samedi, 28 juillet 2012
La vraie fenêtre est ailleurs
Les tours, les chaumières, les murs,
même ce sol qu'on désigne
au bonheur de la vigne,
ont le caractère dur.
Mais la lumière qui prêche
douceur à cette austérité
fait une surface de pêche
à toutes ces choses comblées.
RAINER MARIA RILKE : "Les tours, les chaumières, les murs"
Envoi : Guettant votre retour, j'ai saisi hier un passage au grand jeu d'une fenêtre éclairant un damier patiné de soleil dans l'espace silencieux mais peut-être habité... - un instant retrouvé de la beauté ancienne et la tranquillité inespérée des lieux - Plus présents que jamais, je voyais les reflets de vos pas de velours par une autre fenêtre.
Photo : hier, c'était la paix en plein coeur de presqu'île, un endroit où écrire, où lire, où s'absenter. Demain, on verra à deux pas d'une rampe d'escalier mécanique, des masses de clientèle longer les vitrines d'un futur grand complexe. Tout livré au commerce. Parfois on imagine que l'endroit sera sauvé. On se dit que personne n'osera y toucher, qu'il ne peut en être autrement. Pour l'instant, on espère, on fait le plein, si toutefois... un peu triste déjà, à la pensée de se trouver un jour en manque de perspective...
Lyon-presqu'île © Frb 2012.
vendredi, 12 août 2011
On rentre à la maison
Tant qu'à faire...
Si la maison vous déplaît, vous cliquez dessus, on vous en donne une autre comme d'habitude
Suite à nos pérégrinations nabirosinaises, une envolée accidentelle de toiture dûe aux récents orages, m'a fait troquer ma coquette châtellenie boscomarienne contre une spacieuse demeure parodienne un rien plus plus confortable.
Photo : Ceci est La maison Jayet en toute sobriété, (hélas, un grand malheur est venu au dernier moment, contrarier mes projets, le maire n'a pas voulu me céder sa "maison des poupons", pour l'écu symbolique que je lui proposais, inquiet par mon idée de repeindre la façade en rose bonbon il a préféré en faire son Hôtel de Ville (le maire est méchant), situé au coeur de Paray le Monial (ville dédiée à la foi chrétienne, à la dévotion de cette chère Marguerite-Marie (Alacoque), et à la Basilique romane, un édifice clunisien il est vrai si imposant qu'on en oublie parfois l'architecture civile de cette ville-sanctuaire qui fût même visitée par Jean Paul II, en 1986 juste le jour de la Ste Faustine (c'est rien de le dire !). L'Hôtel de ville a été installé depuis le XIXem siècle dans cette majestueuse "villa" de style Renaissance que Pierre Jayet (riche et illustre marchand drapier) fît édifier pour moi entre 1525 et 1528, on nomme cet endroit très joliment "La maison des poupons" par la grâce des ses petites sculptures sur pierre encadrant les frontons des fenêtres hautes, je retournerai vous les saisir avec un meilleur zoom, mais je peux vous en toucher ici, quelques mots, ayant eu la chance de contempler les finesses de cette maison certes chargée, au charme toutefois féerique, une pure curiosité. Sur cette façade, on admirera un chérubin nu en pied, un chérubin joueur de flûte traversière et d'autres chérubins non musiciens qui complètent le décor, (vous pouvez en attendant, découvrir une figure parmi ces angelots ICI) la façade est aussi ornée de coquilles et de médaillons représentant les rois de France. Cette photo a été prise l'été dernier en la pieuse commune, où vous savez.
© Frb 2010
18:06 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 21 août 2009
Où allons nous, quand nous ne sommes plus vacants ?
HOZAN KEBO'S REMIX :
"Battre la campagne" VS "Battre le pavé" (Version novlangue)
L'encer et le fiel étant pavés ...
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2009/08/2......
... de mauvaises directions.
Original remix : Hozan Kebo's enterprise. Août 2009. (HK/LR©)
mercredi, 25 mars 2009
Comme un mercredi (un peu fou)
Le "fou" possédé du chaos, et tatoué de guerre, décolle les murs de "la Burdeau", cette rue des pentes de la Croix-Rousse, où l'art contemporain sauvage s'affiche au jour le jour. Merci au collagiste pour cet électron délivré. La créature ailée (et peignée), mi-homme, mi-oiseau (lyrique mais pas lyre), déroule son poème sous le ciel mitigé de la ville (tant de mystères... ) Le passant enivré par effet de surprise, retrouvera dans le mouvement inspiré de cette création, toute la liberté de Dada, les élans de Fluxus, et ce je ne sais quoi d'invention, qui (heureusement), n'a toujours pas de nom...
FOLIES DOUCES. (Un peu givrés) :
ECOUTER : ASTOR PIAZZOLA "BALADA para un loco"
PARTIE DE SCRABBLE : (wakkt, zzzzz, pfifui, zuzifftzzz etc...)
PIERRICK SORIN = Jean-Louis = 2
CHAOS. (Complètement timbrés) :
VOIR : Des nouvelles du PRINCE D'ANDORRE
Entre autres...
Photo: Collage du "fou" (qui vole et qui écrit). Vu rue Burdeau. Lyon. Février 2009. © Frb.
23:28 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 03 mars 2009
Les mots mystérieux...
Vu sur un tout petit mur près des arrêts de bus, le long du fleuve Rhône, côté presqu'île : un ruban. Un tourment...
Photo: Lyon, à quelques mètres du pont Morand. Mars 2009.© Frb.
07:11 Publié dans Art contemporain sauvage, De la musique avant toute chose, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 07 mai 2008
Les murs
05:07 Publié dans De visu | Lien permanent