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vendredi, 05 février 2010

L'insolite

IINSOLITE 169.JPGL'autre jour, en sortant de la conférence de notre ami Solko, après avoir pris tant sur moi, pour aller déposer quelques lagounes beni rémitées aux pieds du grand maître (Dangr imâtre, drapon) de la saucerie du CAFI (non traduite, en charmillon, à mon plus grand regret. Entatoin ! gridessoin : Li tuaf ride uqe le dangr imâtre Solok ste isaus dangr dripésent, imâtre de froncérence intorsiné dnsa esl glères ed l'atr ed otren bonel cacédiem du charmillon donfée evca trone ima Tanygu desuip le na 9002). nif de la rentaphèse Bref. Après avoir serré quelques mains, chaudes, gelées ou moites, à la sortie du petit cinéma St Denis, dans ce froid de canard de notre rude hiver français, je repris en sens contraire le chemin de la maison, avec ma chapka sur la tête (c'est la mode, on est obligés), Dieu que j'avais l'air bête ! comme lorsqu'on rentre penaud après quelque spectacle lumineux, penaud juste à l'idée de rentrer chez soi, que l'on soit seul ou que l'on traîne une famille à sa botte, le fait est qu'il est sans doute un petit peu le même chez tout le monde, ce sentiment penaud de rentrer chez soi après un spectacle lumineux. Quand l'envie puissamment insufflée d'aller traîner toute la nuit, dehors (dans quelques maisons chaleureuses ou dans des lieux à air de fête où l'alcool coule à flots), nous est soudainement ravie par cette sentence odieuse, ce reliquat de contingence humaine dont tout l'inacceptable tient en une seule expression aussi tragique que misèrable qui dit encore trop peu de notre fardeau accepté, notre baluchon charnel, hélas ! inévitable, quelque soit le degré de romantisme de chacune et chacun, la sentence se dit bien à peine, même pas qu'on la pense tellement elle est laide, je vous la cite en toutes lettres, la même pour chaque fin de journée, tous les soirs répétée et cela durant toute une vie. Quel joug, quelle cruauté. Que celui qui ne l'a pas prononcé une seule fois dans sa vie me jette la première pierre, je vous la livre dans toute son inanité :

"Il est l'heure d'aller se coucher".

Les personnes bien elevées diront "on va se coucher", le bel égotisé lancera un "j'ai sommeil" et l'homme sans manière annoncera "j'vais m'pieuter". Ainsi finissent les belles soirées, dans de beaux draps pour ceux qui n'ont pas encore acheté leur couette, et que les couples n'épargnent pas, en lançant à la cantonade cette phrase lourde en images, amorçant le délit officiel du devoir conjugal "on va se mettre sous la couette". Couples ! ayez pitié des jeunes ou vieux célibataires qui se laisseront glisser tout habillés sur un lit défait de la veille, couvert de miettes de gaufrettes, de pépitos, et de revues pornographiques (Art press, Télérama, Bel âge) tirant sur leurs pieds un patchwork en laine tricoté au point mousse par une vieille tatan et n'enlaceront rien qu'un bout de couette à rayures genre imitation "zèbre" décoloré par une vie de lavomatic, le célibataire c'est fréquent dira "j'vais m'écrouler" ou "je m'effondre". Bien sûr, tout ne finit pas toujours si mal, il peut y avoir quelques miracles, un soir, un être humain, un magnifique, (un plus magnifique que les autres), lancera à l'assemblée  juste après un spectacle, qu'on pourrait tous aller chez lui, qu'il y aurait du vin pour tout le monde, des petits fours, du champagne. On serait tous sur un canapé, à picorer des pistaches grillées et très dures à déshabiller, on écouterait de la musique bien sympa du genre un bon vieux J.J. Cale et même, avec petit peu de chance, il resterait de la tarte tatin. Mais cela est trop rare, non, il est fréquent qu'après une belle causerie, un beau spectacle, un bon ciné, chacun n'ait plus qu'à se dire après toutes les dindonneries d'usage : "Allez, on va se coucher !". Il n'y aura plus qu'à rajouter" "parce que demain,  je travaille". Et le couvercle se refermera de lui même.

