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dimanche, 04 septembre 2011

Presque rien

- En quel endroit de la terre sommes-nous, cher Pisthérère ?
- Ma foi, cher Euélpide, je n'en n'ai pas la moindre idée !

Vous vous souvenez des oiseaux ? Non ? Ils roucoulent encore sous les images. C'était hierpresque rien,comme si la terre penchait,oiseaux,et rebelote !,air,maison,fenêtres,quinconce,flânerie,fantaisie,suite d'oiseaux,septembrer,fil,de visu,la vie des animaux,ville,lyon,migration,plus haut,art contemporain sauvage,chants d'oiseau,aristophane,saisons

En remontant sur le plateau, "les bonnes pentes font les belles ascensions" (a dit Lapalisse), j'en ai vu un, en pleine conversation avec trois autres qui se morfondaient sur un fil, je suis restée là, un peu bête, le nez en l'air, comme on regarde passer les condors (dans un film de Sergio Leone). il m'a semblé que cette année les oiseaux resteraient et les maisons s'envoleraient, mais quand il m'a fallu rentrer, c'était un peu comme si la terre penchait... - Et la tête ? Mademoiselle l'Alouette ? - La tête aussi, Monsieur Pinson !...presque rien,comme si la terre penchait,oiseaux,et rebelote !,air,maison,fenêtres,quinconce,flânerie,fantaisie,suite d'oiseaux,septembrer,fil,de visu,la vie des animaux,ville,lyon,migration,plus haut,art contemporain sauvage,chants d'oiseau,aristophane,saisons,décalage

A  SUIVRE. (Peut-être...)

Photo: Vu rue Pierre Blanc à Lyon, le premier "rassemblement" avant les grandes migrations.

© Frb 2011.

Commentaires

je m'insurge ! je m'indigne !
y a pas de condors dans les films de Sergio Leone !
mais des vautours
si on laisse passer ce genre de désinformation malveillante c'est la porte ouverte à tous les abandons !
et on vous "apprend" alors que Charles Bronson joue de la flute de pan dans "il était une fois dans l'Ouest"
trop c'est trop !

Écrit par : hozan kebo | samedi, 10 septembre 2011

J'aime le texte, il est plaisant.... Belle fin de journée. Amicalement

Écrit par : patriarch | samedi, 10 septembre 2011

@Patriarch: merci, regarder les oiseaux qui babillent sur un fil est toujours très plaisant, alors bon... :)
Belle fin de journée et beau dimanche itou. Amitié.

Écrit par : Frasby | samedi, 10 septembre 2011

@hozan Kebo: Ah bon ? C'est pas des condors ? il a dit le gringo. Et c'est pas Georges Zamfir qui joue du mélodica dans il était une fois dans l'ouest ? Mince alors ! moi qui étais si fière de ma pseudo- allitération en "o", je l'avais en bouche (comme le cep vermeil), imaginez, si je mets des "vautours" tout le déséquilibre phonologique qui va suivre. C'est la poésie qu'on baillonne au nom de qui ? Charles Bronson ?. Ah non, non, non ! je n'accepte pas !:) ou alors il faudrait que je change tout, je pourrais écrire : "Comme on regarde passer les vautours dans un film sur Pearl Harbour ? Dans un livre de Jean Dutourd ? Qu'en pensez vous ?

Écrit par : Frasby | samedi, 10 septembre 2011

Noubliez pas de répondre au précédent commentaire ! (Je vous propose : Charles Bronson aurait aimé jouer de la flûte de pan dans Il était une fois dans l'Ouest, mais on l'en aurait empêché au dernier moment au motif que : pas assez viril, et pan !)
J'attends avec impatience l'envol des maisons ! moi aussi je reviendrai

Écrit par : l'hérésie tranquille | samedi, 10 septembre 2011

@l'hérésie tranquille: De toute façon, c'est la vérité, vous avez lu comme moi le chapitre II des mémoires de Charles Bronson, il le dit, et ne mâche pas ses mots, on l'a vraiment empêché de jouer de la flûte de pan, il voulait des condors, on a mis des vautours d'où sa brouille avec Sergio Leone qui avait prévu Aldo Maccione, trouvant Charles Bronson trop efféminé pour ce rôle, Mais Maccione ne voulait jouer ce rôle qu'en pantalon de satin blanc, enfin je vous passe les détails pour arriver au chapitre III, où Charles Bronson explique comment ils l'ont rembourré, avec du papier journal sous le gilet pour que cette histoire soit un peu crédible, mais vous serez sans doute d'accord avec moi, quand on voit débouler Bronson, dans ce décor en carton-pâte, nul n'y croit un instant.
Pour les maisons, bien sûr qu'elles vont s'envoler ! mais je dois d'abord fournir des gilets fluorescents et des combinaisons spatiales aux habitants, car Dieu sait où ils vont atterrir... Revenez quand vous voulez, toutes vos suggestions bienvenues, c'est un plaisir... :)

Écrit par : Frasby | samedi, 10 septembre 2011

fière de ma pseudo- allitération en "o"

et voila comment la poésie nous bourre le mou depuis des lustres ! ces m'sieurs dames se preoccupant d'allitérations en O et d'assonances en F se contrefichent de la vérité potentielle de leurs propos (leurs "frofros" ?)
Trop écrivent pour seulement faire de jolis bruits de bouche ("en cul de poule" ?) avec leurs mots .
envie fréquente de dégainer la winchester à canon scié de Steve Mac Queen ou le magnum 44 de Dirty Harry (après Charles Bronson autant agraver mon K , comme disait Franz)

