lundi, 12 janvier 2009
Comme un lundi
Ah ! cette enseigne !
Allez ! en route ! Il faut y croire ! Bon sang de bonsoir !
Pour entrer dans son lundi du bon pied, rien ne vaut un bon chausseur sachant chausser...
Photo: Façade d'un autre temps, (en d'autres moeurs). Vue Cours Vitton dans le sixième arrondissement de Lyon. Janvier 2009. Frb©.
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mardi, 23 décembre 2008
La première gorgée de soupe ...
Sur ce début de proverbe irlandais (cf. titre) coiffant un peu au poteau (si j'ose dire), la tiède gorgée de bière de Delerm-père, nous terminerons les agapes, avec une soupe chaude de Noël, préparée avec Amour par les marmitons de Certains jours. Mais il ne faudrait pas croire qu'à Lyon, on trouve des soupes chaudes à tous les coins de rue. Loin s'en faut ! Les festivités du 8 décembre ont un peu aidé, mais en général, comme disait ma grand-mère "ça se trouve pas sous les sabots d'un cheval", et heureusement parce qu'il y a encore moins de sabots de cheval que de soupe chaude... D'ailleurs il existe de nombreux proverbes ayant pour sujet: la soupe; tous tombant sous le sens commun (On ne dira pas "le bon sens" qui est est devenu un leitmotiv très Sarkozien, très politique en général et la soupe chaude ne fait pas de politique, ce serait plutôt le contraire, mais je m'égare...) Cette parenthèse fermée, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques fragments de cette longue liste de proverbes qui vont de l'Auvergne au Brésil en passant par la Lithuanie pour le plaisir des grands et des petits:
"Celui qui s'attend à manger la soupe de son voisin passe la nuit sans dîner." Proverbe ARABE.
"Comme vous ferez la soupe, vous boirez le bouillon." Proverbe AUVERGNAT.
"De tel pain, telle soupe." Proverbe FRANCAIS. (Une variante de "telle mère, telle fille", peut être ?)
"La beauté de la femme ne fait pas grasse la soupe." Proverbe LITHUANIEN
"La première gorgée de soupe est toujours la plus chaude." Proverbe IRLANDAIS.
"La soupe fait le soldat." Proverbe FRANCAIS.
"Les paroles ne salent pas la soupe." Proverbe BRESILIEN.
"L'indécis laisse geler sa soupe de l'assiette à la bouche." Proverbe ESPAGNOL.
"Mieux vaut pas de cuiller que pas de soupe." Proverbe ALLEMAND.
"Où il y a un joli cochon, il y a de la bonne soupe." Proverbe AUVERGNAT.
"Quand il y a plusieurs cuisiniers, la soupe est trop salée." Proverbe ITALIEN
"Qui se lève tard trouve la soupe froide." Proverbe AUVERGNAT
"Soupe aux choux, au médecin ôte cinq sous." Proverbe FRANCAIS.
"Vieille viande fait bonne soupe." Proverbe AUVERGNAT.
Pour conclure je vous conseille un blog que j'aime beaucoup pour son caractère très entier et tous les milliers de petits trucs culinaires très simples, qui s'y trouvent, dont beaucoup d'idées malines sur l'art d'accommoder les restes. Ce blog s'appelle "CUISINE ECONOMIQUE DE MARYSE", je vous le recommande, il est très bien conçu. D'ailleurs vous trouverez sa recette de la "soupe topinambour" que je joins ici toujours dans la lignée de ces veilles de Noël rustiques... Recette à essayer entre autres, en découvrant cet excellent blog pas bégueule :
http://cuisineconomique.hautetfort.com/archive/2008/11/08...
Sources proverbes: Dictionnaire des proverbes et dictons par F. MONTREYNAUD, A. PIERRON, F. SUZZONI. "La sagesse du monde entier", Dictionnaires le Robert 1989.
Photo: Angle rue R. Leynaud, Montée de la grande-Côte tout au début des pentes de la Croix-rousse: les grands panneaux indiquant les points de ravitaillement à la soupe chaude durant les festivités des Lumières. Lyon. Décembre 2008.FB©
00:20 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 25 novembre 2008
Amour à terre..
Vu rue Bonnet sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Un persistant aveu d'amour comme on en voit assez rarement au sol... Amour à terre ? Le serment tatoue la chaussée à la bombe noire indélébile. Tracé couché mais vif, comme une menace ? On imagine assez l'amant à genoux dans la nuit, graffant sa ferveur clandestine... Et le tout début d'un roman: "Un petit couple doux de la feuille" : CLICK ...
Histoire à suivre ...
Photo: Novembre 2008 ©.
22:52 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 20 novembre 2008
Où est la rose ?
La rose est dans sa chambre. Elle ne veut plus se souvenir...
La rose n'ayant pas toujours été celle que l'on sait aujourd'hui: Petit rappel de mémoire :ICI
19:55 Publié dans A tribute to, Affiches, panneaux, vitrines, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 15 novembre 2008
Sacre bleu
Calligraphie pastelle sur les pentes. La révolution de novembre appliquée aux couleurs tendres... Sur les pavés, le bleu du ciel. La plage est encore loin, mais les cerises du septième sel, elles, ne sont pas bleues. A VOIR ICI
Photo: Montée de la Grande Côte, Pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2007 ©.
