lundi, 20 mai 2013
Une histoire sans parole (ou presque)
Hana no kage
aka no tanin wa
nakari keri
ISSA alias Kobayashi Issa. La traduction se trouve au terme de la balade. Si vous êtes trop pressés vous pouvez oublier le printemps et retrouver une saison (de saison), ICI.
À l’ombre des fleurs
même un parfait étranger
ne l’est déjà plus
Photo : Le dire avec des fleurs, dans un jardin, c'est mieux...
Là bas : © Frb 2013.
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mardi, 06 novembre 2012
Panier (by HK/RL)
"Je les vois se dorer ventre à l'air vos chanterelles d'abord dans une petite mousse grosnienne émeraude bordée de feuilles de chênes ocres puis bercées dans votre panier d'osier"
écrivez vous dans votre commentaire
d'où la photo ci-jointe pour vous prouver que votre "vision" est très exacte (retour d'une longue balade-cueillette en forêt des Trois Monts)"
HK/RL: extrait d'une correspondance automnale et gourmande, (ce n'est pas la première). Vous pouvez retrouver LR chez nos amis de Lieux dits (en ouvrant la fenêtre) ou vous pouvez rester ici en offrant votre corps et votre âme à ce divin panier pour en jouir sans entraves.
Musique: A very special dédicace to HK/LR, de correspondance en correspondances: John Cage était aussi un fin mycologue allumé par l'art des cueillettes il s'est tôt aperçu que "Music" et "Mushroom" se touchent dans plus d'un dictionnaire. Ci-dessus, un extrait de "Mushroom Haïku, excerpt from Silence".
Photos: Un panier de chanterelles et des parfums boisés, pour un monde attachant où l'or croît au grand air, se cueille à pleines brassées puis s'attache à nos lèvres. De quoi passer l'hiver très loin du CAC 40 dans la délectation insolente des plaisirs simples et gais, à humer sans vergogne un petit vin de région. Le cueilleur de champis (qui est aussi un marcheur, chercheur patient et silencieux), pourrait bien se laisser tenter au retour par un de ces Chinon de 10 ans d'âge, un salaire sans la peur, dans le crépitement des fricassées, nous lèverons nos verres à la terre, tant qu'elle tourne, (comme un plat de chanterelles), et trinquerons au tableau merveilleux qu'on pourrait appeler "le repos du cueilleur". Et ce n'est qu'un début...
from the Grosne's-Land © HK/RL 2012.
jeudi, 24 mai 2012
Et la pluie...
11:48 Publié dans A tribute to, Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 18 mai 2012
Deux petites valses
Matin de printemps
mon ombre aussi
déborde de vie
J'emprunte à KOBAYASHI ISSA (grand maître de haïku), ce petit air de valse, l'ouverture du printemps glissera la ritournelle dans nos incertains jours...
ISSA, comme vous et moi, ne sût rien du cheminement de ses jours mais quand la poésie chanta sans lassitude que tout était néant, passage, silence, ISSA, d'un léger trait de plume ajouta "cependant"...
Photos : Là-bas. Le printemps a du retard, en cette mousson de Mai, entre deux jours de pluie et de brumes, j'ai pu saisir une accalmie avec juste le vent floutant un peu les arbres... Une petite carte postale, d'ici et de partout - en cliquant sur l'image - vous retrouverez d'autres balades de printemps, notamment aux jardins japonais et d'ailleurs...
Music : Chenard Walcker "Quand je tombe des nids" extr. de l'album "l'âne vétu de la peau de lion" (2002)
© Frb 2012
02:54 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 13 septembre 2008
Haïku Roumain
"Je vieillis.
les feuilles des arbres
sont de plus en plus grandes..."
CONSTANTIN ABALUTA
Constantin ABALUTA est né en 1938 à Bucarest où il habite toujours. Diplômé en architecture, il a pratiqué cette profession jusqu'en 1969 puis il s'est consacré à sa carrière d'écrivain. Poète, dramaturge, prosateur et traducteur, il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le recueil de haïkus et de tankas, en roumain et en anglais, O lentila pe masa (Une lentille sur la table; Leda, 1996). Il a traduit des poèmes de Charles Cros, Dylan Thomas, Wallace Stevens, T. Roethke, W. S. Merwin, Frank O'Hara, Edward Lear, ainsi que des proses de Samuel Beckett. Ses pièces de théâtre ont été jouées à la radio; il a aussi publié dans des revues de Roumanie, et à l'étranger: Caractères, Change et Lettre internationale (Paris); Breve (Naples) et Ombrela (Grèce). Il a reçu divers prix autant en Roumanie qu'à l'étranger. Son nom apparaît dans le Who's Who in the World et dans le Who's Who in Europe. Il est membre de l'Uniunea Scriitorilor din Romania
08:16 Publié dans A tribute to, Balades, De visu | Lien permanent
vendredi, 05 septembre 2008
Russian Haïku I
"Le train s'arrête
je continue de penser
à toi"
Albert CHEKANOV
Albert CHEKANOV est né à Krasnoïarsk en 1960 et il travaille à Singapour depuis 1993. Il est ingénieur en tribologie et ses publications sont d'ordre scientifique. Pour lui, le haïku, auquel il s'intéresse depuis plusieurs années, représente une forme d'oisiveté contemplative.
22:28 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels | Lien permanent
Russian Haiku II
Nuit sous la pluie
Un réverbère dans la flaque
Essaye de ne pas se briser
ALEXEY ANDREYEV
ALEXEY ANDREYEV est né en 1971 dans la vieille ville russe de Novgorod. Il a étudié les mathématiques aux Etats-Unis et s'est intéressé à la poésie en particulier aux formes non -traditionnelles de la poésie russe : vers libres, haïkus, haïbun, palindromes etc Quelques uns de ses poèmes ont paru sur des sites internet dont "Reflections", "A haiku diary", "Shiki internet haiku salon" et "Teneta". Il a aussi fait paraître ses poèmes dans des revues américaines "Frogpond" et "woodnotes" et dans le Haiku world ("Kodansha" en 1996) et également publié des recueils de poèmes : "Pesenka shuta", "stikhotvoreniya" = (chanson de bouffon) en 1996. Il possède une revue électronique en russe "Lyagushatnik" - "Mare aux grenouilles" - dans laquelle il a traduit plusieurs haïkus canadiens avec la collaboration de Xenia VATNIK. (Hélas, je n'ai pas encore pu localiser ce site). A. ANDREYEV vit aujourd'hui à St Petersbourg où il travaille à sa thèse de doctorat en science informatique et à la rédaction de nouveaux recueils de poèmes.
Lien utile : La Définition du Haïku par ALEXEY ANDREYEV lui même : ICI
Notre photo : n'est pas un réverbère qui se liquéfie dans la flaque mais l'ombre d'un panneau de signalisation plongeant à pic dans l'asphalte, (le lecteur perspicace aura deviné ;-) Vu près du boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, aux terrasses d'un café irlandais à l'heure de fermeture.
05:31 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Mémoire collective | Lien permanent