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vendredi, 12 août 2011

On rentre à la maison

Tant qu'à faire...

Si la maison vous déplaît, vous cliquez dessus, on vous en donne une autre comme d'habitudeon rentre à la maison,la maison jayet,pérégrinations,broderies,architecture,maison,paray le monial,style renaissance,balade,les murs,sculptures,m'as tu vu ?,hotel de ville,architecture civile,féerie,bazar,étrangeté,histoire,chérubins,les lieux,anachronismes,luxe et volupté,toujours la façade,dilettante

Suite à nos pérégrinations nabirosinaises, une envolée accidentelle de toiture dûe aux récents orages, m'a fait troquer ma coquette châtellenie boscomarienne contre une spacieuse demeure parodienne un rien plus plus confortable.

Photo : Ceci est La maison Jayet en toute sobriété, (hélas, un grand malheur est venu au dernier moment, contrarier mes projets, le maire n'a pas voulu me céder sa "maison des poupons", pour l'écu symbolique que je lui proposais, inquiet par mon idée de repeindre la façade en rose bonbon il a préféré en faire son Hôtel de Ville (le maire est méchant), situé au coeur de Paray le Monial (ville dédiée à la foi chrétienne, à la dévotion de cette chère Marguerite-Marie (Alacoque), et à la Basilique romane, un édifice clunisien il est vrai si imposant qu'on en oublie parfois l'architecture civile de cette ville-sanctuaire qui fût même visitée par Jean Paul II, en 1986 juste le jour de la Ste Faustine (c'est rien de le dire !). L'Hôtel de ville a été installé depuis le XIXem siècle dans cette majestueuse "villa" de style Renaissance que Pierre Jayet (riche et illustre marchand drapier) fît édifier pour moi entre 1525 et 1528, on nomme cet endroit très joliment "La maison des poupons" par la grâce des ses petites sculptures sur pierre encadrant les frontons des fenêtres hautes, je retournerai vous les saisir avec un meilleur zoom, mais je peux vous en toucher ici, quelques mots, ayant eu la chance de contempler les finesses de cette maison certes chargée, au charme toutefois féerique, une pure curiosité. Sur cette façade, on admirera un chérubin nu en pied, un chérubin joueur de flûte traversière et d'autres chérubins non musiciens qui complètent le décor, (vous pouvez en attendant, découvrir une figure parmi ces angelots ICI) la façade est aussi ornée de coquilles et de médaillons représentant les rois de France. Cette photo a été prise l'été dernier en la pieuse commune, où vous savez.

© Frb 2010

Commentaires

Ce n'est pas que je n'aime pas cette photo. Mais je suis tout de même allé voir cette étonnante enseigne de la rue Dame Dieu dans l'autre photo. J'y suis allé avec prudence bien sûr. Car avec le nom de Marguerite-Marie Alacoque, me revient en mémoire une assez longue discussion avec vous et Solko, ici, dans les commentaires, sous un billet intitulé Est-ce toi Marguerite ? (en mars 2009)... Nous étions, loin des chérubins, au cœur d'une question qui ne peut se débattre (en cela je donne enfin clairement raison à Solko - bien que je ne renie rien de mes propos.) On rentre à la maison ? Celle-ci, là-haut à Paray le monial ? Je ne pense pas que j'y serais bien. La proximité avec le couvent de la pauvre Marguerite et le souvenir de sa triste histoire me feraient prendre les chérubins pour des gargouilles, ou des petits diables les meilleurs jours.

Écrit par : Marc | mercredi, 17 août 2011

@Marc: quel archiviste vous faites ! :)

Écrit par : frasby | jeudi, 18 août 2011

@Marc : Si vous voulez mon avis, ( ce sera une disgrâce peut être ?) mais procédant par contrastes je donne à voir ici différentes "possibilités" du (des) monde(s), libres de toute interprétation en tâchant; sur ce coup là, de ne prendre aucun parti pris trop "radical" dans cette façon de "montrer" disons frontalement, ce que je qualifie toujours (en mode "ultralight") sous le terme générique de "maisons" afin que le lecteur se fasse sa petite idée perso, puisse approcher cela légèrement ou non, voire conteste telle ou telle esthétique, ce serait presque fait pour, cette rubrique. Une maison richement parée, ou "chargée" n'est pas "obligée" de susciter l'admiration donc j'aime assez l'idée de lire et ressentir en votre commentaire quelque scepticisme, toutefois, un parti pris plus subjectif se trouve à travers liens (sur ce thème là); disgrâce probable donc, car autant le dire, je n'aime pas trop ni cette photo, ni cette maison Jayet, (je n'ai pu m'empêcher de noter qu'elle était certes"chargée", "tape à l'oeil" si vous préférez"), c'est un peu ce qu'il m'est restée d'impression, au fond, une impression de "façade" qui en met "plein la vue" au 1er regard mais après l'avoir regardée longuement in situ, ces angelots et ces médaillons royaux sont un peu comme des cerises sur une meringue dorée qui montre sans "raconter"; c'est insolite, mais par contraste avec l'histoire de Marguerite Marie Alacoque qui est profondèment douloureuse, mystique et transpire, (voire) respire à travers tous les édifices bien que je ne sois pas croyante, plutôt méfiante sur toute forme et pratique de religion ; j'ai perçu cette maison Jayet comme une sorte d'ancêtre de la maison bling bling, (aïe, les drapiers me lapideront :) je trouve (humble avis, vraiment) que cette maison ne dépareillerait pas (si on en reproduisait la copie), dans un parc attractif (:O!) celle ci cotoyant les affres mystiques du Sacré Coeur, grince un peu, même carrément, d'où cette envie de vous la montrer, pour les heurts d'univers (ce blog n'étant pas conçu pour ne vous montrer que ce que j'apprécie, il s'autorisera la contradiction, comme vous savez, d'ailleurs, n'hésitez pas). Il me serait très difficile de vivre dans le couvent de Ste Marguerite, (ayant fréquenté sans choisir, ces murs d'anciens couvents transformés en écoles exaltant l'abnégation et le plaisir dans la souffrance j'en garde un souvenir écrasant qui m'aura éloignée pour longtemps de toute dévotion, mais ce n'est pas pour autant que je souhaiterais vivre derrière cette façade de chérubins sucrés, et quand vous comparez les chérubins à des gargouilles , je vous rejoins vraiment, quoique je préfère les "gargouilles" des églises, que ces angelots, enfin cette photo, pour pousser la caricature c'est un petit peu Eurodisney au pays des martyrs ; ça "crie" un peu de partout mais pas de la même façon :) (du cri étouffé ou mur criard) deux univers très clos et pour s'en reposer, rien de tel qu'un séjour, en ermitage boscomarien (de la confrèrie des hommes libres), j'opte résolument, pour la cabane au fond des bois (ni diables, ni anges) mais en plein ciel. Pardonnez cette réponse un peu trop personnelle... J'ai trouvé peu de notes historiques sur cette maison Jayet (si j'en trouve je rajouterai des éléments, s'il nous éclairent sur le "fond" que je ne discerne pas trop) en attendant, ce je m'en vais relire votre conversation avec Solko, dont je me souviens, comme d'un moment fort, de conversation sur CJ ... Merci Marc, (au fil d'Ariane ;-)

Écrit par : frasby | mercredi, 17 août 2011

@ Marc : Je me souviens aussi de cet échange. Je préfère toujours le mot "échange" à celui de "débat". Nous échangeons, nous n'essayons pas inutilement de nous convaincre car nous n'avons raison ni l'un ni l'autre. Nous sommes.
Un séjour récent à l'hôpital m'a d'ailleurs rappelé à quel point les origines de ce lieu sont - dans nos sociétés occidentales - liées à cette culture de l'être, et non pas du convaincre, qui est en essence, et quels que furent les dérèglements du catholicisme en matière de prosélytisme, le propre du christianisme.

@ Frasby : Je pense aux délires architecturaux de Ludwig de Bavière en voyant cette photo. Si vous arrivez à convaincre le méchant maire de vous céder la maison comme lieu de villégiature personnel, j'espère que les fidèles de CJ pourront s'y retrouver quelques we pour refaire le monde ensemble en marchillon autour d'un bon vin et d'un bon gibier en sauce à la mode nabirosinaise...

Écrit par : solko | mercredi, 17 août 2011

@solko : Tiens donc ! mais qui voilà ? Vous êtes déjà de retour ? c'est une très bonne nouvelle, le RV de Septembre annoncé nous prouvera que le calendrier Solkoïen prend bien autant d'aises que le mien, vous êtes en avance sur le temps de vos contemporains, mon ami, autant que je suis en retard, le méridien de Greenwich n'a qu'à bien se tenir. Ne pensez vous pas qu'il serait temps de créer un calendrier charmillon plus ou moins temporel où on ferait aller le temps juste à notre bon gré ? J'irai vous causer par chez vous car votre photo m'intrigue autant que me plait votre billet d'Août et cette référence à L'homo festivus d'un Muray qui commence à être tigrogné à toutes sauces de bonssimes rapisines, ce qui ne vous enchantera pas, moi non plus mais la sauce nabirosinaise au delà des bonssimes, choisira la moutarde, enrobant le palin flambé en coquelle au cognac avec une petite sauce légère au vin blanc et sa une gousse d'ail en chemise, sans lésiner sur les herbes du jardin (thym romarin serpolet etc) à laisser mijoter quelques heures, servie sur la belle table en bois au grand salon 'Salon Wildug de Rapya" du Palais des poupons, une soirée animé par Vaucanson. Je vous laisserai choisir les vins. Est ce que ça vous ira ? Pas faux, les délires architecturaux de louis II , j'avoue ne pas y avoir pensé, y'a bien un petit quelque chose, ma foi, mais in situ, la folie inquiétante de Ludwig tiendrait plus du croustillant Speculoos néerlandais (qui vient je crois de speculator comme on désignait aussi les évêques, l'art sacré n'étant pas si loin) la maison des poupons est sans doute une folie plus gourmande que l'inquiétante ludwigienne, je crois, folie douce que ces petits gateaux parfumées à la cannelle que je vous servirai après le café, à l'heure de la saucerie, quand le maire m'aura fait don de sa maison (j'y travaille:) ... J'ai relu votre discussion avec Marc, (discussion, ça va ? échange c'est ça) je m'en souviens car en la découvrant, j'avais été très surprise qu'au départ, avec des points de vue si différents vous arriviez autant à vous compléter puis au final à nourrir le sujet sans tomber dans le piège du débat, (moi non plus je n'aime pas les débats) vous relire est intéressant, parce que le sujet reste encore ouvert et pourrait se ramifier (sans compter les points ni verser une seule goutte de sang) vous avez l'élégance des preux chevaliers, messieurs, merci à vous .

ps "Le propre du Christianisme", diable ! quand on y pense, c'est une drôle d'expression... (Je dis ça mais je n'en dis rien évidemment ...:), je vous souhaite une belle soirée, Sire Solko.

Écrit par : frasby | mercredi, 17 août 2011

JE SUIS POUR CETTE IDÉE DE SOLKO QUE LES AMIS DE CJ SE RETROUVENT DANS CETTE MAISON A GARGOUILLES POUR Y MANGER LE PALIN FLAMBE EN COQUELLE AU COGNAC ET Y BOIRE LE PETIT VIN BLANC SOUS LA TONNELLE.
FRASBY, ON ATTEND LE SON DU COR...

JE COURS LIRE CHEZ SOLKO PUISQUE J'APPRENDS ICI QU'IL A ROUVERT L'ENSEIGNE.

Écrit par : Michèle | mercredi, 17 août 2011

@MICHÈLE : EN MAJUSCULE ! vous y mettez les moyens, mazette ! mais C'EST UN CRI ! :) Il est entendu Michèle, (cf. le général : "Je vous ai compris !":-) j'ajoute au dossier votre requête j'en ferai part demain aux mâtines à monsieur le maire (qui est très gentil et bel homme, un génie !!!). Il va falloir que vous m'aidiez à trouver des ruses finaudes pour que monsieur le maire (cet adorable ) nous cède son hôtel de ville au plus vite, pour l'instant il veut pas. En revanche, je tiens fermement ma recette de gibier, j'ai la coquelle, le cognac, j'ai le serpolet et les chasseurs de palins. Et puis un scoop : j'ai passé le concours pour le poste de premier tambour dans la Solkosphère, et je l'ai obtenu ! c'est moi désormais qui avertit la naplète des allées et venues de Solko, ça marche, hé hé ! je ne suis pas peu fière. Il me reste plus qu'à apprendre à souffler dans un cor... Et si le maire ne nous donne pas la maison des poupons on ira ripailler au château de Drée, c'est une copie de Versailles en tout petit, on pourrait commencer par un déjeûner sur l'herbe ...
http://v3.cache6.c.bigcache.googleapis.com/static.panoramio.com/photos/original/16179266.jpg?redirect_counter=2
ça vous dit ?

