Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 24 août 2008

Icare I

Ca n'allait pas loin mais ça commençait ...

coourse-folle.jpg

tree3.jpg

18:35 Publié dans Balades, Ciels, De visu | Lien permanent

Perpétuel - Sauvage

" Il faut parler de la création comme traçant son chemin entre des impossibilités"

Gilles DELEUZE in "Pourparlers" - Les éditions de Minuit - 1990 /2003

purple-christ.jpg

Recueillir

visage-christ-2bis.jpg

samedi, 23 août 2008

" Quand tu seras arrivé tout en haut de la montagne, grimpe encore "

chine-2757.jpg

Bien sûr nous nous étions promis de ne pas parler ici d'un sujet qui fâche, tout occupés à compter "nos" médailles... Au pire, une caravane passerait, et nous au chaud, dans notre niche nous resterions jusqu'à la fin du carnaval sans aboyer. Juste à parler des ciels qui ne sont pas encore "tombés de l'éventail", du temps qui vient, du temps qu'il fait, des mondes flottants de Zaragoza, nous plongerions nos têtes dans le sable, des peaux de saucisses sur les yeux, nous irions le poing dans la poche (sans oublier le mouchoir dessus), relire les Gustave CLICK, les Alfred, même les Alphonse... Bref, la chose serait insoutenable, n'en pouvant plus, nous chercherions un remède pour ne plus penser et là, dans une salle d'attente, nous aurions le réflexe bête, d'ouvrir une revue, de celles qui sont très coloriées, avec des gros titres dessus et la revue nous happerait ... Puis nous tomberions sur des pages, où d'irrésistibles images bien légendées, nous feraient un instant trahir notre promesse, tandis que la caravane passerait, avec des chapeaux pointus, des clochettes, des cow boys, même une princesse. Nous ne pourrions plus résister : ces choses là, se partagent, se mangent avec les doigts comme des brochettes. Bouddha nous accompagnerait, (celui-ci plus haut, vécût en vitrine entre quelques plats préparés... ). Assis sur l'extrait de pépites, son sourire viendrait t'embaumer.  Tu ferais silence en toi-même, tu monterais sur la montagne, et dans un ciel bien dégagé, le Bouddha te dirait: "Regarde ! Regarde ! petit Scarabée" ...

Pépite 1 : "(...) Que compte faire le divin réincarné pour régler le problème français ? Sommes nous encore assez riches et assez influents pour entretenir cette secte ? (...) Qui manipule ce cirque ? (...)"

Pépite 2 :" Y'en a marre du Dalaï lama !"

Pépite 3: " C'est tout et n'importe quoi. Le monde devient fou de toutes ces courbettes pour un homme qui se dit être la réincarnation "de"et qui nous manipule tous"

Pépite 4: "La tournée de Dalaï Lama consiste à récolter les fonds (...)"

Pépite 5 : " Le Dalaï Lama, chef spirituel de lui même. Que vaut cet homme qui prétend être la réincarnation d'un autre blaise. il vend sa soupe spirituelle, avec sourire mais elle a un goût de rata " etc ... etc ...

ô haut !

cielfffff.jpg

Click ICI répondit l'écho ...

10:48 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent

Lac des signes

open-.jpgIl y a quelques mois nous vous avions promis de vous informer sur les prochaines installations de Thierry FOURNIER, artiste-plasticien, architecte, musicien, dont nous suivons assidûment le travail.

Pour mémoire :  CLICK

"OPEN SOURCE" est une installation vidéo interactive aux suites aléatoires qui font rêver...L'installation est composée d'un bassin translucide en forme d'ellipse, devant lequel se trouve un pupitre tactile. Des mots et des dessins blancs sont projetés en vidéo et flottent à la surface de l’eau. Le pupitre permet aux visiteurs de dessiner un mot ou un croquis directement avec la main, comme sur la buée d’une vitre. Dès qu’un dessin est terminé, il apparaît à la surface du bassin et dérive avec les autres, les traces les plus anciennes laissant progressivement place aux nouvelles. Lorsque les visiteurs présents autour du bassin passent la main au-dessus de l’eau, ils peuvent retenir ou déplacer les dessins. L’installation est sonore : chaque dessin s’accompagne d’une note de gamelan, et leurs chocs composent un orchestre aléatoire.

Une relation circulaire s’instaure : alternativement, les visiteurs écrivent sous le regard des autres, et jouent avec les signes ou les observent. Open Source convoque une image de l’eau. Espace chargé de sens,d'échange, chargé de projections à la fois irréversibles et éphémères, qui interroge simplement la portée, la durée et la responsabilité de nos actes.

La salle qui accueille l'installation crée un large volume en forme de conque déployé autour du bassin, bordé d’un liseré de lumière. Elle est conçue par Pascale LANGRAND, architecte, qui a également accompagné le design des éléments construits de l’installation. La production déléguée de l’ensemble a été menée par l'agence Le Troisième Pôle. Pour visionner les flux et les
mondes flottants de cette superbe installation où l'homme, au final ne déroule jamais son mot fortuitement; vous pouvez vous rendre  sur l'excellent site de Thierry FOURNIER, d'où sont tirées les sources de ce billet.

http://www.thierryfournier.net/

Et si vous descendiez dans le sud, vous pourriez en passant la ligne du dehors, faire un petit signe au bassin blanc ;-)

Expo Zaragoza 2008 (Espagne), Pavillon de Monaco, du 14 juin au 14 septembre 2008

vendredi, 22 août 2008

Quatre petits indiens ...

1135458204-CCC.jpgArt contemporain sauvage, juste à côté du mythique ELAC et de la non moins mythique salle Mermillon, quatre petits indiens (géants) gardent la sortie du parking de la gare de Lyon-Perrache ...

"Quatre petits indiens" à ne pas confondre avec "Dix petits Indiens", le film américain réalisé par RENE CLAIR en 1945, sur la trame du roman des "Dix petits nègres" d'AGATHA CHRISTIE.

Ni avec les "Dix petits indiens", film  réalisé par GEORGE POLLOCK en 1965, toujours inspiré d'AGATHA CHRISTIE; (le terme "indiens" remplaçant celui de "nègres" pour le politiquement correct")

Ni avec le film britannique "Ten little indians" d'ALAN BIRKINSHAW datant de 1989 (autre titre "Death safari").

Pour ce jour (certain;-), les dix indiens qui nous intéressent ( et qui sont en réalité quatre ) restent sans doute les moins connus puisqu'il s'agit du groupe rock de la grande époque de "Boucherie production" : "DIX PETITS INDIENS". Abondamment graffés sur les murs de Pigalle à Bastille en passant par Belleville dans les années 90 et qui firent les grands délices de nos soirées parisiennes. Quelques trop rares traces subsistent dont ce superbe clip  CLICK CLICK à revoir ou à découvrir, (ne me demandez pas si la désynchronisation du clip est volontaire ou malencontreuse, je n'en sais rien). Mais tout ce que je sais, c'est qu'il faut nous méfier des indiens qui dorment à plusieurs sur les écrans et les murs, ils peuvent à tout instant se réveiller. Nous serions ici les premiers à nous en réjouir...

jeudi, 21 août 2008

Politique de civilisation

france-video.jpg

france-video-2.jpg

Quand les images vous regardent .

Propagande de civilisation :  ICI + "gardiens d'hier et d'aujourd'hui"  ICI

France d'en haut

en-haut-bis.jpg

Photo prise sur l'esplanade à deux pas du plateau de la Croix-Rousse à Lyon, tout en haut d'un escalier dont nous avons beaucoup parlé sur ce blog  CLICK

Tandis que ceux du haut , regardent ceux du bas ... On se demande ce peuvent bien faire ceux du bas. Réponse ici : CLICK ou billet suivant.

France d'en bas

injonction.jpg

La vie devant soi

viddvsoi.jpg

Photo prise à la à la sortie de la gare Perrache à Lyon à deux pas de la place Carnot, par un bel après midi d'été.

03:52 Publié dans De visu, Le nouveau Monde | Lien permanent

mercredi, 20 août 2008

L'atelier de l'artiste

au-fond-.jpg

la rue, le mot

rue-lemot-B.jpgsupplément sur LEMOT  ICI

Ingénue se prenant pour un Picasso

la-belle-noiseuse.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue à Lyon sur les pentes de la Croix-Rousse, l'ingénue de la rue Lemot un brin boudeuse, qui entre deux fenêtres, prend la pose...

Comme un mercredi

le-revoilou-3.jpg

Qui c'est ? Mais oui ! Il est de retour ! le petit bonhomme des murs de Lyon, le chouchou de nos graffs. Nous l'avons retrouvé rue Lemot, en vigie derrière un tuyau, sur les pentes de la Croix-Rousse ... Et pour ceux qui ne connaissent pas encore :  zoom sur le personnage  ICI + une version d'enfer sur le blog DAILY LIFE  :  CLICKCLICK

mardi, 19 août 2008

Les grands horizons

carrosserie.jpgEn lisant le dernier billet sur le blog de kl-loth : DAILY LIFE, intitulé non sans quelque vague à l'âme :"Summer's almost gone" CLICKCLICK ; j'ai  partagé ce sentiment, (étouffé) du petit habitant des villes livré à son destin souvent irrespirable. Puisqu'il était question de retours et d'automobiles, je m'en allais quérir quelques informations du côté de 2050, où J.P ROBIN dans une de ses chroniques (datant d'Avril 2008) me parla d'horizons...

De l' horizon de l'an 2050 exactement. Aujourd'hui, le parc automobile s'élève à 600 millions de véhicules, qui se concentrent pour la plupart, dans les pays qu'on dit "avancés"( plus clairement appelés autrefois "Nations industrialisées"). Aux Etats-Unis pour 1000 personnes, on compte, un peu + de 460 voitures et ce taux se situe au dessus de 400 dans les pays européens. Le fond monétaire International (FMI) annonce qu'au milieu de ce siècle pas moins de 2,9 milliards de véhicules seront en circulation. cet accroissement de 2,3 milliards d'unités se réalisera principalement dans les pays émergents et en développement dont la flotte auto augmentera de 1,9 milliards. Les deux marchés les plus porteurs étant la Chine et l'Inde. On ne se souvient peut être pas qu'un siècle plus tôt en 1950, ce même parc n'était que de 53 millions et qu'en deux décennies, il avait atteint 193 milions. En 1960, la vague de motorisation accélérée avait suscité un certain effroi en Europe.

En 1963 Frederico FELLINI ouvrait son film emblématique "8 ½" sur un plan montrant M. MASTROIANI, en train de suffoquer dans un embouteillage et en 1967, J.L. GODARD stigmatisait la société de consommation avec ses files sans fin qui bloquent les autoroutes ("Week -end"), et depuis 1971, on n'a pas oublié "Trafic" de Jacques TATI  CLICK CLICK...

autom.jpg

Ce ne sont, hélas pas des histoires comme on les imagine au cinéma, que nous prodiguent les experts du FMI, mais des chiffres sans fioriture, informant sur les conséquences d'une telle prolifération. Les travaux du rapport STERN évaluent à 2,6 gigatonnes (2,6 milliards de tonnes) les émissions de dioxydes liées à la circulation automomobile en 2000, ils estiment qu'elles s'établiront à 6,8 gigatonnes en 2050. Alors que la voiture était responsable de 6,1% du total du CO2 polluant dans l'atmosphère au début de ce siècle, leur part représenterait 8,1%  toujours en 2050. Or entretemps, l'ensemble des émissions toutes origines confondues aura doublé. (de 42 à 84 gigatonnes). Bien sûr, des efforts ont été fournis au cours des vingt cinq dernières années, par les constructeurs, permettant de réduire les  émissions de gaz à effet de serre, mais comme le poids moyen des véhicules a augmenté en parallèle, "le nombre moyen de kilomètres parcourus par litre de carburant n'a pas changé" souligne le FMI. Il ne faut donc pas trop compter sur la technolologie pour lutter contre le réchauffement climatique et il serait plutôt urgent que les comportements se modifient, du reste, nous n'avons peut être pas besoin de maîtres à penser pour cela. Souhaitons que les experts, qui expertisent mais n'ont entre leurs mains que le possible rationnel à entrer dans le cerveau des banques de données, auront oublié d'introduire à l'origine du désastre annoncé, cette notion de grain de sable, ce gravillon à peine lisible, qu'on appelle l'impondérable ...