lundi, 10 mai 2010
Le " je ne sais quoi "
C'est la vie des grandes qualités, le souffle des paroles, l'âme des actions, le lustre de toutes les beautés. Les autres perfections sont l'ornement de la nature, le "je ne sais quoi" [...] suppose un esprit libre et dégagé [...] Sans lui toute beauté est morte, toute grâce est sans grâce. Il l'emporte sur la valeur, sur la discrétion, sur la prudence, sur la majesté même. [...] L'art de se retirer galamment de tout embarras.
BALTASAR GRACIAN. "L'art de la prudence". 1994. Editions Payot § Rivages.
Au départ, tout partait d'une bonne intention, je voulais vous toucher deux mots de "je ne sais quoi", puis farfouiller dans le corps (?) du texte de Baltasar GRACIAN, (qui fût un écrivain d'une intelligence rare loué à maintes reprises par notre Guy) mais il paraît, malgré les caprices incompréhensibles des horloges de ce petit blog, que ce soir c'est "la fête des voisins". Encore une de ces inventions (autre bidule de printemps festif, incontournable), que notre époque de plus en plus décomplexée, aura pondu pour nous faire croire qu'au fond, nous sommes tous des êtres solidaires, avides de retrouver l'élan spontané originel (?). (Voir le billet suivant ou précédent, selon la logique de chacun). Dieu Merci (ou Diable, non merci!), il y aura toujours des concepteurs de bonté, un brin évangéliques, pétris de bonnes idées, pour venir "ambiancer" nos élans de générosité (naturelle ?), et rassembler entre elles des créatures, (lisez "voisins", "voisines" si vous voulez) qui, les autres jours de l'année, se retrouveront aussi amicaux (entendez complices et solidaires) que les quatre pieds de ma table. Comme le disait Nikos ALIAGAS (le poète grec) "on ne va pas se mentir", et s'il faut être spontané, autant le dire carrément, étant donné que je ne peux pas ce soir, écrire ce que bon me semble, en raison que c'est ma voisine qui, la plupart du temps, décide des jours où je peux ou non vivre dormir, ou simplement écrire chez moi, je lancerai donc un appel d'offre en vue d'une festivité bien moi. (Do it yourself !) et rechercherai de toute urgence deux ou trois grands gars du genre costauds, déterminés, et surtout très patibulaires, ayant une grosse pratique de boxe Thaï, ou française, voire de catch pour aller faire la fête à ma voisine, laquelle, (vous l'avez compris) m'a cruellement empêchée de développer les merveilleuses idées qui auraient pu s'échapper de cette non moins merveilleuse citation. Cela dit les images parlent d'elles mêmes, et disons que pour ce coup là, ça ne sera pas plus mal. J'invite donc son lecteur (adoré) à méditer ce qui lui plaira à propos de "je ne sais quoi".
Photo: Le "Je ne sais quoi", vu près de la fontaine Bartholdy, place des Terreaux, à Lyon, par un bel après midi de Mai 2010. © Frb
00:17 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Impromptus, Le monde en marche, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Commentaires
Si votre estimable voisine aux humeurs dictatoriales au point d'organiser la pluie et le beau temps, possède un téléphone à fil d'ariane ou non, je me propose comme volontaire pour des appels variés, insistants et terriblement crédibles : les alertes à la bombe, aux fuites de gaz et autres annonces de descente de police se révèlent très efficaces et leur répétition finit par venir à bout des abruties les plus égocentriques...
Écrit par : JEA | samedi, 29 mai 2010
@JEA : Merci, votre aide m'est dans d'un grand secours et je la garde sous le coude. Ma voisine n'est pas consciemment dictatoriale mais elle a fait sienne la maxime très en vogue dans nos habitations urbaines du "chacun pour sa gueule", ce qui, j'ai pu le constater à la campagne n'existe pas ou très rarement. est ce qu'il y aurait moins d'abrutis égocentriques à la campagne ? Hélas, je ne connais pas un seul immeuble en ville, qui ne soit pas encombré de ce genre d'individus et comme les nuisances dues à des comportements sont très difficiles à prouver, si par malheur on vient à le signaler, on passerait presque pour détraquée. Tout cela nous éloigne de ce je ne sais quoi . Ou êtes vous ? Beuquette ! modillons ! chemins d'Ardennes et anges ombrés ? (sourires)
Promis JEA? Si je n'en peux plus je compterai sur votre précieuse solidarité dont je sais qu'elle n'est pas sur commande.
(J'ai beaucoup de chance, en fait ;-)
Écrit par : frasby | samedi, 29 mai 2010
Garcian :
- "Les amis sont une seconde existence."
Écrit par : JEA | samedi, 29 mai 2010
@ JEA : "L'approbation des habiles gens"
(et c'est pas du hasard ! Balthasar ;-))
Écrit par : frasby | samedi, 29 mai 2010
La fêtes des voisins vous met de "juste" humeur, je vois. Moi c'est les poivrots de la place C... qui, vous l'avez compris, me mettent en joie. La vie dans les villes va de toute façon devenir de pire en pire. C'est un pauvre prof' qui vous le dit. Qui, ayant fini par comprendre à quel point les classes étaient finalement un avant-goût de la société du lendemain, n'a plus grand espoir de changer quoi que ce soit à l'abrutissement, la goujaterie, la violence et la nullité intellectuelle de la plus grande part de l'humanité.
Écrit par : solko | samedi, 29 mai 2010
@Solko : Un pauv' prof qu'on apprécie beaucoup quand même ici, (et sans rafoingere) dont la rêverie (d'un gris chouïa inavouable ) est quand même nécessaire même si elle ne fera pas tant votre bonheur ni le mien , c'est encore une belle matière à réflexion (non de non !) et un moment d'espoir de croiser quelque part quelques êtres lucides intelligents et rares pour ne pas se sentir trop écrasé par les grosses masses (tribus qu'ils disent) et désespérer de toute humanité, tomber dans la pire amertume n'étant pas une solution. toutes vos désillusions et donc fond de tristesse, que je partage, s'ajustant mal avec les farandoles alcoolisées de la place C. (je les connais bien hélas, ces poivroteries des fins de soirées du nid de bestioles (?) sans doute en bas de chez vous, enfin, chaque fois que j'y passe, je pense à vous, quand je remonte dans la nuit avec ma pauvre bicyclette, rejoindre ma pauvre vie de cadet Roussel , (ne cessant de fuir ici pour aller là, et réciproquement, sans trouver réellement moyen d'échapper à ces "défoulantes bizarres", cette agression quasi continuelle, ces cris de bête, cette prolifération de festifs citadins on ne peut plus destroy ou vide. Pourtant je n'ai rien contre la fête, mais là, de plus en plus, la fête, me ferait presque penser à la journée de la haine, ou quelque chose d'un genre beaucoup trop "sur les nerfs" pour evoquer toute idée de réjouissance. Enfin, "joyeuse".
Je crois que vous aviez écrit quelquechose sur la fête des voisins, il me semble mais j'ai fouillé chez vous et ne suis tombée que sur la page erreur 404 (ah les gredins ! ils auraient bien besoin de votre lanterne) enfin,
Les classes, oui, ce sentiment me venait déjà quand j'étais enfant et que nous partions tous en rang en voyage annuel au parc de la tête d'or avec melle Pugeolles devant, monsieur Bouchard derrière, (qui nous menait à coups de sifflets) je trouvais que nous ressemblions à un troupeau de petit veaux, c'était très humiliant (rires). enfin je n'ai jamais vraiment cru que l'école telle qu'elle est faite aujourd'hui puisse amener les enfants à développer une pensée libre vraiment autonome, par la suite vraiment créatrice, le pire c'est peut être en faculté, où tout semble en place pour fabriquer une génération d'abrutis juste bons pour l'utilitaire, le travail. Et une fois dans la vie active, tout ce qu'on aura appris se délite, il faut parer au nécessaire, au plus pressé. Comment voulez vous ainsi, que les choses tiennent ? Les seuls professeurs que j'ai rencontrés qui cherchaient à élever le niveau, ont dû se battre comme des acharnés avec leur hiérarchie, parfois avec de vraies victoires, mais à quel prix ! Et en même temps un professeur qui ouvre l'esprit à un éléve, l'élève s'en souvient pour longtemps. Alors il suffit d'un ou deux élèves, un ou deux professeurs dans une toute petite vie. C'est sans doute très banal un peu naïf à dire comme ça, mais ce n'est pas rien, ne change t-il pas toute chose ce petit "je ne sais quoi" ? ;-). Merci à vous pour ce commentaire solitaire et infiniment solidaire.
Écrit par : frasby | samedi, 29 mai 2010
poussée par mon instinct je me suis, dit : bon je fais un effort cette année j'y vais et puis j'ai souvent eu du bol avec mes voisins souvenez vous, Frasby de Valentine Bolle ma chère voisine celle que plus personne n'appelait Valentina, c'est donc avec nostalgie et une certaine excitation que je me suis mêlée à cette fête des voisins j'ai donc récolté des histoires, des aventures, des personnages, de charmantes vieilles dames à toutous, un vrai festin !!merci chères voisines et chers voisins..
Écrit par : catherine L | lundi, 31 mai 2010
Merci Frasby, encore une fois, pour ce texte avec lequel je me sens tellement en accord, et pour la réponse donnée à Solko.
Oui, il suffit d'un, cher Solko. Jadis, quelques professeurs lumineux m'ont ouvert des chemins merveilleux. Ils ne s'en sont probablement pas aperçus, car ma timidité m'a toujours empêchée de faire ce que j'aurais dû : les remercier d'avoir poussé les portes et abattu les murs. Aussi, ces remerciements, je vous les adresse à vous, tiens, en vous transformant : vous êtes Madame Bertrand, qui m'a fait découvrir les merveilles de la langue et de la poésie. Vous êtes Mademoiselle Roussel, qui m'a guidée si intelligemment vers le monde de la peinture (comme cette merveilleuse institutrice qui l'avait précédée, et dont j'ai malheureusement oublié le nom). Vous êtes tant d'autres, dont les visages concentrés, le travail titanesque, l'écoute et la patience me touchaient tellement. N'abandonnez pas, donc, et n'oubliez pas (je l'ai encore vu récemment avec un jeune gars, issu d'une banlieue dite "pourrie", à la tête pourtant remplie de rêves puissants et beaux) qu'il n'y a pas d'obscurité sans lumière, et inversement (oui, Lao Tseu n'est pas loin, rhâ, hahahaha !)
Bien à vous deux, et à tous.
Écrit par : Sophie K. | mardi, 01 juin 2010
(...Et à bas les tyrans de salle à manger !!!) :0)
Écrit par : Sophie K. | mardi, 01 juin 2010
@Catherine L. Je sais qu'il y a des exceptions et qu'elles ont aussi une très belle valeur (d'exception, bien sûr). Je me souviens, de Valentine Bolle, (si on s'en souvient !) comme d'une exception ! ou bien votre regard, a rendu cette fête très interessante, tout dépend de nos dispositions personnelles aussi et puis de nos voisins mais Valentine B. vous l'auriez peut être rencontrée ailleurs, avec votre regard si plein d'acuité,
non ? Enfin ma critique se fonde sur quelque chose en moi qui s'inquiète que l'on doive nous organiser des solidarités, des liens, ce qui veut sans doute dire que nous ne sommes plus capables de nous les inventer nous mêmes. Ou plutôt que nos vies sont trop aspirées (?) et pas assez inspirées (?) surtout en ville. Dans mon immeuble fût une époque, où il y avait un copain par étage et la fête des voisins était quand bon nous semblait c'était bien comme ça parce que toujours un peu à l'impro ça faisait des petites soirées vraiment marrantes, on se frottait aussi à toutes sortes de différences; alors merci à eux ,à la fois, voisins et organisateurs, qui ont tous déménagé depuis sauf un et parfois on se fait une fête des voisins à deux, (mais on ne l'appelle pas comme ça). Merci pour votre commentaire qui va à contre sens de mon billet et votre façon d'aborder la fête des voisins me plaît, c'est votre regard, il est très bienveillant, un autre écho c'est toujours bien.
Écrit par : frasby | mardi, 01 juin 2010
Oh, elle ne s'est pas améliorée, depuis l'année dernière, cette voisine-là qui vous fait la vie dure...
Cheu nous, la fête des voisins a rassemblé des ex-voisins, des pas voisins, des jeunes et des vieux...
Écrit par : Nénette | jeudi, 03 juin 2010
@Nénette : et non ! Je n'ai toujours pas réussi à l'étrangler (rires)
Elle ne me fait pas la vie dure. Elle me tue à petit feu.
Une fête des voisins avec des ex. et puis des pas voisins. Ca c'est original ! Une sorte de détournement de la fête des voisins en quelque sorte ? Vous me réconfortez Nénette ! j'en avais bien besoin. Merci à vous.
Écrit par : frasby | jeudi, 03 juin 2010
@Sophie K : Oui ! à bas TOUS les tyrans !!!
ps: je répondrai sans doute plus longuement très bientôt à cet autre très beau commentaire de vous qui me fait un des ces effets, je vous dis pas. Ah ! Melle Bertrand ! Mademoiselle Roussel, c'est épatant ! cette merveilleuse institutrice dont vous avez oublié ce n'était pas melle Michel par hasard ? parce sinon je demanderai à madame Lagrange. Elle qui sait tout et avait nimbé les >Homère, les Pascal et autres Flaubert et Balzac d'une petite Guerlinade qui m'a doucement fait sentir la littérature autrement (rires). non mais c'est vrai ! tous les vieux de la vieille, même Montaigne et De la Fontaine portent encore en leurs pages le parfum de Madame Lagrange qui tenta de faire à ses élèves la démo que la littérature n'était pas seulement utile pour réussir ses examens mais avant tout très agréable. Lagarde et Michard revus et corrigés par "l'heure bleue" tous ces cours vanillés ce n'était pas rien,
enfin bref...;-) (à suivre, peut être)...
Écrit par : frasby | vendredi, 04 juin 2010
Vous savez, Frasby, je suis tombée sur le c... l'autre jour en voyant dans une émission comment les malheureux élèves de première doivent aujourd'hui apprendre les textes français... On ne parle plus que de la forme, avec tous les noms techniques abominables définissant les phrases et leurs détours, un fatras inutile à vous dégoûter de la littérature comme le solfège m'avait jadis dégoûtée de la musique (bien que le solfège, lui, soit assez indispensable, au bout du compte). Bref... :0)
Je venais aussi pour vous dire que Strictement-Confidentiel a rouvert ses portes, et que votre site est dûment référencé dans le module "Hunters"...
(Et à suivre sûrement, hahahaha !)
Écrit par : Sophie K. | dimanche, 06 juin 2010
PS : et non, ce n'était pas mademoiselle Michel, rhâ ! ;0)
Écrit par : Sophie K. | dimanche, 06 juin 2010
@ Sophie K. Je ne suis au courant de rien concernant l'éducation de nos djeun's, sauf quand je discute avec mes amis profs qui sont tous plus ou moins au bord de la dépression, pourtant on ne peut pas dire qu'ils n'aimaient pas leur métier, mais ça y est ils en sont dégoûtés peu à peu, à force d'être obligés de transmettre aberrantes. Je les entends beaucoup se plaindre, mais je ne peux pas bien en parler, il me manque les informations sur le sujet
Le solfège m'avait aussi dégoûtée. Bien que le solfège soit indispensable. Je me suis arrangée avec celui de Pierre Schaeffer, (traité des objets musicaux ou sonore si vous voulez) mais maintenant que Pierre Schaeffer a prôné le retour à Bach, je suis bien embêtée. Et sans solfège normal , je ne sais jouer d'aucun instrument, ce qui m'embête quand je suis sensée composer, avec un instrument c'est quand même plus pratique. (rires)
Je vais aller voir chez vous parce que le module "hunters", mademoiselle Michel aura oublié de me l'expliquer ? Non impossible, pas la douce et gentille melle Michel !
Et me voilà handicapée du langage du ouèbe. et c'est cette grosse vache de Melle Pugeolles qui aurait dû me l'expliquer.Au lieu de me faire dessiner des profils de poulie au compas, tandis que le module "hunters" ah la la !!! Faudra que j'aille voir chez vous pour saisir complètement tout ça. Merci à vous Sophie K. et à bientôt donc là bas.
Écrit par : frasby | dimanche, 06 juin 2010
Oui, non, c'est moi. "Hunters" pour "Chasseurs" (de merveilles, bien sûr), et module... heu... c'est "eux" qui appellent comme ça le truc situé dans la colonne, hahahaha !
(Désolée !) :0)
Écrit par : Sophie K. | jeudi, 10 juin 2010
@Sophie K : C'est vous ? l'interface tout ! trop belle
(j'en perds ma syntaxe) trop belle la nouvelle tenue du domaine
oui "hunters"= chasseurs je savais, (melle Berjot alias "hello everybody i'm miss Berjow ! me l'avait appris en méthode audio visuelle) . Mais module hunters avouez que ça en jette !
Alors c'est "eux" ? Oui mais c'est vous qui l'avez choisi quand même... Le module ? Dites oui ! je vous en supplie !
Où j'ai mis mon i-bonnet d'âne ?
Écrit par : frasby | vendredi, 11 juin 2010
Mwarf ! (Merci !) Oui, je suis allée chasser ce module (il était alors vide, et y avait même un bug n'd'dans, ce qui fait que j'ai papoté, du coup, avec son concepteur Français : c'était un peu comme une discussion entre un Vénusien et une native de la planète Krôn, passionnant mais relativement abscons) :0)
Quant à l'interface (drôle de mot, entre nous), voui, j'en suis responsable (je me suis bien amusée)...
A part ça, le web n'est PAS chronophage. Du tout. Hahaha !
Écrit par : Sophie K. | vendredi, 11 juin 2010
@Sophie K. Non ! le web n'est pas chronophage.
Le web est une vue de l'esprit. (hu ! hu !)
Votre module j'en suis gaga. Et chasseur de module et ben moi ça me fait drôlement rêver tout ça, j'ai une vision
(une vue, plutôt )complètement romanesque de la chasse au module. Vous avez des combinaisons spéciales ? ( verrt fluos j'imagine) Et en plus j'aime tellement l'abscons !
Quand des webmasters (ouèbe-massetères) parlent entre eux
j'entre en lévitation, surtout ceux de la planète Krôn, j'ai des cousins qu'habitent là bas (;-O!) c'est vrai qu'ils sont un peu spéciaux. Oui interface c'est quoi ce mot ? Quelqu'un serait il venu le glisser la nuit pour nous faire une mauvaise farce ?
En tout cas chère responsable toutes mes félicitations.
Et si vous voulez nous raconter encore des trucs sur le module, n'hésitez pas, moi, le module ça m'éclate ;-))
Écrit par : frasby | vendredi, 11 juin 2010
Hahahahahahahaha !
Allez, on va remonter vers Tang.
Mais je vous raconterai les aventures trépidantes des modules une de ces quatre, promis.
Écrit par : Sophie K. | vendredi, 11 juin 2010
@Sophie K : Le module Tang ???
(elle voit des modules partout ! (;-O!)
Oui ! oui ! oui! on veut la vie trépidante des modules !
Un de ces quatre en abscons, j'en trépigne
Faudra pas nous lâcher Phosika !
je compte absolument sur vous ! :-))
Écrit par : frasby | vendredi, 11 juin 2010
Grande spécialiste du "bruit extérieur des autres qui dérange le bruit intérieur de soi", je ne peux que vous exprimer ma solidarité (compassion ?). Si mes voisines aubergistes de dessous ont fini par fermer boutique (alléluia) (il ne faut pas se réjouir du malheur des autres, c'est mal) (re-alléluia quand même et fuck la charité chrétienne) (c'est le bruit qui rend violent, c'est pas ma faute), bref je sais combien l'animal nocturne (et celui-ci n'est ni chouette, ni effraie) peut vous pomper l'air… Courage…
Écrit par : ficelle | samedi, 12 juin 2010
@Ficelle : Je suis très touchée par votre solidarité, compréhension, empathie, sympathie, compassion (au diable la charité chrétienne !) vous avez bien raison de dire que le bruit rend méchant, mais comme nous sommes dans une civilisation de l'image , nous n'avons pas encore pris en compte assez, les effets dévastateurs du son sur le nerf géneral de la société et plus précisément le système nerveux des gens, il y a des études autour de cela on commence un peu à chuchoter timidement et j'imagine que le jour où un malin médiatique, plus charismatique que les autres nous sortira de son chapeau le spectre menaçant de la pollution sonore du genre comme un nouveau combat ca fera peut être comme l'écologie, une vague de bons conseils bien pensance, ou comme avec la cigarette, le bruit deviendra diabolique, enfin bon, rien n'est jamais comme on voudrait en ce bas monde , je ne vais pas encore faire ma méchante de toute façon ma voisine m'ayant transformée en méchante, il n'y aura bientôt plus rien de bon à tirer de moi.(Fuck the bonté) J'ai , par ailleurs, une immense compassion pour ces gens qui assaillis par le bruit taraudant finissent par prendre une carabine et par tirer dans le tas, je trouve ça courageux on devrait leur donner la légion d'honneur
En tout cas je suis ravie que votre auberge du dessous (de tout) ait fermé boutique, car rien qu'en vous lisant ,j'entendais le chaos et je souffrais pour vous. Il faut se réjouir du malheur des autres quand les autres nous plombent (crève ! aubergiste ! et ne revient jamais près de chez Ficelle, sinon il t'arrivera grand malheur !)
