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mardi, 26 juin 2012

Entre la trace et l'effacement

Les années passaient, l'aller et le retour des saisons emportait la vie brève des animaux.

GEORGES ORWELL : "La ferme des animaux", éditions Champ libre 1981.

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Une parenthèse dans les orages, à la claire lumière de l'été, nous passons des journées allongés sous les arbres, un détail aura échappé, personne n'y prenait garde, qui travaillera le temps, la trace, l'effacement, qui ouvrira des vannes de la source à l'étang, de l'étang à ces sables, jusqu'au prochain tournant.

Il reste ce goût sur la langue que tu sucres ou tu sales selon la mémoire des festins. Il reste ce sourire quand tu portes sur ton corps la peau du petit lièvre, la chair de ces bêtes, tout ce sang, des cornes en tout genre versées dans de vastes corbeilles et rangées dans ces caves.

Ces bêtes portaient de jolis noms : Nyala, Oribi, Cob, Oryx, Impala, Bongo... Elles couraient dans ta tête, elles te rongeaient le ventre, et quand elles se couchaient sur nous, nous étions souples et beaux. Tu menais le troupeau avec le grand Koudou, tu devenais toi-même le futur grand koudou quand la plaine était plaine, l'eau limpide, quand la source ne pouvait se tarir. Tu portais sur ta tête la couronne de lauriers qu'aucun homme ne cueillait pour toi, mais le troupeau en toi déployait tant de forces qu'il te para imperceptiblement d'une crainte et de cette cruauté jamais vue avant toi. Depuis rien n'a pu vivre en  paix.

C'était même inutile de vouloir résister. Ca remuait plus de sécheresse que ces hameaux perdus où nous montions la garde, incapables de céder à nos plaintes, couchés dans la position incommode de l'animal qui ne sait plus se servir de ses défenses. Camouflés sous l'ocellement des feuillages, confondus avec les obstacles, nous portions des anneaux autour du cou et nos pattes s'enlisaient. Nous tâchions d'encercler le passage sur le point de commettre de ces bizarreries qui échappaient peu à peu aux nouveaux règnes des lieux.

Quels vivants étions nous ? Fuyant à pesantes foulées la terre qui nous avait vu naître. Une parenthèse dans les nuages, lesquels, croyait-on, échappaient. Nous n'avions pas su qu'au village les chairs s'arrachaient à prix d'or à l'étal des bouchers tout paraissait normal.

Souviens toi, si les règnes nouveaux n'ont pas liquidé ta mémoire, que ces bêtes portaient hier de jolis noms: Impala, Oryx, Cob et Bongo devaient vivre à l'écart ou peut-être se cacher sous terre entre les dalles occupant de vieilles concessions expirées. Nous étions comme ces êtres qui trop jeunes avaient dû cotoyer la mort de si près qu'ils étaient condamnés à errer jusqu'à ce que leur heure soit plus naturellement venue. Comme eux, nous allions mimer un instant l'effacement, déplacer les racines d'un monde pour vivre au ras des flots dans les ruines mouvantes des châteaux en tâchant de détruire le tableau du festin de leurs chasses.

Quels vivants étions-nous ? Chaloupant sans une barque qui n'ait pas englouti son passeur, l'air épais, ouvrant l'empressement des marches sur un grand tourbillon. Habilement vêtus d'ocelles à murmurer deux ou trois phrases de temps en temps, des onomatopées que nous ne comprenions plus nous-mêmes. Rien ne dira que la nuit est tombée. C'est déjà en été qu'ils préparent à nouveau la saison des futures chasses et ce qu'ils remuent de poussière ne saurait à présent nous représenter. Ce serait une sorte de chose entre la trace et l'effacement.

Une absence encore trop vivace pour passer entre, une présence hantée par le vide qui vient à la claire lumière de l'été. Ainsi les journées passent et l'on reste allongé sous les arbres à guetter une parenthèse dans les orages, des signaux de fumée, le prochain vol nuptial du rollier, à chanter d'un air grave les chants de la terre et du ciel pour que la pluie revienne balayer ces journées, à chercher les gazelles, le Koudou, le grand lièvre qui vivent encore là bas dans nos cabanes près de la mare aux cochons. Certains jours nous essayons de nous relever, essouflons dans le vent l'inaudible prière :

- "Sauve-toi l'animal ! A plus hautes foulées, sauve toi ! si tu peux ..."


 


Photo : Ici, surpris après des heures de guet patient, l'ocelot du Nabirosina a été aperçu furtivement, à noter que cet animal vit caché (contrairement à l'élandin) on ne peut croiser son regard sans subir quelques sortilèges. L'ocelot du Nabirosina aura donc échappé à l'objectif, filant comme l'éclair, et l'on peut affirmer qu'il est (selon le dresseur d'ocellements de certains jours), une sorte de chat qui s'en va tout seul, sauf que c'est un ocelot du Nabirosina. Un des derniers, peut-être LE dernier spécimen, les autres ont été capturés pour leur fourrure somptueuse recherchée par les femmes modernes. En attendant, notre ocelot file à la vitesse du grand lièvre (environ 70Km/ H) dans la savane française. Ou bien avec des yeux de myope en vous éloignant ce qu'il faut de flou pour décaler le cadre peut-être y verrez-vous la tête de l'antilope. Juste une image, donc...

 

St Cyr © Frb 2012.

mardi, 22 mai 2012

A travers temps

Si on tentait de se replier
sans mots
il n'y aurait peut-être plus
rien

ANTOINE EMAZ : in "Ras" éditions Tarabuste, 2001.

vegetation.jpg

Le ciel a refermé la cabane dans les pluies. Les choses n'ont pas eu lieu, nous n'avons rien écrit. Je reprends le fil d'un monde de légendes : rêve d'archéoptéryx caché dessous la pierre, de scarabées volants,  chute des engoulevents aux ailes fossilisées sur un socle détruit qui ne s'est pas affaissé et d'où furent prélevés des fragments transformés en cailloux pour les archéologues. On ne sait plus s'ils en feront un livre, peu importe, nous sommes trop occupés et tant de livres sortent, que nous n'aurions de toute façon, pas le temps d'explorer celui-ci.

Je reprends le sentier au bout d'un champ bordé de fleurs que des filles vont cueillir pour s'en faire des bouquets piqués dans des vases accueillants. Le décor du bonheur des hommes est empreint de nos heurts. Les champs finissent où les bouquets triomphent. Encore un arrangement...

Au devant du décor, on acclame, on s'en pare. D'autres ont dû essayer d'en reproduire l'image mais manquant de ferveur ils préfèrent aujourd'hui contempler le plein champ par les yeux de Monet un instant dans l'allée du musée des impressionnistes.

Ici, les modillons nourrissent sous les pommiers des hydres à bouches d'ogre. Il se peut que les anges dévorent notre pays avec des yeux immenses. Ca raconte une histoire. Quelle histoire à présent ? Ca tient en un seul mot, envolé par le flux de paroles plus véloces que l'haleine soufflée de ces gueules minérales dont la fièvre va brûlante encore hanter nos vies. Mais à présent nos vies nous prennent bien davantage que ce monstre amputé sifflant à tout jamais, là bas, sous son rocher.

 

 

Photo : Là bas. Naissance de L'hydre, au jardin plus ou moins japonais...

© Frb 2012

mercredi, 05 janvier 2011

Petits désagréments du Fin' Amor

La douce voix du rossignol sauvage
Que nuit et jour j'entends gazouiller et retentir
Adoucit et console mon coeur ;
Alors j'ai désir de chanter pour me réjouir.
Je dois bien chanter puisque cela fait plaisir
A la Dame à qui j'ai  fait hommage ;
Je dois avoir en mon coeur une grande joie
Si elle veut me retenir pour son bien.

In "Le CHATELAIN DE COUCI", extr. de "Chansons d'amour du Moyen âge" présenté et traduit par M.G. GROSSEL. Editions Librairie Générale Française, 1996.

amor vr.JPGLe châtelain de Couci, ("i" ou "y"), appartenait à la famille des Seigneurs de Thourotte (dans l'Oise), c'était une lignée d'officiers qui gardaient la forteresse des Sires de Coucy. Guy de Thourotte, le trouvère, participa probablement à la troisième croisade de 1190, mais il devait être encore jeune lorsqu'il se croisa à nouveau en 1203. Il n'atteignit jamais Constantinople car il mourût en mer et son corps fût jeté au large (d'après le récit qu'en fît l'illustre chroniqueur Geoffroi de Villehardouin). Le châtelain de Couci a servi de prétexte à une légende singulière :

séparé de sa bien aimée, juste avant de mourir en mer, le châtelain de Couci fît envoyer à sa bien-aimée, son coeur embaumé dans un coffret. Le mari de la Dame voyant tous ses soupçons confirmés, fou de haine et de jalousie fît servir à table à la Dame, le coeur de son aimé. Mais dès qu'elle fût informée de la nature qui devait constituer son repas, la Dame décida aussitôt de ne plus rien manger et mourût peu après.

Cette légende bien plus ancienne que l'existence de l'authentique châtelain est pourtant devenue la sienne lorsqu'à la fin du XIIIem siècle, le romancier Jakemon Sakesep dit Jakemes eût l'idée de faire du châtelain le héros de son récit, intitulé : "Le roman du Castelain de Coucy et de la Dame du Fayel", ce texte étant très long et très complexe, je vous propose ici un troublant extrait de cette légende qui se répandit en pays d'oïl.

Et li sires s'en est viertis
Droit a Faiiel, en sa maison.
Son mestre keus mist a raison,
Et li commande estroitement
Qu'il se painne esforciement
D'un couleïch si atourner
Que on n'i sace qu'amender,
De ghelinnes et de capons,
"Dont a table siervi serons
De toutes pars communalment,
Et par lui espescialment.
De cest coer un autre feras
Dont tu ta dame sierviras
Tant seulement, et non autrui."
- "Sire, se Dieus me gart d'anui,
Je le ferai, ne vous doutés,
Ensement que vous dit l'avés."
Atant d'illuec li keus s'en tourne;
Ces mes appareille et atourne
Qu'a mangier fu tres delitables.
Quant temps fu, si mist on les tables,
Si se sont au souper assis,
S'orent mes tels come a devis.
Apriés siervirent li vallet
Del mes qui fu tels qu'a souhet;
Del coer seul la dame siervirent
Et de l'autre partout offrirent;
Cescuns volentiers en menga.
La dame mout cel mes loa,
Et li sambla bien c'onques mes
Ne manga plus savereus mes,
Si dist : "Et pourquoi et comment
N'en atourne nos keus souvent ?
Y est li coustenghe trop grande
En atourner tele viande,
C'on ne nous en siert plus souvent ?
Boinne me samble vraiement."
Adont a commenchié li sire
Sa parolle, par mout grant yre :
"Dame, n'ayiés nulle mierveille,
S'elle est boinne, car sa pareille
Ne poroit on mie trouver
Ne pour nul denier recouvrer."
- "Et comment l'apielle on, biaus sire ?
Par amours, voelliés le me dire."
- "Dame, ne soiiés en esfroi.
Je vous affi en boinne foi
Que vous en ce mes chi mengastes
Le coer celui que mieus amastes :
C'est dou castellain de Couchi
Dont on vous siervi ore chi.
Par vous seule en fustes siervie,
Et jou et toute la maisnie
Fumes siervi d'un mes samblant.
Vous l'amastes en son vivant,
Dont moult och viergongne et anui,
Puis que le soch jusqu'al jour d'ui;
Et pour un peu moi revengier
Vous ai ge fait son coer mengier

Traduction de la fin de ce redoutable poème à partir de "Dame, ne soiiés en esfroi" :

Madame n'ayez pas peur, je vous donne ma parole que le mets que vous avez mangé est le coeur que vous avez le plus aimé : c'est celui du Châtelain de Couci que l'on vient de vous servir, il n'a été servi qu'à vous seule et les autres convives et moi-même avons mangé un mets qui lui ressemblait. Vous l'avez aimé de son vivant, j'en ai enduré honte et tourment jusqu'à ce jour, pour me venger je vous ai fait manger son coeur.

L'appétit de vengeance s'accommode particulièrement de la dévoration du corps de l'adversaire, d'autant plus quand il s'agit d'un crime passionnel. Les lais et les fabliaux moraux racontent avec force détails des faits divers sordides pour l'édification des foules, ils filent ainsi avec bonheur le thème de la sexualité anthropophage. Ces historiettes véhiculèrent ainsi de véritables mythes qui colportèrent les valeurs et les hantises profondes de toute une société, adaptées au gré des faits divers et des circonstances politiques pendant des générations, le thème en est presque toujours celui d'une union illégitime, les variantes se déclinent en abandon de la fille-mère ou par le retour surprise du mari. Pour comprendre tout le contenu et la portée de ces contes, il suffit de considérer le titre d'une de ces histoires:

L'histoire prodigieuse d'une jeune Damoiselle de Dole, en la Franche Conté, qui fit manger le foye de son enfant à un jeune gentilhomme qui avait violé sa pudicité sous ombre d'un mariage promis, et se remit entre les mains de la Justice pour estre punie exemplairement: le Samedy 19. jour de Novembre, 1608 [...]

Mais revenons au fin' amor et au Castelain de Couci (ou Coucy), ce n'est pas tout à fait comme dans certains récits au dénouement plus "classique" (!) où, le mari tue son rival et lui arrache le coeur, ni  comme l'acte de la Dame, qui d'ordinaire (!) dans le cas d'un immense dépit, met volontairement fin à ses jours. L'histoire est ici plus nouée, en voici quelque résumé encore assez léger (!). Le castelain (châtelain) Renaut de Coucy (Couci) se retrouve trahi par une ami jalouse qui va raconter toute l'histoire au mari de la Dame du Fayel. Celui ci décide alors de se croiser et d'emmener sa femme avec lui en Terre Sainte, mais le lecteur (malin) aura compris que cela n'est qu'un vile stratagème pour éloigner sa femme du bel amant qui ne pourra supporter de savoir la Dame, loin de lui et décidera alors de partir lui aussi en Terre Sainte. Le stratagème fonctionne à merveille, Renaut de Coucy s'en va pour la croisade, tandis que l'époux de la Dame au dernier moment, s'y refuse. Le Seigneur du Fayel se trouve provisoirement "débarrassé" de son rival. Pendant ce temps là, Renaut de Coucy  Après s'être distingué par son héroïsme en Terre Sainte, se retrouve mortellement blessé, il meurt sur le bateau qui le ramène en France mais auparavant il demande à son écuyer de faire embaumer son coeur et de le porter à la Dame du Fayel, comme on l'a dit, le mari intercepte le coffret, fait servir le coeur du Châtelain à la Dame, dans un dîner préparé dont elle se délecte, la dame peu après prendra connaissance de la composition du met, et jure qu'elle ne mangera plus jamais de sa vie, elle perd connaissance puis meurt dans d'affreuses souffrances. Le roman de Jakemes, est  bien sûr, plus sinueux que notre résumé et multiplie les extrapolations, les épisodes secondaires, à savoir tout de même que le banquet cardiophage, y est décrit dans ses moindres détails, à commencer par les conseils professionnels du seigneur de Fayel, au cuisinier, pour la préparation du coeur de son rival (coeur séché, précisons le !)  puis servi avec une succulente sauce de poule et de chapons... 

On retrouvera ce thème dans "Le Décaméron" de Boccace, (à moins que les deux récits ne soient encore très liés comme on le suppose) :

Guillaume de Roussillon tue Guardastagne, amant de sa femme, puis il fait manger à la Dame, le coeur de la victime. En apprenant la vérité, la malheureuse se défenestre. Elle meurt et partagera la tombe de son amant.

Boccace décrira lui aussi dans le moindre détail, l'action de Roussillon, lorsque par exemple, il extirpe de ses propres mains le coeur de Guardastagne.

Il prît un couteau et fendit la poitrine de Guardastagne. de ses propres mains, il arracha le coeur de la victime, le fit rouer dans un pennon de lance et le donna à porter à un valet, recommandant que personne ne fût assez osé pour souffler mot de l'affaire puis il remonta à cheval...

Une autre scène (encore plus écoeurante, si j'ose dire) concerne des instructions données à son cuisinier pour préparer le coeur de Guardastagne à la manière d'un coeur de sanglier, du moins, est-ce de cette façon un peu "arrangée" qu'il présentera "la chose". Extrait choisi (dans la langue puis traduit) :

"Prenderai quel cuor di cinghiare e fa che tu ne facci una vivandetta la migliore et la piu dilettevole a mangiar che tu sai ; e quando a tavola saro, me la manda in una scodella d'argento". Il cuoco, presolo e postavi tutta l'arte et tutta la sollecutidine sua minuzzatolo e messevi di buone spezie assai, ne fece un manicaretto troppo bueno.

"Prends ce coeur de sanglier, et tâche d'en tirer le ragoût le meilleur et le plus savoureux dont tu sois capable. Quand je serai à table envoie le moi dans un plat d'argent" Le cuisinier prit le coeur, mettant en oeuvre tout son art et tous ses soins, il le hacha menu, l'assaisonna à point de bonnes épices et en fît un plat délicieux

Nota 1 : Il est bien sûr déconseillé aux lecteurs jaloux d'appliquer ces recettes qui on l'espère, n'ont plus cours aujourd'hui pas plus en France qu'en Italie, une pratique qui "se joue" peut être encore chez Peter Greenaway dont le style baroque et l'oeil délirant (immense bond dans le temps, oblige) ne filmera jamais tout à fait les choses à moitié, (comme dans le film insoutenable mais visuellement et musicalement somptueux,"Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" sorti en 1989) mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai peut être un (certain ?) jour, si nos coeurs, entretemps, s'en trouvent quelque peu épargnés. (Ames sensibles, s'abstenir)

http://www.youtube.com/watch?v=fJTVKTubrt0

Nota 2 : les documents  qui constituent ce billet sont tirés de deux ouvrages "Chanson d'amour du Moyen Age" (cité en haut de page), puis de larges extrait du livre "Le coeur mangé" ou "Histoire d'un thème littéraire du Moyen Age au XIX em siècle", par Mariella Di Maio,  traduit par Anne Bouffard paru aux presses de l'université de Paris-Sorbonne (2005).

Autres liens autour du thème :

: http://www.medieval.org/emfaq/cds/clp9528.htm

http://www.youtube.com/watch?v=pTa_iWVO2rk

http://cedic.chez.com/graal/lachet1.htm

Photo : Retrouvée enfin, la tombe de cette pauvre Madame du Fayel. (L'inscription étant illisible, on dira que c'est la sienne et notre lecteur, (bon public) fera semblant de s'en persuader. Photographiée lors d'une promenade dans l'allée "des femmes infidèles", au cimetière du village médiéval de Bois Ste Marie, il y a bien longtemps... © Frb 2009.