi, ce soir et contre vous, ils m'ont mangé trois réponses en chemin (la faim du monde ?) sinon je crois que c'est moi qui abuse, à force de chercher absolument le mot juste (et pas diligemment) pour tenter d' aller au + près du sens, parce que vous peaufinez le mot au plus près du sens et que je ne sais pas faire cela disons pour l'essentiel en peu de mots c'est pas gagné, pardon ce sera trop long, sinon comme d'hab j'effacerai tout, après que les pieds se soient empatouillés dans les starting block, ça n'est pas cheminer :)
bon, ce n'est pas un but en soi, cette quête de l'essentiel sur un chemin du XXI ems ce serait encore facile; on verrait un paysage avec au bout du chemin un panneau marqué "Essentiel" le petit monde du solitaire s'y retrouverait face à lui même s'offrirait un petit égarement, et hop ! aller-retour on rentre à la maison ! ça ne marche pas comme ça, pourtant d'autres nous diraient que c'est la recette idéale et, on trouverait moyen de ne pas savoir l'appliquer sur nous :) Enfin il y aurait un malentendu, les mots sont vastes, de quel chemin, quel égarement parle-t-on ? Avec quels mots ? Et vous avez bien fait d'y revenir, merci, Jean. Votre texte soulève bien des questions et ce noeud qui nous tord (comme vous dites :) ...

"chemins" "z"égarement" sont des thèmes poétiques d'un genre assez couru, un comble et pour le reste, c'est intuitif donc ça reste difficile (pour moi) de mettre des mots sur des intuitions ou chercher à "gloser" sur des sortes de rêveries, c'est à dire peut-être des mondes "petits" ultra présents où l'on s'absente beaucoup, je ne sais trop comment le dire mais tenter de les définir et le chemin est perdu

Il est certain que ce chemin ici n'est pas un terrain stricto sensu, j'ai voulu laisser vague, un peu à chacun de s'y raccorder sur son fil conducteur à lui (ou destructeur ?) non, là je plaisante (un peu :)
au delà de la photo, le chemin qu'il nous faut c'est une formule un peu comme "le bol d'oxygène", ou le sapin-maison que j'ai croisé cet après midi, une image qui promène des mots dont le sens s'est quelque peu alourdi au fil du temps, de connotations multiples, on ne peut toutes les saisir mais surtout parler d'un chemin sur un écran semble d'une communication assez étrange et pour le coup c'est encore plus étrange que de ne pas savoir si nos chaussures enveloppent nos pieds, puisqu'il ne semble ici n'y avoir aucune chaussure ni aucun pieds (même si je mettais une photo, ça resterait une image statique assez détachée du sujet :) sur un plan plus réel, parfois, j'ai l'impression que le chemin aura toujours pas mal de choses à nous offrir même s'il est identique, traversé au même pas chaque jour, Bon, il faut avoirce luxe particulièrement rare du temps et toute la disponibilité :)
Sinon, le problème n'est peut-être pas de savoir qu'on tourne en rond, si on le sait c'est déjà un tournis pour soi, mais ça fait tellement longtemps qu'on le sait, que ce serait presque une tentation de s'y habituer... je sais, c'est pas terrible comme réflexion, difficile de s'avouer vaincus par un truc que nos sociétés semblent encourager (no société ?)
le problème pour moi ce serait plutôt qu'on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, c'est le drame du promeneur (même par les chemins intérieurs, dont il se persuade que tout serait différent, ou supérieur à la réalité, ça l'est peut-être, par moments tout dépend, enfin, une échappée, qui existe heureusement. Au bout d'un moment le sillon peut se refermer, et tourner, insidieusement là encore je partage votre idée, le danger c'est que le promeneur à ce point rendu, pourrait ne voir plus qu'une chose : ses limites, et il tournerait encore plus en rond à s'en désespérer. C'est peut-être pour ça qu'il met des boucles à ses souliers ? "Il " ? enfin "nous" ?... ;-)

Un homme qui chemine en déplorant ses limites, peut-être à la fin (au fameux "bout du chemin") n'aura t-il rien vu rien perçu que son désarroi et ça fera le bruit d'un vieux moulin, mais avec un peu de malice ou de chance ce sera peut-être l'oeuvre de sa vie ?

Est ce qu'on sait ? Oserait-on s'égarer plus que de raison ?

+ sérieusement je vous rejoins sur cette idée de prison... en prison, on a appris par certains témoignages que la promenade la plus insignifiante (pour les pieds d'un homme libre), permet à celui qui est enfermé de tenir, je ne sais pas ce que ressent un prisonnier à l'heure de la promenade mais, son "ailleurs" en dehors d'un lieu où il va marcher, respirer, dehors tout simplement est un chemin qui le relie aussi à d'autres humains De là je tenterai maladroitement d'évaser le "chemin" du lieu clos à nos monde disons "libres", pour évoquer cet "ailleurs" enfin, un peu, rien de sûr, mais cet ailleurs il me semble que ce sont les autres qui peuvent nous y emmener, si on accueille l'idée de n'être que fragmentaires, incomplets malgré nos rêveries d'absolu, en réalité nous inventons un peu mais il me semble que c'est l'univers d'un autre croisé à un moment donné qu'on peut appeler l' "ailleurs"... on sort de soi c'est un défi, ou un dépli, de là, on devrait pouvoir s'embarquer c'est un défi sans doute facile à dire, et un art autrement délicat, mais je ne suis pas convaincue que le plus solitaire des hommes, le plus doué des penseurs ou des marcheurs peut se créer à vie un "ailleurs" seul sans se perdre, se noyer s'il n'est que seul toujours et encore c'est peut-être un chemin qui ressemble à un précipice ou une cave une prison ça peut tenir un certain temps... je ne sais pas sinon ça ne me gêne pas trop que d'autres aient foulé les mêmes lieux avant moi, on arrive après et alors ? l'idée de l'éternel recommencement, d'impermanence modère l'impératif d'être le premier, en même temps c'est beau l'idée d'être à l'origine de quelque chose... mais dans une ville bercée par deux fleuves, je suis peut être déformée par le courant (les mondes flottants sont encore des chemins)

Enfin, la photo là haut est un chemin qui en vrai est +peuplé + avenant, à part quelques canetons qui viennent de naître et des amoureux sur des bancs, personne ne pourrait s'y égarer, on peut tout oublier mais c'est l'exemple d'un lieu urbain qui a l'air d'un petit bois, il est bien balisé, j'avais envie de le montrer autrement, comme un chemin qui existe et n'existe pas encore; un peu les deux, une balade champêtre et urbaine en même temps (on s'égare là, non ?) un lieu qui attendait que des visiteurs lui donnent d'autres couleurs ... ^^

Écrit par : frasby | samedi, 22 décembre 2012

article "égarer" dans le fabuleux dico on line du CNRTL (qu'on peut inclure dans sa barre d'outil Firefox ou Chrome : super pratique)
http://www.cnrtl.fr/
cette citation parfaitement en accord avec la photo:

Je ne me permets pas, dans une feuille volante, apte à s'égarer, de vous en dire davantage (Lautréamont, Chants Maldoror,1869, p. 338):

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 20 décembre 2012

@hozan kebo : chemins, chemins, j'ai bien chopé la feuille volante, en un clique je dribble et hop ! je te clique au hasard sur le machin cnrtl
voilà ce que dame- machine elle me sort:

"Personne qui traversait les fleuves et les rivières sur un radeau porté par des outres gonflées".

Qui ça ?

Penaude, j'avoue, me suis un peu égarée en chemin (il semble :) pas égarée perdue, complètement :)
pas évident de trouver un maître nageur à cette saison et en plus, j'ai perdu d'un coup d'un seul ma réponse à vous et la réponse à Jean, les chemins dans les brumes et les outres gonflées, sont ils perméables à la fin du monde ?
et sur les fleuves et les rivières, j'ai beau fouiner il n'y a personne, pas la queue d'un héron fût-il de maldoror
faut-il plonger dans le chemin pour essayer de s'y retrouver ?
bon, y'a du bazar et du zazar mais comme disait un certain, "j'aime assez ces zasarzasardeux"...

n'empêche que la Page 338 a aussi, disparu !
la faim du monde ne s'arrête donc jamais ?
Le mal du soir contre le Maldoror ! on y perd à coups sûrs quelques heures de lumière et le plus gros de la cargaison, envolé. Le Web maya fait des misères !
mais je vais persévérer.... :)

Écrit par : frasby | vendredi, 21 décembre 2012

la faim du monde ne s'arrête donc jamais ?

non ! surtout pas le 22 12 2012 à 19h29 : j'ai la dalle !
(grand cri - howl ?- primal que ne poussa jamais Alphonse de Lam qui pourtant s'est peut être dit dans son for "alamo" intérieur : "putain j'ai faim" juste après avoir écrit :
"c'est la saison où tout tombe
aux coups redoublés du vent
d'un vent qui vient de la tombe
moisonne aussi les vivants"

cartes les feuilles mortes se ramassent à la pelle
mais l'appel du ventre est aussi une donnée primitive de la Zexistence !!!