Insolite 00.JPG

Admettons que ce soit la fin du prélude, à l'insolite, bien sûr, puisque tel est le sujet. Celui qui recherche l'insolite a bien peu de chance de le trouver ou bien ce sera encore un insolite admis dans nos cases ordinaires, ou nos cadres, tout comme celui (ou celle) pas malin ni maline, qui n'a pas le permis de reluire, ni le gratte vaisselle, ni même une machine à coudre le beurre digne de ce nom, ceux là, deviennent vite dans l'organe vocal du normal (voire du normatif), un ou une "atypique". Rajoutez des cheveux bleus à ces bougres démunis, un cornet à piston, un tamanoir à houpette comme animal de compagnie et cela vous fera peut-être, sorti de la centrifugeuse, des lots et lieux communs, une sorte ou une espèce "d'insolite atypique".

L'introduction sera beaucoup plus longue que ce billet. Mais comme aucun professeur de français n'oserait lire ce petit blog, je ne vais certes pas me gêner. (Je profite de cet espace de publication pour saluer ma vieille institutrice, cette grosse vécha de melle Pugeolles), qui m'a appris à bien cercler mes sujets verbes, et autres complèments d'objets à coups de règle en fer. Qu'on la brûle ! sous des tonnes de divisions à virgules ! et de tout petits calculs éternels de la circonférence du même cercle) mais je m'égare...

Donc disais-je, au sortir de la belle causerie de notre ami Solko, je me retrouvais seule dans la petite allée qui sépare le ciné Saint Denis, de la grande rue de la Croix-Rousse, et comme aller me coucher cela ne me disait rien, éperdue que j'étais d'un amour infrangible, vivant à l'autre bout du monde, cherchant à l'oublier, je m'arrachais les yeux à saisir des détails qu'il me fallait pour moi, absolument, de suite, en tirant à bout portant avec mon petit Canon, armée jusqu'aux dents et dégainant plus vite que tous ces héros nonchalants qu'on voit dans les films de S. Léone. Il me fallait l'instant. Et ne pas le laisser partir. Cela tout comme on tire la journée sur la nuit, tant dormir est proche de mourir (bien que le ticket retour nous semble acquis, n'est ce pas ?). Tandis que follement je tirais sur les murs, les boîtes aux lettres, les clous rouillés, et les pierres acheminées tout autour du local poubelle, j'entendis dans la nuit une petite voix qui me parlait. C'était une drôle de voix entre celle d'une petite fille et d'une vieille retombée en enfance. Je fus tirée brutalement de ma rêverie au moment très précis où je photographiais les courbes d'une insignifiante rampe d'escalier, de nulle part, de partout, cette voix brutalement, me posait la question, une intrusion étrange. Au coeur d'un grand silence, la voix me sembla menaçante, elle sonnait en fanfare :"Vous aimez l'insolite ?". Je me retournais, et je vis devant moi, une grosse femme dont la voix si fluette, n'allait pas avec son physique, cette voix était faite pour une muse filliforme ou une fée clochette, et j'avais devant moi, une bonne grosse dame aux joues bien fraîches, à l'oeil curieux mais pas très vif qui me souriait jovialement tandis qu'hallucinée je bredouillais : "comment ?". Elle osa répéter "Vous aimez l'insolite ?". Quelque chose clochait. J'observais maintenant cette femme là, en face de moi, avec son bonnet rond à poil de je ne sais quoi, tout mauve, irisé sur les coins de paillettes argentées, d'où dépassait une sorte de pompon énorme pendu au bout d'un long et gros filet en tricotin fait maison accroché au bonnet par une sorte de magie que je n'arrive toujours pas à m'expliquer. Les yeux ronds bleus trop bleus de cette créature me fixaient goulûment, roulaient sur un mélange abstrait de grande tendresse et d'immense bêtise qui donnait une autre qualité que je ne saurais dire. La bonne dame répéta :"vous aimez l'insolite ?". Elle eût l'air de se ratatiner dans son manteau dont le col déployé, comme des ailes d'oiseau frêle, remontant loin par delà les épaules se repliait façon doudoune jusqu'en haut des oreilles dont les lobes étaient ornés de deux boucles à tête de biche à faire pâlir tous les porte-manteaux et les trophées de chasses de la terre. Les têtes de biches aux oreilles de cette  femme pourtant si ordinaire dont la voix, le visage, n'allaient pas plus avec le bonnet qu'avec le col de son manteau, les deux têtes de biches me regardaient, et il y avait dans ses yeux là, légèrement fendus en amande, une douceur indescriptible. De chaque côté de ce bonnet, me parvenait un choeur, comme celui qui s'écoute dans les chapelles romanes du Nabirosina. Tandis que la femme attendait, tantôt très concentrée sur ma réponse qui ne venait pas, tantôt regard fuyant contre une vieille montée d'escalier vide d'un désolant dépit, les têtes de biches me souriaient et je les comprenais distinctement. Le fil en tricotin de cette pauvre dame faisait des mouvements de balancier réguliers. Le va et vient du pompon semblait issu d'un mécanisme bien réglé sorti de je ne sais quel cerveau malade, qui d'un coup animait les ombres et celles-ci follement semblaient prendre plaisir à se déplacer. Les yeux des biches se posaient sur mes lèvres, attendaient que je me décide, leurs jolies têtes crème me harcelaient, guettant le bon moment où je me déciderais à parler. Un choeur de biches pendues au bout de chaque oreille, doucement balancé par la brise de Janvier, l'une, se décida, il fallait en finir et prenant son élan (car elle était timide) elle osa la question plus lentement, pour que je la comprenne et articula tout de go  :

"Vous aimez l'insolite ?".

insolite.JPGPhotos : (1 et 2 ) De ces choses qui vivent dans les murs, et qui grandissent sans notre accord...Murs/ murs. Lyon. 2010. © Frb.

Photo : (3)  L'insolite et l'insignifiance, une montée une descente vues un jour de pleine lune dans la cour intérieure du Cinéma St Denis à la Croix-Rousse à Lyon. (Le ourj  prisec ed al froncérence ud dangr te renevé Solok). Janvier 2009.©

Commentaires

l'insolite ? l'insolence, l'insomnie, l'insondable, l'insouciance, l'insoumission, l'inspiration...

Écrit par : JEA | vendredi, 19 février 2010

@JEA : C'est Ainsi que L'inspirateur des Ardennes est grand !
(Mais vous ne voyez donc pas que je me cache avant de remonter là haut dans l'insaisissable euh...
insecticide ?
Qu'on m'amène un cerceau, (inserssau vite ! )aidez moi à remonter JEA ! faites moi La courte echelle , faites quelque chose !
C'est insensé !

Écrit par : Frasby | vendredi, 19 février 2010

une photographe noctambule en chapka qu'une couette imitation zèbre attend à la maison et qui s'exprime en baragouin zarbi (la photographe , pas le zebre) me semble plus "insolite que la dame aux biches et au bonnet à pompon !

Écrit par : hozan kebo | vendredi, 19 février 2010

@Hozan Kebo : Ben oui, evidemment...
Vous êtes bien dans le mille du point le plus insolite, ça pourrait même être inquiétant, si la couette imitation zèbre (imitation seulement!) se mettait à exister pour de vrai. (quel cauchemar, dormir dans des rayures ! diable !) que le baragouin zarbi m'en préserve ! mais ça s'appelle du charmillon, en langage scientifique. La chapka et la dame à boucles d'oreilles de biches, elles existent vraiment. La dame ici dans le texte en métaphore de la candeur vous avez bien suivi, Hozan ! (rires), De même que cette question qui m'a été posée dans la nuit. (Pur vécu). "Vous aimez l'insolite ?" et même que j'ai répondu à la dame "oh pas tant que ça !" (quel toupet !)
L'occasion était trop belle pour ne pas esquisser quelques points de broderie (oh trois fois rien). Je prie juste pour qu'aucun psychiatre trop influent ne tombe par hasard sur ce
petit blog (innocent), ou ce billet précisément parce que là, je risque de me retrouver réellement dans de beaux draps, avec des zèbres carrément moins marrants...
Merci de votre visite

Écrit par : Frasby | vendredi, 19 février 2010

@ frasby

faute d 'échelle (de valeurs, logarithmique, des marées, du levant, de coupée, de sons, diatonique, coulissante, à tirer, sociale, mobile...) j'ai demandé à Jacob de me prêter la sienne...

Écrit par : JEA | vendredi, 19 février 2010

@JEA : Une fois encore j'apprécie votre bonne amitié (ce n'est pas peu dire).
Et cette fois vous me tirez d'affaire.L'échelle de Jacob ce n'est pas rien. Merci

http://www.repro-tableaux.com/kunst/william_blake/jacobs_himmelsleiter_hi.jpg

Écrit par : Frasby | vendredi, 19 février 2010

Chère Frasby, oui nous aimons l'insolite et nous détestons rentrer chez nous et aller dormir quand nous voudrions que la nuit continue de s'embraser et qu'un de ces merveilleux, qu'on ne croise qu'en rève, nous récite des vers en nous servant des verres. Ah! comme je vous suis, ma soeur. Et votre petite dame devait être elle aussi en suspens. Vous étiez son incongrue qui lui donnerait du rêve à moudre quand elle aurait déposé son pompon au vestiaire.

Écrit par : Zoë Lucider | vendredi, 19 février 2010

@Zoë Lucider : Ah Zoë c'est d'un bon réconfort de vous lire ! Après le 1er Mars je pourrais recommencer à aller voir les copains.- Et manger mon retard sous le vénérable arbre à palabres et vers le cheminant domaine du Sire JEA (mon sauveur). Que de vies ne sommes nous pas obligés de vivre ! bon sang ! révoltons nous !
Signons une pétition pour que vive la nuit et nous avec sans y laisser trop de plumes si possible (pas moins que le beurre et l'argent du beurre) Supprimons le sommeil !
Mais vous savez, en fait, c'était ma petite dame qui était magique ! Moi j'étais en suspens (Des boucles d'oreilles à têtes de biches!)Quelle fille n'a pas rêvé d'en porter ? dites moi... (rires). Et puis cette question dans la nuit, il fallait oser.
Ce qui est injuste quand on cuisine des petits blogs c'est qu'on se donne le beau rôle de dindonnant pour épater la planète
(qui a bien d'autre chose à faire et très vite) parce que l'incongrue qui donnait du rêve c'était la petite dame ! Enfin, je vous dis tout cela pour rendre à la petite dame ce qui appartient à la petite dame et réparer une injustice, je ne pourrais pas vivre avec ce poids là. me donner le beau rôle si impunément tout de même !
Le rêve à moudre, c'est joli comme expression,je ne connaissais pas. "C'est plus fort que jouer au bouchon" comme on dit à Lyon. Un joli commentaire à moudre donc ! Merci Zoë !

Écrit par : Frasby | vendredi, 19 février 2010

Ce n'était pas la fée clochette et pourtant ça clochait :o)

Écrit par : Anna de Sandre | samedi, 20 février 2010

@Anna de Sandre : Eh oui Anna ! même les fées ont leur petites faiblesses ! je crois que ça vient du bon du bon du bonnet (;-O!)

http://images.forum-auto.com/mesimages/264762/cassandre_dubonnet-ret.jpg

Écrit par : Frasby | samedi, 20 février 2010

Mevivent samr, lorsa !

Écrit par : Lenoisit | dimanche, 21 février 2010

@Lenoisit : (ah ctse vuso ! j'ia ue rupe, ej crysoia uqe c'étiat
Lesoniti !)
Emontcm ? Mevivent samr ! Açel tuve li-t ride uq'li y arua uen utrae saucerie ne samr ? Tisde iom tuto Lenoisit ;-)
...

Écrit par : Frasby | dimanche, 21 février 2010

@Lenoisit : Nob gans masi c'tse beni rûs !
ej sienv ed proncemdre !!!
uio ! Mevivent samr ! Cremi !!!
(mocenmtiare beni pymthasique ! I duanerstnd won, tankoui!
(tankoui revy chum !)

Écrit par : Isolinte | dimanche, 21 février 2010

C'est insolite, par ici.
Je reviendrai avec mes animaux. Ils aiment l'insolite.

Écrit par : brigitte bardot | dimanche, 21 février 2010

@ Brigitte Bardot : Ah chère Brigitte ! je crois que nous sommes tombés tous deux, dans une faille spatio temporelle... Ou bien avons nous glissé dans l'escalier avec esprit.. Qu'en sais je ?
Le fait est. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute.
Si votre chat s'appelle Apollinaire, revenez avec !
le mien,aime le transsibérien.

Écrit par : Solko | dimanche, 21 février 2010

@ Brigitte Bardot : Brigitte ! Vous ? Vous étiez donc aussi à cette causerie ? C'est donc vous, la femme aux boucles de biches ?

Écrit par : frasby | lundi, 22 février 2010

@Frasby : Pourquoi croyez vous que j'ai parlé de Brigitte Bardot
dans mon récent billet, Frasby ?
En plus elle était au premier rang, avec les animaux, j'étais si intimidé que j'ai failli en oublier de parler de Reverzy !

Écrit par : Solko | lundi, 22 février 2010

@ Solko : Vous l'avais-je pas dit, homme de peu de foi, qu'il y aurait du beau monde ?

Écrit par : Frasby | lundi, 22 février 2010

@Frasby : Je me souviens vous aviez parlé de "beau linge", mais quant à trouver Brigitte Bardot et les animaux au premier rang , venus exprès pour entendre ma causerie !
Ah vous aviez raison, homme de peu de foi que je suis !
Je me souviendrai longtemps du moment où Brigitte Bardot est venue me féliciter, avec les animaux. J'espère toutefois, qu'elle n'a pas eu l'idée de déposer son manteau au vestiaire du CAFI.
Vous avez vu les vestiaires, Frasby ?

Écrit par : Solko | lundi, 22 février 2010

Déjà que j'étais désolée d'avoir manqué la conférence de Solko vous alimentez mon regret de ne pas vous y avoir rencontrée...
Comme je ne suis pas "du beau monde" et pas non plus fan de l'insolite, surtout en ce moment, finalement n'est-il pas plus mal que j'ai été contrainte de rester sur ma colline qui prie...

Écrit par : Rosa | lundi, 22 février 2010

@ Rosa : Si je puis raviver un peu vos regrets (mais pas pour vous faire de la peine, plutôt pour vous convier à la prochaine causerie, si Solko nous offre ce bonheur prochainement)
la conférence (ou causerie), de Solko était plus vivante, passionnante, et instructive qu'insolite (quoique la saine colère finale, imprévue, contre le marchandage de l'Hotel Dieu par notre maire fût un moment sinon insolite assez rare ou grandiose) mais ce n'était pas le tout de la conférence.
Quant au beau linge, ou beau monde, nous n'en sommes pas tant, Solko pourrait vous dire que nous savons nous faire discrets et d'une simplicité qui vous rassurerait, je crois, vous connaissez Solko déjà, je ne suis pas plus versée que lui dans les jeux de mondanités et les ronds de jambe (enfin, il me semble...).
Vous n'aviez peut être tout simplement pas le coeur à voir du monde ce qui se comprend et m'arrive assez souvent. Dommage de ne pas avoir fait votre connaissance à cette occasion, mais ce n'est que partie remise, peut être une prochaine fois... ? Merci de votre visite Rosa... A très bientôt.

Écrit par : Frasby | lundi, 22 février 2010

Non j'avais vraiment une contrainte personnelle de taille ce jour-là: l'accueil de ma belle-soeur qui rentrait d'Haïti et avait besoin de parler.
Je pensais bien que vous y seriez mais je n'ai pu faire autrement...
C'est très rare que je n'aie envie de voir personne et je plaisantais sur "le beau linge"...

Écrit par : Rosa | mardi, 23 février 2010

@Rosa : Bien sûr que vous plaisantiez sur le beau linge, je l'avais bien entendu comme ça, vous savez combien j'aime défoncer les portes ouvertes. Pour la causerie j'ai d'ailleurs couru de l'autre bout de la ville, jusqu'au haut plateau (la colline qui travaille)pour attraper à temps l'ami Solko, mais ce fût juste, j'ai failli arriver très en retard donc renoncer en cours de route mais j'aime beaucoup ce petit cinéma de quartier,avec les fauteuil en velours rouge, ça allait bien avec la causerie, qui aurait pu durer bien plus longtemps, on ne s'est pas ennuyés une seconde. La prochaine fois Rosa, on se croisera, je ne sais où, c'est encore une promesse un peu vague. K-loth a beau déployer des trésors d'ingéniosité pour me sortir, je reste dans mon arbre, avec les ours, et avec les beaux jours ce sera de pire en pire. Mais peut être qui sait aux Xanthines ? Le nom de la rue ne s'oublie pas. Bonne soirée à vous Rosa !

Écrit par : Frasby | mercredi, 24 février 2010

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