Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 16 août 2008

Flêche du temps

toit-d'ici.jpg

vendredi, 15 août 2008

l'avenir scélérat

AZD-PORTAIL.jpg

Chaque jour, nous entendons parler de la crise alimentaire comme d'une fiction. Bien sûr,nous savons qu'elle existe mais ailleurs...Trop occupés (à juste titre) par notre souci de pouvoir d'achat, c'est encore devant des monts (et des démons) de marchandises que se collent nos petits et difficiles calculs pour survivre quotidiennement, tandis que les médias s'échinent à prévenir un occident qu'il faudrait maintenant éveiller à la perspective du pire. Dans cette région indienne du Bihar (donc loin de l'occident) un secrétaire d'état a dévoilé son plan pour atténuer les effets de la crise alimentaire mondiale: MANGER DE LA VIANDE DE RAT. "Nous sommes certains que cela fera merveille"a assuré VIJAY PRAKASH, secrétaire d'état au... bien être social. "Cela permettra d'épargner nos céréales et d'éviter une dépendance vis à vis des stocks alimentaires". Le fonctionnaire souhaite que les foyers indiens s'en réjouissent et ne désespère pas de voir le rongeur s'imposer peu à peu sur le menu des restaurants voire même des hotels de luxe. Idée utile et agréable car selon, lui, cela permettrait de diminuer le nombre de rongeurs qui pillent chaque année 50% du Bihar. La question, et on comprend d'ici, combien elle s'avère délicate, c'est: " Comment les gens réagiront-ils en face de la viande de rat ?". Pour VIJAY PRAKASH cela n'est pas un problème: "Les gens pauvres du Bihar ont toujours mangé des rats, alors pourquoi pas le reste de la planète ?" ( Merci, monsieur PRAKASH de nous renvoyer la question nous voici maintenant obligés de regarder les choses en face ). Et, il vaut mieux anticiper, plutôt que se retrouver pris de panique ou tremblottant, debout sur une chaise ,une fourchette à la main, devant un bon gros museau de rat saignant (ou cuit dans son manchon de fourrure). En plus, selon monsieur PRAKASH la viande de rat compensera les déficiences nutritionnelles car elles constituent une source non-négligeable de protéïnes. (De protéïnes! entends tu ça, petit froggy?). Ce qui est vrai, c'est que plusieurs communautés indiennes déjà mangent du rat, les plus pauvres, notamment celles du Mushar. Nous espérons juste que la configuration mondiale, nous laissera un tout petit peu de temps afin que nous nous fassions à l'idée ... Nous autres occidentaux, n'avons pas encore acquis la sagesse du Mushar, et de son peuple qui mange du rat parce qu'il ne peut pas faire autrement. Et puis nos TV réalités (Koh Lantah et autres du même tonneau) n'ont-elles pas commencé ce long travail pédagogique ? qui consiste à faire avaler des vers de terre géants et vivants aux candidats afin de les mener au gain de quelques points de vie, d'immunité, pour leur confort et l'acquisition d'une supercarotte (ou plutôt d'une supercagnotte) qui leur permettra de ne pas être astreints (comme nous autres, à l'imminent bol de rat quotidien). Par sagesse, ou défaut il vaut mieux se convertir, tout de suite au "Prakashisme" (philosophie orientale préconisant d'harmoniser les énergies utilitaires à celles du pur plaisir) et se dire que notre avenir, humain professionnel, s'en trouvera comblé puisque, tous dératisateurs, nous oeuvrerons enfin pour le bien de la planète, bénévolement, le ventre au chaud, la conscience apaisée, depuis le temps qu'on en parlait ...

Pour mieux vous accoutumer à l'idée, je vous propose, une petite visite initiatique dans une des multiples réserve de rats en France, déconseillée aux âmes sensibles, les autres devraient survivre...   ICI

Un court instant

coucher timide.jpg

coucher 30 07.jpg

12:33 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent

jeudi, 14 août 2008

Poison ardent

"Tout d'un coup, au retour du vestiaire, il les voit en conversation tendre, penchés l'un vers l'autre".

moussssss.jpg

Buissons ardus

appel-de-la-foret.jpg

"Je suis pris dans cette contradiction: d'une part, je crois connaître l'autre mieux que quiconque et lui affirme triomphalement ("Moi, je te connais. Il n'y a que moi qui te connaisse bien!"); et, d'autrepart, je suis souvent saisi de cette évidence : l'autre est impénétrable, introuvable, intraitable; je ne puis l'ouvrir, remonter à son origine, défaire l'énigme. D'où vient il ? Qui est-il ? Je m'épuise, je ne le saurai jamais."

ROLAND BARTHES extr. "L'inconnaissable" - "Fragments d'un discours amoureux" - ( Editions du Seuil, 1977 )  CLICK CLICK

Doux de la feuille (Part II)

"Je suis celui qui va pleurer (...) et de me voir ainsi pleurer, je pleure de plus en plus".

feuille-pleur.jpg

la mûre, toujours

mures mures 2.jpg

mercredi, 13 août 2008

Mangeons nous les uns les autres

jeu-de-lames-nb-3.jpgPar la grâce de l'univers gourmand, de kl-loth qui vient de publier sur son excellent blog DAILY LIFE une recette visant à faire cuire le président de la république dans un grand plat, (non sans lui avoir "pelé au préalable les jambes et les bras"), j'ai désiré poursuivre un peu le thème et le jeu du tandem de la petite cuisine cannibale.

kl-loth aurait bien aimé, si le comité de censure (assez chinois) de "Certains jours" ne s'y était pas violemment opposé, déguster la scène du péché originel, le Bon Dieu et les Saints du tympan de l'église d'Anzy le Duc CLICK + CLICK puisqu'elle eût un soir, l' hallucination sucrée d'un art sacré du Moyen Age en forme de spéculoos, depuis la vision ne nous quitte plus, par sa grâce disais je, car je fus à mon tour (et je ne suis pas la seule), interpellée par cette tentation impie en m'apercevant qu'il m'était désormais impossible de contempler le moindre tympan d'église romane sans avoir envie de croquer une cuisse d'apôtre ou une aile d'ange... Dieu Merci, les têtes ont été martelées !

kl-loth affirme à propos de son "président à cuire" qu'il ne s'agit pas là, d'un désir à l'endroit même de Monsieur Sarkozy, on n'en doute pas, connaissant les goûts extrêmement subtils de kl-loth,, il est certain que notre président beaucoup trop "dur à cuire", même dans une toute petite casserole, resterait pour la plupart d'entre nous, immangeable, car pour goûter de ce cuissot du chef (longtemps "joggingué" en plein air) dont seules rêvent les top models, il nous faudrait de grandes dents (comme celles des top models ?) or, nous ne sommes pas des top models. Quant au blog "Certains jours", louant servilement l'oxymore avec une dévotion sans pareil, (ni appareil ), il ne se risquera qu'à cuisiner les anonymes, la meunière ou le montagnard, quitte à les servir sur une toque en fourrure ou à vanter les délices d'un "gratin de myope" arrosé "maison" au vieux niais... Cela sera en plus, une occasion à point pour se souvenir des "chansons de Roland", pas BARTHES, l'autre! Le roi de la ripaille et du croquis gloussé avec ou sans cheveux sur la langue. Gloire à ROLAND TOPOR ! et ses textes toqués ("LA CUISINE CANNIBALE" entre autres) qui ne pensa pas à cuire le président, ni à sucrer les fresques d'un Jésus en forme de biscuits (issus pourtant de l'évêché), mais qui laissa à ses contemporains quelques "perles cannibales" agilement signées hantant voire taraudant (si c'est défendu c'est que ça doit être très bon), quelques plis inavouables de notre mémoire collective. Les plus grands chefs étoilés ont rêvé d'appliquer sa prose mais n'oseront jamais vous servir le menu à la lettre et remplaceront le myope ou la meunière par un banal dauphinois ou une sole assez vulgaire. Et vous ne goûterez sans doute jamais de cette exquise "cervelle de meunière" dont je ne résiste pas à livrer la recette ici, signée ROLAND TOPOR avec une admiration déjà régalée et un petit goût de reviens z'y...

A vos fourneaux donc, toutes dents dehors !

CERVELLE DE MEUNIERE

"Il faut d'abord la mettre dans l'eau froide pendant une heure ou deux, puis enlever la petite peau et les filaments sanguins qui l'entourent. Lorsqu'elle est bien épluchée, mettez la dans une marmite avec assez d'eau pour qu'elle baigne complètement, (rougissante d'être toute nue, frémissante, là, devant vous). Ajoutez une ou deux cuillerées de vinaigre, sel, poivre, un bouquet de fleurs et une petite gousse d'ail en gloussant. Quand la cervelle est cuite (il est inutile de se livrer à des excentricités), fendez la en deux, mettez la sur un plat, et versez dessus du beurre fondu. Si vous avez bien connu la meunière c'est encore meilleur. on peut servir dans une toque en fourrure mais les cheveux sont déplaisants et peuvent gâter le plat"

Merci à notre ami J.BIGOT from Paris d'avoir posé pour la photo tout en sonorisant et jouant de la paire de couteaux de l'artiste cuisinier M.PIET, dont les concepts supra culinaires ont fait le tour de monde, nous en reparlerons... Ici un concert improvisé de couteaux de cuisines amplifiés par une vieille machine pas  trop conçue pour ça, avant d'attaquer la cervelle ...Cuisines et musiques cannibales à tous les étages. On fera suivre un jour, de bouches à oreilles...

Voici

disent.jpg

UN INSTANT AVEC NATHALIE SARRAUTE : ICI

REVOIR LA LISTE DE COMMISSIONS DE N.S : ICI

mardi, 12 août 2008

La croix et la bannière

AZD-chapiteaux.jpgL'expression "La croix et la bannière" signifie aujourd'hui "complications" ou "difficultés" mais à l'origine au XVem siècle,il arrivait souvent que des cortèges religieux accompagnent les personnages importants. En tête se trouvaient les hommes qui portaient la croix et les autres qui portaient la bannière celle ci servant à différencier la paroisse de la confrérie ou même de l'armée.Ces cortèges demandaient beaucoup de rigueur,d'organisation, c'est pourquoi depuis le XVem siècle on emploie l'expression lorsqu'une situation exige une grande méticulosité. Aussi de ces difficultés d'entreprise pour arriver fins prêts le jour de la procession, est née l'expression ironique "C'est la croix et la bannière".

Au XVIIem et XVIIIem siècles, on disait également "Il faut la croix et l'eau bénite" formule aujourd'hui tombée en désuétude... L'expression "La croix et la bannière" est originellement issue de l'italien. En 1690, FURETIERE indique "Il faut la croix et la bannière pour inviter quelqu'un" ce qui voulait dire "Aller le chercher avec des formes telles qu'il ne puisse se dérober". dans ce sens on retrouve, l'apparat, la procession organisée pour accueillir au mieux un visiteur éminent en déplacement, qui, ainsi accueilli avec faste, ne pouvait décemment pas s'esquiver... ce qui pourrait évoquer aussi par extension quelques évènements plus ou moins récents de notre pays qui se laissent aisément deviner...

lundi, 11 août 2008

Comme un lundi

du-bruit-2.jpg

dimanche, 10 août 2008

Comme un dimanche

croix-typiq-2.jpg

samedi, 09 août 2008

Intérieurs / Exterieurs

clocher-oct-partiel-azd.jpgL'Eglise Romane d'Anzy le Duc située en Saône et Loire a été construite à la fin du XIem et au début du XIIem siècle. Son clocher octogonal à trois étages qui s'élève au dessus de la nef est un des plus beaux de Bourgogne. L'édifice est simple et quelque soit les convictions du promeneur(croyant ou non), la sérénité des lieux,  l'impression d'harmonie, de belle tranquillité, s'impose, tandis que le regard est attiré vers le haut, sinon vers Dieu, mais juste là, où le cycle naturel, immuable des choses dépasse l'être, invite au silence ... Les pierres de calcaires jaunes se détachent  en particulier dans la lumière d'été. J'espère un jour les revoir au soleil couchant, pour vous en ramener des images... L'architecture est telle qu'à l'extérieur, on peut deviner l'agencement intérieur... De loin, la tour octogonale se détache, au milieu du paysage modelé en légère dunes verdoyantes. Dans cette atmosphère recueillie, au pied de la colline, goûtant à l'éternel présent, loin des siècles passés et des Saintes oeuvres d'Hugues de Poitiers, les boeufs Charollais mâchent leur herbe, sans répit, posant quelquefois un bon regard idiot sur le pieux édifice...

Puissances du faux

boeuf-limousin.jpgPhotographié pas loin de la tour octogonale d'Anzy le Duc, un vrai boeuf limousin ... A moins que ce soit un vrai gros charollais à qui l'on aurait fait  teinture auburn, pour la photo. Allez savoir...

vendredi, 08 août 2008

Partout Vendenesse...

"C'est bien partout Vendenesse"

Proverbe de Vendenesse les Charolles- expliquant qu'il n'est pas utile de voyager ni de voir du pays, puisque partout c'est du pareil au même..."

a-330Km-de-Paris.jpg

Table d'orientation du mini-observatoire du Mont st Cyr. Loin de Paris... mais au bout du petit escalier...

mercredi, 06 août 2008

Comme un mercredi

esc-de-lobservatoir.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut se tordre un peu les pieds ("on n'a rien sans rien" comme dirait l'autre) pour gravir les périlleux escaliers qui mènent tout en haut du petit observatoire du Mont st Cyr. Six marches en pierres d'un beau gris-rose, irrégulières et tendres sous la semelle du bon soulier et cruelles pour la sandalette... En haut ,après l'ascension (petite, mais périlleuse;-) la vue est imprenable, plutôt une demie vue sur des monts et merveilles, situables grâce à une table d'orientation datant de 1967 .esc-de-lobservatoir.jpg