Écrit par : hozan kebo | samedi, 22 décembre 2012

@hozan kebo : Le poète est un ogre,
je le savais ! :))
Le triomphe de Bacchus approche

Depuis des siècles qu'on nous ment !
même Phonce de lam dans son for Alamo était dans le coup
avec des airs de pas connaître les tortellinis à la crème du banquet des pêcheurs de Saint Point.

le poète qu'on croyait nourri d'amour et d'eau fraîche,
pur esprit déployant ses rimes
Le poète battant la campagne
avec ses semelles de vent,
tout ça, amis de la poésie, c'était du ventre !

ce que l'appel du ventre du 22 déc 2012 que Hozan Kebo vient de nous révéler à 19H29 est un autre coup dur, mais un grand jour de vérité
hélas ! tant mieux ! il fallait bien qu'on nous le dise :

le poète boit et mange, et quand il a fini il re-mange et
le plus effrayant c'est qu'il mange pour de vrai ! :)

le poète est un ogre cachant,
avec suavité sa panse tonitruante qui grossit à mesure que nous dépensions des fortunes pour acheter ses livres
et pour quoi faire, braves gens ? Pour nourrir son poète ?
Que diable ! on dit que Lamartine mangea quatre poulets avant de composer la chute d'un ange, je ne sais pas qui l'a dit on en lit tant et tant ! mais lisez moi cet ogre là, émettre un son plaintif

"Quelques pas chancelants et souvent distraits dans une
route sans terme, c'est le lot de tout philosophe et de tout
artiste. Les forces, les années, les loisirs manquent.
Les jours de poète sont courts, même dans les plus longues vies
d'homme. La poésie n'est que ce qui déborde
du calice humain". Qui déborde ? ô my god !
mais y'avait quoi dans ce calice ?
Des humains ? Est ce que le poète nous mange ?

Célestes agapes, festin nu j'en oublie !
étions nous bêtes à ce point ? :)

et voilà que la faim de l'ogre retentit dans le ciel
le poète tape sur sa gamelle avec une grosse cuillère
son visage cramoisi fait tourner le sang de la terre
les dieux ont peur, les chenilles et les papillons rentrent dessous la mousse du vallon, les girolles se cachent pour mourir
la terre se fend de tous côtés, les vaches meuglent à l'étable
le cheval hennit, nulle hyène ne la ramène
(et l'on entend au loin le hurlement d'un chien)
une femme à la fenêtre
crie "A la soupe !"

et partout le silence

la voilà, la servante portant
à bout de bras
une soupière
chancelante

le poète soulève le couvercle
un fumet ! ô vindiou !
lac ! chaud revigorant,
affluent de poireaux du déluge des croutons, du gruyère
Lac avec du vin dedans mare au crônes flots de choux
ô motte de crème fouettée, couenne de lard,
tais toi c'est l'heure où l'on en soupe
heure où le poète goûte
sacrée soupe ! poète lève toi !
et ta fourchette me prête
que je te pique le pilon d'albatros qui court
avec ses grosses pattes grillées enrobées de moutarde avant de te voir ouvrir tes mâchoires sanguinolentes et le dévorer tout entier :)

ps : ça c'est la danse post industrielle de la petite ménagère moderne à défaut de données primitives comme on dirait à défaut de grives...

http://www.youtube.com/watch?v=FKRcrg9tZiU

Écrit par : frasby | dimanche, 23 décembre 2012

cher mamELLE
j'men va donner du tirésias
de parts en parts

Écrit par : d'Ular | dimanche, 23 décembre 2012

@ d'Ular : moncieur, D'ular, merci !
d'Ular a de l'Alur, c'est rare !
donnez ! donnez ! donnez ! :)
http://www.youtube.com/watch?v=OrtGQ84RBAs

Mais il y a encore là-bas un brasier
Où l’on abat des étoiles toutes fumantes
Et ceux qui les rallument vous demandent
De vous hausser jusqu’à ces flammes sublimes
Et de flamber aussi.

Écrit par : frasby | dimanche, 23 décembre 2012

tout s'éclaire !! l'attente c'est ce qu'il y a de mieux... hein l'père François ?la fin de la faim c'est pas encore pour maintenant ....
Bon réveillon quand même ....

Écrit par : catherine L | lundi, 24 décembre 2012

@catherine L . merci pour ce "bon réveillon", ça fait plaisir ! je vous souhaite à vous aussi, de belles fêtes, enfin ça peut servir pour le réveillon de l'année nouvelle, parce que Noël c'est cuit, pas volontaire, sorry, je ne sais pas, si je serai connected ces jours prochains pour the passage vers l'an nouveau le temps de m'exiler, encore l'incertitude mais je vous livre quelques voeux en, euh... accompte ? :O! avec des lumières, les beaux cadres les belles rencontres et les voyages, la suite vous le dirai synchro ou en retard on trouvera bien un petit sentier...
dommage que n'ayez pas été Tintin reporter dans mon quartier un peu avant Noël si vous aimez le feu, vous auriez photographié de vraies flammes à l'intérieur d'une vraie maison c'est encore très impressionnant et + étranges, ces mots, quand sans malice on s'amusait à voir flamber les humains, on se dit (après la bataille) qu'on aura juste eu chaud (enfin moi), mais puisque tout s'éclaire" le feu appelle le feu et, on se met à flamber pour de bon
d'où cette attente, pardon, le feu, ouais! le vrai à la Johnny, avec des vrais airs d'incendie, on la ramène moyen à ne rien pouvoir éteindre à coups de torchons, même pas le temps de prendre des photos des pompons ces gars sont beaux ils ont du coeur qui sauvent les femmes et les enfants (d'abord ! :) et laissent la box frire puis fondre du coup on fête à la bougie je me dis que ce pourrait être la fin du fin, pour l'heure, je n'en sais rien, en tout cas ce ne sera pas la fin de la faim, puisque tout se transforme, les pique nique hivernaux sous les vrais sapins ont du bon, ou comme l'a dit Jean, (et vous, en images à l'américaine)
"les promenades urbaines sont pas mal non plus"...
Wait and see...
En attendant, sorry pour le retard, the connectix is dead mais le père Noël m'a bricolé une box avec des bûches et des branches de noisetiers, pas sûrs que ça tienne jusqu'à 2013 mais nous flamberons (encore :) avec plein de souhaits amicaux (quand même !)
:)

Écrit par : frasby | mercredi, 26 décembre 2012

Arbre ami
Ne te mets pas en tête
de marcher
Reste accroché
à notre vieille mère
Veille sur l'herbe
le nid
Ne t'avise pas
de parler
Ils te tueront pour de bon

Abdellatif Laâbi

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=427277860651823&set=a.329914407054836.80224.100001088374943&type=1

Écrit par : Marc | jeudi, 27 décembre 2012

@ Marc, merci pour le poème d'Abdellatif Laâbi juste, beau.
N'osant plus évoquer moi même, "le rêve de l'arbre à l'homme relié : l'arborescence...
Une échappée du réel à l'imaginaire (aller retour à l'infini)
on savait que certains imprudents en d'autres siècles avaient élaboré par naïveté ou plutôt ignorance, quelques pensées risibles sur "la locomotion des arbres", aujourd'hui consignées comme une des perles du "dictionnaire de la bêtise", rien de ces échappées seulement humaines ne permettraient aux arbres de se mettre à marcher ni même de s'envoler, on a cru une seconde que le vent protégerait le nid les racines et la sève. On ne faisait que jouer sachant l'arbre accroché à la terre, invincible... Erreur, de prétendre savoir...
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/24/icare.html
On n'ose plus rien en dire, mais la voix de Nathalie T. offre là bas en lien un écho à un chemin splendide :
"chut, pas un mot, fait le mort bien vivant... encore pour un temps ... qu'ils passent "...

Écrit par : frasby | jeudi, 27 décembre 2012

Le chemin... Un sujet qui m'inspire en ce moment. Seuls comptent les chemins qu'on trace soi-même...
Bonne fin d'année Frasby

Écrit par : Rosa | jeudi, 27 décembre 2012

@Rosa : Bonjour, c'est une jolie surprise de vous croiser ici en chemin, justement... On n'a pas oublié les premiers tracés, ni que votre blog porte un nom qui tient en équilibre tous les cheminements : "les passages "- de Rosa -...
j'aime beaucoup cette idée de passages de passeurs et aussi cette phrase simple et limpide qui ouvre un des billets chez vous (je cite) : "La belle humanité existe : on a tendance à l'oublier..." une croisée des chemins, encore où l'on peut prolonger un je ne sais quoi que l'on devine, parfois, et se rencontre loin de nos chemins là où le pas nous porte, qui peut croiser la sensation moins assurée d'un (par exemple) disons= "marcheur" évoquant un chemin où l'on peut s'égarer. La belle humanité porte une passerelle à celui qui craindrait de se perdre en définitive...
C'est pas encore mal fait ;-)
même si on parcourt vos chemins et ceux de nos amis peut-être + silencieusement aujourd'hui, c'est encore heureux qu'ils soient là, et se ramifient.
Enfin cette notion de continuité, n'est pas simple constat d'endurance, c'est aussi peut-être le temps qu'il faut aux chemins qu'on trace soi même, pour laisser apparaitre peu à peu une cohérence qui n'était pas imaginée à l'origine ; le chemin qu'on trace soi même est ce qu'il y a de plus difficile à "tenir" dans le temps, ça semble simple pourtant et quand le hasard nous met en terre de reconnaissance : chemins ouverts, on peut s'y retrouver...
un voeu, en cette fin d'année, à la veille d'un autre passage je vous souhaite tout d'abord ici sur le calendrier qui retarde les festivités mais reste quelque part situé entre Noël et Jour de l'an : le meilleur pour vos inspirations et pour la vie tout court, j'irai cheminer, au passage, (aux "passages de Rosa") pluriels et singulier, et au passage de l'an, enfin, je passerai :) en attendant, votre visite m'a fait plaisir.
Belle fin d'année à vous, Rosa....

Écrit par : frasby | jeudi, 27 décembre 2012

Sans attendre, je vous souhaite chère Frasby, une excellente fin d'année et la suivante à l'avenant.

Écrit par : Zoë Lucider | jeudi, 27 décembre 2012

@ Zoë Lucider : "Sans attendre !" alors ça c'est super !
avec tout le retard que j'accumule cette année errant de cyber en cyber, hantée des bulldozers de mon quartier qui ont ruiné mes projets de convivialité et rendu toutes navigations compliquées,
ça me fait vraiment plaisir de vous retrouver ici, comme toujours comme avant, et juste au "bon" moment, au passage entre "deux", c'est parfait, une passerelle !
on aimera encore palabrer sous votre arbre, pour l'heure.
Quant à l'an neuf, (ou treize) rien ne presse, à l'avenant", ça me convient :) En attendant, je vous souhaite à mon tour une fin d'année, au moins superbe, festive, inspirée, bien entourée, tout en même temps, et plus encore ...
(je vous laisse remplir à vot' bon gré, Zoë ! ;-)
à très bientôt ! ...

Écrit par : frasby | vendredi, 28 décembre 2012

Je suis confuse d'être gratifiée d'un si beau texte. Merci très sincèrement et belle année 2013.
J'espère qu'un jour on pourra se rencontrer en vrai...

Écrit par : Rosa | vendredi, 28 décembre 2012

@Rosa : Confuse ? Non, non, c'est moi :)
certaines circonstances ont fait que, depuis pas mal de temps je commente moins les blogs même si je les lis, je suis moins souvent présente sur la toile, pas mal entre deux trains, et + limitée techniquement: le lieu où je vis n'est pas du tout connecté, dans les cybers-cafés le courrier ne part pas toujours, bref il y a quelques limitations... Si je lis encore régulièrement les blogs que je visitais à nos débuts, je ne l'exprime pas forcément dans un commentaire, parfois c'est technique, parfois je n'ose plus, et moins on commente moins on ose commenter (enfin moi)
il est donc naturel ici de vous préciser que j'étais très heureuse de votre visite, j'ai gardé un super beau souvenir de nos échanges à nos débuts, de votre accueil malgré nos différences encore bien accueillies, ces échanges sont très présents encore aujourd'hui, à la croisée des chemins que nous essayons de tracer, il faut bien le dire de temps en temps, voilà :)
Se rencontrer ? En vrai ? Oui, volontiers ! C'est une idée qui devient de plus en plus claire à présent, nous avons besoin de voix, de regards, de savoir que nous sommes vivants (pour de vrai) les écrans ont pris une place réelle dans notre vie mais ils sont parfois si abstraits qu' on s'y égare quelquefois, alors j'espère que l'année 2013 nous tracera un chemin pour une rencontre (une vraie) simplement comme nous sommes.

J'avais essayé de vous rencontrer (vous l'ignorez :)
à l'époque des Xanthines, mais le café était en train de fermer et une autre fois à une conférence de Solko au ciné St Denis, je me disais que ce serait rigolo de s'y croiser, j'ai su plus tard lisant chez lui, que vous n'aviez pu vous y rendre. Pardon, c'est un peu long. Je vous souhaite à nouveau, un très beau passage à l'an neuf et une excellente année, en attendant de se rencontrer, ici ou là... A bientôt, Rosa !

Écrit par : frasby | samedi, 29 décembre 2012

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