vendredi, 24 juin 2011
Une vie
Solution pratique (plus propre et rapide) :
http://www.galantine.com/upload/referentiel/934/le-ramass...
Lecture pour tous :
http://www.libriszone.com/lib/notices/loana.htm
Science et technique (autopublicité) :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/11...
Partie fine (puisque c'est la saison) :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/05/le...
Peut-on parler d'intelligence ?
http://www.youtube.com/watch?v=mDntbGRPeEU&feature=pl...
Variation sur thème :
"Les miettes", c'est aussi un petit film extra, de Pierre Pinaud, qui a obtenu le César du meilleur court métrage en 2009. L'histoire est celle d'une ouvrière qui vit dans sa maison, va travailler dans une usine, fait ses courses dans un commerce, en résumé, ramasse des miettes. Un matin, l’usine qui sert de toile de fond à son univers se déplace et sort du champ. Consternée, la femme tente de la retenir. Les images sont d'une poésie étonnante on pensera Fritz Lang, mais aussi à Chaplin, les miettes étant la monnaie de l'univers du film, (vous l'avez bien compris) il s'y trouve également une métaphore (et celle ci de très loin plus fouillée que la précédente)... Lien du film sous l'image, et visionnage vivement recommandé par la maison : un pur bijou.
Journal rétro-actif du film by Pierre Pinaud à lire : ICI
03:30 Publié dans A tribute to, Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 03 avril 2009
Tandis que nous fleurtons...
"...Non plus ton parfum, violier
Sous la main qui t’arrose,
Ne valent la brûlante rose
Que midi fait plier..."
PAUL-JEAN TOULET "Contrerimes"
Le Désenchantement maître mot de P.J.TOULET parle son langage propre et commande le choix des mots des "Contrerimes", il y a du RONSARD chez TOULET, souvenez vous du poème : "Mignonne, allons voir si la rose..." dédié à Cassandre :
" Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté."
Ainsi, comme chez RONSARD, toutes choses aimées sont niées au profit d'une seule mais la plus éphémère. telle la "Brûlante rose que midi fait plier" dans le poème de TOULET, et qui n'est autre ici, qu'une fleur de pommier à l'existence encore plus brève... Rien ne subsiste solidement des sentiments, des objets, des amours... Toutes ces choses qui intéressent le coeur ou la curiosité de l'Homme un temps...Et P.J. TOULET Rapproche les images, les magnifie, tirant de la contemplation de la nature ses plus belles comparaisons, harmonisant les gestes d'une créature aimée avec le décor et tissant des liens émouvants entre l'humain, le végétal, le féminin, les paysages... Le tout, perçu, ressenti simultanément sur le seul plan de l'imagination. Une comparaison seule mène tout à l'unité. Le poète coordonne les choses après avoir redonné à chacune son exacte valeur. Exemple : Il n'y a plus au jardin, une fleur épanouie, sur le plancher, un gant tombé là ; il n'existe plus que ce gant qui fait penser à "un pétale de fleur". Les choses sont pourtant bien reçues une à une, mais c'est le charme P.J. TOULET de nous les restituer toutes ensemble.
On sait depuis HERACLITE que notre vie s'écoule comme un fleuve, HORACE délicatement, BOSSUET plus pompeusement ont fait des eaux courantes le symbole de nos destinées ; ce thème est aussi récurrent dans "Les Contrerimes".
"Le temps passe et m'emporte à l'abyme inconnu,
Comme un grand fleuve noir, où s'engourdit la nage" (Coples, LIII)
Mais P. J. TOULET en tire maintes variations faisant pleurer les arbres, les fontaines, les fleurs ... Faisant chanter les adieux à toutes les espèces de liquides pour évoquer (nous rappeler peut-être ?) cette fuite éperdue de tout ...
Il arrive aussi que les images, au lieu d'invoquer l'invincible glissement du temps, résistent au contraire à cette fatalité, pour fixer en un sublime éclair, l'émotion de l'instant. En cet art, TOULET est aussi virtuose pour laisser goûter aux mortels, une minute de félicité qui ne saurait pas s'entendre autrement que dans une parfaite étreinte avec la nature. Contrerimes baroques, pourrait-on dire, déjouant la stabilité dans ce constat un peu amer qu'il n'est rien de très saisissable sous le soleil. En dépit de la forme solidement resserrée et fermée sur elle-même, les images fulgurantes de la poésie de Toulet en font des pièces ouvertes :
"On descendrait, si vous l'osiez
d'en haut de la terrasse,
Jusques au seuil, où s'embarrasse
Le pas dans les rosiers" (Contr. ; LI)
Un instant ici est fixé. Mais le bruit peut continuer. "Le pas dans les rosiers". Et les silences seront portés au compte de la poésie...
Source (notes de lecture) : "PAUL-JEAN TOULET qui êtes vous ?" par P.O WALZER. Editions "La manufacture. 1987.
Photo : Fleurs au verger du Marquis de Montrouan aux premiers jours du printemps. vues dans le brionnais près du chateau de Montrouan (le bien nommé). Avril 2009. © Frb.
08:28 Publié dans A tribute to, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 24 novembre 2008
Premier baiser
LUI - Puis je... euh... ?
ELLE - Oh ! mais c'est très très...
(A suivre ...)
23:05 Publié dans De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent