jeudi, 30 octobre 2008
Pour les poètes
Le retour de "DANTE" ? Poème fleuve, d'expression spontanée, déroulé sur les murs qui bordent l'esplanade, à deux pas du plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Photo prise à la fin de l'été 2008, depuis "DANTE" a été nettoyé sans doute l'a-t-on renvoyé écrire ses fantaisies sur les murs de son pays. Nous aimons la langue italienne. les poètes sont nos amis et GOMBROWICZ n'en sera pas fâché...
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samedi, 25 octobre 2008
Tempo fugit...
Le temps agité nous apparaît comme du temps vivant, par opposition au temps lent qui nous semble mort. C'est l'inverse qui est vrai, et nous avons sans doute perdu l'art de faire alterner les deux temps.
Aller plus vite, ce n’est qu’affaire de bonne "gestion" du temps, tous les spécialistes vous le diront. Cours éclairs, séminaires accélérés, livres en gros caractères avec passages clés surlignés, agendas papier ou électroniques pour les plus pros. 10,000 adresses, 3,000 rendez-vous et 400 courriels sans compter les centaines de têtes qu'il faut croiser dont une vingtaine ou plus, à saluer. Combiner, morceller les tâches, déléguer, rediriger... Abrégés, sommaires, résumés, statistiques, narratifs coulés dans le moule des catégories obligées. Gérer le temps c'est jongler. Tout est dans l'art de ne consacrer à l'objet que l'attention nécessaire pour le remettre vite en circulation. Une fois organisés, évitons que les évènements (ou les autres) ne nous désorganisent. Contacts personnels, conversations trop longues, remplaçons! il y a des messageries, des courriels. Evitons les questions ouvertes qui appellent des réponses élaborées. Si quelqu'un nous demande si ça va. répondons que "ça va". Pas la peine nous étendre trop sur le sujet... Essayons de prendre RV pendant le déjeûner, c'est toujours ça de gagné. Après tout, par le passé, presque tous les rois le faisaient, donnant même rendez-vous sur leur chaise percée...
Dans Faster, un livre écrit rapidement, qui traite de la question des méfaits de notre engouement pour la vitesse, en 37 courts chapitres faits pour être parcourus - le mot le dit - à la course, l’auteur, GLEICK, s’amuse de l’étonnement des musiciens contemporains confrontés à ce symbole que les compositeurs classiques aimaient chapeauter d’un point d’orgue: comment, et surtout pourquoi étirer un temps d’arrêt ?
Le présent n’a de sens qu’en rapport avec un idéal, un absolu intemporel. Cet absolu, le ciel étoilé, avec ses lents mouvements réguliers qui toujours recommencent, en fournit le plus ancien modèle; et la première mesure du mouvement comme de la stabilité du temps. C’est aussi le temps de PARMENIDE CLICK où reste suspendue la flèche ailée de ZENON (voire paradoxe de ZENON) qui n’atteindra jamais le but puisqu’elle doit, avant d’arriver, toujours parcourir la moitié de ce qui lui reste à courir et que toute distance peut toujours être divisée par deux. Temps arrêté par la pensée. Silences et points d’orgue: une musique peut-elle faire autre chose que se détacher d’un fond de silence pour y retourner ensuite? Il lui faut pour être, cette trame immobile, ce temps pulsé, bruit de fond de l’univers...
Sources: Notes de lecture: Dominique COLLIN. Extr "Temps mort, temps vivant". Art Web.
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vendredi, 24 octobre 2008
Mur vu de dos
Plus raffinée la déchirure corne la peau du mur. De multiples altérations créent sur la pierre, des carrés gris sur fond sablé (Plus proche peut-être, de DUBUFFET que de MALEVITCH "échos carrés", et encore...) A droite le papier remue l'air, un bras lui échappe. Il faut se battre. Rien n'est gagné.
Photo:" Ecorché de mur". Vu Rue Neyret près des anciens bâtiments des Beaux-Arts à Lyon. Octobre 2008.
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Allez savoir ...
L'extp serait quoi ? ? ?
Vue rue Neyret côté pair à Lyon, sous un porche creusé dans un immeuble, une parfaite déchirure ...
02:36 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 17 octobre 2008
Infiniment plus que nous mêmes...
Selon Descartes, l’Homme porte dans son esprit un contenu qui le dépasse. L’idéatum de l’infini va infiniment au-delà de l’idée que nous en concevons. Contrairement à ce qui se passe dans le domaine matériel, il ne peut pas y avoir coïncidence entre la réalité et la forme qu’elle revêt. Dans ce cas particulier, nous avons dans notre esprit ce que notre finitude intellectuelle nous empêche de penser. Nous nous heurtons à l’impensable...
Lascaux remonte à la surface des villes. Des fantômes d'animaux hantent le mur d'en face. J'ai découvert hier une grotte en plein ciel, à la place de l'atelier du taxidermiste frappé d'alignement. Le bison égaré, a couru sur les pierres et les chenilles ont transformé le mur en poudre, comme au désert. De grosses machines ont écrasé le bâtiment mais j'ai retrouvé ce matin le bison égaré au dessous de l'enseigne d'une clinique vétérinaire...
Pour contempler une vraie peinture rupestre, il suffit de cliquer: ICI
14:32 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 14 octobre 2008
Toyer m'a tuer (suite)
Souvenez vous, il y a un mois à peu près, cours Emile Zola à Villeurbanne, nous avions découvert un chant territorial, graff puissant, réalisé sur la façade d'un supermarché "Casino". Les recommandations semblaient claires et précises inscrites à la droite du mur la menace street urbaine ne rigolait pas "Tu toy t'es mort". Pour mieux comprendre ce billet, en apprécier la différence petit rappel des faits ICI . Nous avons retrouvé la petite bricole sur la gauche intouchée (et pour cause!), nous sachant filmés, nous avons un peu souri , mais l'amabilité fût de courte durée quand nous découvrîmes avec effroi que tout le puissant graff aux notes sans concession avait été abondamment "toyé". Un mois après presque jour pour jour... Comme tout s'est passé dans le dos de la petite caméra- bricole, notre enquête se poursuit... Il ne nous reste plus qu'à trouver qui a toyé ? Qui a tué ? Mais cela est une autre histoire que je vous raconterai peut être un jour (un certain jour ;-) ...
Lu et approuvé par KL-Loth, le graff palimpseste peut se voir aussi en écho sur le blog DAILY LIFE
19:16 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, ô les murs ! | Lien permanent
lundi, 13 octobre 2008
Méthode " Ose "
Le graffeur "OSE", ose sur la maison close qui est aussi une maison rose adossée à la colline, ou presque... on l'aperçoit sur la droite en montant par certains escaliers des pentes de la Croix-Rousse à Lyon. "OSE" est de plus en plus présent sur les murs de la ville, une signature, au fil du temps qui s'est posée, s'inscrit sur les surfaces en utilisant les éléments du décor. Le graff peu à peu confirme la méthode Coué ... A force d'écrire en tout petit l'impératif, au début dans des coins, et d'en répéter l'intention en différents lieux soigneusement choisis, les traits se sont déliés, le style s'est envolé puis le verbe a rejoint tout le sens espéré. "OSE" fait aujourd'hui partie des graffs (graffeurs ?) incontournables de la ville, un véritable apologiste du mouvement qui va même jusqu'à signer les fenêtres... On aimerait que nos photos coïncident avec la chronologie du parcours d'OSE", ce que je ne peux hélas, pas confirmer à 100%.
Zoom sur l'évolution d'OSE : Pour voir un graff surpris en juin 2008 CLIQUEZ ICI
Photo ci-dessus : Octobre 2008.
04:57 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
samedi, 11 octobre 2008
Ni vu, ni connu
vendredi, 03 octobre 2008
On avait la lettre...
Remerciements à Melle Pinturault qui anime avec ferveur la kermesse des postiers de la Croix-Rousse, et nous enchante avec ses ouvrages...
23:35 Publié dans Art contemporain sauvage, Interieurs-tables de travail, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 30 septembre 2008
Petite boule lyonnaise
Petite boule qui fera tandem aux accueillantes poubelles de Kl-loth CLICK sorties d'un jour de fête. Haut de rampe figurative vue rue Pouteau sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon, d'où vous apercevrez en flou, un petit bout de cet escalier dont je vous ai déjà parlé, qui est aussi une partie de cette rue et que je vous montrerai de plus près un certain jour...
A noter qu'il existe un café à Lyon qui s'appelle (ou s'appelait) "la boule des rigolards" auquel cette agréable petite chose me fait beaucoup penser... Et je crois qu'il existe également un "jardin des rigolards", à mi pente de la butte au dessous du jardin des poètes (qui ont parfois eux aussi des petites boules marrantes au bout de leurs crayons.)
07:13 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 20 septembre 2008
Mirettes
Un doux tracé miraculeux émergeant de la rouille d'une porte métallique mal barbouillée. Vu dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon. Sept 2008.
Distraction du samedi ICI
23:55 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu | Lien permanent
Le poète fou de peinture
Le titre de notre sujet :" Le poète fou de peinture " est par digression, un clin d'oeil au peintre japonais HOKUSAI "le vieillard fou de peinture" dont on dit qu'il est le père des mangas modernes mais surtout le grand influenceur des peintres impressionnistes français. Son oeuvre est immense mais rien n'en sera dit ici , puisqu'un jour (un certain jour) nous en reparlerons...
Petits aperçus pour patienter : Cliquez ICI ou ICI
Vue rue Vaucanson, une belle tête de poète ( ou pouêt ) en graff, non loin du plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Septembre 2008.
04:36 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 19 septembre 2008
bleu "genèse"
Palette du peintre Lien DEZO dans les secrets de l'atelier. "Work in progress" quelques jours avant l'exposition. Malheureusement; vous ne pouvez accéder aux reliefs superbes de cette palette qui atteint par endroit plusieurs centimètres d'épaisseur. Encore tiède, au toucher, c'est un plaisir d'y plonger les doigts. Pour les collectionneurs de traces, le fil de la couleur se poursuit à côté, le temps d'un court trajet entre le pinceau et la toile...
05:28 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Interieurs-tables de travail, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 17 septembre 2008
Toyer tue
Vu cours Emile Zola à Villeurbanne, au dessus du supermarché Casino, un chant territorial, la menace de représailles à côté d'un graff immense et fort beau qui est ici malheureusement masqué par un panneau. Peut être qu'on vous montrera intégralement, ce graff, un jour (un certain jour) s'il survit au gang ennemi...
Je ne sais pas, si vous avez remarqué la ravissante bricole tout en bas sur la gauche... qui ressemble à une petite maison en métal, un joli nid urbain pour hirondelles ou autres oiseaux des villes du genre pigeons :
" Tu toyes le nid, et t'es mort, grave ! " CLICK
Autre regard ( version SM ) + éclairage sur la signification du "Tu toy, t'es mort " à visiter absolument sur le blog DAILY LIFE
21:41 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 16 septembre 2008
MOLEX
Certains jours porte à son poignée une énorme montre molle dernier cri. Fini de crier, le mou se met à l'heure de nos onctueuses connivences avec la très soutenable légéreté de l'être; que celle-ci remplace le travail (trop démodé!) aux convenances de la paresse, si longtemps négligée. C'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour toute l'humanité, qui déjà fait confiance à la MOLEX et se l'arrache dans toutes nos boutiques molles et chics...Si vous z'aussi vous désirez vivre aux rythmes doux du temps extensible à l'infini et rétractable à souhaits, il est grand temps pour vous d'adopter la MOLEX. Avec la prodigieuse MOLEX, le temps vous appartient, et plus encore le droit au "sans souci ", Envolés les soucis ! Vous aussi, soyez z'en des amis de la MOLEX, Faites confiance à la MOLEX. Dites "J'en veux !". Vous ne le regretterez pas.
Persistance de la mémoire HERE
05:56 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 13 septembre 2008
La Dissolution
Dans chaque maison, un chagrin d'amour. Il est avantageux de traverser les grandes eaux.
La persévérance est avantageuse.
Tirage Yi king (extrait). Treize septembre deux mil huit