jeudi, 26 juin 2008
Lettres tout près des toits
Olaf et son aéroplane,"Le graffeur araignée" étend son pouvoir sur la ville,visant les habitations en hauteur.De jour en jour,il ne cesse de monter...C'est très impressionnant .Toujours plus haut,partout où il est possible de lever les yeux.Comment grimpe t il ? Le fait est que c'est bien risqué.Olaf est un grand spécialiste de la montée (d'adrénaline ?)...Qu'il garde son secret et ne livre à personne son jeu acrobatique,ce vertige un peu fou qui se précise,avec toujours ce même lettrage attestant d'un passage rondement signé...Toute la beauté étant dans cet effet du style et des procédés qu'il est nécessaire d'ignorer. Deux graffs vus Cours Emile Zola à Villeurbanne au niveau de la station de métro "République"...Je sais que "Daily life "a dans ses tiroirs de beaux graffs d'Olaf en couleurs qu'un jour peut être elle vous montrera...A suivre ici ou là .
03:10 Publié dans De visu | Lien permanent
Douce peur un peu bleue
Cours Emile Zola à Villeurbanne.Un graff simple presque parfait...
03:08 Publié dans De visu | Lien permanent
Quête des origines
Villeurbanne ,une rue perpendiculaire au Cours Emile Zola.Moment de court passage au vert, changer mentalement d'exil, et retrouver,entre les rues celle qu'on a toujours cherchée...
02:08 Publié dans De visu, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 25 juin 2008
Comme un mercredi
Les mercredis se ramassent à la petite cuillère . Vu un mercredi de juin rue de la République à Lyon .
23:55 Publié dans Certains jours ..., De visu, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 24 juin 2008
Le Répit
Villeurbanne ,quartier des Gratte ciel. Sculpture réalisée par Pendariès,"le Répit de l'Agriculteur"est plus connu sous le raccourci de "Répit".Un autre "Répit" plus célèbre existe ,c'est le "Répit du Travailleur" sculpté en 1907 par Pendariès pour la ville de Paris et qui se trouve square Jean Pierre Timbaud. C'est Lazare Goujon maire de Villeurbanne à l'époque,qui remarque cette statue à Paris et souhaite en avoir une pour sa ville plus grande que l'originale.La pièce,taillée dans un bloc de 3,5 tonnes sera installée en 1932 simultanément à la construction des Gratte ciel.
21:36 Publié dans Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Partir,rester ?
"Le dessein en est pris,je pars,cher Théramène,
Et quitte le séjour de l'aimable Trézène.
Dans le doute mortel où je suis agité,
Je commence à rougir de mon oisiveté..."
Premières phrases prononcées par Hippolyte dans "Phèdre" Acte I -Scène 1 / Jean Racine (1639-1699).
20:54 Publié dans Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Le tube de l'été
03:15 Publié dans De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
lundi, 23 juin 2008
Comme un lundi
02:10 Publié dans Certains jours ..., De visu | Lien permanent
samedi, 21 juin 2008
Ange
Un Ange passe...
23:03 Publié dans De visu | Lien permanent
Angoisse ...
Sandaleslambadacampingchaisesdejardinbermudascrèmesolairemelon
Barbecuesalsacasquetteàvisièreespadrillespédaloscrackerstringlabamba
plageservietteepongethonàlhuilepantacourtchaiseslonguesaladedefruit
Laurentvoulzypommeschipspastis51matelaspneumatiquetaramacoca
Maillotdebaintapascaravanairintervillesretapaspiscinegonflablepalavas
Cacahuètesgrilléestataneschipsterstournéedesyéyéscasquettesàvisière
laurentvoulzybarbecuesalsaclairechazalmuscatcouvertsenplastiquecloclo
bouillabaisseglacesàtroisboulesbarbecuelaurentvoulzyservietteseponge
pantacourtbarbecuelambadacampingespadrillessalsapastis51chenilleolé!
Cacahuètesgrilléschaiselonguedansedescanardscloclolibidosentorette
karaokébronzertireliponponmozarellasaladedemaïsmartinisoutiengorge
sansbridesslipmoulebitebabybellaurentvoulzybermudaglacièrebimbo
Petithautpetitbastatanescapoteguacamoledosnufetalabambaharissacloclo
Nightinwhitesatintapas....
Les beaux dégâts ! Je déteste l'été.
Quartier Croix Luizet -Villeurbanne-Stationnement rue de...l'Espoir (???) dans la nuit de passage du printemps à l'été ,du 21 au 22 juin 2008.
22:28 Publié dans Chiffres/ Lettres/ Mots, De la musique avant toute chose, De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
Vivement l'hiver !
"L'été est une saison qui prête au comique,.Pourquoi,je n'en sais rien mais cela est ."
Gustave Flaubert
Quartier Croix Luizet, rue Marcel Dutartre Villeurbanne,dans la nuit du passage du printemps à l'été entre le 21 et le 22 juin 2008
20:44 Publié dans De visu, Mémoire collective | Lien permanent
C'est fini !
19:50 Publié dans De visu, Mémoire collective | Lien permanent
chevillette, bobinette chéries
A ne pas prendre aux sens exacts des termes plutôt techniques,cet objet nous rappelera l'emblèmatique formule du conte de Charles Perrault "Le petit Chaperon rouge"paru avec "Les contes de ma mère l'Oye" en 1697.La formule est prononcée à deux reprises une fois par la grand mère,une seconde fois par le loup imitant la voix de la grand mère "Tire la chevillette et la bobinette cherra".Le petit Chaperon rouge tire la chevillette et la porte s'ouvre.La formule agissant comme un "sésame",on connait la suite ...Ce n'est pourtant pas une formule magique puisqu'elle n'entraîne pas l'accomplissement d'un prodige,juste une phrase permettant de passer "de l'autre côté".Dans leur adaptation du conte les frères Grimm écrivent dans des termes plus campagnards "Appuie sur le clenche"et le loup ne répète pas la phrase en contrefaçon de voix.Il laisse simplement la porte ouverte et le petit Chaperon rouge court à son malheur sans frapper.On peut imaginer la bobinette comme une pièce en bois semblable à un pêne qui servait à tenir la porte fermée.Quant à la chevillette,ce serait une sorte de clef de bois manoeuvrable de l'extérieur en tirant sur une cordelette(notre photo bien que vaguement conforme à la définition,se rapprocherait plutôt de la chevillette).Pour la forme "cherra",il s'agit du verbe choir au futur équivalent à "tombera".Les enfants adorent,sans doute par pure volupté phonétique, prononcer cette formule ,un brin incompréhensible pour leur âge. Pour les grands aussi,la formule demeure bien obscure ,car les deux mots -chevillette- et -bobinette- ne se rencontrent dans aucun autre texte pour désigner les éléments rudimentaires de fermeture d'une porte,ce qui bien sûr,posa problème aux différents illustrateurs du conte(parmi lesquels Gustave Doré) qui prirent soin de ne jamais fournir une représentation technique à cette formule fantaisiste.Je me permets donc (puisque gustave Doré l'a fait;-) d'oser une représentation pour le moins approchante,totalement approximative de la chevillette de nos contes chéris.Elément d'ouverture vu à Villeurbanne à l'entrée d'une petite maison où habite peut être le loup... mais là encore les sources restant floues,ne comptez pas sur moi pour effectuer la moindre petite vérification ;-)
19:23 Publié dans De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Dreaming on the track of the moles
Le mot Topologie vient de la contraction des noms grecs "topos" et "logos" qui signifient respectivement "lieu"et étude".La topologie est l'étude de l'efficacité des parcours par l'optimisation des tracés qui déterminent des réseaux de communication au niveau du sol,des cours d'eau,de la mer et des fonds sous marins,ainsi que dans l'espace.Elle est aussi l'étude de toutes les combinaisons et intersections possibles entre ces différents tracés. Pour traquer au plus près les fissures de l'ordinaire,interroger la provenance,il est une belle référence ,qui chaque jour inspire ces notes.Nous nous devions quand même de lui rendre un petit hommage. pour les curieux c'est par ICI
Des tracés vus du ciel. Photographiés la nuit ,Au plus près d' un mur de la rue Marcel Dutartre dans le quartier de Croix-Luizet à Villeurbanne. Juin 2008.
16:20 Publié dans De visu | Lien permanent
Les escaliers de la galerie "Vrais Rêves"
Pour reprendre notre série d'escaliers,je vous propose de vous conduire en haut des escaliers de la galerie "Vrais Rêves",ce qui est davantage un prétexte ou plus exactement,une invitation à entrer dans ce lieu exceptionnel où chaque exposition nous réserve à chaque fois,une part d'émerveillement et de grande intelligence.
Personnellement ,il n'est pas une fois ,où je ne suis pas sortie "renversée" agréablement, par la qualité du travail des artistes qui y sont conviés.Touchant parfois la peinture ,la gravure et l'histoire même des arts visuels,le propos essentiel ne perd jamais son fil :La photographie contemporaine.Par leurs propositions esthétiques,techniques,artistiques jamais complaisantes,leur talent de"découvreurs"exigeants,le galeriste Raymond Viallon et son équipe ne se contentent pas seulement de montrer de belles images,ils vont très au delà,offrant aux artistes qui cherchent,réfléchissent et procèdent en des mondes infiniment personnels, l'espace" rêvé "dont le nom presque impossible :"Vrais Rêves",n'est plus une vue de l'esprit,ni un hasard mis à l'enseigne.Nous comprenons ici comment le rêve devient vrai et se nourrit aussi des correspondances les plus inouïes.Située au 6 de la rue Dumenge sur le plateau de la Croix- Rousse à Lyon,ce lieu contient deux espaces particuliers très complèmentaires.Le premier,au rez de chaussée,invite le visiteur à s'éprendre des oeuvres,à en goûter toute la dimension,les intentions,beauté prise en pleine lumière par des accrochages pensés à la perfection.Pour se rendre dans le second espace,c'est là,qu'il faut emprunter le fameux escalier(voire photo),et descendre comme on va à la crypte,dans le monde des secrets bien gardés,petite salle des trésors attisant la curiosité du visiteur.Le moment d'escalier,incontournable (le sens de la visite ne peut se faire autrement),est aussi l'intervalle de quelques secondes à peine pour accomplir ce passage entre les deux dimensions non seulement de l'espace,mais aussi du regard et de l'esprit...Lumière et ombre :Plain-pied invitant côté rue et "chambre" souterraine,intemporelle,les deux réconciliées par un court instant d'escalier.Dans cet espace blanc aux formes douces,la crypte accueille sous les voûtes la part intime,plus confidentielle du propos de l'artiste.Le visiteur lâchera prise pour accéder au dedans,à la tranquillité et au silence que l'oeil exige pour se mettre à distance de tout ce qui sépare de l'oeuvre.Dans la crypte ,toujours,se trame un jeu étrange de résonances avec les oeuvres,car tous ne l'ont pas vue,mais il est dans un coin sous les voûtes,une fresque datant de l'époque napoléonnienne aux échos de la grande Histoire qui se conjugue par un fascinant hasard électif aux intentions du lieu...
J'aurais aimé ici,vous décrire un peu le travail de L'artiste Valérie Legembre qui expose actuellement ses"peaux de photos",mais son travail est si impressionnant et ses procédés si subtils que je vous conseille plutôt d'aller par vous même,apprécier cette très belle avant dernière exposition avant l'été,il vous reste quelques jours(l'expo s'achève le 29 juin 2008) Ne passez pas à côté des oeuvres de Valérie Legembre.Allez y! les yeux fermés,ouvrez les une fois là bas, vous ne le regretterez pas.
La galerie "Vrais Rêves" est ouverte du mercredi au samedi de 15H00 à 19h00 ou sur RV pour plus de renseignement c'est par ICI
Je remercie "Vrais Rêves",Raymond Viallon et ses collaborateurs de nous avoir toujours aimablement accueillis et gentiment autorisé à "mitrailler" la fameuse fresque.
09:09 Publié dans Arts visuels, De visu, L'ai- je bien descendu ? | Lien permanent
vendredi, 20 juin 2008
Tifs rec tif hic à tif
Heureusement que les clientes des perruquiers ne lisent pas nos blogs (espérons!) car ces derniers auraient pu risquer la faillite à
cause de nos informations involontairement erronées tandis que d'autres perruquiers pas loin de l'Opéra auraient vu augmenter anormalement leur chiffre d'affaire .Le sujet(pour ceux qui suivent)fût au coeur de rectificatifs et nombreux commentaires en nos blogs Click Click et Click ICI AUSSI .Dans un souci scrupuleux de vérité ,il me parait aujourd'hui indispensable de poser à nouveau la question: Est elle fermée définitivement ou n'est t-elle pas fermée du tout, cette petite perruquerie de la rue Paul Chenavard ? A compter le nombre de perruques croisées hier après midi dans cette même rue ,je serai tentée de répondre :"y'a pas photo" mais comme justement,il y a toujours photo, je laisserai au lecteur le soin de trouver lui même ,grâce à son observation délicate, un élément de réponse détectable ci dessous. Sous toute réserve de "vérité" Il est en effet possible que cette perruquerie soit définitivement fermée et que le perruquier ait omis d'éteindre la lumière ,de fermer la porte,ait aussi oublié en partant toutes ses vendeuses ainsi que quelques clientes .On pourrait alors dire que ce monsieur le perruquier est un cas de personne particulièrement tête en l'air ;-)
Photo prise le 19/06/08 rue Paul Chenavard à Lyon
(Nous présentons toutes nos excuses à monsieur le perruquier pour lui avoir définitivement fermé sa boutique et envoyé tous ses clients chez un concurrent,en espérant qu'il voudra bien les accepter,nos excuses ;-))
03:33 Publié dans De visu | Lien permanent