Autres temps, music and words: ICI
Autres couleurs, un extrait du "Fond de l'air est rouge": ICI + Un extrait de rétrospective, (du rouge encore, avec peut -être, rêve de maison bleue) : ICI
23:55 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 10 novembre 2008
Comme un lundi (rue de la Tourette)
" Quand le sage s'assoit sur le mur, le lundi suit la flêche "
Droit devant, comme un lundi d'automne, rue de la Tourette à Lyon, qui se prend en diagonale du boulevard de la Croix-Rousse et descend en pente douce jusqu'à un coude, puis en pente forte jusqu'à la place Morel. C'est un chemin ancien puisque c'est une partie de la Montée des Carmélites qui était l'une des trois sorties de cette partie de la ville avec la Grande Côte (d'où viennent souvent nos graffs), et la Montée St Sébastien, (où se prend un bout de la "ficelle" à station Croix-Paquet). Ce chemin est resté longtemps rural et a été construit au cours du XIXem siècle. La rue est consacrée aux logements (choc des photos) où vivent des drôles de gens aux cheveux rouges, aux cheveux verts , ils se nourrissent principalement de baies sauvages, d'amour, et d'eau fraîche, on compte dans cette rue pas moins de quatres experts comptables, mais là, pour les trouver, il faut suivre la flêche. Comme un lundi, on va compter...
14:13 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 06 novembre 2008
Nous sommes incas... (suite)
Autre fragment d'un vrai travail d'artiste ( à visée éphémère) sur le format géant de la même palissade en bois. Juste à côté (hors champ) clair et cryptés ces trois mots : " Air - Rice - Fur " ...
Photo : Rue de Vauzelles pas très loin du boulevard de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©
00:23 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 16 octobre 2008
" Antise "
Vue à Lyon sur un petit mur de l'esplanade à deux pas du plateau de la Croix-Rousse, une revendication bleue à l'écriture appliquée... Cette poésie urbaine spontanée photographiée il y a un mois a été méchamment effacée depuis...
22:46 Publié dans De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 26 septembre 2008
Trouver sa voie...
Voie céleste tout en haut de la rue Pouteau sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Il faut dire qu'une partie de la rue Pouteau n'est pas une rue mais un grand escalier que je vous montrerai un jour, (un certain jour) quand je l'aurai bien descendu...
04:37 Publié dans Balades, Ciels, Mémoire collective | Lien permanent
Perdre sa vie
02:29 Publié dans Balades, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 24 septembre 2008
Biennale de la danse ...
A Lyon ça danse partout ...Programme de la biennale ICI
17:36 Publié dans De visu, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
Papillons de lumière
Vue place des terreaux à Lyon, une élégante dame, en train de parler à ses papillons...
17:35 Publié dans De visu, Le monde en marche | Lien permanent
Nées sous le signe du gémeaux
Deux soeurs jumelles vues place des terreaux un mercredi de septembre... Très désoeuvrées depuis que la guinguette a fermé ses volets... CLICK
17:26 Publié dans De visu, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 12 septembre 2008
Vingt trois secondes à peine...
02:41 Publié dans De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 04 septembre 2008
Préparatifs de la rentrée...
Il y a ce qu'on appelle "baleine sous gravillon". Une autre rentrée plus tardive se faisant en octobre on peut rêver dans le désordre ... "Octobre", un mois propice, raffine les préparatifs, et qui sait peut être déterre en douce, quelques hâches de guerre...
Photographié à Villeurbanne près d'une grande tour en verre. Septembre 2008.
21:03 Publié dans De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 02 septembre 2008
C'est Mozart qu'on assassine
Je me souviens, d'une rentrée au conservatoire, elle eût quelque chose d'un peu féerique. Je n'avais encore jamais vu cela dans aucun autre établissement. Ainsi l'on y croisait régulièrement de grands trombones, d'énormes violoncelles, de gigantesques contrebasses, qui descendaient péniblement les escaliers en s'arrêtant souvent. Certains parfois tombaient, se relevaient, rien de grave, mais c'était merveilleux pour nous de regarder ces instruments aller, venir... On se disait qu'ils étaient là depuis longtemps, sans doute très vieux, c'était comme dans un conte de les voir courir comme ça, ces instruments de taille. Le respect s'imposait quand nous croisions ces bois, ces cuivres, nous leur adressions un salut respectueux. Nous si nouveaux venus, leur laissions notre place sur les sièges en plastique du grand hall d'accueil beige. Lorsqu'ils arrivaient titubant du quatrième étage nous les tenions un peu quand ils penchaient, ces vieux. Ainsi les jours qui suivirent, je m'habituai, des instruments qui vont qui viennent tout seuls ce n'est pas commun, mais on se fait à tout. Ce ne fût qu'une semaine plus tard, que nous comprîmes, quand, au niveau du troisième étage, il y eût une avalanche, un effet domino. L'une de ces contrebasses glissa sur une marche, et fit rouler les autres jusqu'au rez de chaussée. Nous étions cette fois certains que nos vieux rendraient l'âme, et que malgré les housses, il n'y aurait plus un son. Mais du rez de chaussée s'éleva un tintamarre, de cette masse explosée sortaient des cris aigus comme le miaulement des chattes à la saison. un lamento insoutenable. Les instruments gisaient en tas là, les housses éventrées, les bois presque en copeaux. C'est alors que nous vîmes sous cet amas de bois, de cuivre et de ferraille : gesticuler la jambe d'un tout petit garçon..
Cours Emile Zola à l'heure du gôuter. Photo prise à villeurbanne le 02 septembre 2008.
09:12 Publié dans De visu, Impromptus, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent