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jeudi, 26 mars 2015

Le parachute bleuté (interlude)

Il y a peut-être des lieux où l'on se trouve soudain comme dans le ciel.

ANDRE DHÔTEL extr. "Mémoires de Sébastien", les cahiers verts, éditions Grasset 1955.

 

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Sébastien, il faut l’avoir à l’œil, car il s’empresse à faire le canard pour n’importe quels beaux yeux nous avait confié sans vergogne, le ouiketi qui cachait sous son plus beau plumage, une tête d'Or, à ce qu'on dit.

On ne mesure pas le lieu qui sépara le ciel du parachute bleuté, si on n'est pas dans le ciel, si on n'a pas coulé, (sans aucune connexion, pour l'heure ça tiendra d'un pari stupide, évidemment), aveugle et vicieux comme on est, on finirait après des années d'ignorance, et même d'indifférence (c'est écrit, dans un monde, d'amis bien renseignés, donc ça ne peut-être que vrai :), à toucher l'autre rive en arrivant coiffé, au pays où l'on n'arrive jamais. Là, avec un peu de chance, on trouverait peut-être un point d'eau pour se laver...  Enfin, avec des si, et des coïncidences, "vous nous rencontrerez peut-être un jour ou deux, sur cette petite route entre le bois et le petit lac." (*).

(*) extrait des "Mémoires de Sébastien", pour la belle aventure aux grands rivages de Dhôtelland. 

 

Lyon, le lac de la Tête d'Or, au printemps (des poètes) © Frb 2015.

vendredi, 22 mars 2013

Les limites nous regardent (derniers jours sur le fil)

Un paysage, un habitant qui en explorent les bornes enclin à laisser le photographe se pencher par dessus son épaule...

Les limites nous regardent

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Ceci n'est pas une simple phrase, c'est une tentation.

C'est aussi le thème d'un très beau projet de Ernesto Timor, photographe excellent, dont j'ai découvert récemment les multiples travaux et autres ramifications.

Ernesto Timor expose en ce moment à l'Antre Autre, (chez Maguelone), jusqu'au 30 Mars 2013. 

 http://www.ernestotimor.com/irregular/expositions/les-lim...

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Pour une fois j'étais à jour mais loin de l'heure, malgré une folle course entre villes, il est trop tard pour déjouer d'autres limites technologiques § co, (mes excuses à Ernesto), trop tard pour annoncer une soirée ERNESTO § FRIENDS, qui a eu lieu ce soir, terminée depuis quelques heures, il y avait au programme des projections, échos/ rebonds littéraires et sonores (les limites nous écoutent) + d'autres surprises... Je n'en dis pas davantage puisque que je n'ai pu m'y rendre c'est un regret, mais ça donne une idée du projet et de ses fines correspondances. J'apprends pour consolation, que "Radio Quenelle" "the" web radio lyonnaise a enregistré l'émission "je suis venue vous dire", ce 21 Mars à l'Antre Autre au coeur même des limites de Ernesto Timor. 

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L'artiste y parle lui-même  de son projet, de ses photos, le podcast est écoutable sur le site de Radio Quenelle, je vous glisserai le lien très bientôt afin de ramener un petit aperçu sonore sur cette page.

Pour l'instant je sais déjà qu'il vaut le coup, d'aller faire un tour du côté de l'Antre Autre, l'endroit est coloré, convivial, et les photographies d'Ernesto Timor y sont encore visibles quelques jours.

N'ayant pu rencontrer l'artiste in situ, je publie l'évènement sur le fil d'un échange généreux déjà riche en couleurs, Ernesto Timor a eu la gentillesse, d'offrir des limites inédites à certains jours, je l'en remercie elles sont au chaud pour l'heure, il serait bon d'y revenir... Je ne doute pas que nous pourrons aborder encore le thème des limites vues par Ernesto Timor, peut-être, prochainement. J'ouvre la perspective selon les évènements ou sur un mode impro, on en reparlera tôt ou tard.

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Pour l'instant, nous suivrons l'actualité d'Ernesto Timor de très près, puisque le projet Les limites nous regardent se présente sur un mode évolutif, il s'étoffe, il s'expose entièrement ou par bribes et en divers lieux, il  trouve aussi ses échos en musiques, poésies, se remixe en explorations sonores  et de fait, suscite des rencontres avec d'autres créateurs. C'est en ce moment sur la dernière ligne de Mars, un monde aux vastes imaginaires, et dyptiques assez rares. Courons ! Il n'est jamais trop tard...  

Nota :

L'Antre Autre, est situé au 11 de la rue Terme dans le 1er arrondissement de Lyon.  

 http://www.lantreautre.fr/

 

Si vous désirez découvrir Ernesto Timor en multi-pistes, je dépose quelques liens, tout de quoi savourer et le reste à venir...

 

http://www.ernestotimor.com/malaxe/

http://www.ernestotimor.com/irregular/

http://www.timor-rocks.com/

 

  

Photos: © Ernesto Timor (extraits du dossier "Les limites nous regardent").

vendredi, 12 août 2011

On rentre à la maison

Tant qu'à faire...

Si la maison vous déplaît, vous cliquez dessus, on vous en donne une autre comme d'habitudeon rentre à la maison,la maison jayet,pérégrinations,broderies,architecture,maison,paray le monial,style renaissance,balade,les murs,sculptures,m'as tu vu ?,hotel de ville,architecture civile,féerie,bazar,étrangeté,histoire,chérubins,les lieux,anachronismes,luxe et volupté,toujours la façade,dilettante

Suite à nos pérégrinations nabirosinaises, une envolée accidentelle de toiture dûe aux récents orages, m'a fait troquer ma coquette châtellenie boscomarienne contre une spacieuse demeure parodienne un rien plus plus confortable.

Photo : Ceci est La maison Jayet en toute sobriété, (hélas, un grand malheur est venu au dernier moment, contrarier mes projets, le maire n'a pas voulu me céder sa "maison des poupons", pour l'écu symbolique que je lui proposais, inquiet par mon idée de repeindre la façade en rose bonbon il a préféré en faire son Hôtel de Ville (le maire est méchant), situé au coeur de Paray le Monial (ville dédiée à la foi chrétienne, à la dévotion de cette chère Marguerite-Marie (Alacoque), et à la Basilique romane, un édifice clunisien il est vrai si imposant qu'on en oublie parfois l'architecture civile de cette ville-sanctuaire qui fût même visitée par Jean Paul II, en 1986 juste le jour de la Ste Faustine (c'est rien de le dire !). L'Hôtel de ville a été installé depuis le XIXem siècle dans cette majestueuse "villa" de style Renaissance que Pierre Jayet (riche et illustre marchand drapier) fît édifier pour moi entre 1525 et 1528, on nomme cet endroit très joliment "La maison des poupons" par la grâce des ses petites sculptures sur pierre encadrant les frontons des fenêtres hautes, je retournerai vous les saisir avec un meilleur zoom, mais je peux vous en toucher ici, quelques mots, ayant eu la chance de contempler les finesses de cette maison certes chargée, au charme toutefois féerique, une pure curiosité. Sur cette façade, on admirera un chérubin nu en pied, un chérubin joueur de flûte traversière et d'autres chérubins non musiciens qui complètent le décor, (vous pouvez en attendant, découvrir une figure parmi ces angelots ICI) la façade est aussi ornée de coquilles et de médaillons représentant les rois de France. Cette photo a été prise l'été dernier en la pieuse commune, où vous savez.

© Frb 2010