samedi, 15 janvier 2011
Persévérance
Il faut imaginer Sysiphe heureux
Photos : Le pied du mur insiste et signe, heureusement les injonctions sont roses. Elles ont été photographiées dans une rue des pentes à Lyon (j'ai oublié son nom) menant au sommet de la colline qui travaille évidemment (un peu de la coiffe et du pinceau). Il manque peut être la girafe (?) elle n'est pas loin, (au parc de la tête d'Or exactement, avec les Watusis), on la sortira peut-être au printemps, si il fait beau. © Frb 2010.
09:41 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Commentaires
C'est une merveille Frasby, que vous n'ayez pas lâché la main des camarades du jeu. Bien sûr, vous vous êtes mise à patiner en virtuose sur l'étendue de l'étang gelé. Moi, je me suis assis près du feu de bois et j'ai regardé. Ébloui. Peindre. Repeindre. Ce n'est pas comme douter et redouter.
Écrit par : Marc | mercredi, 26 janvier 2011
@Marc : Merci ! vraiment ...
Il y a une phrase magnifique , (je vous cite) :
"ce n'est pas comme douter et redouter".
Il y a de beaux camarades de jeu. (Ca met le rose aux jou(rs))
Et puis le verbe "peindre" nous laisse encore le choix.
ps :
J'aime vous savoir près du feu, c'est apaisant.
Je vous souhaite une très belle soirée.
Écrit par : Frasby | mercredi, 26 janvier 2011
ho, c'est peindre? je croyais que c'était peigner, comme vous êtes une fille, j'imaginais que c'était les affres de la coiffeuse
Écrit par : gmc | jeudi, 27 janvier 2011
Une leçon de persévérance...
Écrit par : gballand | jeudi, 27 janvier 2011
@gballand : Merci de votre visite) oserai-je rajouter que mon intention n'était pas de donner une leçon, (oh lala non ! :) je ne fais que voler la bonne sagesse du forgeron "c'est en peignant qu'on devient forgeron" ou quelque chose du genre :) ...
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
Non non: c'est en frappant que l'on devient forgeron.... les femmes ne sont pas d'accord.... sourires.
belle journée avec peinture.....
Écrit par : patriarch | jeudi, 27 janvier 2011
J'ai beaucoup apprécié aussi le douter et redouter de Marc.
Douter et redouter, en phase d'ailleurs, avec les "hébétudes" :)
Cela m'a donné envie de jouer :
Peindre et repeindre ce n'est pas comme
courir et recourir
taper et retaper
clamer et réclamer
porter et reporter
buter et rebuter
capituler et récapituler
citer et réciter
commander et recommander
compenser et récompenser
former et réformer
miser et remiser
priser et repriser
fouler et refouler
signer et (se) résigner
etc.
:)
Écrit par : Michèle | jeudi, 27 janvier 2011
@Patriarch : Ah bon ? (sourires) les femmes ne doivent pas trop se frotter aux forgerons alors ? (cela dit je ne voudrais pas attirer chez moi les LPF (ligues de protection des forgerons)
Donc je rectifie :
"C'est en peignant qu'on devient peinturon"
(ô douceurs infinies des pinceaux de nos peinturons (!:O)
Les femmes sont parfois bêtes, n'est ce pas ? :)
Je vous souhaite une excellente journée, timbrée comme vous aimez avec houpette, et les bulles des aventuriers comme on aime :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
@Michèle : Oui, vous avez raison, la phrase de Marc (superbe) est tout à fait en phase avec les hébétudes et la peinture se voudrait être un geste pour faire advenir la déshébétude (qelule pertentoin! :) parfois il faut cesser de bêler peut être pour mieux se rebeller (?) (contre l'hébétude, l'habitude, la bêtude :) ?) ou laisser (vivre, laisser mourir) l'hébétude, où elle est, peu importe...
Enfin bon, Chère Michèle, là n'est pas mon plaisir qui se trouve à avant tout à vous lire, tout à fait aux anges, embarquée dans vos jeux, (je ne dois pas être la seule) moi, c'est ce que je préfère, rien ne sera plus vermeilleux qu'une bonne Brampunisation de billet, ou "Pambrunisation" (comme vous voulez) à chaque fois je ne peux m'en lasser, si j'étais plus géflone ou plus tuclotée j'en redemanderais :), draponnez mon côté "gourmande" mais c'est irresistible, il est étonnant de voir
quelques unes de vos phrases enlacer au plus près celle de Marc (marions les ! :)), c'est étrange le monde que votre liste crée : "priser et repriser" par exemple c'est très étrange quand on y pense ... :) Merci infiniment et c'est vraiment quand vous voulez !
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
http://www.dailymotion.com/video/x9buwf_la-girafe_animals
:)
Écrit par : Michèle | jeudi, 27 janvier 2011
@gmc : Ho ! mais Vous voyez juste, mais pas tout ...
Je suis une fille donc je veux tout !
Ce sera donc "peindre" ET "peigner" (je vous le mets par ordre alphabétique :), voilà pourquoi j'ai noté que je vous montrerai la girafe au printemps (maline !) je suis spécialiste du broshing sur les ongulés ... c'est amusant (ça évite les affres de la fille, la girafe n'est pas difficile) aussi, un conseil, ne me confiez jamais votre tête, ni à peindre, ni à peigner, je n'ai pas mon CAP et là, on connaîtrait les affres de garçon, mais si vous voulez essayer, je gribouille et je ratiboise, gratis (comme une fille :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
@Michèle : J'aime beaucoup ! c'est reposant !
:)
http://www.deezer.com/listen-3770155
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
ho yes, like that?
http://www.youtube.com/watch?v=BKEgrnOOHso
"gratis (comme une fille :)"....dans un autre temps, j'ai du écrire un truc du style "les tarifs non affichés sont toujours les plus chers" ^^ (et d'un coup, je me demande si je n'écrivais pas déjà en mode polysémique :-)
Écrit par : gmc | jeudi, 27 janvier 2011
@gmc : yes, like that !
or that :)
http://www.youtube.com/watch?v=-zu0p7xWLoU
Les moments les plus lumineux sont peut être quand on écrit en mode polysémique sans le savoir (quitte à se payer soi même d'illusions :)
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
@ Michèle : Et ce n'est pas comme passer et repasser. Tirer et retirer. Ni même comme cueillir et se recueillir (quoique). Merci pour votre vivacité. Mais surtout merci de votre attention. Elle m'a souvent faire re-lire quand j'avais cru comprendre et j'allais re-miser.
Écrit par : Marc | jeudi, 27 janvier 2011
je plainte porte à la HALDE !
chauve , je me sens carrément insulté par ce "peignez" répétitif !
et pis même qu'on dit "peindez"!
Écrit par : hozan kebo | jeudi, 27 janvier 2011
@hozan Kebo : Ahlala !Tout de suite LA HALDE ! mais non, voyons ! faut pas le prendre comme ça, faut prendre les choses du bon côté, vous devriez être heureux, au contraire, les chauves ils sont exemptés, ils sortent de l'injonction, ils sont pas obligés de peigner, ils regardent les autres s'exécuter, c'est comme au service militaire, (P3 R3? P4 R4 ? ) en cas de troisième guerre mondiale vous ne peignez pas, et vous ne repeignerez point, vous peignerez les dames, vous les repeignerez jusqu'à la paix, ça fera des poèmes chevelus, et créera bien de la convoitise chez les hirsutes, et puis pensez donc à nous autres les pauvres filles aux cheveux longs, la vie qu'on a ! un vrai calvaire, toujours un bras qui va de haut en bas, toute la journée, à peigner repeigner, peigner, repeigner, c'est quand même ça, la vie d'une fille, vous croyez que c'est une vie ? C'est nous qu'on va porter plainte à la Halde !
Cela dit, si un graffeur lyonnais ose graffer un mur " de Peindez repeindez" qu'il n'hésite pas à me contacter, je lui ferai les honneurs et je dédierai tout à Hozan Kebo, le billet du "peindez repeindez", (y'a pas de raison ! ) ...
Écrit par : Frasby | jeudi, 27 janvier 2011
FEINDRE L'INDIFFERENCE
Peindre et peigner
Comme un trait se teinte
Au carreau d'une arbalète
Stéréo en dix dimensions
A repeigner ou repeindre
Là où se dépeint la couleur
Sur une carte un as
Sans territoire apparent
Une quinte à enfreindre
Sans courant d'air pour freiner
Écrit par : gmc | vendredi, 28 janvier 2011
PAF !
Oups, excusez-nous, nous vous avions pris pour un graffeur lyonnais. Nous, les graffeurs grenoblois, sommes en guerre contre les graffeurs lyonnais.
Écrit par : Fernand Chocapic | vendredi, 28 janvier 2011
@Fernand Chocapic: vous êtes plusieurs Fernand ? Personnellement j'agraphe plus que je ne graffe, mais comme je suis en dehors du truc, je suis pour les graffeurs de tous les pays, je suis pour la paix des graffeurs ceux que je connais sont des graffeurs solitaires, ils sont en guerre contre les nettoyeurs, (murs blancs, karcher etc...) mais ils ne m'ont jamais parlé que la guerre était déclarée entre Lyon et Grenoble, qu'est ce qu'ils ont fait de mal, les graffeurs de Lyon ? On peut savoir ou c'est top secret ?
Écrit par : Frasby | vendredi, 28 janvier 2011
@gmc : (beau titre !***)
TEINDRE LA DIFFERENCE
Peindre et peiner
Dans l'attrait des teintes
Accrocs de la palette
Terreaux pris d'émotion
A peigner ou repeindre
Là où ce leurre coulait
L'astre écarlate
Aux tiroirs transparents
L'empreinte des grains
Secouait les arts effrénés
Écrit par : Frasby | vendredi, 28 janvier 2011
mais voyons , frasby ! quelle inculture ! le graffeur grenoblois graffe avec Lavilliers à donf sur son lecteur MP3 tandis que le graffeur lyonnais graffe en écoutant une lecture des poèmes de Louise Labé par Fanny Ardant ! c'est bien connu !
Écrit par : hozan kebo | vendredi, 28 janvier 2011
@Hozan Kebo : Lavilliers il est pas de St Etienne ?
Il a déménagé ? (!:O), ne le répétez pas mais Grenoble et St Etienne, je confonds un peu. Et pis je croyais que le graffeur lyonnais écoutait des haïkus de Michel Noir lus par Sophie Favier j'ai encore tout faux donc...
Heureusement que je vous ai :)
Écrit par : Frasby | vendredi, 28 janvier 2011
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