Écrit par : frasby | mercredi, 17 août 2011

Quand les ami(e)s de CJ feront des rencontres magnifiques et des repas délicieux dans cette maison. Je propose qu'on retienne pour bénédicité cette formule tirée du beau texte de Marguerite Marie Alacoque cité dans l'autre billet. Elle pensait au Sacré-Cœur. Chacun pourra penser, aux dispositions de son propre cœur : « Miséricorde pour les pécheurs. Charité pour les misérables. Lumière pour les amis. »

Écrit par : Marc | jeudi, 18 août 2011

Vivre est une sommation de l’espèce, qu’on vive comme Marguerite ou comme tout un chacun n’est finalement pas si différent. La mort tient l’arme devant tout le monde et la fin est connue - on ne dira pas qu’on ne savait pas !
S’agenouiller devant le christ ou bidule ou machin, quelle importance ? quand d’autres qui ne le font pas se prosternent sans le savoir devant d’autres totems déguisés élevés à d’autres croyances pas moins infondées - on a le droit de penser autrement -, et même les moins honorables. Chacun sa manière de se battre contre notre folie d’être infiniment seuls. Car c’est bien celle-là qui nous "démène", je crois.
Je connais personnellement des religieuses et un curé qui n’en pensent pas moins sur le vide de l’existence et qu’ils comblent comme ils peuvent en se faisant leur film. Ce que nous sommes beaucoup à faire, il me semble. Leur film ne me parle pas - mais je le regarde, par curiosité. Je me fais donc le mien, tout aussi muet pour qui n’est pas fou comme moi.

Je me demande pourquoi, en parlant de ces religieux, j’imagine un taxidermiste fourrant sa paille dans la dépouille d’une bête... :)

Pardon d’être aussi décousu mais je suis trop embêté par cette idée que ce message ne passera pas, donc je fais court. Si ça passe, je suis mal... arf :)

Écrit par : Jean | jeudi, 18 août 2011

Jean. Assez vu. Viens... On rentre à la maison.

Écrit par : Victor | jeudi, 18 août 2011

@Jean : Votre message est bienvenu, surtout n'en doutez pas, je suis très heureuse de vous publier (aparté et excuses: impossible de vous répondre via mail mon logiciel refuse, sauf ici sur CJ où le courrier fonctionne à nouveau, ne pouvant vous écrire, je suis donc doublement ravie de votre visite. Votre texte ouvre ici une piste libre encore très vaste, je partage votre réflexion, et cette idée de film... Marguerite Marie n'est pas pour moi (je le redis) une invitation à se mettre à genoux devant Dieu, pas non plus un objet de mépris, mais il me semble intéressant (c'est subjectif) d'aborder des domaines que nous ne pratiquons pas, juste pour voir, savoir (même pour rien). Convoquer l'altérité (dans tous les sens du terme), poser face à nos "panacées" ces mondes anciens sans s'en moquer, ou quelques formes de rêveries/ ou"folies", parce que la transmission (même infime) me semble conjurer un peu, la solitude -le mot est lâché (disons, un jour ou 2) c'est peu, (vivra t-on plus longtemps ?) ce peu nous tient, parfois ou nous relève (une seconde à peine à glisser dans une parenthèse...), certes, le gouffre n'est jamais loin... "Notre folie d'être infiniment seuls", insistera, s'y opposer ressemblerait presque au "comme si" de l'enfance, on connait la fin, on joue quand même (on jouerait -si on le peut- à faire "comme si" le gouffre n'existait pas :) la solitude est un thème si paradoxal, puisque seul on n'existe pas ( me pardonnerez vous cette phrase d'une banalité frasbyzabyssimienne ? :O!) A la rubrique bricolages j'ai envie de vous citer "le songe de Gunzo": 'un simple moine qui avait vu St Pierre en rêve, (je résume et je dis pas tout exprès) ce songe justifiant la construction réelle de Cluny III, ceux qui ont cru au songe de Gunzo ne sont ils pas plus fous que vous et moi ? Le plus fou c'est que si ce rêve était raconté par un simple moine aujourd'hui, il ne soulèverait pas le moindre caillou. Elle est fabuleuse, et terrible votre image du taxidermiste. Cette précision d'horloger est aussi celle du peintre oeuvrant au scalpel (au couteau) et nous ferait presque "voir" le tableau. Ne soyez en rien embêté, Jean, ça passe, ça passe très bien, pas du tout décousu, au contraire, votre fil(m) est précieux et pas que muet (ouf ! :)
Merci !

Écrit par : frasby | jeudi, 18 août 2011

@ Marc : Quand j'ai ouvert les pages de CJ, pour vous lire et publier votre commentaire j'ai dû d'abord traverser une page volante de publicité qui promeut les rencontres, et je dois dire qu' après "votre" bénédicité (celui que vous avez retenu) c'est un petit peu le choc des mondes, les dispositions du coeur des uns et des autres semblant aujourd'hui être ouvertement (et insidieusement) pris en charge (en otage ?) par des "professionnels" du coeur (?), autant dire des commerciaux, sans regretter l'époque très rude, un peu sectaire de Marguerite-Marie, ni comparer bien sûr, votre très belle note à ces marchands (du temple?) je préfère votre "chacun pourra penser" ... Chacun donnant à chaque mot le sens qu'il s'accordera à ses plus vastes souhaits...
Je n'ai pas les compétences d'une "organisatrice, je le regrette, mais j'aimerais bien un (certain) jour, que ce repas se réalise, (avec des framboises émouvantes au désert :) sous la protection bienveillante d'une Marguerite pourquoi pas plusieurs ? (en bouquet), pour éclairer nos coeurs sacrés... (pardon, Marc, si je sors un peu du sujet, sans toutefois le (nous) délier... :)

Écrit par : frasby | jeudi, 18 août 2011

C'est tout à fait délié Frasby. Les êtres qui vivent des passions émouvantes, sincères, vraies, impossibles et qui souffrent terriblement puisque "ça" ne répond pas. Mais qui écrivent avec une plume trempée dans une encre de lumière, comme l'a fait Marguerite. Tous sont les bienvenus n'est-ce pas aux agapes (on n'emploie plus ce mot !) de certains jours dans la maison-aux-chérubins ? Fêtes que personne n'organisera, qui ont lieu cependant, puisque je goûte ici les arômes du vin, des framboises et des fleurs en bouquet.

Écrit par : Marc | jeudi, 18 août 2011

@Victor ! Ne débauchez pas Jean ! je sors deux verres de vin du Doubs... :)

Écrit par : frasby | jeudi, 18 août 2011

@Marc : Délié, comme de les beaux caractères (des livres reliés enluminés-illuminés) ...

Est-ce que "ça" ne répond pas ? Ou est ce que
- ça ne répond pas comme on voudrait ?
- quand on voudrait ?
La nuance est...
(pardon, je ne trouve pas l'adjectif :)

J'ai retrouvé le très vieux livre que je cherchais relatant tous les textes écrits par Marguerite Marie, autant dire un grimoire aux pages jaunies, il vous plairait, (et à Solko aussi) ce livre date de 1878, (édité à Grenoble chez les éditeurs Baratier et Dardelet), je l'ai sur les genoux, à l'instant où je vous écris, livre doux, au contenu aussi extatique qu'effroyable de souffrance pour certains passages, mais tourner ses pages tout en vous écrivant est assez émouvant, aussi fragile que les framboises de nos agapes dans la maison des chérubins (j'adore ce mot, "agapes" si on ne l'emploie plus,
c'est parfait ;-), certes on ne promettra pas de les organiser ces agapes, d'abord parce que nos desserts n'exigeraient que les framboises fraîchement cueillies de vos domaines et qu'elles souffriraient trop; les framboises, du voyage , autre raison, la vraie, cette fois, je n'ai pas la fibre ni l'assurance d'une coordinatrice née, ma gestion du temps restant pour l'heure trop approximative... :) Autant dire que c'est impossible, ceux qui promettent la lune et n'ont pas d'échelle pour aller la chercher (sourires) nous font bien trop souffrir par ailleurs, je préfère décliner, et ne pas faire souffrir mes invités rien de cet affreux verbe ne se liera à notre repas (sauf le suffixe peut être ?) et si un jour c'est possible, ça sera comme ça ! la Fée Chimèle claquera dans ses doigts et puis dling dling dlingle couvert sera mis, j'imagine, il y aura des bienheureux, tous bienvenus... Merci Marc de partager aussi bien, malgré les kilomètres, on vous devine assez gourmet... :)

Écrit par : frasby | jeudi, 18 août 2011

@Victor : rentrons, oui. Boire un coup avec qui voudra :)

@ Frasby : à lire, si ce n'est pas déjà fait : L'âge de Rose de Claude Louis-Combet.

Écrit par : Jean | vendredi, 19 août 2011

@Jean : Et le plus étonnant c'est que vous et Victor vous êtes passés ici tous les deux à la même heure (est ce bien moral tout ça ? :)

Non, je n'ai pas lu "L'âge de Rose", je l'ai juste feuilleté en me disant comme avec tant de livres "il faut absolument que je le lise..." Dès Septembre, (à la ville) je le chercherai, je connais mal Claude Louis Combet, je n'ai lu que "Augias et autres infâmies" des récits écrits magnifiquement, un petit livre qui m'avait marquée, je vous remercie de me relier avec cet auteur que sans raison j'ai complètement délaissé.

Écrit par : frasby | vendredi, 19 août 2011

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