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dimanche, 01 février 2009

Comme un dimanche

comme un dimanche rue de l'alma.JPGDimanche, en l'un des plus beaux lieux du plateau de la Croix-Rousse à Lyon sur un sommet (désert), rue de L'Alma exactement, (presque à l'angle de la rue St François d'Assise) : on peut voir de très près, les toits des anciennes maisons semblant émerger d'herbes folles, et ici un clocher, règnant sur toute chose aussi gris que l'hiver. A quelques mètres de l'endroit, il y a foule, agitation : c'est la fin du marché, l'heure de l'apéritif; des bavardages et des fanfares...Le peuple Croix-Roussien traîne encore sur le boulevard, et ici, dans un grand silence, la ville, toute entière, tient presque dans la main...

Photo: Panorama presque irréel, sous un vrai ciel de traine, vu ce dimanche 01 février 2009, aux alentours de 13H30 © Frb

mardi, 27 janvier 2009

Forêt Morand

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Les esprits enchanteurs se réveillent dans la forêt Morand à Lyon, même en plein jour. Comme si de l'autre côté des brumes, un génie de la marionnette tirait du ciel quelques ficelles déguisées en mantilles, suggérant de la terre aux cieux, un passage insolite. Ainsi, agitant en tous sens leurs bras noueux, deux arbres me hélèrent et tandis que je m'approchai, l'un agrippa mon bras, et me murmura à l'oreille : "André Pieyre de Mandiargues est là. Il a quelque chose à te dire..."

dimanche, 18 janvier 2009

L'autre monde ( Part I )

"A qui parlons-nous lorsque nous nous taisons ?"

TARJEI VESAAS (1897- 1970). Extr. "Vivre notre rêve"

fin arbres.JPGPhoto: Là bas. Janvier 2009.

L'autre monde ( Part II )

"Le froid habite dans la nuit et le givre habite dans la terre
Le feu habite dans les Hommes et ne change pas de lieu
Le coeur habite dans la nuit parmi les roses."

TARJEI VESAAS. Extr : "Les vivants"

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Tarjei VESAAS est un écrivain norvégien de langue néo norvégienne. Né à Vinjem dans la très vieille province du Telemark, (il est du même district que l'inconnu qui rédigea au XIIIem siècle le célèbre "Draumkvaedi", "the dream poem"), il mourût le 15 mars 1970 à Oslo, l'année même où l'on pensait à lui pour le prix Nobel. Ecrivain de l'indicible, de l'ineffable, il resta toute sa vie un homme silencieux, réservé et timide, de cette timidité scandinave qui jouxte la paralysie et peut aller jusqu'à l'inhibition totale. Fils de paysan, il le resta lui aussi, pris dans la gangue de la terre. Son écriture rend le mouvement des saisons, leur respiration, l'exhalaison des brumes à travers champs, le choc des pierres et de la glace, sa langue est rurale, paysanne. Il a choisi de s'exprimer dans la langue de sa province (Nynorsk). Son écriture évolue au même rythme que cette nature dont il est inséparable, par lente croissance et patiente maturation. "La vie au bord du cours d'eau" ou "vie au bord du courant" (selon les traductions), titre de son ultime recueil de poèmes, symbolise cette écriture pudique, méfiante des envolées lyriques, du trop plein pathétique, elle s'en tient à l'essentiel: de l'Amour à en mourir, de la nature au plus profond de la neige, et du feu toujours présent. Un an avant de mourir, il a confié dans "Oiseaux et maisons" : "Ce que je voulais, c'était raconter le jeu caché et secret qui se passe aux heures de la nuit quand le jour nouveau point à peine et que tout devrait dormir dans la maison, un jeu dont personne ne doit être témoin." Tarjei VESAAS s'adresse à tous, solidaire avec tous, sans rejet pour les faibles; à ceux qui savent, par grâce "entendre l'inaudible", l'autre monde se trouve coïncider alors avec le réel sans la moindre solution de continuité."Nous sommes au delà de ce qui peut se dire".au dela186 2.JPG

T.VESAAS joue avec cette lumière impensable, la nature du Grand Nord, cette clarté de début du monde qui efface les distances, soulève les apparences, magnifie, irradie, dédouble. Son oeuvre est peuplée de goutelettes ruisselant sur des branches, de violence éclatant dans ce décor primordial, animée d'êtres simples d'esprits, d'idiots de tous les villages mais qui savent voir et entendre, au delà de ce que nous supposons. L'écriture de T. VESAAS pourrait ressembler à des dessins furtifs dans la neige, s'il n'y avait pas ces surgissements d'images violentes, immenses. Sa poésie est prophétie. Menaces mais aussi apaisement. Passionné de chevaux qui ont peuplé sa vie, il y a de la magie dans ses silences, comme celle qui nous surprend parfois au contact des silence animaux. Dans le non-dit passe l'essentiel. Parfois un mouvement crée le contraste mais nous sommes déjà en ses mondes "au delà de ce qui est dit" car rien ne dit beaucoup, ce sont des voix qui disent "je", "nous", la voix du chien, de la forêt, la voix des ponts. Un chant de pureté monte de ses livres et l'on doit s'avancer vers lui avec la même lenteur que sur un lac gelé, tendre l'oreille car dans ses pages, il y a des bruits... La paisible chronique paysanne que nous imaginions lire  devient alors "littérature de l'abîme", cette grande pitié du monde s'exprime par des phrases qui chantent mais resteront toujours inconsolées. Hanté par la condition humaine et la mort en marche, il s'approche à pas de loup du sacré de l'Amour (cf. "le palais de glace" 1963, Flammarion). Nous reviendrons sans doute sur cet auteur un jour, (un certain jour ;-) Promesse incertaine, mais promesse tout de même... Je réserve l'avantage à R.M.RILKE de fermer (ou d'ouvrir ?) ce billet sans répondre à la question de Tarjei VESAAS, bien sûr; une belle phrase en forme de dédicace aux "voyages immobiles"de Marc auteur du blog "EPISTOLAIRE" qui a permis de relier en douceur, (de là bas à ici), le passage certain des jours, du plus loin au plus proche:

"Il est des livres qui touchent aux racines les plus sensibles de l'âme et l'on n'a de cesse de tout faire pour en chercher l'auteur et en devenir l'ami"

R.M RILKE à RODIN  (01/08/1902)

dimanche, 11 janvier 2009

St Augustin priez pour nous !

"Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la."

ST AUGUSTIN (354-430)

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Nous profitons encore de ces moments de félicité lunaire sous la protection de St Augustin et de Platon, mais sans l'Auguste Jacquard, ni les génies de la fontaine (ceux qui suivent comprendront), avant que l'on nous oblige à changer toutes les ampoules... sur la terre. Seulement sur la terre... ouf !

Photo: Lieu de culte, un brin panthéïste, vu un dimanche après-midi. Au dessus de nos têtes, en plein milieu du boulevard de la Croix-Rousse à Lyon. Janvier 2009. Frb©.

vendredi, 09 janvier 2009

Deux fragments du temps au dessus des fleuves

coin de ciel gris.JPGcoin de ciel bleu.JPGPhotos: Du gris au lever du jour et un peu de bleu dans l'après-midi. Ciels de Lyon. Le 09 janvier 2009. Frb©

jeudi, 01 janvier 2009

Certains jours vous souhaite une Bonne Année 2009

Nos voeux version optimiste, officielle.

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dimanche, 21 décembre 2008

Solstice d'hiver: 21 décembre 2008

Comme un dimanche particulier

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Le solstice d'hiver marque le point tournant entre la nuit la plus longue et le jour le plus court, il ouvre l'accès à la phase ascendante du cycle annuel parce qu'il voit renaître doucement et de façon encore secrète la lumière. Le solstice d'hiver est lié aux traditions les plus ésotériques anciennes et sacrées. La tradition chinoise place au minuit du solstice d'hiver, le moment le plus propice à la conception. Quant à certains indiens d'Amérique du Nord, ils donnent à cette lunaison, le nom de "Lune du renouveau de la terre" en l'associant au même arbre Totem que les Celtes: le bouleau, parce qu'il se propage seul et qu'il est le premier des arbres forestiers à sortir ses feuilles  Présent aussi chez les Amérindiens, le solstice d'hiver incarne à la fois, la mort apparente de la nature et la plénitude spirituelle. Pour résumer Le solstice d'hiver est donc le moment de l'année où le soleil atteint sa position la plus septentrionale par rapport au plan de l'équateur (dans l'hémisphère Nord). Il marque la nuit la plus longue et le début de l'hiver et il marque aussi le jour le plus long et le début de l'été dans l'hémisphère Sud.

mardi, 18 novembre 2008

Ici, les plus frêles des feuilles miennes

"Ici les plus frêles des feuilles miennes et toutefois mes
plus vivaces,
Ici j'ombrage et cache mes pensées, je ne les expose pas en
moi même
Et voici qu'elles m'exposent plus que tous mes autres
poèmes"

WALT WHITMAN (1819- 1892): Extr. "Feuilles d'herbe" - Poèmes - Editions Gallimard 1918.

