lundi, 24 décembre 2012
Ciel qui traîne
Les larmes du monde sont immuables. Pour chacun qui se met à pleurer, quelque part un autre s'arrête. Il en va de même du rire. Ne disons pas de mal de notre époque, elle n'est pas plus malheureuse que les précédentes. N'en disons pas de bien non plus. N'en parlons pas.
Samuel BECKETT : "En attendant Godot", éditions de Minuit, 1952.
Photo : Quelques jours avant minuit. Sous la dernière lune ou le répit. En attendant le petit (ou grand) jour, fêtez en paix, s'il est possible...
Lyon / Tabareau © Frb Décembre 2012.
23:23 Publié dans Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent