dimanche, 27 juillet 2008
Comme un dimanche
20:14 Publié dans Arts visuels, Balades, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
La tour majestueuse dans la lumière d'un soir d'été
En 1180, au début de son règne, Philippe Auguste,conscient de l'intérêt présenté par charlieu au point de vue stratégique, plaça la ville sous sa protection et y installa un châtelain au début du XIIIem siècle. De nouvelles fortifications furent édifiées autour du Prieuré et de la ville. Charlieu devint alors une place forte réputée imprenable. c'est de cette époque que date la Tour majestueuse à laquelle reste attaché le nom du Roi.
Photographiée à Charlieu, la Tour dite de "Philippe Auguste" datant de la fin du XIIe siècle, plus que majestueuse dans la lumière dorée d'une soirée de juillet...
20:07 Publié dans Arts visuels, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 23 juillet 2008
Le veau doux est toujours debout
Le veau doux charollais est ici notre credo (à la st Thomas)... Il n'est pas une journée sans veau doux... Attachant animal qui toujours en silence ne fait que regarder, tout, tout, tout regarder comme si chaque jour était le tout premier de la création même. La leçon vaut bien une berthe du lait de madame mère (la vache douce)... Et bien sûr, devant tant de sagesse, de candeur, de tendresse, on se couche dans le pré, à ras les pâquerettes, on regarde le veau doux gambader, et tant pis pour le reste.
Photographié hier,dans les près de la belle région brionnaise...
17:23 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 20 juillet 2008
Comme un dimanche
Changement de décor ...Eglise Romane de bois Ste Marie en Brionnais construite au XIem et XIIem siècle( vers 1050 pour le choeur et vers 1100 pour le transept et la nef) restaurée au XIXe siècle .
19:27 Publié dans Arts visuels, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 12 juillet 2008
Un petit bout de tapisserie de cuisine
Vu à la Croix-Rousse à Lyon, l'espace inhabitable comme calciné, d'un immeuble en cours de rénovation. Ce lieu, à côté d'une ancienne brocante, devait sans doute, partiellement servir de cuisine. Vous trouverez sans trop chercher un petit bout de tapisserie qui a pu échapper au grand débarras. De ces tapisseries légèrement granuleuses, complètement lavables qui étaient très en vogue au déclin de la grande période "formica", quand le formica bleu ciel parfois jaune canari devint beige ou imitation chêne. Pour marier les couleurs des tas de motifs à grosses fleurs, kaki, jaunes ou oranges avaient été imaginés pour les tapisseries des cuisines de type "France moyenne" épousant elles mêmes à merveille le design des assiettes en Arcopal et la série "Babar" des verres à moutarde. Pendant ce temps là, Georges Pompidou et son épouse Claude, alanguis dans des canapés modern style posaient pour les revues chics sous les cubes à VASARELY, en fumant des cigarettes autour d'une bouteille de whisky...
01:40 Publié dans Arts visuels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 05 juillet 2008
Les entrailles de l'ordinateur
Si comme la majorité des internautes à travers le monde, vous avez déjà visionné une vidéo hébergée sur Youtube, vos données personnelles pourraient se retrouver entre les mains de Viacom. Le groupe américain propriétaire des chaînes MTV et Comedy Central et des studios Paramount, est en guerre ouverte avec Google, le propriétaire de Youtube qui accueille de nombreux programmes de Viacom mis en ligne sans son autorisation .Le groupe réclame un milliard de dollars de dommages et interêts à Google pour ce préjudice. Et, mercredi, le tribunal fédéral de New York,vient d'accorder une manche à Viacom. Le juge a en effet ordonné à Google de fournir au géant des médias les données sur les utilisateurs de sa filiale Youtube. L'objectif officiel de Viacom est de démontrer devant la cour que les vidéos soumises au copyright sont bien plus visionnées que les clips amateurs auxquels était en théorie destiné Youtube et donc, que le réel fond de commerce de la filiale Google, qui n'est pas encore rentable, est le piratage des contenus. Ces statistiques sont disponibles à n'importe quel visiteur, chaque vidéo arborant le nombre de fois où la vidéo a été vue. Or Viacom va également détenir des renseignement tels que les pseudonymes ,et adresses mails des utilisateurs inscrits ainsi que les adresses IP de tous les visiteurs. Autant de renseignements qui permettront à Viacom d'identifier les internautes et leurs habitudes y compris de ceux qui n'auraient visionné que des vidéos amateurs. Selon le Wall Street Journal, Google a transmis à Viacom une lettre acceptant le principe de la transmission des données mais demande à préserver la confidentialité des informations qui pourraient permettre d'identifier les utilisateurs. Les données personnelles sont en effet un sujet sensible sur le web et celles récoltées par Youtube représentent une somme incroyable de 12 térabits de renseignements. L'avocat de l'association de défense des utilisateurs d'internet a qualifié la décision de "revers pour la confidentialité". Viacom a aussitôt cherché à rassurer annonçant que des techniques d'anonymisation des données étaient à l'étude. Reste que les acteurs impliqués (Youtube, Google, Viacom) risquent une fronde des utilisateurs. Depuis le jugement des dizaines de vidéos ont été mises en ligne sur Youtube pour protester contre cette décisions et appeler au boycott de Viacom. le juge a entre autres ordonné à Google de donner à Viacom une copie des millions de vidéos qui ont été enlevées du site Youtube .Il a en revanche débouté Viacom d'obtenir le code source de Youtube c'est à dire le détail de ses entrailles informatiques et in fine de ses secrets industriels. Tout est bien qui finit bien.Et vos données personnelles continueront à se ballader quelquepart entre Google et Youtube pour atterir dans les bureaux de Viacom. Un point de détail pistant le bétail et les secrets de nos entrailles bénies ...
19:33 Publié dans Actualité, Arts visuels, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 21 juin 2008
Les escaliers de la galerie "Vrais Rêves"
Pour reprendre notre série d'escaliers,je vous propose de vous conduire en haut des escaliers de la galerie "Vrais Rêves",ce qui est davantage un prétexte ou plus exactement,une invitation à entrer dans ce lieu exceptionnel où chaque exposition nous réserve à chaque fois,une part d'émerveillement et de grande intelligence.
Personnellement ,il n'est pas une fois ,où je ne suis pas sortie "renversée" agréablement, par la qualité du travail des artistes qui y sont conviés.Touchant parfois la peinture ,la gravure et l'histoire même des arts visuels,le propos essentiel ne perd jamais son fil :La photographie contemporaine.Par leurs propositions esthétiques,techniques,artistiques jamais complaisantes,leur talent de"découvreurs"exigeants,le galeriste Raymond Viallon et son équipe ne se contentent pas seulement de montrer de belles images,ils vont très au delà,offrant aux artistes qui cherchent,réfléchissent et procèdent en des mondes infiniment personnels, l'espace" rêvé "dont le nom presque impossible :"Vrais Rêves",n'est plus une vue de l'esprit,ni un hasard mis à l'enseigne.Nous comprenons ici comment le rêve devient vrai et se nourrit aussi des correspondances les plus inouïes.Située au 6 de la rue Dumenge sur le plateau de la Croix- Rousse à Lyon,ce lieu contient deux espaces particuliers très complèmentaires.Le premier,au rez de chaussée,invite le visiteur à s'éprendre des oeuvres,à en goûter toute la dimension,les intentions,beauté prise en pleine lumière par des accrochages pensés à la perfection.Pour se rendre dans le second espace,c'est là,qu'il faut emprunter le fameux escalier(voire photo),et descendre comme on va à la crypte,dans le monde des secrets bien gardés,petite salle des trésors attisant la curiosité du visiteur.Le moment d'escalier,incontournable (le sens de la visite ne peut se faire autrement),est aussi l'intervalle de quelques secondes à peine pour accomplir ce passage entre les deux dimensions non seulement de l'espace,mais aussi du regard et de l'esprit...Lumière et ombre :Plain-pied invitant côté rue et "chambre" souterraine,intemporelle,les deux réconciliées par un court instant d'escalier.Dans cet espace blanc aux formes douces,la crypte accueille sous les voûtes la part intime,plus confidentielle du propos de l'artiste.Le visiteur lâchera prise pour accéder au dedans,à la tranquillité et au silence que l'oeil exige pour se mettre à distance de tout ce qui sépare de l'oeuvre.Dans la crypte ,toujours,se trame un jeu étrange de résonances avec les oeuvres,car tous ne l'ont pas vue,mais il est dans un coin sous les voûtes,une fresque datant de l'époque napoléonnienne aux échos de la grande Histoire qui se conjugue par un fascinant hasard électif aux intentions du lieu...
J'aurais aimé ici,vous décrire un peu le travail de L'artiste Valérie Legembre qui expose actuellement ses"peaux de photos",mais son travail est si impressionnant et ses procédés si subtils que je vous conseille plutôt d'aller par vous même,apprécier cette très belle avant dernière exposition avant l'été,il vous reste quelques jours(l'expo s'achève le 29 juin 2008) Ne passez pas à côté des oeuvres de Valérie Legembre.Allez y! les yeux fermés,ouvrez les une fois là bas, vous ne le regretterez pas.
La galerie "Vrais Rêves" est ouverte du mercredi au samedi de 15H00 à 19h00 ou sur RV pour plus de renseignement c'est par ICI
Je remercie "Vrais Rêves",Raymond Viallon et ses collaborateurs de nous avoir toujours aimablement accueillis et gentiment autorisé à "mitrailler" la fameuse fresque.
09:09 Publié dans Arts visuels, De visu, L'ai- je bien descendu ? | Lien permanent
vendredi, 20 juin 2008
Arcades
Promenade sous les arcades des jardins du Palais st Pierre Lyon -Juin 2008-
06:43 Publié dans Arts visuels, Balades | Lien permanent
Corps souverain
"Je me demandais si quelqu'un comme moi dénué de tout rang se devait de paraître impunément devant ce noble personnage"
Natsumé Sôseki "Choses dont je me souviens"
Statue aux jardins du musée St Pierre Lyon le 19/06/2008
06:42 Publié dans Arts visuels, Balades, Mémoire collective | Lien permanent
Allégeance
"Change-moi pour le moins,ô petit dieu d'Amour
En carquan pour baiser son col tout à l'entour
En manchon pour couvrir sa main blanche et marbrine,
En un linge ouvragé pour toucher son tétin
En chemise pour être auprès de sa poitrine,
Ou tout au pis aller que je sois son patin"
Jean Godard 1564-1630 (Extr. de "Anthologie de la Poésie Amoureuse de l'âge baroque 1570-1640")
Statue aux jardins du Palais st Pierre -Lyon le 19/06/2008
06:33 Publié dans Arts visuels, Balades, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 17 juin 2008
Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu
"In girum imus nocte et consumimur igni" est le titre d'un film de Guy Debord réalisé en 1977 et achevé en 1978, considéré comme le plus beau.
Voici un film où je ne dis que des vérités sur des images qui sont toutes insignifiantes, ou toutes fausses, un film qui méprise cette poussière d'images qui le compose. (G.D)
Guy Debord est mort le 30 novembre 1994 à l'âge de 62 ans, refusant à la maladie le droit de lui ravir son indépendance, il se tire une balle de carabine en plein coeur.
(Pour visionner un extrait du film il suffit de cliquer dans l'image)
samedi, 14 juin 2008
Wrong way
Il prépare le concours des Beaux-Arts, il a une griffe,une plume ,un objectif et surtout un oeil très à cran qui vaut l'arrêt sur images.C'est la relève mes amis ,les vieux n'ont plus qu'à s'accrocher ou à prendre de la graine...Petit coup de coeur sur ce "work in progress" très prometteur et zoom sur le blog expérimental d'un artiste de moins de vingt ans.
"le miroir était flou".A découvrir ICI
18:23 Publié dans Arts visuels | Lien permanent
mardi, 03 juin 2008
A + /Le Cube Festival
"Un panneau vidéo d'affichage urbain diffuse exactement ce qui est vu derrière son écran-comme si celui ci était devenu transparent-mais avec un décalage d'une journée.
A+ soustrait une représentation initialement associée à l'information et la publicité pour lui substituer une seule visualisation du temps tout en réinscrivant le dispositif même du panneau urbain dans une relation immédiate avec son environnement. L'agencement dans une perspective commune de deux états temporels dissociés crée une "profondeur de temps" un circuit fermé impossible pour ses acteurs et pour ses observateurs".Cette installation vidéo A+ sera crée du 03 au 08 juin 2008 dans le cadre du Cube festival consacré aux Arts Numériques dans la ville, à Issy les moulineaux.C'est une Production Pandore .Nous reviendrons dans les prochains mois sur les projets de Thierry Fournier musicien,plasticien,architecte et co-fondateur du collectif artistique Echolalie En attendant vous pouvez toujours aller faire un tour à Issy les moulineaux (Oui,je sais d'ici (les moulineaux) c'est un peu le bout du monde mais si vous êtes parisiens ou si vous avez la chance de passer par Paris,ça vaut vraiment le détour . (Permettez moi d'insister!).Pour en savoir plus sur le travail de Thierry Fournier c'est ICI et à suivre évidemment sur ce blog.
20:15 Publié dans Arts visuels | Lien permanent
vendredi, 30 mai 2008
La nuit remue
Paddy's Corner : pub irlandais (boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, et son toucan dessiné par le serveur irlandais qui nous demandait si on aimait son toucan. Bien sûr, on l'adore ton toucan !
jeudi, 29 mai 2008
"Arh!"
Le célèbre"Cri"de Munch (Edvard Munch 1863-1944) est poussé en 1893 dans la société scandinave puritaine et bourgeoise.Scène originaire de la genèse expressionniste elle fera de la culpabilité et de l'agonie les supports d'un grand mouvement.Plus tard,A.Artaud avec ses hurlements("Pour en finir avec le jugement de Dieu") nous ramènera encore aux tourments inaudibles de Munch.Dans la texture de la toile sont les replis de l'âme où s'abîme notre conscience.Voilà "le Cri",paroxystique et grossi démesurement par le style:Titubant contre la balustrade d'un pont qui domine une mer agitée,un être serre ses tempes à deux mains et crie sous un ciel de sang.Deux personnages au loin s'éloignent avec leurs chapeaux sur la tête ."Arh!" quand je vous disais...
22:44 Publié dans Arts visuels | Lien permanent
vendredi, 23 mai 2008
Coït céleste
Hier, fin d'après midi place A. Poncet à Lyon. L'extatique regain de nos fontaines (mes amis quelle leçon !) Serions nous trop petits pour cette ville, cher amour ? Tu me dis que non ? Pourquoi Non ? Et quelle est cette langue que je ne comprends pas ? Ce charabia. Qu'est ce qui est retrouvée, dis ? C'est qui "elle "? Hein ? (Oui, oui, on cherche !) ...
22:19 Publié dans ???????????, A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent