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jeudi, 01 janvier 2009

Certains jours vous souhaite une Bonne Année 2009

Nos voeux version optimiste, officielle.

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dimanche, 21 décembre 2008

Solstice d'hiver: 21 décembre 2008

Comme un dimanche particulier

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Le solstice d'hiver marque le point tournant entre la nuit la plus longue et le jour le plus court, il ouvre l'accès à la phase ascendante du cycle annuel parce qu'il voit renaître doucement et de façon encore secrète la lumière. Le solstice d'hiver est lié aux traditions les plus ésotériques anciennes et sacrées. La tradition chinoise place au minuit du solstice d'hiver, le moment le plus propice à la conception. Quant à certains indiens d'Amérique du Nord, ils donnent à cette lunaison, le nom de "Lune du renouveau de la terre" en l'associant au même arbre Totem que les Celtes: le bouleau, parce qu'il se propage seul et qu'il est le premier des arbres forestiers à sortir ses feuilles  Présent aussi chez les Amérindiens, le solstice d'hiver incarne à la fois, la mort apparente de la nature et la plénitude spirituelle. Pour résumer Le solstice d'hiver est donc le moment de l'année où le soleil atteint sa position la plus septentrionale par rapport au plan de l'équateur (dans l'hémisphère Nord). Il marque la nuit la plus longue et le début de l'hiver et il marque aussi le jour le plus long et le début de l'été dans l'hémisphère Sud.

jeudi, 27 novembre 2008

Cordes magiques

Bois d'Amour sculpté
D'un phénix d'or qui danse
Les sourcils froncés à chaque syllabe
Elle pince une corde
Elle invite les étoiles et les esprits
A vider coupes et p
lateaux
Et lorsque mangent les lutins
On tremble et on se tait.

LI-HO (780-816)

Extr: "La montagne vide"

Anthologie de la poésie chinoise III em - XIem siècle. Traduite et présentée par P. CARRE et Z. BIANU. ED. Albin -Michel 1987.

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Photo: Branches magiques dans la nuit, rue Denfert-Rochereau sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©.

mardi, 18 novembre 2008

voltigeur au rameau

"Je songeais ce matin que j'étais à l'entrée
Du beau verger d'Amour et qu'un désir ardent
me fit entrer au fond où j'allais regardant
cent arbres inconnus en toute autre contrée

Entre autres un rameau d'un fruit d'or se bravait;
tel que l'Hespérien ainsi qu'on dit avait.
Soudain pour le cueillir dessus l'arbre je monte.

Mais une branche alors se rompit dessous moi;
tellement qu'accroché à l'arbre en grand émoi
je béais à ce fruit avecque peine et honte"

Jean GODARD (1564- 1630). Extr: "Anthologie de la poésie amoureuse de l'âge baroque" (1570-1640).

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Jean GODARD est un poète satirique et heroïque, auteur dramatique, linguiste et grammairien ("La langue françoise 1620), Jean GODARD, parisien , a laissé outre des "Mélanges", de belles poésies amoureuses: ("Les prémioces de la flore" 1587), et "La Lucresse ou les secondes Amours" dans "oeuves, 1594), influencé par RONSARD, il aime comme lui, les scènes familières, les glissades sur la Seine gelée, une sieste où la belle dévoile quelques charmes CLICK, et il reprend de nombreux thèmes du lyrisme "mignard", mais sa préciosité est toujours tempérée par un léger humour. Ainsi corrige-t-il la mignardise de thème folâtre par une très discrète ouverture aux thèmes baroques. Les métamorphoses, les songes érotiques et leurs images mouvantes, les déguisements qui troublent l'identité sexuelle CLICK , les jeux de reflets et d'échos. Jean GODARD se contente de dire en sourdine, sans jamais hausser le ton, la terreur que suscite parfois Eros et le délicieux rêve de mutilation qui le hante.

Source: "Anthologie de la poésie Amoureuse et baroque " et notes de Gisèle MATHIEU-CASTELLANI. Librairie générale française 1990

Photo: Un peu plus qu'un rameau de feuilles pourpres dans le jardin, qui conduit en haut de l'esplanade à deux pas du plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©

Ici, les plus frêles des feuilles miennes

"Ici les plus frêles des feuilles miennes et toutefois mes
plus vivaces,
Ici j'ombrage et cache mes pensées, je ne les expose pas en
moi même
Et voici qu'elles m'exposent plus que tous mes autres
poèmes"

WALT WHITMAN (1819- 1892): Extr. "Feuilles d'herbe" - Poèmes - Editions Gallimard 1918.

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Walt WHITMAN, fût  hélas incompris en son temps, ses détracteurs dirent de lui qu'il n'était pas poète et ses premiers admirateurs répliquèrent: "WHITMAN  n'est pas un artiste, il est au dessus de l'art". C'est du côté de cette dernière définition que nous nous rangerons sans réserve (s'il est possible de se ranger) ...

Une spéciale dédicace à Marc et gmc, qui ont tous deux ouvert le livre, et indiciblement suggéré ce billet.

Photo: Pentes de la Croix Rousse à Lyon, en remontant par les jardins presqu'en haut de l'esplanade. "Feuilles nôtres" de novembre 2008 ©.

dimanche, 09 novembre 2008

Rousseur des jours

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Encore un jour de plus et nous serons coiffés... Il y a du monde place Tabareau. C'est dimanche. Congrès de roux.

Des petites feuilles qui volent ... Comme autant de factures postées par la nature à l'adresse de nos pas pressés. Un tapis roux plus doux que la plume du hibou. Et si l'on pose l'oeil (il suffit de se mettre à genoux), on irait bien dans le mille-feuille, se changer en vesse-de-loup... CLICK

Demain lundi : place Tabareau : congrès des balayeurs .

Photo: Place Tabareau, haut quartier de la boule lyonnaise, sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, un dimanche de novembre 2008 ©

Comme un dimanche (Alcestien)

20 secondes à ne rien faire ...


lundi, 27 octobre 2008

Le plus ou moins bel aujourd'hui ( Comme un lundi )

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Le vrai visage du lundi posant nu pour "certains jours" dans la campagne brionnaise. Photo septembre 2008 ©

dimanche, 19 octobre 2008

L'art de l'ornement

Entre le lac et les espaces réservés aux promeneurs il y l'arbre...

art de l'ornement.jpgPhoto prise en fin d'après midi juste avant le coucher du soleil, au Parc de la tête d'Or à Lyon. Octobre 2008.

samedi, 18 octobre 2008

Trace

"L’élan qui soutient le processus d’ouverture continue du Moi vers Autrui, c’est le désir. Selon Emmanuel LEVINAS CLICK , il existe une différence radicale entre le désir et le besoin. Le besoin ressemble à l’amour-propre maintes fois dénoncé par les moralistes français du dix-septième siècle. Il ne vise que sa propre satisfaction. Le désir, en revanche, se définit comme une faim insatiable de la présence d’Autrui. Faim qui ne fait que s’accroître des tentatives déployées pour l’assouvir. Faim qui ne peut se réduire à une appétence égoïste, qui ne se confond nullement avec l’attirance sexuelle, puisqu’elle consiste à vouloir s’exposer toujours davantage à son prochain, à assumer de plus en plus de responsabilités à son égard. Le philosophe cite à ce propos la scène inoubliable de Crime et châtiment de DOSTOIEVSKI, où Sonia Marmeladova regarde un Raskolnikov désespéré et éprouve envers lui une  "insatiable compassion". D’après E.LEVINAS, il est significatif que DOSTOIEVSKI ne dise pas «inépuisable compassion : comme si la compassion qui va de Sonia à Raskolnikov était une faim que la présence de Raskolnikov nourrissait au-delà de toute saturation en accroissant, à l’infini, cette faim".

Sources notes de lecture: " La trace de l'infini dans l'oeuvre d'Emmanuel LEVINAS" par Léonard ROSMARIN.

