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mercredi, 24 décembre 2008

Certains jours vous souhaite un Joyeux Noël !

IMG_0093.JPGComme tous les gens qui ont la chance de fêter Noël , je vais m'en aller quelques jours avec mes petits paquets dorés, fourrés à la vrac dans des sacs en papier façon kraft, et me prendre les pieds dedans jusqu'au grand panneau des départs, où je regarderai inquiète, si le quai est bien indiqué, si c'est le bon, parmi plein d'autres gens soucieux de ne savoir qu'une seule chose au monde: si le quai est bien indiqué et si c'est le bon. Je laisse là, la "Déesse Ailes", (mine de rien, on s'attache). Je ferme donc quelques fenêtres, mais il y en plein d'ouvertes, surtout, ne vous gênez pas, tandis que j'irai lambiner sur la route qui poudroie, à mille lieues de la blogosphère. Tenter d'obtenir mon "chamois rose" avec ma luge toute neuve, oser la piste verte, (et remonter à pieds, car le tire-fesses ça fait peur) cueillir du houx, du gui, manger des Lu, m'en tenir au strict nécessaire, et parler monosyllabique aux rennes et aux sapins (et pourquoi pas aux reines des sapins ?) car j'en connais une (on dit "sapin-femelle" c'est plus joli) dont cinq bras d'hommes ne parviennent pas à faire le tour, elle n'a donc jamais vraiment connu l'Amour, (mais cela est une autre histoire, que je vous raconterai un jour) et c'est là, dans la forêt du nom de "clôt botté" (je crois ;-) que l'ogre dépose ses bottes de sept lieues la nuit du 24 au 25 décembre) d'où le but de mon entrepriseIMG_0090.JPG, (Tout le monde s'en fout mais c'est pas grave ! pressé qu'il est d'ouvrir la boîte de chocolats fourrés ganache, praliné, noisettes, en nantis de la corne d'abondance et tant pis pour la récession, Noël 2009, sera aussi une autre histoire, avec retour du Jésus en sucre dans les galoches et de la sacro-sainte orange, j'ai dû entendre ça à la radio, en prévision, il annoncent une année très dure, affreuse même, on va perdre notre travail, nos économies, nos maisons et comme nous serons plumés pour le prochain Noël, alors bon, profitons au jour le jour, de notre bonheur et de nos chances... Ganachons, lisons les blagues des papillottes, les éternelles citations, qu'on relit chaque année même si on les a déjà lues les 15 années précédentes, les blagues, du genre: "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie", les Oscar Wilde, Sacha Guitry, Philippe Bouvard, en vrac, Marcel Aymé Guy Bedos... Les blagues sur les femmes au volant, les charades, rébus et autres devinettes ... Que de belles veillées en perspective!  Donc disais je; je pars pour voler les bottes de sept lieues à l'ogre et ce, dans un unique but, toujours le même, vous distraire! car avec des bottes de sept lieues en 2009, je pourrais atteindre des contrées qu'aucun être humain sur terre n'a encore foulées et vous les faire partager gratuitement sans que vous ayez à bouger de votre fauteuil . Vous ramener le Graal en toute simplicité. Même si je m'avance un petit peu en promesses, c'est bien d'offrir du rêve, non ? ;-) tant que je ne vous demande pas de voter pour moi... Donc tout ça pour amener notre sujet et vous souhaiter comme la tradition l'exige, de très belles fêtes de fin d'année et un Noël si possible "joyeux". Je voulais remercier les lecteurs qui depuis mai 2008 ont suivi les billets et les commentateurs qui, quotidiennement sont venus aider à moudre le grain, mettre la main à la pâte. Ils se reconnaîtront. Ceci n'est pas un testament, mais on peut très bien souhaiter un joyeux noël et remercier, non ? C'est pas interdit ! on est en démocratie, merde ! Je dis ce que je veux.  Qui a dit "pas pour longtemps ?" "Pas pour longtemps !" eh raison de plus ! DONC ... BONNES FETES A TOUS ! Nous nous retrouverons, place des grands Hommes avec les bottes de l'ogre. (qu'est ce que je raconte moi ?) Il est où le modérateur ? Il est grand temps que ça se finisse parce que hein... Ouhlala ! je vous dis pas... Bon allez ! Servez vous, C'est des petits amuse-gueule offerts par la maison. Pour la route...

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Photos: La mascotte de notre Noël 2008 (N'est-elle pas adorable?). Vue dans la vitrine d'une petite mercerie de la colline travailleuse à Lyon/ Les lettres traditionnelles du Noël blanc, vues en vitrine aussi quelquepart dans Lyon mais je ne sais plus trop où exactement, peut-être dans la même mercerie... Et Les marrons glacés de la vitrine de chez "Voisin" dans les beaux quartiers du Sixième arrondissement de Lyon, cours Vitton très exactement, où là bas c'est marrons glacés tous les jours. Décembre 2008.FB©

N.B. Pour arroser le tout, car ça s'arrose n'est ce pas? Vous trouverez le nécessaire à notre buvette de Noël, il faut descendre à l'étage du dessous. Billet suivant ou billet précédent selon la logique de chacun ;-)

A très bientôt...

mardi, 11 novembre 2008

Chez Albert ( tête à l'envers )

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Albert va mal. "Glacé comme un marron", nous dit  LA DAME DE L'EVENTAIL. Et si, pour consoler Albert, nous l'invitions au restaurant ?

J'ai testé pour vous, il y  quelques temps, le restaurant Albert qui se trouve 10, place Fernand Rey à Lyon (pas loin de la place Sathonay ). Je n'ai ni actions, ni ronds de serviette à mon nom chez monsieur Albert, mais je sais qu'on y est cordialement reçu, et qu'on y mange très bien . Avec un tel prénom à l'enseigne, on s'attendrait plutôt au rituel bouchon, sa quenelle, son clapion, que nenni, mes amis, c'est du chic et de l'invention, mais du chic des plus décontracts, de la fraîche cuisine aux petits oignons. De préférence, pour les fauchés, il vaut mieux se faire inviter, le menu est sûrement aujourd'hui à plus de 30 euros, mais ce bon Albert Thibaudet en serait ressucité dès le premier apéro, ensuite tout va très bien jusqu'au café + digestifs, c'est loin d'être "la fin des haricots". Enfin, je suppose car, pour tout dire, je ne me souviens plus du tout du menu, je n'y ai pas touché.  L'invitation m'était venue d'un monsieur si beau et si interessant, (un certain Jean, avec un visage de voyou au regard tendre et bleu), que j'en oubliais de manger... (Lui aussi d'ailleurs il me semble, sans vouloir me vanter) - Tout devient si troublant dès qu'on entre dans ce restaurant - C'est là entre deux petites grenouilles sur leur nid de pommes sautées (Albert va me tuer, je sens, pardon monsieur le restaurateur) que le Jean mystérieux, au velours capiteux, me dit d'une voix très assurée: "T'as de beaux yeux tu sais !". Alors évidemment dans ce cas de boniment, il y a pour les dames une réponse toute trouvée qu'on n'hésite pas à dire deux fois de peur que le monsieur n'ait pas bien entendu ... Hors d'oeuvres et plats du jour, le tout à l'avenant. Un grand classique du genre ! ( Heureusement, qu'un ami caché derrière un miroir sans tain avait filmé la scène de mon premier bout de chemin avec Jean, (grâce à la fonction vidéo de son téléphone portable). Comme ça je peux vous la montrer, de l'extime! rien que la vérité. Il est des jours où la vie est un roman qu'on peut se repasser en boucle ad vitam eternam, il est des soirs où ma ville retrouve ses brumes...

dimanche, 09 novembre 2008

Instant

"Mince temps scintillant, senti comme insistant"

feuillli.jpg Arrêter un instant la marche du mot "instant". Lui rendre sa valeur exacte:

La brièveté de l'instant n'ôte rien à son importance, (cf: M. LEIRIS "un temps intense et mince"). Intense parce que mince.

Mince temps...

Juste l'instant arrêté qui précède vingt secondes du mouvement de l'instant suivant...

Photo: Nature morte près de la fontaine sous la statue de la place du Maréchal Lyautey à Lyon dans le sixième arrondissement.

Novembre 2008 ©

vendredi, 03 octobre 2008

On a perdu la boîte aux lettres !

Nous sommes en pleine vogue sur la place de la Croix-Rousse à Lyon CLICK, Kl-Loth s'y promène, une lettre à la main, qui doit être postée impérativement avant demain. Mais cherchant partout, il lui faut bien constater, que la  boîte aux lettres qui se trouvait à l'ordinaire à cet endroit, ne s'y trouve plus : On a perdu la boîte aux lettres ! Elle est du type de celle ci, d'un design un peu plus moderne, très forte récompense à qui nous la rendra... (On vous écrira ... si on peut ;-) ...

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samedi, 27 septembre 2008

Cheminer ...

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Hélas mon objectif, et l'oeil n'étaient pas assez performants pour englober toutes les cheminées qui se trouvaient sur cette minuscule maison vue en descendant un chemin pentu, pas très loin du jardin des plantes à Lyon. Mais en contemplant ces cheminées, sous ce ciel d'un bleu chauffé au feu d'automne me vint ce mot étrange jurant un peu avec la volupté du paysage, c'est le mot "consomption"... Et je surpris en même temps une conversation, c'était celle de deux oiseaux migrateurs préparant leur voyage, et se posant un peu après, là haut. L'un demandant à l'autre :"-Avez vous vu mon arbre ? On y serait bien mieux que sur ces grands tuyaux" et l'autre, plus savant ( un érudit du genre Solko ) lui répondant : "-mon cher, vous savez, de nos jours, il se fait une grande consomption de bois dans ces fourneaux"...

mardi, 02 septembre 2008

C'est Mozart qu'on assassine

Je me souviens, d'une rentrée au conservatoire, elle eût quelque chose d'un peu féerique. Je n'avais encore jamais vu cela dans aucun autre établissement. Ainsi l'on y croisait régulièrement de grands trombones, d'énormes violoncelles, de gigantesques contrebasses, qui descendaient péniblement les escaliers en s'arrêtant souvent. Certains parfois tombaient, se relevaient, rien de grave, mais c'était merveilleux pour nous de regarder ces instruments aller, venir... On se disait qu'ils étaient là depuis longtemps, sans doute très vieux, c'était comme dans un conte de les voir courir comme ça, ces instruments de taille. Le respect s'imposait quand nous croisions ces bois, ces cuivres, nous leur adressions un salut respectueux. Nous si nouveaux venus, leur laissions notre place sur les sièges en plastique du grand hall d'accueil beige. Lorsqu'ils arrivaient titubant du quatrième étage nous les tenions un peu quand ils penchaient, ces vieux. Ainsi les jours qui suivirent, je m'habituai, des instruments qui vont qui viennent tout seuls ce n'est pas commun, mais on se fait à tout. Ce ne fût qu'une semaine plus tard, que nous comprîmes, quand, au niveau du troisième étage, il y eût une avalanche, un effet domino. L'une de ces contrebasses glissa sur une marche, et fit rouler les autres jusqu'au rez de chaussée. Nous étions cette fois certains que nos vieux rendraient l'âme, et que malgré les housses, il n'y aurait plus un son. Mais du rez de chaussée s'éleva un tintamarre, de cette masse explosée sortaient des cris aigus comme le miaulement des chattes à la saison. un lamento insoutenable. Les instruments gisaient en tas là, les housses éventrées, les bois presque en copeaux. C'est alors que nous vîmes sous cet amas de bois, de cuivre et de ferraille : gesticuler la jambe d'un toutgars2.jpg petit garçon..

Cours Emile Zola à l'heure du gôuter.  Photo prise à villeurbanne le 02 septembre 2008.

Bonnet d'ânes

Que les élèves redoublant leur classe de 6em se mettent en rang dans la cour, les autres resteront sous le préau en attendant que monsieur Bouchard fasse l'appel.

Redoublent leur classe de 6em : Auriol Vincent, Borgia Lucrèce, Cézanne Paul, Ducasse Isidore, Einstein Albert, Fénélon François, Godard Jean-Luc, Hebdo Charlie, Ionesco Eugène, Jouvet Louis, Kafka Franz, Lacan Jacques, Marx Karl, Nietszche Friedrich, Orlan, Pascal Blaise, Quignard Pascal, Rabelais François, Sarraute Nathalie, Tzara Tristan, Ulysse, Villon François, Wenders Wim, Xénakis Iannis, Young Neil, Zola Emile.

Vous vous mettrez en rang et en silence dans la cour en attendant que Melle Pugeolle votre responsable de classe, vous donne votre emploi du temps.

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Pensionnat ste Marie quelquepart en Province. Déconseillé par la maison.

lundi, 18 août 2008

La visite de Lyon en 28 secondes

Terminus à la boulangerie...