samedi, 24 mai 2014
Coming from reality
Voilà que revenait la rage incontrôlée, la haine de soi déguisée en faute de quelqu’un d’autre.
TONI MORRISSON extr. de "Home", Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Christine Laferrière, éditions Christian Bourgois, 2012.
Indice : A tort et à travers. Un mur qui ne cesse de parler. A tant le questionner serions-nous sûrs, absolument sûrs, de saisir au plus prés ce que ces mots réellement dissimulent ?
Photo prise à Villeurbanne, il y a quelques années devant une palissade cernant les ruines des bâtisses d'un quartier en démolition, (massacre urbain et toutes ses conséquences). Une intervention éphémère, militante, admirable tentée par un collectif (je ne sais son nom) de citoyens et d'artistes défendant les minorités (plus souvent silencieuses) et essayant d'agir contre toute forme de racisme y compris le racisme qu'on a parfois coutume de qualifier étrangement de "nouveaux" racismes voir de haine "ordinaire (?)"...
Street-Art © Frb (archives urbaines pas "ordinaires")
vendredi, 23 mai 2014
Métaphore filée
Tout ce que nous ne voyons pas est immense.
Rouletabille in "Le mystère de la chambre jaune" par G. LEROUX.
Adolphe essaie de cacher l'ennui que lui donne ce torrent de paroles, qui commence à moitié chemin de son domicile et qui ne trouve pas de mer où se jeter (*)
Nota (*) : extrait des "Petites misères de la vie conjugale" de Balzac.
Photo: Tout est là.
Aux champs © Frb 2013
20:36 | Lien permanent
mardi, 20 mai 2014
Cloudscape
Qu'est-ce qui fait qu'il est parfois difficile de déterminer dans quelle direction nous allons marcher ? Je crois qu'il y a un magnétisme subtil dans la Nature qui, si nous y cédons inconsciemment, nous indique la bonne direction. Il n'est pas indifférent pour nous de savoir quel chemin nous empruntons. Il y a un bon chemin, mais nous sommes très assujettis à l'insouciance et à la stupidité, et nous sommes enclins à emprunter le mauvais. Nous emprunterions volontiers ce chemin que nous n'avons encore jamais emprunté dans ce monde réel, qui soit parfaitement symbolique du chemin que nous aimons suivre dans le monde intérieur et idéal ; et parfois, pas de doute que nous trouvions difficile de choisir notre direction, parce qu'elle n'existe pas encore distinctement dans notre esprit.
Photo: des pas perdus.
St Clair © Frb 2013
21:26 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 12 mai 2014
Secret life
Au-delà de ce qui arrive ou n'arrive pas, l'attente est magnifique.
On trouve un silence très troublant dans le Rivage des Syrtes de Julien Gracq où une antique lagune baigne dans l'attente à la lisière des mondes, dans le silence, une forme d'énonciation plus évidente:
Photo: A la lisière des mondes (et des merveilles...).
Très loin d'ici.© Frb 2014
04:30 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 01 mai 2014
Winterlude # 1
Tout homme qui marche peut s’égarer.
Il faut donc de l'attente, que tout aille lentement, ne pas décrire l'achèvement quand rien n'a encore commencé.
Photo: Parc de la Tête d'Or. Sur les traces de l'homme qui ne cesse de poursuivre les traces de l'homme qui marche sur les traces de l'homme qui ne cesse de poursuivre, etc, etc ...
Lyon © Frb 2014.
21:22 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent