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lundi, 08 septembre 2008

Même un instant ...

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A se demander ce que vient faire "l'absolue" dans l'injonction de ce portail .

Villeurbanne : panneau maniaque d'un garage à côté d'une propriété privée dans un quartier pavillonnaire.

Vitam Impendere Amori

"Un soir je descendis dans une auberge triste
Auprès du Luxembourg
Dans le fond de la salle il s'envolait un Christ
Quelqu'un avait un furet
Un autre un hérisson
L'on jouait aux cartes
Et toi tu m'avais oublié"

Guillaume APOLLINAIRE (cité par A. BRETON in :"Les Pas Perdus")   CLICK+ CLICK
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"Vitam Impendere Amori" est le titre d'un autre poème de G. APOLLINAIRE dont la traduction (lue sur le net)  par : " Vivre empêche d'aimer" ne nous a pas paru si évidente. Marc l'Epistolier l'aurait traduit par : "Vivre empiète sur L'Amour"...  Et  Solko  se référant au "Vitam impendere vero" de J.J. ROUSSEAU dans les "Confessions" (consacrer sa vie à la vérité), nous livre une traduction qui exprime un tout autre sens : "Dépenser sa vie en aimant"... Il va falloir exhumer les Gaffiot, mes amis, tant à l'auberge triste, nous y perdons notre latin,. Ce qui aurait sans doute bien amusé  APOLLINAIRE...

Toute autre suggestion étant bienvenue...

Comme un lundi

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samedi, 06 septembre 2008

Comme un dimanche

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Ou le Seigneur ou les petites siestes crapuleuses... Les beaux dimanches !

Où sommes nous passés ?

WInston TONG "Comme les autres"
podcast

 

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Préliminaires

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jeudi, 04 septembre 2008

Préparatifs de la rentrée...

rentreeprepa.jpgIl y a ce qu'on appelle "baleine sous gravillon". Une autre rentrée plus tardive se faisant en octobre on peut rêver dans le désordre  ... "Octobre", un mois propice, raffine les préparatifs, et qui sait peut être déterre en douce, quelques hâches de guerre...

Photographié à Villeurbanne près d'une grande tour en verre. Septembre 2008.

Sur les pavés, la plage...

Dans notre pays, depuis quelques jours, à certaines heures ...

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... Nous sommes tous à la plage.

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Images d'une traversée à la nage...

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Elle est bonne. Nous dégoulinons.

Villeurbanne. station de métro Charpennes. Septembre 2008.

19:45 Publié dans Balades, De visu | Lien permanent

Un fameux trois-mâts...

fameux-trois-mats.jpgDans notre pays, les maisons prennent tellement l'eau qu'elles ont décidé de s'en aller. Si elles tiennent bien le vent, elles iront jusqu'à San francisco  ;-)

Vues place C. Hernu à Villeurbanne. Septembre 2008.

mercredi, 03 septembre 2008

Comme un mercredi

latrik.jpgGraff au pochoir (Peut-être signé "Vaulx la trik"), vu de nuit cours Vitton dans le sixième arrondissement de Lyon .

mardi, 02 septembre 2008

C'est Mozart qu'on assassine

Je me souviens, d'une rentrée au conservatoire, elle eût quelque chose d'un peu féerique. Je n'avais encore jamais vu cela dans aucun autre établissement. Ainsi l'on y croisait régulièrement de grands trombones, d'énormes violoncelles, de gigantesques contrebasses, qui descendaient péniblement les escaliers en s'arrêtant souvent. Certains parfois tombaient, se relevaient, rien de grave, mais c'était merveilleux pour nous de regarder ces instruments aller, venir... On se disait qu'ils étaient là depuis longtemps, sans doute très vieux, c'était comme dans un conte de les voir courir comme ça, ces instruments de taille. Le respect s'imposait quand nous croisions ces bois, ces cuivres, nous leur adressions un salut respectueux. Nous si nouveaux venus, leur laissions notre place sur les sièges en plastique du grand hall d'accueil beige. Lorsqu'ils arrivaient titubant du quatrième étage nous les tenions un peu quand ils penchaient, ces vieux. Ainsi les jours qui suivirent, je m'habituai, des instruments qui vont qui viennent tout seuls ce n'est pas commun, mais on se fait à tout. Ce ne fût qu'une semaine plus tard, que nous comprîmes, quand, au niveau du troisième étage, il y eût une avalanche, un effet domino. L'une de ces contrebasses glissa sur une marche, et fit rouler les autres jusqu'au rez de chaussée. Nous étions cette fois certains que nos vieux rendraient l'âme, et que malgré les housses, il n'y aurait plus un son. Mais du rez de chaussée s'éleva un tintamarre, de cette masse explosée sortaient des cris aigus comme le miaulement des chattes à la saison. un lamento insoutenable. Les instruments gisaient en tas là, les housses éventrées, les bois presque en copeaux. C'est alors que nous vîmes sous cet amas de bois, de cuivre et de ferraille : gesticuler la jambe d'un toutgars2.jpg petit garçon..

Cours Emile Zola à l'heure du gôuter.  Photo prise à villeurbanne le 02 septembre 2008.

Bonnet d'ânes

Que les élèves redoublant leur classe de 6em se mettent en rang dans la cour, les autres resteront sous le préau en attendant que monsieur Bouchard fasse l'appel.

Redoublent leur classe de 6em : Auriol Vincent, Borgia Lucrèce, Cézanne Paul, Ducasse Isidore, Einstein Albert, Fénélon François, Godard Jean-Luc, Hebdo Charlie, Ionesco Eugène, Jouvet Louis, Kafka Franz, Lacan Jacques, Marx Karl, Nietszche Friedrich, Orlan, Pascal Blaise, Quignard Pascal, Rabelais François, Sarraute Nathalie, Tzara Tristan, Ulysse, Villon François, Wenders Wim, Xénakis Iannis, Young Neil, Zola Emile.

Vous vous mettrez en rang et en silence dans la cour en attendant que Melle Pugeolle votre responsable de classe, vous donne votre emploi du temps.

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Pensionnat ste Marie quelquepart en Province. Déconseillé par la maison.

lundi, 01 septembre 2008

Bateaux pas ivres

"Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer ! "

Arthur RIMBAUD : Extr. " Le bateau ivre ".

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Une vie comme un lundi dans la soute à charbon. Vue à Villeurbanne du côté de la rue Descartes ou plus loin et partout. Chaque jour suffisant à sa peine et que Dieu ne vous rendra pas.

Biture tranquille

pit-bar.jpgLe "pit bar" du lundi à ne pas confondre avec les petits bars des autres jours que vous retrouverez  ICI ou  ICI

samedi, 30 août 2008

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier

 Quelle consolation pour celui qui parle ? Ce qu’il voit, il nous le montre. Ce qu’il tait, nous le souffrons. L’élément de sa souffrance est le livre, l’élément de son désespoir est la parole à sa plus basse voix.

STIG DAGERMAN : Extr: "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", éditions, Actes sud 1981.

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Au début des années 80, un petit texte de 10 pages écrit en 1952, est retrouvé: "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier". L'écrivain STIG DAGERMAN a perdu toutes ses illusions et tente encore de résister. Son texte débute ainsi :

"Je suis dépourvu de foi, je ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie ne soit une errance absurde vers la mort certaine ne peut être heureux"

http://remue.net/spip.php?article300

Stig DAGERMAN se suicide en 1954, dans son garage, asphyxié par les gaz de sa voiture. Il souffrait dit-on de schizophrénie.

A noter absolument qu'il existe une pièce de musique acousmatique signée Denis DUFOUR, qui garde le même titre, composée en 1987/89,  reprenant le texte de S.DAGERMAN. C'est une création magistrale. J'espère qu'un jour (un certain jour) je pourrais vous en ramener ici quelques extraits.

vendredi, 29 août 2008

Le monde à ma fenêtre

Voilà ce que je voyais, il y a quelques jours en ouvrant ma fenêtre.

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Mimy et Lily font le guet sur les toits du vieil atelier. Photographiées il y a quelques jours à ma fenêtre, côté cour. (La mauvaise qualité des photos ne peut rendre absolument le côté féerique de cette vue imprenable)  mais en passant au billet suivant, vous comprendrez par quelle nécessité, je vous livre ces images, afin que vous puissiez apprécier (ou déprécier) le glissement d'un monde à l'autre...