dimanche, 12 avril 2009
Comme un dimanche (d'opaques)
Une belle apparition immobile et dorée, semble pourtant flotter dans l'un des deux bassins disposés en miroir, de la belle esplanade, place Lazare Goujon située entre l'hotel de ville et le TNP. Non loin du "jardin vertical" (avec ses pergolas agrémentées de plantes grimpantes, que l'on peut voir, en passant, de la rue Verlaine, on vous les montrera un jour, c'est presque une promesse). Vue à Villeurbanne. Comme un dimanche d'opâques (et d'Amour ?). Avril 2009. © Frb.
22:24 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Certains jours ..., Chiffres/ Lettres/ Mots, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 03 novembre 2008
Comme un lundi (Gris Bonnet et Bonnet gris)
Elle est étrange cette petite usine de la rue Bonnet à Villeurbanne, toujours fumante, au milieu de friches, cachée derrière des arbres, dans sa tôle ondulée. On s'étonne qu'un tel lieu soit encore en activité. Il y a ici un mélange de vieille ville et de campagne triste, et jamais on ne voit aux heures de pause, sortir des ouvriers (qu'on imaginerait bien avec une gamelle en fer à la main, et le visage embarbouillé) mais non, personne et rien . Qu'est ce qu'on fabrique là ? nul ne le sait... Quel est le combustible qui épaissit le ciel à cet angle de rue méconnu, stratégique ? Quelle est l'âme qui nourrit ce feu? Est-ce la même qui hante la nuit, le clocher de la charité et s'en revient le jour couvrir d'un épais voile cette rue fantômatique ? Certains signes ne trompent pas. Comme l'a toujours écrit "L'esprit des lieux": il n'y a pas de fumée sans feu ...
05:00 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 31 octobre 2008
Lorsque le faux prend la place du vrai, il faut bien que le vrai se dissimule...
Le mur se dérobe dans une rue presque sans nom à Villeurbanne, les trous servent de portes au dessus d'une coulée bleue. Les fenêtres ont été murées, et les pièces, jadis carrées parfaitement délimitées n'ont plus le doux toucher de leurs tapisserie d'alcôve. On a écroulé les planchers. L'homme à côté de moi, porte une casquette vissée et une veste bleue dans les tonalités de la coulée, je regarde le bâtiment, et il montre du doigt, d'abord à droite: "Ici c'est la cuisine, puis au milieu, l'entrée, le salon et là .. euh.... c'est là que j'habitais" comme je ne réponds pas, il sourit et ajoute: "Enfin si on passe par les trous, de l'autre côté, on voit..."
04:58 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 14 octobre 2008
Toyer m'a tuer (suite)
Souvenez vous, il y a un mois à peu près, cours Emile Zola à Villeurbanne, nous avions découvert un chant territorial, graff puissant, réalisé sur la façade d'un supermarché "Casino". Les recommandations semblaient claires et précises inscrites à la droite du mur la menace street urbaine ne rigolait pas "Tu toy t'es mort". Pour mieux comprendre ce billet, en apprécier la différence petit rappel des faits ICI . Nous avons retrouvé la petite bricole sur la gauche intouchée (et pour cause!), nous sachant filmés, nous avons un peu souri , mais l'amabilité fût de courte durée quand nous découvrîmes avec effroi que tout le puissant graff aux notes sans concession avait été abondamment "toyé". Un mois après presque jour pour jour... Comme tout s'est passé dans le dos de la petite caméra- bricole, notre enquête se poursuit... Il ne nous reste plus qu'à trouver qui a toyé ? Qui a tué ? Mais cela est une autre histoire que je vous raconterai peut être un jour (un certain jour ;-) ...
Lu et approuvé par KL-Loth, le graff palimpseste peut se voir aussi en écho sur le blog DAILY LIFE
19:16 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, ô les murs ! | Lien permanent
dimanche, 28 septembre 2008
Balayées, les saisons !
Destruction des anciennes habitations, et de plus en plus, ces rues perçées de trous...Villeurbanne vers le quartier Wilson. Septembre 2008.
00:25 Publié dans De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 26 septembre 2008
Perdre sa vie
02:29 Publié dans Balades, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 25 septembre 2008
le dernier...
Station Charpennes à Villeurbanne dernier métro en direction d'une gare... Le dernier métro, celui qu'en général on rate, à une seconde près...
04:28 Publié dans Balades, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
dimanche, 21 septembre 2008
Guinguette (comme un dimanche)
Une petite guinguette dans le quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne. Ce ne sera pas pour l'effet de style que je vous raconterai que la guinguette a fermé ses volets, mais il me semble ne plus y voir comme certains vieux dimanches, de beaux monsieurs à la moustache drue, aller chercher des dames en petites robes charleston pour les inviter à danser le twist , le jerk ou le ouhla ! hop !
Finie ! Terminée la guinguette, c'est comme les ballons. On n'en parle plus !
Rude époque .
Distraction du dimanche ICI : La guinguette a fermé ses volets par DAMIA.pdf
03:35 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 17 septembre 2008
Toyer tue
Vu cours Emile Zola à Villeurbanne, au dessus du supermarché Casino, un chant territorial, la menace de représailles à côté d'un graff immense et fort beau qui est ici malheureusement masqué par un panneau. Peut être qu'on vous montrera intégralement, ce graff, un jour (un certain jour) s'il survit au gang ennemi...
Je ne sais pas, si vous avez remarqué la ravissante bricole tout en bas sur la gauche... qui ressemble à une petite maison en métal, un joli nid urbain pour hirondelles ou autres oiseaux des villes du genre pigeons :
" Tu toyes le nid, et t'es mort, grave ! " CLICK
Autre regard ( version SM ) + éclairage sur la signification du "Tu toy, t'es mort " à visiter absolument sur le blog DAILY LIFE
21:41 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 12 septembre 2008
Vingt trois secondes à peine...
02:41 Publié dans De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 10 septembre 2008
Sympathy for the devil
11:45 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, ô les murs ! | Lien permanent
Comme un mercredi
Mais quelle est cette bête là ? peut être un mercredi ? Un mercredi qui n'y croit plus. Un mercredi qui n'en sait rien. Un mercredi qui n'en pense pas moins. Un mercredi qui s'en fout un peu. Un mercredi qui se pose la question. Un mercredi qui comprend tout. Le fait est que c'est un mercredi. Capturé à minuit non loin de l'Avenue Henri Barbusse à Villeurbanne. Est-il méchant ? Est-il gentil ? Ah ça !
Vous verrez bien...
08:04 Publié dans Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 04 septembre 2008
Préparatifs de la rentrée...
Il y a ce qu'on appelle "baleine sous gravillon". Une autre rentrée plus tardive se faisant en octobre on peut rêver dans le désordre ... "Octobre", un mois propice, raffine les préparatifs, et qui sait peut être déterre en douce, quelques hâches de guerre...
Photographié à Villeurbanne près d'une grande tour en verre. Septembre 2008.
21:03 Publié dans De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Sur les pavés, la plage...
Dans notre pays, depuis quelques jours, à certaines heures ...
... Nous sommes tous à la plage.
Images d'une traversée à la nage...
Elle est bonne. Nous dégoulinons.
Villeurbanne. station de métro Charpennes. Septembre 2008.
19:45 Publié dans Balades, De visu | Lien permanent
mardi, 02 septembre 2008
C'est Mozart qu'on assassine
Je me souviens, d'une rentrée au conservatoire, elle eût quelque chose d'un peu féerique. Je n'avais encore jamais vu cela dans aucun autre établissement. Ainsi l'on y croisait régulièrement de grands trombones, d'énormes violoncelles, de gigantesques contrebasses, qui descendaient péniblement les escaliers en s'arrêtant souvent. Certains parfois tombaient, se relevaient, rien de grave, mais c'était merveilleux pour nous de regarder ces instruments aller, venir... On se disait qu'ils étaient là depuis longtemps, sans doute très vieux, c'était comme dans un conte de les voir courir comme ça, ces instruments de taille. Le respect s'imposait quand nous croisions ces bois, ces cuivres, nous leur adressions un salut respectueux. Nous si nouveaux venus, leur laissions notre place sur les sièges en plastique du grand hall d'accueil beige. Lorsqu'ils arrivaient titubant du quatrième étage nous les tenions un peu quand ils penchaient, ces vieux. Ainsi les jours qui suivirent, je m'habituai, des instruments qui vont qui viennent tout seuls ce n'est pas commun, mais on se fait à tout. Ce ne fût qu'une semaine plus tard, que nous comprîmes, quand, au niveau du troisième étage, il y eût une avalanche, un effet domino. L'une de ces contrebasses glissa sur une marche, et fit rouler les autres jusqu'au rez de chaussée. Nous étions cette fois certains que nos vieux rendraient l'âme, et que malgré les housses, il n'y aurait plus un son. Mais du rez de chaussée s'éleva un tintamarre, de cette masse explosée sortaient des cris aigus comme le miaulement des chattes à la saison. un lamento insoutenable. Les instruments gisaient en tas là, les housses éventrées, les bois presque en copeaux. C'est alors que nous vîmes sous cet amas de bois, de cuivre et de ferraille : gesticuler la jambe d'un tout petit garçon..
Cours Emile Zola à l'heure du gôuter. Photo prise à villeurbanne le 02 septembre 2008.
09:12 Publié dans De visu, Impromptus, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 29 août 2008
La perte du monde à ma fenêtre
Voilà ce que j'ai vu ce matin en ouvrant ma fenêtre :
Désastre photographié récemment de ma fenêtre côté cour. Dans quelques mois, je vous montrerai la chose qui doit être prévue à cet endroit. Pour l'instant c'est ce qu'ils appellent : un projet .
Une question me tourmente : Où sont les chats ?
10:27 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent