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samedi, 28 juillet 2012

La vraie fenêtre est ailleurs

Les tours, les chaumières, les murs,
même ce sol qu'on désigne
au bonheur de la vigne,
ont le caractère dur.

 

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Mais la lumière qui prêche
douceur à cette austérité
fait une surface de pêche
à toutes ces choses comblées.

 

RAINER MARIA RILKE : "Les tours, les chaumières, les murs"

 

Envoi : Guettant votre retour, j'ai saisi hier un passage au grand jeu d'une fenêtre éclairant un damier patiné de soleil dans l'espace silencieux mais peut-être habité... - un instant retrouvé de la beauté ancienne et la tranquillité inespérée des lieux - Plus présents que jamais, je voyais les reflets de vos pas de velours par une autre fenêtre.

 

Photo : hier, c'était la paix en plein coeur de presqu'île, un endroit où écrire, où lire, où s'absenter. Demain, on verra à deux pas d'une rampe d'escalier mécanique, des masses de clientèle longer les vitrines d'un futur grand complexe. Tout livré au commerce. Parfois on imagine que l'endroit sera sauvé. On se dit que personne n'osera y toucher, qu'il ne peut en être autrement. Pour l'instant, on espère, on fait le plein, si toutefois... un peu triste déjà, à la pensée de se trouver un jour en manque de perspective...

 

Lyon-presqu'île © Frb 2012.

dimanche, 01 janvier 2012

Deux mil douzement (mais sûrement)

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Aux premières heures du jour si on enlève les mots, puis on si on enlève peu à peu ce qu'il y a autour, à supposer qu'on regarde, oui, qu'on regarde bien en dehors,  je veux dire en dehors de soi, on n'en aura pas vu deux mil, mais, juste à notre portée, disons, après des calculs compliqués, on en a choisi douze (douze quoi ? Chuuut ! un peu de patience, voyons !). Alors ça sera, mettons comme douze voeux à distiller au fil du temps et si nous survivons ce sera plus partagé que toutes les bonnes résolutions le même jour,  dont on sait d'expérience qu'elles durent peu (c'est de Montaigne). Au jour le jour, les grands et petits voeux reviendront pour un an plus neufs que le sou voilé dans les roues de l'infortune par les menaces des tout puissants. Oui mais voilà, La roue tourne et puis la route aussi, (a dit Popeye, le marin devant un tonneau d'épinards, c'est pas malin, je suis bien d'accord avec vous), tout ça pour annoncer qu'il n'y aura pas de récession au programme en nos lieux, plus que jamais reliés à d'autres perspectives, pour nos jeux sans un rond c'est plutôt l'abondance et comme nous n'avons pas les moyens de vous offrir Elisabeth Teissier,  afin de vous annoncer tout ce qui  va arriver en cette future année, (qui s'enfuit déjà, pas Elisabeth Teissier ! l'année !), voici  un résumé extra lucide de ce qui nous pend au nez à tous sans exception, enfin, un peu d'égalité, avec les bons adages offerts par certains jours, pourvu que tout finisse par des chansons. Je remercie les lecteurs qui durant cette précédente (année) ont partagé les humeurs plus ou moins régulières de notre petit éphéméride. Je passerai mes bons voeux via les pluies de Vendeix, ou le soleil de St Amant, (prions pour lui) car le timbre amoureux se trouve être plus tendre, à nos yeux que l'encre noire sur blanc. Belle année, mes amis, au lieu d'être contre tout, soyons pour ce qui nous plaît avec des brosses d'amour pour les hirsutes comme dirait Paul Eluard, (alias Eugène grain d'ailes) en reprenant quelques libertés dont on pourrait (parfois) se sentir (trop) privé, (quoique pas totalement), avec ce "pas totalement", on devrait peut-être y arriver "douzement"... Soyons, soyons...  Et je glisse le calendrier dans votre botte de sept lieues, pour tout l'usage qui vous plaira.

 

JANVIER : "prends garde à la Sainte Martine, l'hiver se mutine".

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FEVRIER : "le douze février, si le soleil est clair, ce sera encore quarante jours d'hiver."

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MARS : "A la mi Mars le coucou se cache dans les épinards".

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AVRIL : "Pâques pluvieux, Saint Jean farineux."

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MAI : "Pluie de Sainte Pétronille, quarante jours trempe ta guenille." 

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JUIN : "Pour la Saint Antoine (de Padoue), les jours croissent comme la barbe d'un moine." (ou d'un Hozan)

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JUILLET : "Avec Sainte Procule arrive la canicule."

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AOÛT : "A la Sainte Radegonde, quand l'eau abonde, la misère est dans le monde."

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SEPTEMBRE : "A la Saint Firmin, l'hiver est en chemin."

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OCTOBRE : "Vilaine veille de Toussaint ne présage rien de bien."

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NOVEMBRE : "A la Sainte Delphine, mets ton manteau à pélerine."

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DECEMBRE : "Quand Noël se trouve être un dimanche, les ennuis de l'hiver viendront en avalanche."

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Photos : Ritournelle, ou la ronde des saisons à relire ci dessous :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/04/27/tr...

Saisie entre les mois de Janvier et Décembre au cours de cette année 2012, he oui ! il y en aura d'autres, des mois, et des années dans cette année. C'est même la grande nouveauté (ô douce !), mais on  ne va pas se mentir ni tout se raconter, sinon adieu surprises ! et sans surprises, bonjour tristesse ! (c'est de La Palisse).

Je remercie monsieur Herbert-Georges Wells, (on ne peut rien refuser à un Georges, surtout pas à un Georges à moustaches) ; Wells donc, m'a gracieusement prêté sa formidable machine à explorer le temps (j'ai beaucoup aimé), et je dédie ce billet à mon grand ami Herr Zack Einstein (le frère caché de Georges Albert), qui m'a envoyé un émissaire-facteur de sa planète à lui, pour enfin me permettre de remonter les sons à la vitesse de votre lumière (- ah bon ?), oui,  je promets ! mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai, (peut-être) un certain jour, au risque de perdre toute crédibilité, il faut vivre dangereusement, sinon ce n'est pas vivre, n'est-ce pas ? Voeux doux, toujours debout avec des cadeaux parmilliés. Promesses... !

© Paul, frasby, raidi pour, (photomix) 2012

lundi, 10 août 2009

Oeuvrer

"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer"

GUILLAUME D'ORANGE

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Ce qui fût dit fût fait ...

On pourrait émettre l'objection que, dans le cas de la construction d'une église romane, (en ce très pieux et superstitieux Moyen Âge), il était tout aussi nécessaire de craindre, que d'espérer. Mais les citations de C.J. ne se posant pas toujours en paraphrases, c'était juste, (vous l'avez compris), un prétexte (un peu fumeux, j'avoue), pour comparer.

Est il réellement possible de comparer l'incomparable ? (je passe la main pour la question ;-)

Maintenant que l'église est bâtie, il faudrait en parler... Je ne le ferai pas ce jour, pas avant de vous avoir montré le clocher (l'un des plus beaux, à contempler toujours sur les chemins romans du Nabirosina).

Pour la première fois, je découvre un village, où les cailloux et les devises shadoks s'anéantissent dans la lumière dorée des vieilles pierres. Un endroit hors de tout, jardiné de plantes folles et de roses trémières. Je sais déjà que je ne pourrai pas poursuivre longtemps le chemin des routes romanes. Il y a trop à voir partout. Et déjà la rentrée... Chaque jour je repousse au lendemain, le jour de mon départ. Quel plaisir y aurait il à retrouver le métro ? Les grues autour de la tour Oxygène... la Fnac ? Certes il y a bien les graffs et à quelques années lumières, ces heures, où dînent les biches, les odeurs qui annoncent l'automne tout près de l'orangerie à la Tête d'Or. Les copains, les cinés (même si je n'y vais jamais). La Tête d'Or peut attendre. Pour ce qui est de l'or c'est Vareilles aujourd'hui qui coiffe tout. Au diable la rue Pouteau et son soleil gentil, vade retro le pont Morand !. C'est la fin de l'après midi. Le soleil du petit village transforme doucement le Moyen Age en géant speculoos. (merci kl-loth !). Vareilles se fait patisserie de Bruges. Je m'assois sous un marronnier, le tronc noué, énorme, semble revenir d'une légende, il affronte l'église, pacifiquement. Des pierres du XI em siècle, une écorce indatable...Il est probable que je renierai tout à l'heure, Le parc de la Tête d'Or et la rue Pouteau, trois fois, le Pont Morand au chant du coq. Tandis qu'à mon oreille, l'amie rose trémière chuchotera aux lueurs de l'aube : "On est bien peu de chose"...

Photo : Façade de l'église romane de Vareilles et sa lumière à l'oeuvre. Vues juste avant le coucher du soleil. Nabirosina 10/08/2009.© Frb.

lundi, 28 juillet 2008

Toit brûlant

trees.jpgLe noyer a son lierre et son soleil , l'un s'attache, l'autre brûle, rien n'est donc si parfait ?