Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 16 février 2015

Les regardeurs

Nous cédons trop aisément à une réaction de défense. Rechercher une protection, c’est inviter l’ennemi chez soi sous prétexte de l’amadouer. À invoquer la peur, on pénètre sur son terrain de chasse. Seul le patient exercice de la volonté de vivre dissipe la crainte que parsème une nécessité qui n’est pas la nôtre. 

RAOUL VANEIGEM : "Nous qui désirons sans fin", Folio, 1999.

l'homme et son désir.jpg

 

Photo de rue, en passant devant le petit kiosque à journaux de la place de la Croix-Rousse. Le monde tel qu'on le vit (tel qu'on le revoit venir. Et pire, et pire, et pire... )

 

Lyon, Frb © 2014-2015.

vendredi, 30 janvier 2015

Schismes

Et tandis que le fleuve poursuit son cours, grondent les révoltes. Les standards Fifa sont à sens unique, les discours autoritaires ont le vent en poupe. Aux quatre coins du monde les populations se cabrent face à la mise à sac de la planète. Le temps presse...

YANN BEAUVAIS, 2014  / de la revue GRUPPEN

 

 

Nota 1 :  Schismes : du grec ancien σχισμός / skhismós, signifie "séparation", du verbe σχίζω / skhízô, "couper, fendre".

Nota 2 : Ce film, est le troisième de Yann Beauvais présenté par Gruppen en Juin dernier au Centre Pompidou lors de la soirée "Poésie(s) en Stéréo", les images sont signées Yann Beauvais portées par un texte magnifique et troublant de Laurent Jarfer, élément dynamique du multiple et excellent Gruppen. Yann Beauvais poursuit ses expérimentations  - montage-démontage - au scalpel, le texte porte en lui un salutaire saccage des prédations en cours, quand l'image entame par éclats, la violence des discours officiels, rien qui ne laisse indemne, surtout pas en ce moment. A noter deux discrets collaborateurs : Edson Barrus et Pierre-Ulysse Barranque. 

mercredi, 14 septembre 2011

Le dessous des cartes (c'est déjà demain)

Discours d'investiture : Provinchiales, provinchiaux, mes chers compatriotes. Merchi de m'avoir élue. Vous avez fait le bon choix, le choix du bon chenche. Mais la chituachion étant che qu'on chait, et dans le contechte de rechechion qui menache la nachion, nous jalons touche être forchés de retroucher nos manches. L'opchion de l'auchtérité est auchi chelle de la chagèche, pour che faire, nous rechterons jichi enchemble afin de trouver une choluchion qui rende pochible la cholidarité entre touche. Je compte chur votre conchienche chitoyenne, cha demandera des chacrifiches, mais gil en va de l'avenir de la Franche, ch'est bien trichte mais ch"est comme cha  : Vive la Franche !  de droite de gauche, et du chantre !)

on.jpg

va  o.jpgpa  N.jpgVoir R.jpgpan.jpgri  n.jpg

Photos : Le dessous des cartes de la rue Descartes. Ou solution du petit rébus provincial (y'a un proverbe provincial qui  est signé du Riri, qui dit aussi que "c'est bien partout Vendenesse" mais bon, on fait de la politique, (et c'est exceptionnel) on ne va pas se mettre à faire de la philosophie par dessus le marché...

Villeurbanne © Frasby 2012.

(eh  ben oui ! c'est ça l'avant garde, avec une petite longueur d'avance, en toute humilité ! et dans un but, toujours le même, vous distraire, mes chers compatriotes, vous pouvez me remercier, envoyez vos dons !)

jeudi, 26 novembre 2009

Koyaanisqatsi

"On ne peut pas créer une société juste avec des moyens injustes. On ne peut pas créer une société libre avec des moyens d'esclaves. C'est pour moi le centre de ma pensée."

JACQUES ELLUL, cité par Patrick Troude-Chastenet in "Jacques ELLUL penseur sans frontières". Editions l'esprit du temps" 2005.

OXY959.JPG

Jacques ELLUL (1912-1994) occupe une place singulière dans la critique de la modernité. Auteur d'une soixantaine d'ouvrages, il s'est appliqué au cours de sa carrière à poursuivre un seul but : affirmer et défendre la liberté de l’homme face aux périls qui la menacent. Franchement hostile à ses contemporains (les leaders de droite) et à leurs idées, il s'est appliqué également à critiquer ceux de son camp, (la gauche), au risque de constants malentendus. Dans ses textes de 1935, soit quatorze ans avant les premières conférences d'HEIDEGGER sur le sujet, ELLUL considère déjà que c'est la technique et non le politique qui se trouve désormais "au cœur des choses". ELLUL a toujours refusé cette filiation intellectuelle avec Martin HEIDEGGER dont il connaissait dès 1934, l'engagement nazi. Résolument hostile aux "soldats politiques" fabriqués par le nazisme et le stalinisme, sans pour autant se reconnaître dans l'individualisme libéral à l'américaine, le jeune ELLUL a lui aussi cherché une troisième voie. J. ELLUL a traversé un monde terrible, impossible de comprendre son rapport au politique en faisant l'impasse sur ce contexte historique traumatisant : deux guerres mondiales, les horreurs de la guerre d'Ethiopie, la guerre civile en Espagne, la Shoah, la guerre totale combinant des techniques de destruction toujours plus sophistiquées avec le tréfonds de la barbarie humaine. Et partout le triomphe de l'état-Moloch.

La proposition émise par le sociologue Lewis MUMFORD (1895-1990) et Georges STEINER (sur un mode plus romanesque), selon laquelle "HITLER a bien gagné la guerre", fût déjà été suggérée par J. ELLUL en 1945, elle n'eût rien d'une affirmation de circonstances puisque J.ELLUL la réitéra tout au long de son oeuvre. Le modèle nazi, selon lui s'est répandu dans le monde entier, qu'est ce à dire ? Sinon que pour vaincre le régime hitlérien, les démocraties se sont moralement condamnées à vouloir vaincre le mal par le mal, autrement dit en s'engageant sans réserve dans le culte de la puissance technicienne. Ici se trouve le noyau de sa pensée : la technique, lisez, la recherche du moyen le plus radicalement efficace dans tous les domaines, constitue la clef de nos modernités. En substance, l'homme moderne est devenu l'instrument de ses instruments (comme dirait BERNANOS). En croyant se servir de la technique, l'homme moderne en est devenu le serviteur. Le moyen s'est transformé en fin, la nécessité s'est érigée en vertu. Pour J. ELLUL nous ne vivons pas dans une société post-industrielle mais dans une société technicienne. Si J. ELLUL se livre régulièrement à une analyse critique non pas de la technique en soi, mais de l'idéologie techniciste, on peut trouver dans son oeuvre quelques éléments pouvant conforter sa réputation de technophobe, il s'agit alors d'une technique personnifiée, hypostasiée, assimilée à une puissance voire à un monstre. Mais J. ELLUL parmi les techniques intégra le sujet de la propagande dont on pourrait retrouver aujourd'hui certains traits sous le nom de communication. En tant que sociologue, il la décrivait comme absolument nécessaire à l'intégration de l'homme dans la société technicienne, en que chrétien, il la considèrait comme un obstacle au règne de "la Parole". La Propagande, en effet, introduit la politique dans le monde des images et tend à transformer le jeu démocratique en exercice d'illusionnisme. La distinction classique entre l'information (la vérité) et la propagande (le mensonge) pour être rassurante n'en n'est pas moins très fragile. L'information est même la condition de la propagande, puisque l'opinion publique n'est qu'un artefact et qu'elle est fabriquée par l'information avant de servir de support à la propagande, cela, ELLUL l'écrivit dès 1952. En 1962, il publiera un ouvrage fondateur "Propagandes", où il met en exergue ce phénomène pas si connu et souvent mal interprété afin de briser les lieux communs qui associeraient systématiquement la propagande aux régimes totalitaires ou autoritaires. Il met en avant la nécessité pour n'importe quel régime de faire de la propagande. Ce livre écrit en pleine période de guerre froide voit s'affronter deux systèmes idéologiques qui ont recourt à la propagande. Déjà, ELLUL dénonce cette idée de propagande à visage unique, pour lui, la propagande est multiple et ne se résume pas à l'usage politique. Aujourd'hui on décrypte mieux les mécanismes de cette publicité, pire même, qu'elle soit aussi une propagande, on le sait presque désespérément ! (ce qui, au final, n'est pas si différent que lorsqu'on l'ignorait...). Mais à l'époque, il y avait quelque chose de très novateur à analyser plus profondément ce sujet. En cela, ELLUL fût très en avance sur son temps, et tout particulièrement dans l'étude de la relation étroite qui existait entre le propagandiste et le propagandé.

moloch.JPG

Jean Luc PORQUET pense discerner les vrais héritiers de Jacques ELLUL dans la revue et la maison d'édition "L"encyclopédie des nuisances" qui développe une critique radicale et libertaire de la société technicienne. On y relève quand même quelques points de divergences avec la pensée Ellulienne, au sujet de la pédagogie de la peur (entre autres). Les Elluliens sont par ailleurs nombreux et variés mais il semble que l'on puisse les classer au moins en deux catégories : ceux qui se sont inscrits dans le sillage de l'oeuvre sociologique, et ceux qui se sont attachés à l'homme de foi ; mais ce qui caractérise l'oeuvre plus généralement d'ELLUL est le rapport qu'il entretient avec ses lecteurs, qu'il ne ménagera jamais. Tout lecteur fasciné par son oeuvre a pu parfois s'en trouver provoqué, irrité, notamment par de nombreuses contradictions. Pour exemple, ELLUL s'avèrait un grand pourfendeur de l'état dans ses cours et dans de multiples livres, mais c'était son statut d'enseignant qui lui permettait de vivre et d'écrire. Le penseur assumait ce paradoxe avec talent :

"Nous voulons être payés par la société pour contester cette société. Fonctionnaires de la représentation de la liberté"

De même, le couple "anarchiste et chrétien" pouvait faire désordre aux yeux de ses lecteurs, tout comme le binôme (!) "anarchiste-fonctionnaire"... Encore plus fort, ELLUL, étant un travailleur acharné ne ménageait pas ses efforts pour se faire l'avocat d'une éthique de la paresse ! Au delà de ses contradictions c'est la logique même de l'écriture d'ELLUL qui séduisit ses lecteurs assidus franchissant avec lui deux ou trois seuils de radicalité ils ressentaient sans doute, une certaine jouissance à lire ce qui n'avait jamais été écrit jusqu'alors.

Je laisserai à G. BERNANOS un espace ouvert en guise d'épilogue + une petite phrase sans concession, qui pourrait nous ramener (si l'on cherche bien) quelque part sur les pas de J.ELLUL :

"Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes, les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inviter à attendre l'avenir comme on attend le train."

Enfin, et tel un contrepoids à ces lourds constats et perspectives, je vous propose (pour aérer) quelques vers de VIRGILE, issus d'un monde où nagent tranquilles dans des ruisseaux bleus et limpides des milliers de truites sauvages. Ces vers évoquent un monde intouché, bucolique, incompatible avec toute forme de technique, à cette infime exception près qu'ils nous parviennent ici, maintenant, chez vous, par la grâce (perfide) de la technique. (Que faudra il penser alors ? ) ...

OXY347.JPG

Allez, troupeau jadis heureux, chèvres mes chèvres
Vous ne me verrez plus, couché dans l’ombre verte,
Au loin, à quelque roche épineuse accrochées.
Vous ne m’entendrez plus, vous brouterez sans moi
Les cytises en fleurs et les saules amers.

Nota : Le titre de ce billet cite un film de Godfrey REGGIO ("Koyaanisqatsi") qui rend hommage à J. ELLUL dans son générique de fin, comme l'un des cinq inspirateurs du film (voir bande annonce ci dessous, accompagnée d'une bande-son magistrale signée Phil GLASS

http://www.youtube.com/watch?v=PirH8PADDgQ

Voir, écouter J. ELLUL, (une vidéo Hi tech et science). Avertissement : pour accéder aux propos passionnants de J. ELLUL, il va falloir probablement (?) que vous vous tapiez une petite pub niaise et ravie (propaganda !) qui réduira presque à néant toutes nos bonnes entreprises...

http://www.dailymotion.com/video/k4Q0swEwEoLQbzuUCb

Pour la beauté du titre, de l'écho, et du blog, découvrir un supra bienveillant envers ELLUL au domaine plus qu'ami ci-dessous :

http://solko.hautetfort.com/archive/2009/11/28/desesperem...

Relire la propagande du komitbüro de C.J. citant ELLUL à son porche d'entrée :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/19/sa...

Photo 1 : La tour "Oxygène", Lyon part-Dieu .

Photo 2 : Le tour (de mâchoire ?) sans oxygène. Terrain vague, (plus pour longtemps), vu du côté de l'avenue Salengro à Villeurbanne.

Photo 3 : L'oxygène tout court. Lyon, colline par l'esplanade ex.canute, ex-condate, (merci Solko !). Novembre 2009. © Frb.

vendredi, 18 septembre 2009

HOP

35 PLIS est de retour, et vient de nous sortir une petite perle hypnotique et pas piquée des verts, ânetons... Une vidéo fameuse avec des invités d'honneur, (que du beau linge !). Certains jours adore 35 PLIS, donc certains jours (dans son immense générosité) vous l'offre. Goûtez-moi ça. Vous m'en direz des nouvelles. Et que ça saute ! Allez HOP !

Remerciements à Sam Quentin et 35 PLIS de nous avoir communiqué la désopilante merveille. (Et pour la suite, Sam, c'est quand tu veux...)

Pour ceux qui ne connaissent pas encore 35 PLIS quelques liens :

http://www.samquentin.com/

http://www.myspace.com/35plis

dimanche, 07 juin 2009

Comme un dimanche (chancelant)

"L'Europe ne peut être tranquille tant que la France n'est pas contente."

VICTOR HUGO

Pour lire cliquez 2X sur la vidéo.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-resultats-...

http://www.france24.com/fr/20090608-abstention-record-vic...

http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/...

Vue animée : Le drapeau européen livré à lui-même. Ou peut-être une prémonition ? Mini-filmée, à deux pas du pont Morand à Lyon, deux jours avant les élections européennes de Juin 2009. © Frb

samedi, 21 mars 2009

Liberté chérie

" Comment donc se peut-il que l'affaire de la liberté et du libre arbitre ait excité tant de passion, et animé tant de disputes sans issue concevable ? C'est que l'on y portait sans doute un tout autre interêt que celui d'acquérir une connaissance que l'on n'eût pas. On regardait aux conséquences. On voulait qu'une chose fût et non point une autre; les uns et les autres ne cherchaient rien qu'ils n'eussent déjà trouvé. C'est à mes yeux le pire usage que l'on puisse faire de l'esprit qu'on a."

PAUL VALERY. Extr. "Fluctuations sur la liberté" in "Regards sur le monde actuel et autres essais". Editions Gallimard 1945.

liberte apero m.jpg

"Le temps du monde fini commence..."

Ecrivait en son temps avec une modernité quasi prophétique; PAUL VALERY, poète. Son recueil, "Regards sur le monde actuel" était et reste encore, sans doute dédié aux personnes qui n'ont point de systèmes, sont absentes des partis, et qui, "par là, sont libres encore de douter de ce qui est douteux, et de ne point rejeter ce qui ne l'est pas". L'auteur n'a voulu que rendre plus nettes les notions qu'il avait reçues de tout le monde, ou qu'il s'était formées comme tout le monde, et qui servent à tout le monde à penser aux groupes humains, à leurs relations réciproques, à leurs gênes mutuelles... Paul VALERY se pose en regardeur, en amateur (dit-il modestement) mais sa pensée née d'une observation quotidienne, vigilante se meut avec une telle lucidité qu'elle pourrait bien gêner encore quelques "professionnels" de la liberté (Comment les appelle-t-on déjà ?) ou du "bien vivre ensemble" (encore une grande idée), et, faire mentir les belles rengaines des renards du "prêt à penser". Chacun y allant par le même chemin, à quelques variations syntaxiques près, la langue étant toujours de bois... Ainsi le chanteur à succès, l'animateur vedette, l'artiste, journaliste, militant, vous, moi, et bien sûr l'homme ou la femme dits "politiques". Ceux qui commencent leurs phrases par "écoutez !" ou la pire injonction qui soit : "écoutez moi !". Chacun y va, à son idée, du bon usage de sa ou (ses) liberté(s), de son combat pour "La" liberté, plus chic, au vaste singulier... N'en déplaise à BENITO MUSSOLINI, dont je vous livre l'extrait d'une vision quelque peu troublante qui a fourni ses tristes preuves malgré l'éloquent énoncé :

"Il y a des libertés, la liberté n'a jamais existé."

Liberté : le concept semble inaltérable, c'est un sujet de conversation extra auquel nous tenons comme à la prunelle de nos yeux; (et, heureusement, car même si on ne cesse de barboter ( "liberté-barboter" : nous y reviendrons en fin de billet ), on ne va tout de même pas se mettre à louer l'enfermement ? ( zut, un poncif ! désolée, dès qu'on parle de liberté, on a du poncif dans la voix ;-)  ... Le politique exulte même à nous livrer, clefs en mains, son idée de la liberté comme s'il en était le très digne délégué... Certains ont de ces "phrases au concept "fédérateur," comme on dit, formules bien balançées, "la liberté facile" qui, par delà les clivages nous mettraient tous dans le même bateau (nous y reviendrons aussi à la fin de ce billet), je veux dire qu'on serait tous d'accord. Par exemple : "liberté et fécondité", ces deux mammelles d'humanité. Sans se concerter, on serait d'accord. D'ailleurs je vous invite à goûter par vous mêmes, (en vous détournant un instant du regard malin de PAUL VALERY), la nuance subtile d'une pensée (parmi bien d'autres, d'un tonneau dernier crû, servant d'embrocation à notre malaise ("de civilisation" ;-) et qui ne saurait provoquer le moindre petit remou de contestation dans notre esprit... Puisque nous serons émerveillés devant la justesse voire même l'intelligence de la formule. C'est donc avec un brin de perfidie (un brin seulement), que je livre la devinette, au lecteur avisé, qui saura comparer et choisir (qui de Paul VALERY, qui de "l'autre"?) énonce la liberté avec le plus d'"authenticité" (autre mot dont le sens se perd). Variations sur le même thème, donc ... "L'autre" justement, le voilà ! par la grâce de notre jeu-concours du printemps, (la récompense pour le gagnant, sera une citation du baron de COUBERTIN, ainsi qu'une poignée de main chaleureuse de la maîtresse de maison). Je vous le demande à vous, lecteurs, qui n'êtes pas dupes (ô onctions !), en me délectant par avance à l'idée que vous allez trouver tout de suite, grâce à l'indice que je vous livrerai à côté de l'étoile*, pour l'Amour de la liberté...

Venons en à notre question : qui a dit ? ...

"Je crois que la liberté est plus féconde en création de richesses que toutes les empilations de réglementation que l'on peut inventer"

*Indice : L'auteur n'est pas poète. Mais il est convulsif ;-)

Fastoche !

Ceux qui n'aiment pas les devinettes, ni l'apéro, ni la liberté, et ceux qui veulent juste s'informer, trouveront de quoi moudre ci-dessous : un demi-tour sur la question, le point de la situation, deux ou trois exemples pour euh ... l'exemple ! Quelques broutilles entre autres ...

http://www.dailymotion.com/video/x7zv5k_hadopi-une-loi-li...

http://www.actualite-sciences.com/actualite/2009-03-09-as...

http://www.service-public.fr/actualites/00385.html

Révision de quelques classiques  ICI

Enfin pour les libres penseurs que les thèses sur la liberté n'effleurent pas, qui prennent leurs aises, toujours et en tous lieux, et ne feraient point mentir le bel adage de PICABIA :

"Un esprit libre prend des libertés même à l'égard de la liberté"

Je leur propose, en attendant l'été, un extrait du désopilant film de Bruno PODALYDES : "Liberté-Oléron"...  "Les grands espaces". "Homme libre toujours..." Bien de quoi barboter. Liberté chérie, nous y sommes. Séquence évasion :

http://www.dailymotion.com/video/x7i6jj_liberte-oleron_fun

Photos : Une affiche : "La liberté pour l'apéro ? ". Et pourquoi pas ? Entre deux cacahuètes salés et un verre de porto, la liberté est un bien passionnant sujet de conversation pour nous autres, excellentes personnes ;-) Vue à Lyon. Sur les pentes. Un samedi de février 2009.© Frb

vendredi, 06 février 2009

Araignées au plafond

" J'ai observé une chose grave, qui est que tous grands hommes qui nous ont entretenus des grands gestes qu'ils accomplissent finissaient tous par nous renvoyer au  bon sens

Je ne suis pas à mon aise quand on me parle du bon sens (...) Je consens donc sans difficulté que ceux qui agissent en politique, c'est à dire qui se dépensent à acquérir ou à conserver quelques parcelles de pouvoir, ne se perdent pas à peser les notions dont ils se servent et dont leurs esprits furent munis une fois pour toutes; je sais bien qu'ils doivent, par nécessité de leur état, travailler sur une image du monde assez grossière, puisqu'elle est et doit être du même ordre de précision, de la même étendue, de la même simplicité de connexion dont la moyenne des esprits se satisfait, cette moyenne étant le principal suppôt de toute politique. Pas plus que l'homme d'action, l'opinion n'a ni le temps, ni les moyens d'approfondir."

Paul VALERY. Extr : "réflexions mêlées" in "regards sur le monde actuel". Editions gallimard 1945

IMG_0090.JPG

Photo : Prestation TV de notre président, hier... Vue d'une fenêtre de la colline travailleuse à Lyon. Février 2009. © Frb.

samedi, 15 novembre 2008

Parti parti

"(...) Nous aurons tellement besoin les uns des autres que nous finirons bien par nous aimer un tout petit peu…"

Ségolène ROYAL : Congrès de Reims, 15 Novembre 2008.

just parti parti.jpg

En dépit de l'apostolat, à méditer le charme qui vacille de ce : "un tout petit peu"...

Photo : La "France plus juste", quelques mois après l'élection présidentielle de 2007 (qui a donné ce qu'on sait). Vestiges (prémonitoires?), idéaux déchirés, miettes de l'unité, et chocolats glacés emportés par le vent. Vus à Villeurbanne en novembre 2007.

jeudi, 11 septembre 2008

Big Bosseur is watching you

watching-you-25.jpg

EXTR "1984" DE Georges ORWELL pdf

Photo : kiosque rue de la République à Lyon. Juillet 2008

Certains jours vous donnent l'heure

rolex-blue.jpg

lundi, 25 août 2008

Une petite idée derrière la tête...

futur-id.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, mais laquelle ?

EDVIGE ?  CLICK

jeudi, 21 août 2008

Politique de civilisation

france-video.jpg

france-video-2.jpg

Quand les images vous regardent .

Propagande de civilisation :  ICI + "gardiens d'hier et d'aujourd'hui"  ICI

lundi, 07 juillet 2008

Une perle de plus...

"Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit."

Phrase prononçée par NICOLAS SARKOZY lors du conseil national de l'UMP et applaudie par 2000 cadres du parti le 05/07/2008

pecheurok.jpg


Et tout ce que dit notre président est vrai : choc des photos ...