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Photo: Les corps aimés d'Alceste, modèles vivants sous le soleil d'automne vus près des pistes cyclables dans une rue perpendiculaire à la rue Descartes à Villeurbanne.

samedi, 11 octobre 2008

Pendant ce temps là, l'eau a coulé sous les ponts...

berges-r.jpgMille ans ont passé. Au diable les heures et les secondes... Enfin, Je retrouve le pays qui n'existe pas et l'inoui de vos domaines. Tout est là. Virtuel, étonnamment réel. Quelques trains dans le vrai monde ont déraillé et l'eau a coulé sous les ponts. Quelqu'un m'a demandé : " où ça va tout ça ?" Or cette fois je n'ai pas fait semblant d'avoir réponse à tout. Le temps de déplier un bout de page d'un livre de Pascal, de tenter d'esquiver le souci par une vieille question :

"Direz vous qu'un homme ait la nuit et sans aucune lumière le pouvoir prochain de voir ?"

mais une fée au moins du huitième monde vint me taper sur les doigts:

" - qui vous parle de nuit ? " ...

c'est alors que je vis en à peine une seconde réapparaître ensemble, un écran lumineux et le fameux clavier "azertyuiop", "avec ça - me dit la fée, t'as qu'à te débrouiller". Il reste encore des ciels, des mondes, des feuilles mortes, des fenêtres, des murs, de quoi gratter toute une vie... Toute une vie, je ne sais pas ...mais certains jours, oui.

Je tiens particulièrement à dédier ce billet aux lecteurs et commentateurs qui n'ont pas lâché ce blog malgré son inertie et qui y ont même laissé de très beaux messages du premier au quatrième monde ... Merci à vous.

Photo:  Parc de la Tête d'Or à Lyon, "l'eau des bassins" comme à Marienbad... Mais ici tout près d'une grande roseraie, qui n'était pas à Marienbad, sinon tout le monde s'en souviendrait...

vendredi, 10 octobre 2008

De l'arbre...

"Le vent seul me fait peur"

EXTR: "Partition Rouge" / "Chants pour écorce" (Poèmes et chants des indiens d'Amérique du Nord)

Jacques ROUBAUD - Florence DELAY / Editions du Seuil (Octobre 1998)autuumn2.jpg

mardi, 23 septembre 2008

Automnale

automnale-20.jpg"Pareille à la feuille morte" tombée presque entre les doigts de celui qui me fit naître. Je retourne auprès de mon arbre dans cette ville vouée aux trous, espérant qu'une pluie d'automne m'emporte au loin"...

Portrait, (autoportrait ?) à Villeurbanne, près du dernier arbre de mon quartier entre des maisons grises frappées de servitude et des résidences rose-bonbon aux noms trouvés chez Homère,  qui hélas, ne remplaçeront pas les mémoires des lieux, dont peu à peu nous nous trouvons privés...

samedi, 13 septembre 2008

Haïku Roumain

"Je vieillis.

les feuilles des arbres

sont de plus en plus grandes..."

CONSTANTIN ABALUTA

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Constantin ABALUTA est né en 1938 à Bucarest où il habite toujours. Diplômé en architecture, il a pratiqué cette profession jusqu'en 1969 puis il s'est consacré à sa carrière d'écrivain. Poète, dramaturge, prosateur et traducteur, il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le recueil de haïkus et de tankas, en roumain et en anglais, O lentila pe masa (Une lentille sur la table; Leda, 1996). Il a traduit des poèmes de Charles Cros, Dylan Thomas, Wallace Stevens, T. Roethke, W. S. Merwin, Frank O'Hara, Edward Lear, ainsi que des proses de Samuel Beckett. Ses pièces de théâtre ont été jouées à la radio; il a aussi publié dans des revues de Roumanie, et à l'étranger: Caractères, Change et Lettre internationale (Paris); Breve (Naples) et Ombrela (Grèce). Il a reçu divers prix autant en Roumanie qu'à l'étranger. Son nom apparaît dans le Who's Who in the World et dans le Who's Who in Europe. Il est membre de l'Uniunea Scriitorilor din Romania

08:16 Publié dans A tribute to, Balades, De visu | Lien permanent

samedi, 06 septembre 2008

Préliminaires

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dimanche, 24 août 2008

Comme un dimanche

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" Petit zoo de laine au dessus du mont Fuji "