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lundi, 03 novembre 2008

Comme un lundi (Gris Bonnet et Bonnet gris)

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Elle est étrange cette petite usine de la rue Bonnet à Villeurbanne, toujours fumante, au milieu de friches, cachée derrière des arbres, dans sa tôle ondulée. On s'étonne qu'un tel lieu soit encore en activité. Il y a ici un mélange de vieille ville et de campagne triste, et jamais on ne voit aux heures de pause, sortir des ouvriers (qu'on imaginerait bien avec une gamelle en fer à la main, et le visage embarbouillé) mais non, personne et rien . Qu'est ce qu'on fabrique là ? nul ne le sait... Quel est le combustible qui épaissit le ciel à cet angle de rue méconnu, stratégique ? Quelle est l'âme qui nourrit ce feu?  Est-ce la même qui hante la nuit, le clocher de la charité et s'en revient le jour couvrir d'un épais voile cette rue fantômatique ? Certains signes ne trompent pas. Comme l'a toujours écrit "L'esprit des lieux": il n'y a pas de fumée sans feu ...

dimanche, 02 novembre 2008

Comme un dimanche (Jour d'après la Toussaint)

"Possessions jalouses du bonheur...": Un extrait très connu d'une citation d'André GIDE. On ne connaît pas forcément la suite, mais le début, bien sûr que oui... . A décliner ici en "Concessions jalouses"... Du bonheur ? Il est permis d'en douter , le thème étant laissé à l'appréciation de chacun...

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Photo de familles : Cimetière quelquepart dans la région lyonnaise. Une tombe qui verdoie sur un terrain poudroyant.

Tous un ...

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"L'homme romain croit fermement qu'il ne mourra pas tout entier (non omnis moriar, dit HORACE), car son désir est de survivre dans la mémoire des vivants, plus particulièrement de sa famille qui entretiendra le souvenir de ses actes. Les inscriptions funéraires témoignent de la croyance en une vie posthume. Alors que le corps du défunt est réduit en poussière ou en cendre, son esprit se meut comme une ombre avec laquelle les vivants sont capables d'établir une relation et d'échanger comme avec les vivants. Rappelons-nous la réflexion de CICERON : "La création d'une famille, la perpétuation de notre nom, l'adoption des enfants, le soin apporté aux testaments, les monuments mêmes des tombeaux avec leurs inscriptions, que nous font-ils entendre, sinon que notre pensée s'étend jusque dans l'avenir?". A la poussière matérielle du corps répondent les qualités que l'homme a manifestées de son vivant. La seule récompense du talent et du courage c'est de ne pas tomber dans l'oubli : "La mort est terrible pour ceux dont tout s'éteint avec la vie, mais non pour ceux dont la renommée ne peut périr", dit encore CICERON (Paradoxe des stoïciens, II, 18) à qui fait écho HORACE : Non omnis moriar, "Non, je ne mourrai pas tout entier" (Odes, III, 30). Nos mérites ne durent pas seulement le temps bref de notre passage sur terre; ils se prolongent aussi longtemps que dureront les générations humaines. C'est vivre seulement pour quelques hommes que de songer uniquement à son époque! "Des milliers d'années et des milliers de races se lèveront dans l'avenir, ce sont elles qu'il faut regarder ", écrit SENEQUE, "car si la gloire donne du prix à la vertu, elle ne saurait périr. Sans doute les propos de la postérité ne nous toucheront point, mais bien que nous n'y soyons plus sensibles, on nous honorera plus tard; on parlera de nous" (Lettre 79, 14-17). Le voilà l'aveu le plus clair :

"ON PARLERA DE NOUS"...

(Source notes de lectures : Michel MESLIN  "L'homme Romain. Des origines au 1er siècle de notre ère". Bruxelles, Editions Complexes "Historiques" 1985.)

Photo: Inscription au bas d'une croix, d'un chemin dit "Chemin de croix", typique de la région brionnaise. Automne 2008.

samedi, 01 novembre 2008

November

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