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mardi, 08 janvier 2013

Le premier mouvement de l'hiver

Accueillir l’oubli comme l’accord avec ce qui se cache, le don latent. 

MAURICE BLANCHOT : extr : "L'attente, l'oubli" éditions Gallimard, 2000.

red j i.jpgbrun oo.jpgterre di.jpgbrun.jpgrépit hhh.jpgchampio.jpg




























































 

 

 

 

Prévision/ c'est écrit dans le ciel:

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/12/05/ly...

ou bien ça recommence:

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/03/08/le...

  

Photos: Un petit interlude alcestien. Juste un lieu où s'abstraire, loin de nos liturgies festives contemporaines et autres bizouillages zéfarants, auxquels je préfère (c'est personnel) la dendromancie, d'un genre triste, mais toutefois prometteur...

 

Là bas © Frb 2013.

Commentaires

Oh quelles superbes photos! sublissime elles illustrent de la meilleure des manières la phrase de Maurice BLANCHOT et la chanson reste dans l'air du temps.
J'aimerai bien re-piquer tes photos pour les faire repousser chez moi!

Écrit par : alex | mardi, 15 janvier 2013

@alex : oh ! merci merci !"sublissime" (c'est peut-être un peu trop), cela dit je reçois ton enthousiasme, comme une vague de chaleur vraiment très agréable (par quasi moins 7° où je suis pour l'heure, dans les mêmes pas d'hier effacés par une sublissime couche de neige), sinon, oui, tu peux repiquer les photos sans problème, et les faire repousser chez toi, (lequel ? Je sais que tu as plein d'autres "chez toi" vrais, virtuels, glaneurs et picturaux , qui poussent et repoussent à profusion) peu importe lequel d'ailleurs, enfin bon, si tu veux, tu peux repiquer, si ça repousse ... :)= (cf. adhésion à l'art alexien de jardiner pour de vrai ou de 'webjardiner"...)

Écrit par : frasby | mardi, 15 janvier 2013

La phrase de Blanchot appelle la méditation en attendant le don latent.

Écrit par : la bacchante | mardi, 15 janvier 2013

@la bacchante : oui, c'est ça, la méditation, le répit, le retrait, quelque chose qui n'est pas encore, peut-être adviendra
mais pour le don latent ... Ce n'est évidemment pas une promesse. Sur le sujet je préfèrerai encore m'en remettre à Blanchot (extrait de "l'attente, l'oubli") :

"Attiré par l’attente dans cet intervalle entre voir et dire qu’il ne supporte qu’à la faveur de l’histoire et où celle-ci se joue en déployant son jeu, mais aussitôt – et peut-être dès l’abord – rejeté par la vérité du jeu de l’histoire vers l’attente qui les retient l’un et l’autre, comme à l’écart de la présence."

Écrit par : frasby | mardi, 15 janvier 2013

j'ai un vrai faible pour la 2 cet assemblage de feuilles et de couleurs du bleu et pas n'importe lequel superbe effet!et la qualité parfaite bravo!

Écrit par : catherine L | mercredi, 16 janvier 2013

@catherine L : merci ! la photographe a parlé ! et là chui dans mes petits souliers :) j'apprécie beaucoup votre écho, la 2 est aussi ma préférée, (y'a pas photo, hi hi :) mais je ne sais pas trop dire pourquoi, sinon, il s'agit davantage de "trace" que de photographie (pure et pro:) vu le matos que j'ai, je m'amuse un peu avec les limites techniques alors la qualité, ma foi reste à l'avenant, dans l'idée de trace, j'ai remarqué que les photographes (les vrais les purs) étaient très accueillants.
Pour le bleu, vous me rassurez, j'avais un léger doute... :)

Écrit par : frasby | mercredi, 16 janvier 2013

en regardant la première photo je pense au carnet de notes d'Antoine Emaz "Lichen lichen" (éditions Rehauts 2003) . Je le prends dans mon rayon Emaz (j'ai tous les bouquins de cet auteur essentiel) . Je l'ouvre au hasard , je lis une page , une autre , et je tombe sur cette note (page 30):
"le calme du végétal : une des seules voies profondes d'apaisement que je connaisse. Je vois ces têtes de géraniums rouges à quelques mètres , mais je pense aux iris de Sacré , aux pivoines de Jaccottet... Entrer dans le temps du végétal, être avec l'écacia ou le platane, vivre lent, repose."

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 16 janvier 2013

@ hozan kebo : Voilà tout ce que j'aime: quand une photo plutôt ordinaire ou d'un truc exposé ici qui n'est quand même pas le scoop de la forêt :) va se balader dans des carnets extraordinaires. Déjà l'idée de carnets... :)
Puis c'est un chemin d'une photo de lichen lambda à "Lichen lichen" de Antoine Emaz, là, je trouve que vous ramifiez supra,
parce que l'inattendu de votre cheminement, me semble soudain si évident, alors que je n'ai pas pensé du tout à Emaz que j'admire même si je n'ai pas encore "tout" lu.
Pour ce billet (en vous lisant j'men veux un peu, sans réfuter du tout Blanchot, évidemment), quant à Jaccottet j'apprivoise, très impressionnant, de son effraie à ses pivoines...

Mais revenons z'à Emaz, si c'est mon tour de pioche
je pensais à cela, au hasard Balthasar ! (enfin pas vraiment...)
extrait :

[...] J'écris donc à partir de ce qui reste vivant dans la défaite et le futur comme fermé. S’il n’est pas facile d’écrire sans illusion, il serait encore moins simple de cesser et supporter en silence. Donc... J’aime à penser la poésie comme un lichen ou un lierre, avec le mince espoir que le lierre aura raison du mur."


ps :
"vivre lent repose" : ouvrez votre fenêtre, Hozan, et vous verrez passer à pas lent , Li Po et Tu Fu levant leur coupe aux lutins qui veillent sur votre bibliothèque... :)

Écrit par : frasby | mercredi, 16 janvier 2013

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