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mardi, 20 novembre 2012

Etat des lieux

Pas de fluctuations possibles, d'écarts brusques, d'arrachements, de rapprochements imprévus, de soudaines fusions. Chacun ici est à sa place. Une place que rien ne peut lui faire perdre.

NATHALIE SARRAUTE in "L'usage de la parole", éditions Gallimard 1980.

 

champ v.JPG

  

Nous étions invisibles nous devenons absents. 

Nous prenons la distance nécessaire.

  

Photo : Un matin d'automne au pied du mont St Cyr.

 

 Là bas © Frb 2012

Commentaires

C'est cxela la nature.... Belle journée

Écrit par : patriarch | jeudi, 29 novembre 2012

la photo est très reussie,plleine de petites touche vert , rouille...avec des lignes c'est des images comme on en découvre parfois à la fenêtre d'un train ter

Écrit par : alex | jeudi, 29 novembre 2012

@patriarch : c'est cela, oui.
Par contraste avec la vie citadine, y'a pas photo (si j'ose dire :)
belle journée à vous

Écrit par : frasby | jeudi, 29 novembre 2012

@ alex : merci d'apprécier, en fait, je crois que c'est le paysage qui est très réussi, la photo a été prise en marchant, sans aucune précaution, comme dit patriarch : "c'est cela, la nature", bon, là, j'ai attrapé une trace de ces coloris qui changent très vite, d'une semaine à l'autre, voir d'heure en heure tout est déjà plus rouille aujourd'hui, avec une dominante cuivrée, j'aurais aimé poster quelques déclinaisons de photos prises du même point de vue jour après jour, ou selon les heures mais je manque de temps, et je dois attraper un TER, dans la journée et ta comparaison -de la fenêtre du train - est très bien vue- je vais encore plus prêter attention au paysage traversé et peut-être tenter de saisir cela à la volée (état des lieux mobiles... peut-être à suivre, si le côté "vitre" reste accessible ... c'est pas gagné :)

Écrit par : frasby | jeudi, 29 novembre 2012

Monde figé?

Écrit par : la bacchante | vendredi, 30 novembre 2012

@la bacchante : Monde figé ? Je ne sais pas, tout dépend comment on le regarde :) il n'y a pas qu'un seul monde j'imagine... (même si on peut le faire croire vu d'une fenêtre, ça reste furtif), "Monde figé" je ne crois pas, ou bien ce serait un instant... je ne sais pas encore. (je ne sais pas dans quel sens envisager cette vaste question :)

Écrit par : frasby | vendredi, 30 novembre 2012

est-ce bizarre ? ce "paysage" m'est plus que "familier"
et je tiens à contester véhémentement l'appellation "monde figé"
y a pas plus mobile que ce genre de "paysage" : d'une minute l'autre tout change
on peut carrément s'halluciner (mais quiètement) le regard à mater ces changements d'une minute l'autre
et me souviens du "conflit" entre les revues "Change" et "Tel quel" (dans des temps paléolithiques): "plus ça change plus c'est pareil plus c'est tel quel et plus ça change"
(mais aucun des protagonistes de cette querelle d'antan n'avait maté une vache - charollaise of course- dans une pature embrouillardée un "petit matin" d'hiver)

Écrit par : hozan kebo | vendredi, 30 novembre 2012

@hozan kebo : Ce n'est point bizarre du tout ! :)
vous sautez la barrière avec des moufles et une écharpe pour pas que votre nez pêle et vous flottez 2mn dans l'air pis hop ! vous arrivez direct chez vous droit dans vos bottes devant le panier à champignons, plus qu'à trier, c'est prêt.
pour le reste, je ne suis qu'une brute épaisse, j'avoue, certains jours ça m'amuse, de ne semer aucun caillou, à vous ô visiteurs ! le soin de faire tout le boulot ! (si vous le désirez) et comme ici pour de vrai, et de faux il n'y a pas de chemin ce sera aussi à vous de gambader ou de rester immobile, de laisser tout "figé" on va dire que cette chose là, ne me regarde pas, si vous admettez que l'image est figée, et que le discours que je pose ici vous le prouve, ça n'empêchera pas le paysage de balayer nos discours et pendant que nous sommes occupés à en parler il se sera mille fois transformé et on n'aura rien vu très occupés à pianoter notre idée sur la chose :) nous sommes tous + ou - dans ce n'hiatus et j'aime encore quand ce bon vieux Boileau écrivait "le moment où je parle est déjà loin de moi" (c'est un peu le sujet du billet, quelque ^part^ (voici les clefs comme le chantait ce bon Gérard :) ce qui fait que ma réponse est déjà dépassée et que pendant le temps où je m'applique à vous répondre la lune qui éclairait mon écritouaââre a disparu sous un nuage dans l'idée déjà, c'est pas si figé que ça, non ? si ? ;-)


Comme il est moins que jamais dans mes capacités de prétendre m'attacher (sur un écran) à ce qui est vrai, loin des débats de revue (mouaich) j'ai opté pour les vues simples et gaies des "tout l'univers" et ici voilant sournoisement mon chujet ça m'intéressait encore de voir si "un je sais quoi", (on va dire dans l'énoncé, le mot, la phrase, le verbe la logo-raie, le pitch, le biendi, le ceci, le cela, le blabla, le choix de la chitachion), n'entrerait pas en collision avec la représentation du paysage et ho ho ! ah ah ! le visiteur qui gambade (c'est un terme aussi générique qu'affectueux) ne laisse pas tomber sa cuillère dans ce brouet et moi je l'attendais l'homme qui se lèverait et pousserait un cri de désapprobation déjà la Bacchante semblait assez perplexe, je me suis défilée ( difficile à distance de répondre à une question à propos du "monde" je n'ai pas la prestance (qui je suis pour donner des réponses carrées sur le monde ?) mais concernant ma perception et vous avez bien raison de rouspéter à propos de ce billet chassez que ce mouvement à l'épreuve (bien réelle) de la pâture embrouillardée m'agrée (de canard) après j'en ramène une image sur un écran Est ce que je peux pas m'y rajouter à distance en vous laissant broder devant le n'hiatus ? Pendant ce temps là, la nuit sera tombée, et avec n'importe quel discours je vous i.figerai tout et n'importe quoi ( n'importe qui, pourquoi pas ?) mais toujours avec votre permission, or je suis bien contente que vous ne me l'accordiez pas. Comment parler de quelque chose qu'il n'est possible de connaître qu'en réalité ? Enfin un indice (certains jours n'est qu'un jeu (de pistes, parfois) tout le reste est littérature (hu hu !) où de question en question, on arrivera toujours à une autre question, celle ci par exemple :
ça ne vous paraît pas trop bizarre un texte de Nathalie Sarraute sur un tel paysage ? :) bon, l'usage de la parole... hum...
nous sommes d'accord, râlez Hozan ! contestez véhementement ! j'aime ça, pardon c'est un peu long, pour ne rien dire (les cornes au n'hiatus qui nous meut) il nous reste à apprendre à mater la vache -charolaise- donc blanche et bête (comme la page ? :)

Écrit par : frasby | samedi, 01 décembre 2012

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