jeudi, 04 septembre 2008
Sur les pavés, la plage...
Dans notre pays, depuis quelques jours, à certaines heures ...
... Nous sommes tous à la plage.
Images d'une traversée à la nage...
Elle est bonne. Nous dégoulinons.
Villeurbanne. station de métro Charpennes. Septembre 2008.
19:45 Publié dans Balades, De visu | Lien permanent
Un fameux trois-mâts...
Dans notre pays, les maisons prennent tellement l'eau qu'elles ont décidé de s'en aller. Si elles tiennent bien le vent, elles iront jusqu'à San francisco ;-)
Vues place C. Hernu à Villeurbanne. Septembre 2008.
07:09 Publié dans De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 03 septembre 2008
Comme un mercredi
Graff au pochoir (Peut-être signé "Vaulx la trik"), vu de nuit cours Vitton dans le sixième arrondissement de Lyon .
07:58 Publié dans Certains jours ..., De visu, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 02 septembre 2008
C'est Mozart qu'on assassine
Je me souviens, d'une rentrée au conservatoire, elle eût quelque chose d'un peu féerique. Je n'avais encore jamais vu cela dans aucun autre établissement. Ainsi l'on y croisait régulièrement de grands trombones, d'énormes violoncelles, de gigantesques contrebasses, qui descendaient péniblement les escaliers en s'arrêtant souvent. Certains parfois tombaient, se relevaient, rien de grave, mais c'était merveilleux pour nous de regarder ces instruments aller, venir... On se disait qu'ils étaient là depuis longtemps, sans doute très vieux, c'était comme dans un conte de les voir courir comme ça, ces instruments de taille. Le respect s'imposait quand nous croisions ces bois, ces cuivres, nous leur adressions un salut respectueux. Nous si nouveaux venus, leur laissions notre place sur les sièges en plastique du grand hall d'accueil beige. Lorsqu'ils arrivaient titubant du quatrième étage nous les tenions un peu quand ils penchaient, ces vieux. Ainsi les jours qui suivirent, je m'habituai, des instruments qui vont qui viennent tout seuls ce n'est pas commun, mais on se fait à tout. Ce ne fût qu'une semaine plus tard, que nous comprîmes, quand, au niveau du troisième étage, il y eût une avalanche, un effet domino. L'une de ces contrebasses glissa sur une marche, et fit rouler les autres jusqu'au rez de chaussée. Nous étions cette fois certains que nos vieux rendraient l'âme, et que malgré les housses, il n'y aurait plus un son. Mais du rez de chaussée s'éleva un tintamarre, de cette masse explosée sortaient des cris aigus comme le miaulement des chattes à la saison. un lamento insoutenable. Les instruments gisaient en tas là, les housses éventrées, les bois presque en copeaux. C'est alors que nous vîmes sous cet amas de bois, de cuivre et de ferraille : gesticuler la jambe d'un tout petit garçon..
Cours Emile Zola à l'heure du gôuter. Photo prise à villeurbanne le 02 septembre 2008.
09:12 Publié dans De visu, Impromptus, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
Bonnet d'ânes
Que les élèves redoublant leur classe de 6em se mettent en rang dans la cour, les autres resteront sous le préau en attendant que monsieur Bouchard fasse l'appel.
Redoublent leur classe de 6em : Auriol Vincent, Borgia Lucrèce, Cézanne Paul, Ducasse Isidore, Einstein Albert, Fénélon François, Godard Jean-Luc, Hebdo Charlie, Ionesco Eugène, Jouvet Louis, Kafka Franz, Lacan Jacques, Marx Karl, Nietszche Friedrich, Orlan, Pascal Blaise, Quignard Pascal, Rabelais François, Sarraute Nathalie, Tzara Tristan, Ulysse, Villon François, Wenders Wim, Xénakis Iannis, Young Neil, Zola Emile.
Vous vous mettrez en rang et en silence dans la cour en attendant que Melle Pugeolle votre responsable de classe, vous donne votre emploi du temps.
Pensionnat ste Marie quelquepart en Province. Déconseillé par la maison.
04:57 Publié dans De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 01 septembre 2008
Bateaux pas ivres
"Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer ! "
Arthur RIMBAUD : Extr. " Le bateau ivre ".
Une vie comme un lundi dans la soute à charbon. Vue à Villeurbanne du côté de la rue Descartes ou plus loin et partout. Chaque jour suffisant à sa peine et que Dieu ne vous rendra pas.
14:40 Publié dans Chiffres/ Lettres/ Mots, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Biture tranquille
11:12 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, De visu, Le nouveau Monde, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Comme un lundi
07:03 Publié dans Balades, Certains jours ..., Ciels | Lien permanent