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vendredi, 07 septembre 2012

Chauve et rude

En 1956 dans "Les cocus du vieil art moderne" Salvador Dali dont l'admiration pour Gaudi ne s'est jamais démentie annonçait la venue d'une architecture "molle et poilue"...

Extr. du "Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugements suivi du livre des bizarres" par Guy BECHTEL et J.C. CARRIERE, éditions Robert Laffont 1981.

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Molle et poilue ?

Une seconde entrevue en rêve...

Point de bâtisses poilutes ni barbutes (ou moustachutes) en nos contrées hélas ! dans nos rues pleines de grues nous attendrons encore...

La preuve est un peu là, baladée par l'image. Comme tout se clique en ce bas monde et que c'est jour de travaux pratiques, je me suis bêtement amusée avec l'aide de notre architecte patenté Jean-Pierre Disagne® (concepting in postcards § home-graphism and Cie) à essayer d'agrémenter ces modestes propositions de quelques aménagements "tendance" (la tendance-attitude) paraissant épouser au plus près la forme de l'habitacle, vous trouverez donc des intérieurs à notre collection (peu maline et chouïa arbitraire, je l'admets) en cliquant sur les échantillons de cet échafaudage rien que du fonctionnel, propre sur lui, uniformément glabre.

 Avertissement: ce billet partant du réel, il peut se situer parallèlement dans un monde de fiction, comme l'écrivait Martin Winckler : "Si les événements décrits dans ces pages semblent plus vrais que nature, c’est parce qu’ils le sont : dans la réalité, tout est moins simple. Cela dit, même lorsqu’elles ne sont pas délibérées, les ressemblances avec des personnes ou des événements réels sont, probablement, inévitables" par mesure de prudence je rajouterai qu'elles ne sont pas si mal intentionnées qu'on pourrait le supposer. Sur ce sujet, nous battons les barres et les blocs, comme on dit battre la campagne, pour le reste, nous ne sommes pas de taille. Amen ! 

 

Lignes directes  :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/20/l-...

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/09/22/pr...

Propositions d'ailleurs :

http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/78/Newark-ohio-long...

http://www.bienchezsoi.net/diaporama/images/maisons-bizar...

http://laouilfaitbonvivre.l.a.pic.centerblog.net/ck9x355p...

Propositions d'ici:

Malhonnête: http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/28/le-duplex-de-malevitch.html

ou honnête: http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/08/16/on-rentre-a-la-maison.html

 

Photos : Lyon rive gauche + Villeurbanne quartier Charpennes, une balade où l'espace déjà rempli se remplit à vue d'oeil un peu partout ici ou là, extrait en forme d'échafaud d'échafaudage des (plus ou moins) nouveaux habitacles urbains...

 

Lyon § + © J.P.Disagne® / frb 2012.

jeudi, 09 septembre 2010

Moving

Rien n'est plus troublant que les mouvements incessants de ce qui semble immobile.

GILLES DELEUZE : Pourparlers. Editions de Minuit 1990

lignes.JPGLa vitesse embellit les mouvements du ciel. Le 93903, nous éloigne des terres, de cet effort tendu vers la suppression des contraires, un homme se rêve nonchalemment couché au milieu d'une voie, fixe l'effet de style d'une suite d'ours blancs, découverte ce jour même dans un strato cumulus perlucidus d'une épaisseur de 600 mètres. Les ours prennent à l'homme sa bouche pour y souffler un vent d'autan, sur des vitres pareilles à cette digue de l'Afsluitdijk. Les vitres s'auréolent, scindent l'homme dans sa buée et ce souffle l'exile, fragmente le déroulement des vies. Chaque lieu trouve une tête penchée là où les heures s'arrêtent. Les rails touchent les cieux et les reflets métallisés des portes à soufflets enrobent dans leurs plis tout ce qui pense en nous, tout ce qui n'est pas nous et qui pourtant nous "cause", pertes ou peines s'ouvrant, se refermant tel un bandonéon accordé par les Dieux. La source des sons demeure invisible, tant que celle des rouages nous capte, puis synchronise notre mémoire aux mécanismes, par le chaos des sols chargés de toutes les vibrations possibles de gris. L'homme seul se plaint de ce mélange qui le déplace avec ses secrets symphoniques. Le mélange déplace tous les hommes dans la même direction, si bien calculée qu'aucun d'entre eux ne pourra jamais modifier la trajectoire, ni fuir entre les lignes annonçant la fusion, la réconcilation inouïe des contraires. 6 892 066 633 funambules portant des chaussures à leurs pieds accomplissent l'itinéraire. 153 889 (et des poussières), glissent chaque jour, qu'on ne pourra ni relever ni retenir.

Photo : Carte des mouvements célestes photographiée, à la sortie d'une gare un peu vide (quel est son nom déjà ? Part-Dieu, pardi !). Lyon, Septembre 2010.© Frb

lundi, 15 juin 2009

Sur les pavés, exactement..

Là ?

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Ou bien ...

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Ici bas. Repérage indécis sous le marqueur D'HOZAN KEBO, ou peut-être le début si ce n'est d'une épidémie, d'une rixe... ?

Intervention Hozan KEBO point par point. réalisée le 21 Juin 2009. (HK/LR)