Écrit par : hozan kebo | samedi, 10 septembre 2011

@hozan Kebo: Qui c'est "la poésie" ? Je ne connais pas cette demoiselle, que voulez vous dire par "trop écrivent" ? Ca veut dire quoi ? Faudrait il écrire dans un sens, tandis qu'un autre serait indigne ? De la vérité ? De quelle vérité ? N'est il pas vrai aussi que dès qu'on expose ses mots ici ou là, la vérité devient plus ou moins relative ? (Demanda Calamity Jane livide, devant la porte du saloon zigouillée une balle dans le frofro, mais avant de rendre son dernier souffle elle cria "Vive Charles Bronson !" :) ces paroles, relativement pourvues de vérité déjà envolées comme ces pauvres maisons où mes oiseaux s'ébruitent... Pour ma défense, s'il est possible de rigoler un instant (sans finir dans une mare de sang :) même si la poésie n'aime pas mélanger les torchons et les serviettes, j'emets une objection, votre honneur, et moi je dis que les torchons ils ont le droit de vivre ! c'est un cri et voilà !
en plus vous venez dire ici des choses sur lesquelles je ne crache pas, moi qui ai fui les beaux cercles, pour leur préférer les bruits (de gamelles etc..), c'est un peu fondu (de chocolat) de lire ça ! alors peut être qu'il faudrait aller dire la même chose avec le même winch à ceux qui ont "vraiment" la bouche en cul de poule, vous ne croyez pas ? Mais peut être que ces gens là sont plus "inaccessibles" ? Dans l'empyrée de la litrératrure, oh lala que ce mot est dur ! Facile de dégainer le winch mais faut pas se tromper de cible, sinon ça fait des morts pour rien, (je soupçonne John Deree de vous avoir encore prêté la tronçonneuse sur ce coup là) pour finir, je me permettrai de défendre mon petit bout de gras : les bruits, Les bruits de bouche justement, ont peut être autant de choses à dire que les "bonnes" écritures ? Parfois ils aident à oublier que tout le reste est littérature, sur ce je m'assois sur mes frofos, :-) et vous remets sans rancune, une jeune talentule, elle nous dira...
http://ubumexico.centro.org.mx/sound/lemaitre_maurice/oeuvres/Lemaitre-Maurice_Oeuvres_07_la_jeune_tarentule.mp3

Écrit par : Frasby | samedi, 10 septembre 2011

Je propose 'comme on regarde passer les condors dans un épisode des merveilleuses cités d'or', ça rime (et pas qu'un peu !) et c'est véridique (et ça nous évite une fâcherie inutile avec Charles Bronson)

Vous avez eu totalement raison d'évoquer le condor. C'est un oiseau splendide. La manière dont ses ailes se terminent avec quelques plumes qui rebiquent vers le haut est unique en son genre. Ca me donne envie de réécouter Simon et Garfunkel dans :

Le condor passe

Je préférerais être un moineau plutôt qu'un escargot
Oui j'en serais un, si je le pouvais, j'en serais un sans nul doute
Je préférerais être un marteau plutôt qu'un clou
Oui j'en serais un, si seulement je le pouvais, j'en serais un

A l'horizon, je préférerais sillonner les flots à l'horizon
Tel un cygne s'éclipsant promptement
Un homme est retenu au sol
Il transmet au monde sa mélodie la plus mélancolique
Sa mélodie la plus mélancolique

Je préférerais être une forêt plutôt qu'une rue
Oui j'en serais une, si je le pouvais, j'en serais une sans nul doute
Je préférerais sentir la terre sous mes pieds
Oui je le ferais, si je le pouvais, je le ferais sans nul doute

Écrit par : Fernand Chocapic | dimanche, 11 septembre 2011

@Fernand Chocapic: Doux Fernand, qui vient, avec la bonne chanson tel le roi Salomon parer aux fâcheries inutiles... Je n'ose plus parler de rimes, mais bon... ça le fait ! :) Du jour au lendemain, loin des fâcheries j'espère, ce serait quand même un comble, de se fâcher autour d'un sujet comme la popo(aisie), et surtout de se friter avec Charles Bronson, en pleine saison des mûrons, la guêpe est pas si folle ➙http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/31/non-recette-de-la-gelee-de-murons-par-hk-rl.html ; d'autant qu'au delà des mots la même (la guêpe) reniera son frofro quand s'agit de revoir les chefs d'oeuvres de Sergio, "il était une fois dans l'ouest", vinzou! pour la mutation du western, la sueur (hypnotique), sans oublier le pur génie de l'Ennio, (j'ois un harmonica désaccordé relevé d'une suite de cordes pas piquée des escargots), il y avait donc fourberie sur l'affaire du décor en carton pâte, et du gilet rembourré, (popo exclue, sorry Charlie!), c'était bien chercher le winch pour se faire abattre, je me rends et j'avoue). Par contre je suis passée à côté du condor. c'est vrai qu' il est splendide, et surtout je suis passée à côté des paroles de la song de Simon and Garfunkel, splendides également. Merci encore Fernand, à part la version de Marie Laforêt j'avais besoin d'une sérieuse mise à jour... Celle de "la fille au yeux d'or" montera aussi haut qu'un vol de dindon (sur la commode ?) ça rime pas, mais on peut le prouver, je vous glisse pour le test comparatif, cette version, la main passe et tout est changé, ainsi on pourra encore mieux savourer, celle que vous nous avez rapportée... A noter que les paroles originales datent de 1913, autant de versions depuis, toutes diffèrentes ; Marie Laforêt tenant le pompon du "béret" (péruvien) elle le fait tourner en tous sens. Devant le condor pétrifié, (enjoy!) : http://www.youtube.com/watch?v=I1Ms9jILZqU&feature=related

Écrit par : Frasby | dimanche, 11 septembre 2011

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