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samedi, 13 juin 2009

Les insouciantes

"Et si les bas-fonds remontaient à la surface ?"

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Question inspirée par J.B. PONTALIS ("traversée des ombres"), après avoir passé des heures à regarder le fleuve.

Photo : Deux insouciantes sur les berges de la Saône vues du quai St Antoine à Lyon, en Juin 2009. © Frb.

jeudi, 21 mai 2009

INCREVABLE 2098, ou le futur révélé par HOZAN KEBO

DALIDA is alive and well...

 

essai copie bis.jpg

 

Reportage exclusif réalisé le 18 Mai 2098 à Lyon par (HK/LR).

lundi, 23 mars 2009

Les mimosas de Lyon

COMME UN LUNDI PRINTANIER

"Mal nommer les chose c'est ajouter au malheur du monde"

ALBERT CAMUS

mmimo .JPGN'en déplaise à CAMUS, BOILEAU, à tous les botanistes. Je n'échangerai pas mes "mimosas de Lyon" contre aucun nom ; parce que des mimosas, à Lyon, on n'en voit pas. Alors, peut-être suffira t-il de les nommer pour qu'ils existent ? D'ailleurs, les mimosas de Lyon, ce ne sont pas les mimosas. Et si on me demandait pourquoi. Je répondrai ce que me répondait en cours de mathématique mon professeur, (monsieur Chanut) quand il commençait l'exercice par : "Supposons que x..."  et que, presque simultanément, au fond de la classe, près du radiateur quelques voix s'élevaient (choeur des cancres) : "msieur ! msieur ! Pourquoi x ?" et bien, monsieur Chanut, à la question, il nous répondait toujours que : "parce que x c'était comme ça , et qu'il n'y avait pas de pourquoi." Donc, pour le "mimosa de lyon" c'est pareil. Il n'y a pas de pourquoi. Une évidence ! à la croisée des réponses de Monsieur Chanut, et de la pensée de LAO TSEU  parce "c'est cela", "mi-mots ça." soufflerait Jacques L. accoudé au comptoir de la brasserie du parc..."Voilà la grande erreur, toujours s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" (sic)...

Fin du premier tableau.

Deuxième tableau : la nature s'éveille. Les sens sont en émoi. Le mimosa de Lyon croisé pour la deuxième fois presque la même semaine, devient "Mimosa de Vitton". Le précédent était de Denfert-Rochereau, mais on le nomma humblement "mimosa de Lyon". Maintenant, on attend les jonquilles, bientôt les myosotis, les bleuets pour le miel, (ils garderont leur nom, peut-être...). Devant un tel spectacle (Dame-Nature très en beauté), on fait silence. On applaudit. Et c'est justement là, en ne nommant plus rien, que surgit tout le malheur du monde: tandis que nous tapons joyeusement des 2 mains, ébaubis par tout ce bleu, ce jaune. Etat de grâce...

... Le fantome de Monsieur Chanut traverse soudainement la scène, (de long en large), avec sa grande blouse grise en se grattant la tête, puis se tournant vers l'assemblée, il pose sa question :

"Quand deux mains applaudissent, quel est le bruit d'une main ?"

"Est ce que ça porte un nom ?"

Fin du deuxième tableau.

Photo: "Mimosa de Vitton", vu cours Vitton (eh oui!). Pas très loin du cinéma Astoria et presque en face d'un magasin de musique. Lyon, Sixième arrondissement. Ce lundi 23 mars 2009.© Frb

vendredi, 20 mars 2009

La vie devant soi

"Ce que je vois devant moi continue t-il d'exister lorsque je détourne le regard ?

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A chacun sa réponse, mais prenez votre temps tout de même, y compris pour en faire l'expérience à l'air libre, s'il vous venait l'ombre d'un doute... Quant à moi, cette vision de "barotte à carreaux" m'obsède tant aux retours de chaque marché (sur la colline, le marché, c'est chaque jour sauf le lundi), que j'ai déjà pour réponse, un semblant de petite idée...  Les roues tournent sans cesse au retour du marché une parmi toutes, et Dieu sait qu'elle y vont nombreuses, ces satanées barottes (unies, à carreaux, ou motifs chamarrés), les magasins de la colline ne vendent que cela. Celle-ci de style anglais, façon (écharpe en cachemire de Burberry) m'a invitée (de force ;-) au parcours le plus lent du monde, pour rejoindre un inaccessible banc de petits fruits de saison (pas moins de 15 minutes, 10 mètres à franchir tout au plus). Malgré une volonté de distraction, les yeux en l'air, contemplant les nuages, la forme des enseignes, trépignant sur moi même, détournant au possible, le regard de cette si peu ambulante "bête à chagrin", je crois être en mesure d'affirmer que ce que j'ai vu devant moi (pardon madame, ce n'est pas vous, mais votre barotte... Ahlala !) a bien continué d'exister (d'insister, diable !) tandis que mon regard ne faisait que s'en détourner. Cela étant, peut-être notre lecteur (avisé) retournera en tous sens la question jusqu'à faire mentir ma réponse (très approximative), que je livre sans jugeotte (ni barotte) au tout venant, ou bien, nous menant aux secrets d'une expérience vue, vécue, se fera très compassionnel... Ou encore, on l'espère, élévera le débat en des sphères plus philosophiques...  ;-) 

Photo : Au retour du marché de la Croix-Rousse à Lyon. Filature (pour la photo) de cette satanée barotte, insistant dans la trajectoire jusqu'à l'inaccessible destination... Vue (et revue) ce vendredi, ce 20 mars 2009. © Frb

samedi, 07 février 2009

Passer "entre"

Qu'est ce qui se passe "entre" ?

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Et comment passer "entre" ?

N'ayant pas la formule magique pour vous aider à devenir (terme cher à G. DELEUZE) des "intercesseurs", une fois de plus, je vous laisse avec les questions... Vous pouvez aussi vous exercer avec l'image, à l'art de la contorsion libre, je ramasserai les blessés pour en faire des billets. (Rien ne se perd tout se transforme). Allez ! Courage !

A propos de G. DELEUZE et des "intercesseurs", je vous recommande vivement la lecture de cet entretien avec le philosophe paru dans "l'autre journal", datant de 1985, repris dans l'ouvrage magistral "Pourparlers". Cette proposition, là, au moins, ne pourra pas vous faire de mal : http://www.paris-philo.com/article-4085506.html

Photo: Vue serrée sur le Ciel de Charolles. Décembre 2008. © Frb

mercredi, 21 janvier 2009

Comme un mercredi

Comme un mercredi matin

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En passant rue Désiré, à Lyon, mais un autre mercredi (de décembre l'année dernière) aux alentours de 10 H00 du matin, j'avais pu lire une page entière sur un mur, face à un café, mots de révolte, phrases rageuses jetées sur la surface publique (le mur) d'un triste beige clair, de haut en bas, dont je ne vous livre qu'un minuscule échantillon. Difficile de ne pas remarquer, tant cette page de mur où il était surtout question de racisme, de ségrégation (cf. notre photo) frappait le regard. Ce matin là, je vis de nombreux passants assez heureux (ou curieux) de s'arrêter et lire le mur, comme d'autres dans le métro lisent le journal...

Comme un mercredi après midi

homme en train d'effacer professionnellement un graff.JPG

Enfant, je m'étais toujours demandée pourquoi on mettait des gommes aux bouts des crayons. J'eus à cette heure précise l'impression d'avoir  partiellement découvert la réponse...

Car en repassant rue Désiré l'après-midi, du même jour, vers 16H30, je m'aperçus que cette belle page, ce souffle de vie, cet élan d'expression spontanée était tout simplement en train de se tourner...

Mais le plus effarant fût peut être de regarder avec quelle application, quel soin mais aussi quel ennui, le monsieur (cf. notre photo) s'appliquait à bien faire son travail ...  C'est à dire : à recouvrir, la libre (?) prose murale, d'une peinture d'un beige vaguement similaire au beige original, choisi sans doute en quatrième vitesse, dont la couleur en ton sur ton pas très heureux, faisait surtout penser à de la pisse...

Réparait-il ? Détruisait-il ?

Je vous laisse avec la question .

Liens utiles  : AFFICHAGE LIBRE :Pages communes d'écritures et autres murs où l'on parle et écrit. Un site à visiter ABSOLUMENT

AFFICHAGE LIBRE A LYON - "Murs blancs, peuple muet" (pour tous ceux qui auraient encore la naïveté de croire que Lyon est une ville où le graffeur est roi. ) A VISITER ENCORE PLUS ABSOLUMENT !

dimanche, 18 janvier 2009

L'autre monde ( Part I )

"A qui parlons-nous lorsque nous nous taisons ?"

TARJEI VESAAS (1897- 1970). Extr. "Vivre notre rêve"

fin arbres.JPGPhoto: Là bas. Janvier 2009.

jeudi, 25 décembre 2008

D'où viens-tu Père Noël ?

Comme un Jeudi...

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Tout le monde ou presque le sait, le Père Noël, ne vient pas du Père Noël même mais de Saint Nicolas dont il s'est largement inspiré. La barbe blanche, la mitre (devenue un bonnet de fourrure) et le long manteau rouge... St Nicolas voyageait sur le dos d'un âne, le Père Noël, lui, va sur un traineau tiré par des rennes. Dans certaines régions de France, (une coutume qui se perd), les enfants déposaient sous le sapin un verre de vin pour le père Noël et une carotte pour son âne. Chaque région donna au père Noël un nom bien différent: il est appelé "chalande" en Savoie, "père Janvier" en bourgogne et dans le Nivernais, "Olentzaro" dans le pays basque ou encore "Barbassionné" en Normandie.

Quant à Saint Nicolas, il a été  importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, puis il y eût quelques transformations vestimentaires et culturelles pour le transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe. Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.

En 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de Noël pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même personnage les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

En 1823 : L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal "Sentinel", de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêtit Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord par un dessin représentant deux enfants regardant, sur une carte du monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis.
L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et sa demeure, pendant les longs mois d'été, était cachée dans la glace et la neige du pôle Nord.

En 1931, le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël eût désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge fût remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver. (eh oui! Coca Cola c'est ça!)
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision, partout dans le monde.

Une autre hypothèse existe, quasi estompée aujourd'hui des mémoires : Le Père Noël était Roi mage.

Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduisit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors, depuis, il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.

Un Quatrième roi Mage, un peu cossard qui n'en ferait qu'à sa tête, l'hypothèse est plaisante, reste une question de taille: après Gaspard, Melchior et Balthazar, quel pouvait être le prénom du roi mage "Père Noël" ? Oscar ? Nestor ?  Isidore ? Dieu seul le sait...

Photo: Les Pères Noël du marché de Noël, situé place de la Croix- Rousse à Lyon, tout autour de la Statue JACQUARD. Décembre 2008. Frb©

mercredi, 26 novembre 2008

Gaslight

Lyon retrouve ses brumes ...

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Cette nuit, la ville a renoué avec ses légendaires brumes... Traversant, seule, la place Tabareau sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, j'éprouvai une étrange sensation, en songeant à Jack l'éventreur ou à la maison de tante Alice dans "Gaslight"...

A lire : "Lyon, la cité des brumes", poésie d'Amédée Matagrin, à la librairie Henri georg 1910.

A voir absolument : le film "Gaslight" de G. Cukor, sorti en 1944 aux USA  et en 1947 en France, sous le titre "Hantise" avec Ingrid Bergman, superbe, et le beau, (beauté vintage), Charles Boyer, tous deux dans des rôles très complexes et mentalement troublants. Cukor joue avec ses personnages en maître de l'angoisse et on s'y fait mener du début à la fin. Si vous aimez les brumes, le clair obscur, et les gouffres psychologiques insondables, vous serez bien servis. (Personnellement je l'ai vu sept fois et je le reverrai bien une huitième). Coup d'oeil sur l'affiche (encore rétro en diable):  ICI

 

Novembre, Frb © 2008.

vendredi, 07 novembre 2008

No chemins

IMG_0061.JPGToujours sur une palissade, une question. Celle ci étant particulièrement tarabiscotée, on peut toujours essayer de la relire, à l'endroit, à l'envers, et d'y répondre, encore faudrait-il savoir d'où viennent "les chemins sans fin qui ne mènent pas " et à quoi ils ne mènent pas. Je compte sur le lecteur charitable pour s'essayer à l'exercice de style.  La vérité étant toujours derrière la palissade... Il faudra de bonnes âmes, des têtes bien faites et des gros bras. Le premier qui trouvera, gagnera  la médaille du mérite de CERTAINS JOURS ainsi que les félicitations de la crémière qui lui remettra en personne son gros paquet d'estime, et un bouquet de violettes( si elle en trouve)... Je sens que ce genre de billet s'expose à un bide véritable, mais comme disait Pierre DE COUBERTIN...

Qu'est ce qu'il disait Pierre DE COUBERTIN ?

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Ca, c'est la question subsidiaire...  Je ramasse dans cinq minutes. Et on ne copie pas sur son voisin !

Photo: Montée de la grande Côte, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©

vendredi, 24 octobre 2008

Mur vu de dos

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Plus raffinée la déchirure corne la peau du mur. De multiples altérations créent sur la pierre, des carrés gris sur fond sablé (Plus proche peut-être, de DUBUFFET que de MALEVITCH "échos carrés", et encore...) A droite le papier remue l'air, un bras lui échappe. Il faut se battre. Rien n'est gagné.

Photo:" Ecorché de mur". Vu Rue Neyret près des anciens bâtiments des Beaux-Arts à Lyon. Octobre 2008.

samedi, 06 septembre 2008

Où sommes nous passés ?

WInston TONG "Comme les autres"
podcast

 

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jeudi, 28 août 2008

Une maison pour loger les étudiants ?

la-maison-des-elephants-3.jpgPas encore ...C'est juste la maison des éléphants au Parc de la tête d'Or à Lyon.  Click   ICI

La maison à 15 euros ?

maison-girafe-2.jpgPresque, mais pas vraiment: Ceci est l'ancienne maison de la girafe au parc de la Tête d'Or à Lyon.

mercredi, 27 août 2008

Ceci n'est pas un réchaud

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Alors c'est quoi ? un chat ?  Réponse un prochain mercredi ... A suivre donc !

vendredi, 23 mai 2008

Coït céleste

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Hier, fin d'après midi place A. Poncet à Lyon. L'extatique regain de nos fontaines (mes amis quelle leçon !) Serions nous trop petits pour cette ville, cher amour ?  Tu me dis que non ? Pourquoi Non ? Et quelle est cette langue que je ne comprends pas ? Ce charabia. Qu'est ce qui est retrouvée, dis ? C'est qui "elle "? Hein ? (Oui, oui, on cherche !) ...