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jeudi, 28 août 2008

On rentre à la maison...

la-hutte-2.jpgMa nouvelle maison, dans le Parc de la Tête d'Or à Lyon. N'est- elle pas formidable ?

Une maison pour loger les étudiants ?

la-maison-des-elephants-3.jpgPas encore ...C'est juste la maison des éléphants au Parc de la tête d'Or à Lyon.  Click   ICI

La maison à 15 euros ?

maison-girafe-2.jpgPresque, mais pas vraiment: Ceci est l'ancienne maison de la girafe au parc de la Tête d'Or à Lyon.

dimanche, 24 août 2008

Recueillir

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mardi, 19 août 2008

Les petites bourlingues

"Fuck, j'en ai marre de cette imagerie - J'veux laisser tomber cette merdouille rentrer et me coucher ( ... )"

JACK KEROUAC : "216 em A Chorus" -  Extr. "Mexico City Blues" (Original 1969) -  trad. Christian Bourgois 1976-77-94 .

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2CV Rouge croisée une nuit rue de Cuire dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon.

Version bleue de la baroudeuse  ICI + Histoire de la 2CV  CLICKCLICK

+  petite blague bourlingueuse de vieille dame en automobile à savourer ICI Une plaisanterie tout à fait réalisable avec une effrayante 2CV comme celle ci dessus. A bon visionneurs ;- )

dimanche, 17 août 2008

Comme un dimanche

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"Micheline" entrevue derrière la vitre d'un Corail à l'arrêt, quelquepart entre Tours et Lyon ...

samedi, 16 août 2008

Flêche du temps

toit-d'ici.jpg

mardi, 12 août 2008

La croix et la bannière

AZD-chapiteaux.jpgL'expression "La croix et la bannière" signifie aujourd'hui "complications" ou "difficultés" mais à l'origine au XVem siècle,il arrivait souvent que des cortèges religieux accompagnent les personnages importants. En tête se trouvaient les hommes qui portaient la croix et les autres qui portaient la bannière celle ci servant à différencier la paroisse de la confrérie ou même de l'armée.Ces cortèges demandaient beaucoup de rigueur,d'organisation, c'est pourquoi depuis le XVem siècle on emploie l'expression lorsqu'une situation exige une grande méticulosité. Aussi de ces difficultés d'entreprise pour arriver fins prêts le jour de la procession, est née l'expression ironique "C'est la croix et la bannière".

Au XVIIem et XVIIIem siècles, on disait également "Il faut la croix et l'eau bénite" formule aujourd'hui tombée en désuétude... L'expression "La croix et la bannière" est originellement issue de l'italien. En 1690, FURETIERE indique "Il faut la croix et la bannière pour inviter quelqu'un" ce qui voulait dire "Aller le chercher avec des formes telles qu'il ne puisse se dérober". dans ce sens on retrouve, l'apparat, la procession organisée pour accueillir au mieux un visiteur éminent en déplacement, qui, ainsi accueilli avec faste, ne pouvait décemment pas s'esquiver... ce qui pourrait évoquer aussi par extension quelques évènements plus ou moins récents de notre pays qui se laissent aisément deviner...

dimanche, 10 août 2008

Comme un dimanche

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samedi, 09 août 2008

Intérieurs / Exterieurs

clocher-oct-partiel-azd.jpgL'Eglise Romane d'Anzy le Duc située en Saône et Loire a été construite à la fin du XIem et au début du XIIem siècle. Son clocher octogonal à trois étages qui s'élève au dessus de la nef est un des plus beaux de Bourgogne. L'édifice est simple et quelque soit les convictions du promeneur(croyant ou non), la sérénité des lieux,  l'impression d'harmonie, de belle tranquillité, s'impose, tandis que le regard est attiré vers le haut, sinon vers Dieu, mais juste là, où le cycle naturel, immuable des choses dépasse l'être, invite au silence ... Les pierres de calcaires jaunes se détachent  en particulier dans la lumière d'été. J'espère un jour les revoir au soleil couchant, pour vous en ramener des images... L'architecture est telle qu'à l'extérieur, on peut deviner l'agencement intérieur... De loin, la tour octogonale se détache, au milieu du paysage modelé en légère dunes verdoyantes. Dans cette atmosphère recueillie, au pied de la colline, goûtant à l'éternel présent, loin des siècles passés et des Saintes oeuvres d'Hugues de Poitiers, les boeufs Charollais mâchent leur herbe, sans répit, posant quelquefois un bon regard idiot sur le pieux édifice...

mardi, 05 août 2008

Tous les chemins mènent à Rome ...

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Cour intérieure d'une petite ville en Charollais ...

samedi, 02 août 2008

Loin des bruits

Rendons grâce au vitrail qui a été photographié en l'Eglise D'Anzy-le-Duc, par un bel après midi d'été, dans un village complètement désert, loin du bruit, des agitations ...

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Mouvement d'Adoration des Anges

christ-ds-sa-mandorle-azd.jpgVu, toujours à l'extérieur de l'église d'Anzy-le-Duc (une des églises plus intéressantes de la Bourgogne Romane, classée monument historique en 1852): le Tympan du portail de la porte d'entrée.

Les sculptures de facture clunisienne, ont été martelées à la Révolution mais le tympan reste encore admirable. Ici, photographié partiellement, nous pouvons contempler le Christ en gloire dans sa mandorle soutenue par deux Anges en adoration. Le Christ, les pieds ancrés au sol, revient sur terre, pour juger vivants et morts. Les Anges ne regardent pas Dieu (malgré les têtes martelées, ce détail reste très  perceptible). Regarder Dieu en face à cette époque était inconcevable.

Ce que vous ne pouvez voir à l'image pourrait s'imaginer : Sur la voussure inférieure et les 4 chapiteaux, apparaissent les 24 vieillards décrits par St Jean dans l'Apocalypse...

J'espère, sans promettre, que je pourrais peut être vous les montrer un jour... Si ce n'est les 24 ...Au moins quelques uns, Tous aux têtes martelées hélas, mais pour le bien du peuple... L'Histoire n'étant que cruelle ...

Du malheur ...

« Il n'est rien à quoi communément les hommes soient plus tendres qu'à donner voix à leurs opinions : où le moyen ordinaire nous fait défaut, nous y ajoutons le commandement, la force, le fer et le feu. Il y a du malheur d'en être là, que la meilleur touche de la vérité, ce soit la multitude des croyants en une presse où les fous surpassent de tant les sages en nombres... »

MONTAIGNE: Extr: "Les Essais" (Livre III, Chapitre XI)

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vendredi, 01 août 2008

Art Roman, Art Monastique

"Après l'An Mille, le monde se couvrît d'une blanche robe d'églises" Raoul Glaber


abbaye.jpg
On a cru longtemps que la joie d'avoir franchi cette année fatidique qui devait être celle des derniers jours du monde était à l'origine de cet élan créateur mais nous savons aujourd'hui que les prétendues terreurs de l'an 1000 n'arrêtèrent aucune entreprise et que des églises se construisirent les dernières années du Xem Siècle. C'est aux moines et à leurs abbés qu'il faut attribuer ce sublime renouveau de l'architecture et des arts qui l'accompagnaient .
Depuis les temps mérovingiens jusqu'au milieu du XII siècle ,il n'y eût pas d'autre école d'art que les monastères. Si les artistes de ce temps n'appartiennent pas tous à l'ordre monastique, c'est dans les monastères qu'ils étaient formés.
Le monastère bénédictin était un monde qui se suffisait à lui même, tout y était ordonné avec un art savant.
Tous les arts,toutes les sciences qui avaient pu être sauvés s'enseignaient dans l'Abbaye à l'abri de ses fortes murailles .
Au dehors, commençait la barbarie.
L'abbaye apparaissait aux moines comme un lieu de sécurité profonde, comme un port aussi; et l'on donnait à ces lieux, des noms inspirant une forte impression de paix: Bonport, Beaulieu, Charlieu ...ruines-cisteriennes.jpg

jeudi, 31 juillet 2008

L'église de Bois Sainte Marie

face-romane-0.jpgLe nom du village de Bois Sainte Marie apparaît pour la première fois en 998. Le village fût dévasté  par les Armagnacs en 1420 et par les Calvinistes en 1567 et connut alors la décadence.
L'église se trouva en pitoyable état après les dommages subis en 1567 mais aucune restauration importante ne fût entreprise avant le XIX em siècle. Grâce à la générosité de Mme de Rocca, des travaux de restauration purent commencer et être menés à bien de 1849 à 1854.
Le mur septentrional fût refait ainsi que celui du déambulatoire, les voûtes,la toiture et les piliers furent repris, plusieurs chapiteaux de nouveau sculptés.
Un nouveau perron et la tour d'accès au clocher furent construits.
La croisée de transept est couverte d'une coupole octogonale. la nef principale est voûtée en berceau brisé sur arcs doubleaux et éclairée directement par des fenêtres en plein cintre, les collatéraux sont voûtés d'arêtes sur doubleaux. La plupart des chapiteaux du transept et de la nef sont d'un signe évolué et datent du XIIe siècle. J'espère que nous pourrons vous montrer bientôt l'intérieur de cette église avec ses chapiteaux parfois inquiétants et je vous donnerai une vue plus générale de ce village étrange  qui fût plus récemment habité d'orphelins (orphelinat aujourd'hui remplacé par un asile de vieillards)

Le silence cache aussi d'inavouables fantômes...