mardi, 12 juin 2012
No "tweet" today
Photo : Danse et chant du printemps. Les amoureux de Lyon, photographiés, s'en allant au Parc. Un bref instant d'apaisement pour oublier les aviniles hirosites ed glureche et de sajoulie...
© Frb 2012
dimanche, 14 août 2011
Ronde des immortels
Et d'un coup, nous voici jetés dans les nues en plein ciel. Les esprits soufflent et règnent partout. Ceci est la peinture des esprits.
VICTOR SEGALEN, extr. "Peintures magiques" in "Peintures", éditions Gallimard/ L'imaginaire, 1983.
L'homme aux oreilles qui fument ↑
Le pianiste endormi sur le dos du grand tamanoir.
Le souffleur de Nimbostratus.
La Jeune fille et le caniche à groin.
Sur cette dernière image je tiens particulièrement à remercier Fernand Chocapic qui a judicieusement remarqué qu'il ne s'agissait pas exactement d'une jeune fille avec un caniche à groin mais bien d'un lapin Duracell avec cymbale et salopette, il en a rapporté une preuve incontestable que vous pouvez encore contempler en cliquant ICI-MÊME. Toutes autres propositions seront accueillies avec bienveillance et seront ajoutées ici...
Photos : Figures libres... Regarder tous ces personnages attise ma fascination. L'étranger n'est pas loin, il suffit de frôler chaque image pour trouver vos correspondances, c'est peut-être écrit dans le ciel furtivement mais vous n'êtes pas obligés de voir ce que j'ai vu...
© Frb 2011.
02:07 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 06 août 2011
Où vont les fleurs ?
Je vous convie donc à voir seulement. Je vous prie de tout oublier à l'entour ; de ne rien espérer d'autre ; de ne regretter rien de plus.
VICTOR SEGALEN, extr. "Peintures", éditions gallimard, 1983.
Doc Watson § David Grisman : "Summertime"
Photo : Où vont les fleurs ? Question.
Pigments et parfums naturels ou balade au jardin un matin d'été doux.
© Frb 2011.
samedi, 24 janvier 2009
Vieux hibou
" J'ai pour voisin de brousse, un vieux que la mort semble dédaigner. son tatouage le rend effrayant ainsi que sa maigreur. il fût condamné autrefois pour anthropophagie. puis on le vit revenir avant l'expiration de sa peine. un farceur de capitaine italien, me voulant du bien, lui raconta que c'était moi, autrefois tout puissant, qui avait intercédé en sa faveur : je ne démentis pas le mensonge et cela me fût utile. Car le vieux, qu'on n'a jamais pu baptiser chrétien, reste pour nous un sorcier; et il a mis sur ma personne et ma maison, le tabou, c'est à dire que je suis sacré. Quoique ayant appris des missionnaires toutes les superstitions que ces religieux leur apprennent, ils conservent encore leurs anciennes traditions. Ce vieux et moi nous sommes des amis et je lui donne du tabac sans que pour cela il s'en étonne. Je lui demande quelquefois si la chair est bonne à manger; c'est alors que sa figure s'illumine d'une infinie douceur (douceur toute particulière aux sauvages) et il me montre son formidable ratelier. J'eus la curiosité de lui donner un jour une boîte de sardines : ce ne fût pas long. Avec ses dents, il ouvrît sans se faire de mal la boîte et il mangea le tout rubis sur l'ongle. Comme on le voit, plus je vieillis, moins je me civilise."
PAUL GAUGUIN Extr. "Second séjour en Océanie In "Oviri" (écrits d'un sauvage), textes choisis et présentés par Daniel GUERIN. Editions Gallimard 1974.
Photo: "Ibou" le jeune, élève (?) dissipé de GAUGUIN (oui, enfin... Il ne faut pas tout croire non plus;-), pose son île citadine en gestes abstraits archisauvages sur les murs de la rue Ozanam dans le premier arrondissement.(Ozanam fait un peu nom d'île non ? sauf que l'île Ozanam s'appelait Frédéric et que c'était un pionnier du catholicisme social mais bon...) La fresque a été vue à Lyon au début du mois de Janvier 2009.
Lien utile : PAUL GAUGUIN biographie : http://www.impressionniste.net/gauguin.htm
21:18 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent