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dimanche, 05 juillet 2009

L'échappée belle...

(Comme un dimanche au parc de la Tête d'Or à Lyon)

Pour démarrer la vidéo peut-être faut-il cliquer dessus...

Autres échappées belles (animales et humaines)  :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/16/le...

http://solko.hautetfort.com/archive/2009/07/01/un-sur-qua...

Autre parade :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/05/le...

dimanche, 14 juin 2009

Les agglutinés

Comme un dimanche au bord de l'eau

les agglutinés.JPGSur les berges du Rhône aujourd'hui ré-aménagées, on se presse. C'est même assez tendance. Les Lyonnais (et les autres, de passage) y ont trouvé leur panacée. Les péniches sont devenues des cafés où l'on traîne tard le soir. Et le samedi, le dimanche, on s'agglutine, en ces contrées tonitruantes, bling bling à souhaits, anti-Alcestiennes à en crever. Ces berges, nouvellement investies s'avèrent l'été, infréquentables. Elles ont leur charme vu d'un pont, (une ambiance sympathique quasi méridionale). Quand on s'y trouve la première fois, on se laisse porter par cette impression de plein air ou plutôt de centre aéré. Ensuite ça fait un peu "vitrine", "nous on n'a pas la mer, mais on a des idées". Nul ne s'en plaint...

Tant que les bas-fonds ne remontent pas à la surface...

Photo: Berges du Rhône un dimanche, vu du pont Bonaparte (je crois), les péniches-bars. Une ambiance estivale faite de joie permanente,(tapas, soleil, etc...). Tout est prévu pour ça, votre joie. Peut-être n'est-ce encore qu'un cauchemar climatisé de plus ? (C'est vrai qu'à C.J. on est un peu bégueule ;-).  Rive gauche, photographiée à Lyon, en Juin 2009. © Frb

mercredi, 10 juin 2009

Eloge de la fuite 1

J’ai ardemment souhaité partir
Loin des sifflements du monde usé
Et du cri incessant des vieilles terreurs,
Plus terribles à mesure que le jour
Passe la colline et plonge dans la mer profonde.
J’ai ardemment souhaité partir
Loin de la répétition des saluts
Car il y a des âmes dans l’air
Et des échos d’âme sur ma page
Et le tonnerre des appels et des notes ...

DYLAN THOMAS (1914-1953). Extr : "J’ai ardemment souhaité partir" in "Vingt-cinq poèmes" (1936).

wagon color b.png

Carnet du mercredi 10/06/2009 :

J'ai ardemment souhaité partir. J'ai pris un train. Et voici que déjà, il me faut revenir, là où le décor ne tient plus en haleine. Comme si de ce décor j'avais maintenant fait le tour et qu'il me fallait tout de suite sans regret, m'en séparer. Avec cette impression que de cette décision, une vie entière pourrait dépendre, qu'il y aurait, même, en partant le plus loin possible, de belles choses à retrouver. Un peu comme en Amour, quand on sait qu'on a fait le tour et qu'il ne dépend pas de l'autre de modifier quoi que ce soit dans sa façon d'aimer. J'ai ardemment souhaité partir voilà que je reviens. des "Echos d'âme sur ma page", des fourmis dans le corps entier...

Photo : Entre deux. Intervalle sans lieu-dit. Certains parlent du "milieu de nulle part" vu derrière la vitre d'un TER en direction de Lyon cité caniculaire. Juin 2009 © Frb

mardi, 26 mai 2009

Fête des voisins (do it yourself !)

"Le voisin est un animal nuisible assez proche de l'Homme"

PIERRE DESPROGES.

tank m s.png

J'ai nettoyé mon casque à pointe (au mirror), je suis allée chercher ma Kalashnikov cachée tout en haut du placard à balai, j'ai enfilé mes rangers, et ma combinaison de justicière (cela existe pour fille en métal avec lance-flammes intégré  et petites fronces à la taille, d'un effet redoutable). J'ai mis à chauffer (thermostat maximum), une grande gamelle d'huile bouillante. J'ai pris la tronçonneuse pour les travaux de finition. Voilà. Je suis prête pour la fête des voisins (de ma voisine du dessus, surtout, ah ah ! ). N'oublions pas le marteau, pour péter ses versions technos de Britney Spears et de "La bamba". Tout est parfait. Il ne me reste plus qu'à aller chercher mon véhicule...

Ah... J'oubliais la musique  ;-)

 

Arto Lindsay and Toni Nogueira "buy-one"


podcast

 

Lien utile :

http://www.troublesdevoisinage.com/

Photo: Ma nouvelle voiture modèle "Antivoisin 3000". Photographiée dans ma cuisine à Lyon en Mai 2009. ©Frb

vendredi, 20 mars 2009

L'art est à la roue (libre)

" Depuis toute la vie et pour toute la vie, je pédale. Sur les routes et déroutes qui vont de l'enfance à l'âge qu'on croit adulte, avec un petit vélo dans la tête qui n'en finit pas de me faire tourner en rond sur la terre toute ronde, comme si la vocation première de la bicyclette était d'arrondir les angles du monde (...) C'est une des magies de la bicyclette que de me ramener en arrière pendant que j'avance, toujours pas très vite, mais avec entrain. Eloge premier, fondateur éternel : le vélo est un jeu d'enfant qui dure longtemps. Je me revois sur des bécanes trop grandes pour moi, selle trop haute, guidon trop loin m'obligeant à prendre la ridicule position du crapaud sur une boîte d'allumettes (...) Sur le vélo grésille une bien nommée roue libre dont l'apaisante musique ne me quitte pas même quand je redeviens piéton, sédentaire,immobile et prisonnier du temps des autres."

ERIC FOTTORINO : Extr. Prologue à : "Petit éloge de la bicyclette". Editions Gallimard 2007.

velo cassé.JPG

J'ose espérer que les lecteurs  me pardonneront ce titre un peu "Vermot", illustrant une  image désastreuse hélas très coutumière (voir ICI) de ces vélos qui chaque jour dans presque toutes les grandes villes, sont retrouvés mutilés, (quand on les retrouve) et qui ne pourraient passer trois nuits dehors sans finir en pièces détachées... L'art est dans la roue libre comme le chante (oui ,c'est une louange) Eric FOTTORINO, dans ce petit ouvrage admirable de 135 pages, que je conseille aux doux amateurs de vélo et autres coureurs cyclistes, on y parle, de la grande boucle, d'Eddy MERCKX et du midi libre, on y croise Antoine BLONDIN, HEMINGWAY, Fausto COPI, même Sami FREY... Pendant ce temps là, "la roue tourne et la route aussi" ... Comme le dit un ami très cher vélocipédiste (recordman du poids de sac à dos sur vélo parcourant de très longues distances) qui se reconnaîtra entre tous...

Je dédie ce billet à tous les fervents de la roue libre, et plus particulièrement à J.B de L'Olive ainsi qu'à mon cher père.

Photo : Petit saccage ordinaire (bande de salauds!). La rue n'est pas si libre quand elle s'en prend à la roue de vélo "la bien nommée roue libre". Vu (hélas !) rue Saint Polycarpe dans le premier arrondissement de Lyon, un soir de février 2009. © Frb

jeudi, 05 mars 2009

Place du manège

manège.JPG

C'est tout en haut, sur la colline, après avoir longé la tapisserie de la boulangerie, et remonté patiemment, la rue des Pierre-Plantées (voir billet précédent ou du jour suivant), qu'à la nuit tombée, on voit tourner au loin, un rutilant manège, nommé "carrousel 1900", portant son plus beau véhicule : le Nautilus (Petit rappel ICI). Peut-être y croiserez-vous Nemo ou le vieux Jules sur sa drôle de machine ? Ou bien, une portée de pains-chocolats au yeux de pauvres chiens, mangée sur les chevaux de bois par des ogres sans compassion ? Sait-on jamais avec le hasard ...

Photo: Vu place de la Croix-Rousse à Lyon dans la lumière presque mauve d'une fin d'hiver. Mars 2009. © Frb.

vendredi, 27 février 2009

Forcément subliminal ...

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Dans les beaux ralentis d'un TER entre deux villes, quand le voyage dure trop longtemps et que le léger cahotement du train plonge le passager dans un demi-sommeil ou d'apesanteur attentive, il vient toujours un temps où la trop longue immobilité ordonne de refermer le livre, pour contempler contre la vitre, le défilement des reflets voir un exemple ici Alors un monde de signes imprime sur la rétine, (trop rapidement peut-être), des images dont le sens malgré l'effort de volonté, ne pourra persister; dont la rapidité ruine toute possibilité de réflexion. Le voyageur pris dans le rythme, devient alors étranger à lui même.Son imagination, happée par le dehors, se fragmente, mais ne peut suivre, attentivement ses propres pérégrinations, incrustée dans le paysage, elle flotte jusqu'à dissolution. Parfois, entre ces maisons et ces lignes, ces toits fumants, entre deux nuances de ciment, le sens se réveille en sursauts. "Et quoi ?" se dit le passager " il me semble que je connais ce mot ?". Clivage ultime: Le train est lent, tout va trop vite. Le sens va plus fort que le signe et tout se range dans l'étau quelque soit l'image qui suit, l'aperçu rapide du mot précédent se précise. Un graff sur la rétine endigue toute rêverie, appose le "bon sens" tout près de la maison.

Simple formalité : "bring back reality" : http://www.youtube.com/watch?v=i4k5bvYtozI

Photo : Arrivée à Lyon. Entre deux gares. Persistance rétinienne ? Image subliminale ? Vue du train express régional en provenance D'orléans, le jeudi 26 février 2009. © Frb.

jeudi, 26 février 2009

La voix de son train

"Je reconnais tous les pays les yeux fermés à leur odeur
et je reconnais tous les trains au bruit qu'ils font
Les trains d'Europe sont à quatre temps
tandis que ceux d'Asie sont à cinq ou sept temps
D'autres vont en sourdine sont des berceuses
et il y en a qui dans le bruit monotone des roues
me rappellent la prose lourde de Maeterlinck
J'ai déchiffré tous les textes confus des roues
et j'ai rassemblé les éléments épars d'une violente beauté
Que je possède
Et qui me force."

BLAISE CENDRARS : Extr: "Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France" in "Poésies complètes" :"du monde entier - au coeur du monde". Editions Gallimard 2006.

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Photo: Les coulisses de "la vie du rail" ou TER en accordéon vu au retour d'un petit voyage, au bord du quai 23 de la gare Lyon Perrache. Ce jeudi 26 février 2009. ©Frb.

"La vie du rail" étant aussi un magazine, (non pas musical mais ferroviaire, qui a ses fervents abonnés), je vous propose, à défaut d'enregistrement "maison", quelques délicieuses notes de ferrailles, ce n'est pas du Bach, juste une idée de fugue ... (offerte aimablement par "la vie du rail", merci à elle.)

http://www.webvdr.com/culturerail/ambiance.php?SID=200902...

certains chemins de certains jours mènent à "La prose du Transsibérien", celle-ci étant dédiée aux musiciens, d'autres extraits se trouvent ici avec les doux oiseaux :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/02/to...

Et encore plus loin, sur les quais de province en hiver, où par un autre lien, vous trouverez le poème en entier, tous aiguillages étant entre vos mains :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/01/qu...

dimanche, 15 février 2009

Je me gare ...

Je me barre...

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A bientôt !

Je me gare où je veux ! (version décomplexée)

Comme un dimanche

stationnement gênant.jpgIl y en a qui ne manquent pas d'air, (ou peut-être qui manquent d'air) ... Dieu merci, ce n'est pas une piste cyclable!

Photo : La VRAIE rupture tranquille ? Vue rue Philippe de Lasalle, sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Un dimanche, presque à la campagne... Février 2009. © Frb.

Je me gare où je veux ! (version riche)

IMG_0024.JPG Jantes en allu. Système d'alarme... La provocation n'est pas toujours où l'on croît = (avec ou sans chapeau).

Il est des jours où "Certains jours" aime tout le monde. Consensus oblige, cette image est lisible par tous, réconciliant toute la planète : deux roulis, deux vitesses... Bientôt une fusion ? Reste à savoir quel roulis mangera l'autre...

C'est écrit, c'est dans le grand livre.

Evidemment on ne nous dit rien. Histoire à suivre donc...

Photo : Deux en un. Vus rue Henri Gorjus sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Ce 15 février 2009. © Frb.

Je me gare où je veux ! (version libre)

je me gare où je veux.jpg

Je dédie ce billet à la Bonne Aventure, et à Monsieur SOLKO :

http://solko.hautetfort.com/archive/2009/02/08/saint-bona...

lundi, 02 février 2009

Comme un lundi

IMG_0155.JPGLe petit bus descend de la montagne en cahotant par les rues étroites des pentes de la Croix-Rousse à Lyon (Pouteau évidemment, entre autres !). Il a pour numéro le 6, et un joli Guignol à l'arrière train (qui sourit aux cyclistes) ce qui est un brin charmant quand, à l'arrière des bus (des gros) il y a plutôt à l'ordinaire des pubs du genre "optic machin" ou "burgerking". Mais le 6 n'est pas un gros bus, plutôt une voiturette marrante, une sorte "baby bus" qui est moitié moins long que les autres et jamais trop bondé. Enfin, je vous décris ça d'une bicyclette parce que je ne suis jamais montée dedans mais c'est un rêve que je caresse autant que celui de faire un tour de soucoupe volante sur un manège de la grande vogue. Tellement ce bus ne parait pas vrai, tellement il ressemble à un bus destiné aux sept nains ou au Petit Poucet...

Il y a quelques années, le 6 était encore plus beau, d'un modèle très ancien, (aujourd'hui, on dirait "vintage"), du style vieille dauphine, il paraissait encore moins vrai, comme sorti d'un vieux film français du genre de Julien Duvivier.  Enfin voilà... Le 6 est le poème du transport en commun lyonnais, il a, grâce à ce quelque chose en moins, un petit quelquechose en plus... Peut être pas pour ceux qui le prennent tous les lundis, mais pour ceux qui le suivent à vélo, (et qui ne sont pas pressés, parce que les pentes, quelque soit le véhicule c'est aussi délicat à descendre qu'à monter). Son allure de jouet, à peine grandeur nature nous ramène au monde du légo, au peuple de play mobil (que quelquepart nous sommes non ?) mais le bus est sérieux ... Et en plus il fonctionne dimanche et fêtes. Pour ceux qui ont testé, le voyage de l'intérieur, vos impressions sont évidemment les bienvenues...

Photo: Toujours rue Pouteau (la bien nommée) et s'apprêtant à tourner à droite le plus court bus de Lyon vu d'une bicyclette, ce lundi 02 Fevrier 2009. © Frb

lundi, 05 janvier 2009

Comme un lundi

28 secondes de lundi

mercredi, 10 décembre 2008

Comme un mercredi

mercredi 1 neige.JPGPremière gammes de graff sur neige, remis au goût du jour spécialement pour l'occasion l'éternel concept du "snowgraff". (Pardon monsieur pour votre voiture toute neuve, mais j'aime tellement la neige que je n'ai pas pu m'en empêcher) ...

Si nous avons les jours prochains, des flocons moins éphémères, j'espère que nous pourrons lancer un fabuleux appel à projets, afin que les graffeurs de neige (de la planéte ?) puissent ici exposer leurs oeuvres givrées mais pas fondues.  A suivre (peut-être)...

Photo: Neige sur la colline travailleuse à ses heures endormie. Boulevard de la Croix-Rousse à Lyon. Dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de 2H00 du matin. Décembre 2008 ©.

lundi, 01 décembre 2008

Au bout du quai...

mâcon au bord des rails-variance.jpg

Gare de Mâcon-Ville, juste après le départ du train. Les écrans diffusent des horaires à vide. Le 17634 est passé. La brume enrobe l'endroit d'un blanc fantômatique, qui mange le paysage et ronge sans bruit, le quai. La dernière silhouette a doucement glissé entre le fer et le dernier abri vitré, happée subitement, mais dans quel univers ?

Le haut-parleur annonce que le prochain train en provenance de Marseille-St Charles se mettra en place à 16H34 sur la voie B, et que les voyageurs sont priés de s'éloigner de la bordure du quai. J'obéis bêtement à cette voix d'aéroport, dans cette gare sans chef de gare, je regarde ma montre, comme toujours, l'heure qu'il est m'échappe... Et je pense à CENDRARS, à sa "PROSE DU TRANSSIBERIEN" comme si la phrase tout près, bouclait sur moi ce sillon distordu et fermé sur lui même:

"Le train avance et le soleil retarde" ...

Et si l'on trouve enfin l'issue, on peut aller manger des frites chez Madame Germaine, de l'autre côté du quai. Au bout du monde  ICI

Photo : Gare de Mâcon-Ville. Fin d'après-midi de décembre 2008 ©.