mardi, 10 décembre 2013
Descendre
La brise, ... elle sent ce soir, un peu la menthe.
JULES LAFORGUE extr. "Nuage" in "Les complaintes et les premiers poèmes", édition établie par Pascal Pia, Gallimard 1979.
Nous avons laissé faire. Le vent seul à présent pourrait dire s'il restait quelque chose à montrer...
Mais qui de nous admettrait cette idée, jusqu'à croire - croire vraiment - qu'un seul mot pourrait se former sur du vent ?
Photo : ce dont on ne peut parler...
Là-bas: © Frb 2013
samedi, 08 octobre 2011
Durs de la feuille
Se peut-il que tout soit fini ! je n'ai pas encore vécu cinq fois huit années, il me semble que je suis née d'hier et déjà voici qu'il faut dire, on ne m'aimera plus.
PIERRE LOUŸS, extr. "Les chansons de Bilitis", éditions Albin Michel, 1962.
Si vous avez loupé le début vous devez cliquer dans l'image (et rebelote !) ...
LUI : - Ecoute, poupée, j'ai envie de changer d'atmosphère, de toute façon je ne te mérite pas. Je crois qu'il vaut mieux qu'on arrête.
ELLE : - Oh non ! Chouchou ! mais pourquoi ? Après toutes ces années... Ne suis-je donc plus rien pour toi ? Tu m'aimes plus ?... (Sniff sniff bouhhhh ! sniff ! bouhhhh sniff bouhhhhh !!!...)
Rewind:
Bonus / Malus :
Question du lecteur :
- Et après ?
Réponse de la dame du courrier du coeur :
- Après faut aller là ↓
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/02/12/da...
Question du lecteur :
- Et après ? ...
Réponse de l'assistante sociale:
- Après, faut aller là ↓
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/28/ap...
Question du lecteur :
- Et après ? ...
Réponse (et avis) du psy:
- Après ? Surtout rester soi-même ! ne jamais perdre espoir (c'est mon conseil !) il faut sortir, s'amuser, voir des gens, s'ouvrir aux autres, faire de la gymnastique, jusqu'au jour où ... ↓
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/23/re...
Question du lecteur :
- Et après ? ...
Réponse de la modératrice :
- Allons ! allons ! pas si vite les amis ! pas si vite ! ...
(A SUIVRE)...
Photo : Drame de la vie conjugale photographié (en douce), sur le cours de l'Emile, un jour d'Octobre de cette année là.
© Frb 2011.
lundi, 16 août 2010
Fin d'été
Jeux trop mûrs, mais bouche ingénue;
Œillet blanc, d'azur trop veiné;
Oh ! oui, rien qu'un rêve mort-né,
Car, défunte elle est devenue.
JULES LAFORGUE, extr. "Complainte de la bonne défunte" in "Complaintes".
J'ai perdu le centre du monde, des secondes infinies qui peut-être n'ont pas d'importance. J'ai perdu le contentement, celui de la lady, ou celui de l'ami. J'ai perdu le consentement, perdue l'oeuvre, la sainte impatience. Des années-lumières d'une étoile se crashent sur un brise-lame. J'ai perdu le goût ordinaire d'aller chercher le journal en souriant. Ma parole réinjecte ses boucles et les mêle au bruit blanc. J'ai perdu la musique, le chant, quelques balbutiements obsédés d'un trésor, aujourd'hui introuvable. J'ai perdu l'accolade. J'ai perdu la croyance. Nos singularités liées ailleurs sur les notes chahutées d'animaux glissent sous les aromates, jusqu'à ces nuits passées dans l'ombre après qu'un décret aussi froid qu'insensé ait avancé la fin des mondes.
Hier un camion est passé ramasser toutes les saloperies qui trainaient sous les arbres et l'ombre de quelques branches encore abondamment feuillues, on cherche en vain deux ou trois éphélides, deux, trois allumettes à craquer, juste histoire de roussir les pages avant de les brûler. Tant de choses perdues, tant de peines. Tant et plus. Et ce n'est qu'un début...
Photo : Le début de l'Automne ou la fin de l'été. Premières rousses. Sitôt apparues, et déjà destinées à une bouche pas très ingénue. Photographiées ici et là, juste à deux pas des oubliettes du bourg de G. (c'est le nom du village, et ça, je le garde au secret). Nabirosina. Aôut 2010.© Frb.
02:18 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 24 juin 2009
Déclinaison
"J'éprouve maintenant, que je suis variable..."
On dirait que le jour décline et que déjà les murs absorbent le poison qui est en nous...
Certains murs ne disent rien. Rien qui ne se décline, n'absorbent rien du tout. Et je crois que c'est pire.
Photo: Fragmentation d'un graff. Le graff entier et sa belle injonction se dévoileront pourtant dans un monde aux volets tristement fermés. Pour connaître les fins maux de la petite l'histoire : cliquez ICI.
Vu quelquepart sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, en Juin 2009. © Frb
17:57 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 26 septembre 2008
Perdre sa vie
02:29 Publié dans Balades, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent