jeudi, 11 septembre 2008
Big Bosseur is watching you
EXTR "1984" DE Georges ORWELL pdf
Photo : kiosque rue de la République à Lyon. Juillet 2008
06:49 Publié dans Actualité, Affiches, panneaux, vitrines, De visu, Kiosque, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Certains jours vous donnent l'heure
05:30 Publié dans Actualité, Affiches, panneaux, vitrines, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 10 septembre 2008
... Bercent mon coeur
Ciel à l'aube, ô du gris !
Photographié de ma fenêtre, le 10 septembre 2008. A Villeurbanne.
14:19 Publié dans Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Sympathy for the devil
11:45 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, ô les murs ! | Lien permanent
Comme un mercredi
Mais quelle est cette bête là ? peut être un mercredi ? Un mercredi qui n'y croit plus. Un mercredi qui n'en sait rien. Un mercredi qui n'en pense pas moins. Un mercredi qui s'en fout un peu. Un mercredi qui se pose la question. Un mercredi qui comprend tout. Le fait est que c'est un mercredi. Capturé à minuit non loin de l'Avenue Henri Barbusse à Villeurbanne. Est-il méchant ? Est-il gentil ? Ah ça !
Vous verrez bien...
08:04 Publié dans Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 09 septembre 2008
Le Poète vu de dos traversant la ville à vélo
Le bonheur n'est pas dans le pré, tous les cyclistes, vous le diront après avoir comparé, ils ont trouvé le pré trop carré, et le ciel pas assez haut. Le bonheur est sur un vélo, à glisser entre les autos ( oserais-je ? oui, j'ose! pour mémoire vous rappeler que le Jo (Dassin!) et son "A paris à vélo on dépasse les autos" enchanta même les cyclistes intellos versés dans les claviers bien tempérés, quand usant du tempo sur de rutilants pédaliers, ils comprirent que les envolées de ce cher Jean sébastien voire quelques virtuelles notes du Jo passaient aussi dans le paysage. Le poète, qu'on imagine déroulant sa vie dans du papier( velin ) à se pâmer sur ses plumiers, à versifier sur de vieux livres sortis des grenier de l'Emile, du Gustave, le poète qu'on croyait frêle ou de santé fragile avec pour ainsi dire sa fantaisie : un petit un vélo dans la tête, peut, lui aussi, par passion se retrouver suant sa prose, le nez dans le guidon, glorieux comme Napoléon, sur sa petite reine. Se retrouver : telle est bien l'expression.
Tout cela pour vous dire qu'il y eût plus qu'on ne croit quelques écrivains cyclistes; dont l'un des premiers fût sans doute Edouard de PERRODIL. Auteur méconnu de plusieurs récits de voyages à vélo. Rédacteur au Moniteur universel, au Petit journal et au Figaro. Il participa à deux reprises à la course Bordeaux-Paris (572 km) et entreprit aussi de longs voyages, plus une traversée de l'Algérie qu'il a racontée dans plusieurs livres parus dans les années 1890 : "Un poète à Bicyclette" c'est ainsi que l'a décrit, l'historien du cyclisme Baudry de SAUNIER.
Alfred Jarry se classe quant à lui parmi les personnes qui ont " tenu sur ses fonts baptismaux le cyclisme " (" La mécanique l'Ixion "). Il a en effet adhéré à la section lavalloise de vélocipède dès 1889, puis acheté une bicyclette Clément Luxe modèle 1896, qu'il n'a jamais payée. C'est avec elle qu'il tentait d'aller plus vite que le train sur la route du Tripode à Paris (" La course des Dix Mille Milles ") et qu'il a suivi le cortège funèbre de Mallarmé.
Plus récemment, on peut citer Louis Nucéra, Paul Fournel, Jean-Noël Blanc, Gérard Mordillat, Bernard Chambaz, José Giovanni : ceux-là ont en commun d'avoir participé à la montée des Soleils de l'automne, qui se déroule en octobre au dernier jour de la fête du livre de Saint-Étienne (45 km jusqu'à la Croix-de-Chabouret, cf. Jean-Noël Blanc, La Légende des cycles). Ajoutons encore Maurice Leblanc, Émile Zola, Jules Renard, Jean Richepin, Tristan Bernard, Rodolphe Darzens, Pierre Lafitte (alias Jehan de la Pédale), Charles-Albert Cingria, Léon Tolstoï, Paul Morand, Cioran, Jacques Perret, René Fallet, Jacques Faizant, Patrick Straram, Jean-Louis Ezine, Christian Laborde, et dernièrement Jean de La Ciotat, pionnier de la littérature cyclosportive. René Fallet a fondé, en 1968, les Boucles de la Besbre, " épreuve internationale et clandestine, dont aucun calendrier ne tient compte ", où les échappées sont interdites et les vainqueurs connus d'avance.
07:02 Publié dans A tribute to, Balades, Impromptus, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
Le désarroi du poète
05:26 Publié dans De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
Vie et mort du poète sur une piste cyclable
Depuis presque un an, le poète n'avait plus le droit de rouler sur les trottoires. Pris un jour en embuscade par la police municipale, sur une piste non-cyclable parallèle à celle ci, qui lui coûta presque toutes ses économies. Il était bien forcé de se plier au réglement. C'était cette piste cyclable qu'il fallait prendre, à double sens pour les cyclistes, à sens unique pour les autos. Le jour de l'embuscade, le poète essaya d'expliquer aux agents que la piste cyclable n'était guère pratiquable et aussi que le fait d'avoir emprunté un trottoire ne devait pas coûter 90 euros mais seulement 35, sinon, cela s'appelait du racket. -"hé quoi lui dit l'agent ! espèce de sale poète ! Tu nous parles autrement ! Des gens comme toi on les connaît ! on sait comment ça finit ! ça prend des trottoires interdits, ça répond aux agents et après, on connaît ! ça finit par tuer des gens !". Le poète paya. Il s'en était tenu à ça : la piste cyclable ou bien le risque d'embuscade, et vu la façon dont la police traite les gens...Le poète décida qu'il serait désormais obéissant, c'est fou ce qu'un peu d'intimidation peut amollir les résistances.
Par un beau matin d'été, le poète prit sa bicyclette comme à l'accoutumée. La piste cyclable était là, partiellement refaite, longeant cette très longue rue jusqu'à la gare; et, de loin en loin, des autos, des camions y stationnaient. Il fallait donc rouler au milieu de la chaussée. Mais le poète en avait pris l'habitude et il pédala gaiement, en sifflotant. Avec un peu de chance, il serait à la gare juste à l'heure précise pour accueillir sa fiancée, il se réjouissait à l'idée . Il pensait déjà au retour...ouvrant la voie à sa fiancée, sur cette piste cyclable dont les travaux commencés depuis 6 mois; n'étaient toujours pas terminés. Ca lui faisait souci, car non seulement ils n'étaient pas terminés, mais des trous énormes sur la chaussée pouvaient faire tomber la fiancée. " Il ne faudrait pas que ce genre de chose arrive "... "et que ça abîme ma fiancée..." Enfin quoi, le poète pédalait. Il regardait attentivement sa route, les voitures qui venaient en sens inverse. Il était à chaque fois obligé de s'arrêter pour laisser passer les véhicules. Ainsi allait le poète ...
Et puis je le vis disparaître. Il devint un point tout petit. Je contiinuai à marcher. j'allais un peu nulle part. J'aime me ballader. Plus je me rapprochais de la gare, plus il y avait des voitures, des taxis, des camions garés sur la piste et puis ces trous dans la chaussée... J'arrivais à un croisement , là où la piste continue à 2mn de la gare. Quelque chose se passait. J'entendis des sirènes. Je vis des gyrophares. J'interrogeai une personne du quartier, une petite vieille, qui me répondit d'un ton blasé : "oh vous savez des accidents par ici, y'en a deux par jour, on est habitués !". Je m'approchai plus près, on aurait dit que tout était déjà nettoyé, un pompier me parla "Faut pas rester là ! ". Mais je suis comme tout le monde curieux, et je restais quand même, me faisant plus discret. C' est là que je vis pour la dernière fois le poète ou ce qu'il en restait ...
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et complètement involontaire ;-x
Photo : Rue Bellecombe Villeurbanne. Eté 2007.
03:30 Publié dans Balades, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
lundi, 08 septembre 2008
Même un instant ...
A se demander ce que vient faire "l'absolue" dans l'injonction de ce portail .
Villeurbanne : panneau maniaque d'un garage à côté d'une propriété privée dans un quartier pavillonnaire.
09:23 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Vitam Impendere Amori
"Un soir je descendis dans une auberge triste
Auprès du Luxembourg
Dans le fond de la salle il s'envolait un Christ
Quelqu'un avait un furet
Un autre un hérisson
L'on jouait aux cartes
Et toi tu m'avais oublié"
Guillaume APOLLINAIRE (cité par A. BRETON in :"Les Pas Perdus") CLICK+ CLICK
"Vitam Impendere Amori" est le titre d'un autre poème de G. APOLLINAIRE dont la traduction (lue sur le net) par : " Vivre empêche d'aimer" ne nous a pas paru si évidente. Marc l'Epistolier l'aurait traduit par : "Vivre empiète sur L'Amour"... Et Solko se référant au "Vitam impendere vero" de J.J. ROUSSEAU dans les "Confessions" (consacrer sa vie à la vérité), nous livre une traduction qui exprime un tout autre sens : "Dépenser sa vie en aimant"... Il va falloir exhumer les Gaffiot, mes amis, tant à l'auberge triste, nous y perdons notre latin,. Ce qui aurait sans doute bien amusé APOLLINAIRE...
Toute autre suggestion étant bienvenue...
08:03 Publié dans A tribute to, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Comme un lundi
04:48 Publié dans Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
samedi, 06 septembre 2008
Comme un dimanche
Ou le Seigneur ou les petites siestes crapuleuses... Les beaux dimanches !
06:43 Publié dans Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Où sommes nous passés ?
03:00 Publié dans ???????????, De la musique avant toute chose, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
Préliminaires
02:29 Publié dans Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Certains jours ..., Ciels, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Tendre est le soir
Est ce que kl-loth dira de même ? Bulletin stéréo par ICI
01:00 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent
vendredi, 05 septembre 2008
Russian Haïku I
"Le train s'arrête
je continue de penser
à toi"
Albert CHEKANOV
Albert CHEKANOV est né à Krasnoïarsk en 1960 et il travaille à Singapour depuis 1993. Il est ingénieur en tribologie et ses publications sont d'ordre scientifique. Pour lui, le haïku, auquel il s'intéresse depuis plusieurs années, représente une forme d'oisiveté contemplative.
22:28 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels | Lien permanent