je prierai nuit et jour et j'allumerai un cierge à St Rita (patronne des causes perdues) pour que n'ouvre pas à la place de votre aubergiste une boite de nuit de salsa ou un local pour cours de batterie (kaïe KaÎe)
il vaudrait mieux un artisan qui vend des bougies bio
vous ne croyez pas ? Des bougies bio et ou du quinoa, des cartes postales de couchers de soleil. Courage à vous z'aussi !!! et mille de milliards de mercis
Écrit par : frasby | samedi, 12 juin 2010
Je veux un vendeur de couchers de soleil !!!!! Qui sentirait bon le sable chaud et qui aurait un petit accent italien pour me dire "Bonjour jolie ficelle" tous les matins !!!! Je vais proposer vos services à la chambre de commerce de bordeaux afin que frasby redonne vie au tissu commerçant de la ville… Ah, ce sera enfin le bonheur à tous les étages…
Écrit par : ficelle | dimanche, 13 juin 2010
@Ficelle : J'en connais un justement! vous garantir qu'il sent bon le sable chaud, je n'ai pas encore testé (si vous voulez m'accorder une petite semaine...le temps de euh... et je vous en dirai ;-)
Sinon je peux vous proposer un réparateur de vélos qui a l'accent Italien Gino il s'appelle et j'ai testé pour vous : (vous lui faites un sourire et il vous répare votre vélo gratuitement! c'est chouette non ?) en plus il a une salopette de Schtroumpf grande ouverte avec vue imprenable sur un torse italien aussi troublant qu'un Caravage. Faites votre choix Ficelle. Le bonheur n'attend pas! Merci pour la chambre de commerce, il n'y a que vous pour avoir des idées aussi lumineuses ; je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi la ville de Bordeaux (et celle de Lyon et pourquoi Paris ?) n'ont pas encore fait appel à mes services pour redonner vie aux tissus commerçants. Alors qu'en tissus commerçants, je suis actuellement la seule qui pourrait apporter le bonheur à tous les étages, mais les gens sont jaloux ... (Vous savez comment sont les gens ;-). Faites votre choix Ficelle, en attendant, je vais aller voir Gino et je lui parlerai de vous, sait-on jamais avec le hasard.... ?
Écrit par : frasby | mercredi, 16 juin 2010
Bonjour Frasby
si je comprend le sens de cette note, il s'agit de parler d'un je ne sais quoi, et par un hasard bizarre, je possède justement une photo qui précisement parle de je ne sais quoi, et par un fait extraordinaire ce je ne sais quoi a quelque chose à voir avec le dernier élève de la dernière cours, là ou le bourdonnement incessant cesse justement, alors voilà je vous l'envoie sans zambage !
http://img138.imageshack.us/img138/883/53461784.jpg
Écrit par : nuage | mercredi, 23 juin 2010
Les chats ne parlent pas.
Écrit par : le chat | jeudi, 24 juin 2010
@ Le chat : Non, ils s'en vont tout seuls ...
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Chat_qui_s’en_va_tout_seul
Écrit par : frasby | jeudi, 24 juin 2010
@Nuage : quelle bonne surprise... Un nuage qui est de retour en été, personnellement ça me comble ;-)
Sans zambage, c'est magnifique et par un hasard très bizarre, tout autant qu'une couleur qui capte, et me captive
on touche au coeur même d'un je ne sais quoi...
Merci infiniment !
Écrit par : frasby | jeudi, 24 juin 2010
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