vendredi, 24 juin 2011
Une vie
Solution pratique (plus propre et rapide) :
http://www.galantine.com/upload/referentiel/934/le-ramass...
Lecture pour tous :
http://www.libriszone.com/lib/notices/loana.htm
Science et technique (autopublicité) :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/11...
Partie fine (puisque c'est la saison) :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/05/le...
Peut-on parler d'intelligence ?
http://www.youtube.com/watch?v=mDntbGRPeEU&feature=pl...
Variation sur thème :
"Les miettes", c'est aussi un petit film extra, de Pierre Pinaud, qui a obtenu le César du meilleur court métrage en 2009. L'histoire est celle d'une ouvrière qui vit dans sa maison, va travailler dans une usine, fait ses courses dans un commerce, en résumé, ramasse des miettes. Un matin, l’usine qui sert de toile de fond à son univers se déplace et sort du champ. Consternée, la femme tente de la retenir. Les images sont d'une poésie étonnante on pensera Fritz Lang, mais aussi à Chaplin, les miettes étant la monnaie de l'univers du film, (vous l'avez bien compris) il s'y trouve également une métaphore (et celle ci de très loin plus fouillée que la précédente)... Lien du film sous l'image, et visionnage vivement recommandé par la maison : un pur bijou.
Journal rétro-actif du film by Pierre Pinaud à lire : ICI
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dimanche, 24 octobre 2010
Prélude à un gai désespoir
L'avenir ne mesure rien que ma faiblesse présente
Quand nous serons sortis de terre, nous irons dépenser nos deniers pour flotter dans des jonques. Nous prendrons conseil auprès des demoiselles du syndicat d'initiative, nous visiterons les jardins des châteaux ornant les calendriers de l'automne. Nous y séjournerons longtemps et nos nuits seront idylliques. Le temps s'allégera nous retrouverons ces enfances qui ne cessent de grandir en nous à mesure que nous vieillissons. Et la peur du temps passera. Notre mémoire deviendra floue.
Nous serons assis sur les marches d'escalier de l'église d'Augustin rue Denfer, nous regarderons les damnés, traîner de lourdes chaînes et juste en dessous, un beau Christ en élévation sera (comme toujours) adoré par nos anges. Nous maudirons cet espoir qui nous met à genoux, nous entretue pour une louange si minuscule, par rapport à ce qu'elle promet. Nous cesserons d'y croire. Nous n'aurons plus un seul argument vérifiable pour aborder la terre promise. Nous n'aurons pas d'autre maison, pas même une petite arche ne saura fournir l'évasion nécessaire à nos échappées. Peu importe. Sans maison plus besoin d'échapper. Nos mondes nous fondront dans la main, s'amolliront dans nos chairs tendres à la manière des éponges ou des étoiles de mer cela nous délivrera bien à la longue.
ll y aura des signes importants, des dilemmes contre lesquels nous lutterons encore, on ne sait quand s'amorceront les lendemains nouveaux. S'il y a de quoi espérer. Peut être, irons-nous à l'idée lumineuse de désespérer enfin totalement et gaiement de toutes choses ? Ou de ces espèces de choses soit-disant épatantes qui nous viennent d'on ne sait où...
Photo : Le répit. Photographié à la croisée de Zola et Barbusse en plein coeur du très beau quartier des gratte-ciel à Villeurbanne.© Frb 2010
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