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Walt WHITMAN, fût  hélas incompris en son temps, ses détracteurs dirent de lui qu'il n'était pas poète et ses premiers admirateurs répliquèrent: "WHITMAN  n'est pas un artiste, il est au dessus de l'art". C'est du côté de cette dernière définition que nous nous rangerons sans réserve (s'il est possible de se ranger) ...

Une spéciale dédicace à Marc et gmc, qui ont tous deux ouvert le livre, et indiciblement suggéré ce billet.

Photo: Pentes de la Croix Rousse à Lyon, en remontant par les jardins presqu'en haut de l'esplanade. "Feuilles nôtres" de novembre 2008 ©.

jeudi, 13 novembre 2008

Un léger différé...

"Un matin, le vizir de Bagdad heurte dans un marché une femme au visage blafard. Ils ont tous deux un mou­vement de surprise. Le vizir sait qu’il a rencontré la Mort. Affolé, il accourt au palais et supplie le grand calife :" Puisque la mort me cherche ici, lui dit-il, permets-moi, Seigneur, de me cacher à Samarcande. En me hâtant, j’y serai à la tombée de la nuit !" Sur quoi, il selle son cheval et file au grand galop.

Plus tard dans la journée, le calife rencontre lui aussi la Mort. "Pourquoi, lui demande-t-il, as-tu effrayé mon vizir, qui est si jeune et bien portant ?" "Je n’ai pas voulu lui faire peur, répond-elle. J’étais juste surprise de le voir ce matin à Bagdad, car j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarcande."

Fable orientale rapportée par Clément ROSSET in psychologies " Rencontre avec le philosophe Clément ROSSET". Lien utile  ICI

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"C'est écrit dans le ciel "comme le chantait le philosophe Bob Azzam DEMO ICI.

Photo : Ciel du 13/11/ 2008 vu d'une fenêtre, de trois étages au plus tôt du petit matin ©.

mardi, 04 novembre 2008

Une barque et puis rien...

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Les crépuscules, près du lac en novembre ressemblent aux petits matins d'avril ou mai, ils ont des pastels mauves glissés de gris moucheté, des calmes presque nocturnes. C'est l'heure des premières séances en soirée, au cinéma on joue le nouveau Bond... C'est l'heure, où les terrasses sont pleines, malgré le froid. Des gens se donnent rendez-vous sur les places, juste après le travail, juste pour rien, fumer dehors et se distraire. Ils réservent au restaurant, ils vont au palais de la bière, même s'il n'a plus les fastes d'antan, on peut y boire la gueuse cerise, la blanche de Bruges. ils vont au bruit des tamponneuses, ils vont à la vogue aux marrons tirer des nounours géants. Ils vont au menu à moins de 30 euros dans les "couscous" de la Guille, ils vont sur les quais en tenue claire faire du jogging ...Le parc ferme très tôt aux heures d'hiver, on ne peut même pas en faire le tour (quatre kilomètres au moins) parce que la nuit tombe vite. Impossible de louer une barque. Impossible, ce n'est pas de nous. Nous embarquons quand même. A deux, chacun en contrepoids on ne rame pas, on laisse. On se laisse porter... Pour passer le temps, je prends un livre, édité en 1730 qui malgré l'anonymat de façade, serait signé Louis COQUELET. Le livre s'appelle "Eloge de Rien"...

Déjeûner en paix...

jardins2 cr.JPGUn mardi de novembre, juste au lever du jour, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon... Escaliers, esplanades et feuilles d'automne sous le ciel un peu rose. Avec les heures d'hiver, l'aube après la pluie  prend les couleurs des crépuscules du mois de mai, et la ville fond sur nous, comme un loukoum géant...

mardi, 16 septembre 2008

Le temps retrouvé

" La vérité suprême de la vie est dans l'art. "

Marcel PROUST in " Le temps retrouvé "

podcast

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Music : Keith RAYS: "Gamelans"

Photos: les ciels d'Août, celui de Juillet, le ciel d'Avril, Les cieux de Mai, ENFIN retrouvés...

samedi, 06 septembre 2008

Préliminaires

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Tendre est le soir

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Est ce que kl-loth dira de même  ?  Bulletin stéréo par    ICI

01:00 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent

samedi, 16 août 2008

déplacements

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18:02 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent