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samedi, 29 novembre 2008

Lumignons mignons vus d'une bicyclette

lights.pngPhoto: toujours les boucles d'oreilles de ma copine, pendues à tous les arbres de Lyon, quand on va dans la ville, la nuit, le nez en l'air, à bicyclette... Lyon. Rue de la République. Novembre 2008 ©.

jeudi, 27 novembre 2008

Adieux aux cordes magiques

Dans la Montagne au sud
Un cannelier est mort pour toi
Au coeur de ses fleurs,
ta robe de nuées
doucement se rougit.

LI-HO  (790-816)

Extr. de "La montagne vide".

Anthologie de la poésie chinoise IIIe et XIem s. Traduite et présentée par P. Carré et Z. Bianu. Albin-Michel 1987.

yello night.jpg

Photo: Composition sauvage sous l'arbre presque nu. Fleurs et feuilles d'automne, vues dans le jardin d'un presbytère autour d'une petite église de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008©

21:07 Publié dans A tribute to, Balades, De visu | Lien permanent

Devenir

Ligne de flottaison...

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Juste entre l'esplanade et le boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, un beau rouge vermillon au tracé vivant, appliqué, comme une écriture d'enfant, extrait d'une phrase tronquée, un seul mot retient l'attention rue des pierres plantées. Un mot qui ressemble à un pont et me rappelle cette réplique entendue dans un vieux film, empruntée à un auteur dont j'ai oublié le nom:

"Devenir éternel et puis, Mourir..."

Photo: Novembre 2008 ©.

mercredi, 26 novembre 2008

Gaslight

Lyon retrouve ses brumes ...

brumes bis.png

Cette nuit, la ville a renoué avec ses légendaires brumes... Traversant, seule, la place Tabareau sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, j'éprouvai une étrange sensation, en songeant à Jack l'éventreur ou à la maison de tante Alice dans "Gaslight"...

A lire : "Lyon, la cité des brumes", poésie d'Amédée Matagrin, à la librairie Henri georg 1910.

A voir absolument : le film "Gaslight" de G. Cukor, sorti en 1944 aux USA  et en 1947 en France, sous le titre "Hantise" avec Ingrid Bergman, superbe, et le beau, (beauté vintage), Charles Boyer, tous deux dans des rôles très complexes et mentalement troublants. Cukor joue avec ses personnages en maître de l'angoisse et on s'y fait mener du début à la fin. Si vous aimez les brumes, le clair obscur, et les gouffres psychologiques insondables, vous serez bien servis. (Personnellement je l'ai vu sept fois et je le reverrai bien une huitième). Coup d'oeil sur l'affiche (encore rétro en diable):  ICI

 

Novembre, Frb © 2008.

4 ' 33 " forever

"De lui même, le monde est sonore,
Et le vide à jamais silence.
Ce qui se lève au coeur du calme
Au coeur du calme se dissout"

WEI YING-WOU (737-835) : "Le son".

Extr: "La montagne vide"/ Anthologie de la poésie chinoise (III em siècle- XIem siècle.). Traduite et présentée par P. CARRE et Z.BIANU. Editions Albin-Michel (1987)

brindilles eau.jpg

Lien : JOHN CAGE → 4' 33" : HERE

Antithèse : Noise → HERE

+ Parcours Sonore d'un des plus grand compositeur de paysages sonores contemporain: feu, LUC FERRARI. A Visiter ABSOLUMENT : ICI

Photo: Bruissements sur les flots, de l'étang de Montrouan et clapotis presque inaudibles. 2008 ©.

mardi, 25 novembre 2008

Amour à terre..

après le baiser , les serments.JPGVu rue Bonnet sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Un persistant aveu d'amour comme on en voit assez rarement au sol... Amour à terre ? Le serment tatoue la chaussée à la bombe noire indélébile. Tracé couché mais vif, comme une menace ? On imagine assez l'amant à genoux dans la nuit, graffant sa ferveur clandestine... Et le tout début d'un roman: "Un petit couple doux de la feuille" :   CLICK ...

Histoire à suivre ...

Photo: Novembre 2008 ©.

La fille qui venait du froid

IMG_0097.JPG Un an après la mort de Fred CHICHIN, son compagnon, à la ville comme à la scène, l'autre Rita MITSOUKO revient. Le rythme à cran vissé dans la musique, elle remonte seule sur scène (24 novembre, hier à a Cigale, un jour avant la ste Catherine), elle sort deux disques, et en prépare un autre. Total respect pour une artiste dont on savait, au fond que la mort ne l'assassinerait pas.

Il y a un an, Catherine RINGER perdait sa moitié, Fred CHICHIN emporté par un cancer foudroyant à l'âge de 53 ans. Avec lui, disparaissaient les Rita MITSOUKO, pas leur voix, mais Fred, l'élément discret (guitare, compo, arrangements) qui n'était pas pour autant le moins présent. En mars, la chanteuse, bouleversée, confiait officiellement à la presse, son envie de continuer. Elle le fît lors de concerts magnifiques jusqu'à la fin juillet, qui font l'objet d'un album live sorti hier. Live = vivant. Tout est là...

La vie, rien d'autre... Après la disparition de Fred CHICHIN, Catherine RINGER entama des répétitions difficiles, elle perdit un temps la voix et même si elle avait déjà joué seule, avec son groupe, quand Fred trop malade, ne pouvait plus se produire sur scène, elle eût besoin de toute l'énergie du groupe pour ne pas arrêter. Après la mort de Fred, beaucoup pensèrent que c'était la fin des "Rita". C'est mal connaître Catherine RINGER qui décida de se tourner vers l'avenir et de défendre à nouveau les chansons jouées et crées à deux. Au début des premiers concerts sans Fred, C. RINGER se confia un peu à la presse : "Même pour le public, il y avait quelquechose d'émouvant tant Fred Chichin "brillait" par son absence"...  Mais il fallait aussi passer à autre chose, rire, jouer avec ceux qui formaient encore le groupe. Le public soutint Catherine, fervent, ému, partageant cette intimité, ce retour endeuillé, une tendresse qui était déjà là, et que la mort de Fred accentua. "J'ai fait mon deuil avec le public" (sic) C. RINGER, " pas comme une thérapie, juste pour continuer, (...) "pour moi les artistes ne sont pas là pour raconter à tout le monde leurs journaux intimes ou il faut que cela amène quelque chose de beau à partager" C.R.

Plus tard, Catherine s'est remise au travail. Le producteur américain du dernier album: Mark PLATI, (également producteur de  D.BOWIE) lui a demandé si elle désirait encore faire de la musique, poursuivre les compositions. banco! et, à deux, ils se remirent à écrire de nouvelles chansons. Parfois elle faisait un texte, lui, la musique, parfois Catherine travaillait seule. "on improvisait dans le jardin et puis on enregistrait dans le studio avec la guitare, basse batterie". Six chansons en sont sorties dans l'esprit du dernier album. Catherine en tournée s'est également remise à composer.

"J'ai l'impression que quand on connaît la mort de près, cela redonne un amour de la vie, on parle beaucoup d'aller à l'essentiel, de ne pas perdre son temps. Depuis la mort de Fred, je suis dans l'urgence, après être tombée, je suis remontée, fière de ce qu'on a construit, de ce que Fred a fait, de tout ce qu'il m'a appris, je me sens beaucoup plus forte aujourd'hui pour aborder la situation. Je suis contente de vivre."

De la part de quelque autre artiste, tout cela ne laisserait pas grand chose... Mais voilà, C. RINGER  force l'admiration et le mouvement perpétuel de son talent à fleur de peau, nous glisse toujours un peu dans le satin de Marcia, dans l'ironie des histoire d'A. et la poésie tragique "du petit train". Catherine RINGER est une belle une très belle artiste. Par delà Fred et les Rita il y a la musique... Après quoi tout vivra.

A écouter: Le premier titre extrait de la galette : "Rendez-vous avec moi-même" et à puis l'intérieur, toujours les chers succès, tels "les histoires d'A." "Andy" ou "Marcia baila" ou d'autres moins connus tous envoûtants. Histoire a suivre. Nous suivrons coeur battant...

Photo: Sur les murs de la ville. Affiche du retour des Rita alone. Novembre 2008 ©.

Hommage: EXTR de "SOIGNE TA DROITE" de JL GODARD avec les RITA MITSOUKO

lundi, 24 novembre 2008

Impavide

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Premier baiser

IMG_0006 2 BisB.jpg

LUI   -  Puis je... euh... ?

ELLE  -  Oh ! mais c'est très très...

(A suivre ...)

Comme un lundi

Tentative de lapidation du dimanche :

tree BIS.jpg

Lundi: destruction des méditations !

L'observatoire d'Alceste aux prises avec les mondes hyperactifs... A la fin de la journée, l'offensive fût vaine, les pavés vinrent mourir au "pied" de l'habitant, marqués d'un vert indélébile mais incapables d'élévation... N'en déplaise à NEWTON, les pavés sont comme les pommes (bien que moins comestibles). Et les arbres, eux, ne meurent jamais.

Moralité pour l'avenir: Il ne faudrait peut-être pas se tromper de cible... EXEMPLE ICI .

dimanche, 23 novembre 2008

Comme un dimanche

Instantané :

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Dimanche: se promener sous la majesté des vieux arbres, se perdre dans un ciel d'automne gris bleuté... Juste avant 18H00, des flocons de neige sont tombés, légers et rarissimes. Le boulevard est désert, l'air glacé. Seules deux boulangeries sont ouvertes vendant des pains au chocolat (dont les yeux de cokers nous supplient de les emporter) et des chaussons aux pommes bronzés comme des navigateurs revenus du vent des globes...

Spéciale dédicace to SOLKO qui inventa les yeux de cockers des pains au chocolat (il faut rendre à César...) Et toutes nos pensées pour Alceste, dansant sur la plus haute branche (hors cadre) cirée pour l'occasion...

Photo: Boulevard de la Croix-Rousse. Novembre 2008 ©.

samedi, 22 novembre 2008

Mouvement perpétuel...

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"Saturday night fever" permanent sur le fil brûlant des évènements. Les pieds cherchent l'envol. "Rien n'arrête un peuple qui danse" - même un peuple de fourmis, mi insouciantes, mi acrobates... N'en déplaise à Jean de la Fontaine, ou à ce cher Alceste, recueillant les feuilles qui tombent aux côtés sombres des dancings ...

Photo: Vu dans un jardin d'automne, sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©.

Tandis que nous coulons...

IMG_0001_2.JPGPris sur le vif, un soir de pluie, à quelques centimètres de la terre ferme, un graff rouge, très héroïque...

Tous les héros savent nager, on le sait bien (sauf peut être "ceusses" en première ligne (d'un parti incertain )... Mais ce ne sont pas tant des héros et nous mettrons ce soir, la tête dans le sable (pour garder notre "ligne ;-) et mieux apprécier près de nous ces "vrais" héros "HAMLET", ou plus étonnamment : Blaise CENDRARS... Nous naviguerons donc hors des cirques et remonterons les flots, tout autant que le cours du temps...

Blaise CENDRARS, en effet, au début du siècle dernier, écrivit dans ses "documentaires" un poème intitulé "JE NAGE" d'une onctueuse limpidité pour un homme qui en avait vu tant. Je ne résiste pas à vous livrer ici  cette prose comme un voyage, correspondance vague et poétique à notre graff (sang et eau) "Shakespearien"... Ou, par ce froid, juste peut-être, un ultime supplément d'été avant l'hiver :

" Jusqu'à la ligne
c'était l'hiver
maintenant c'est l'été.
Le commandant a fait installer une piscine
sur le pont supérieur
Je plonge, je nage,
je fais la planche.
Je n'écris plus, il fait bon vivre"

Photo: Rue Denfert-Rochereau sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Novembre 2008 ©.

vendredi, 21 novembre 2008

Drôle de bête, drôles de gens ...

" Les affiches se fichent de toi... "

Blaise CENDRARS (Nov 1916) - Extr: "Académie Médrano" in "19 poèmes élastiques". "Du monde entier/au coeur du monde". Editions Gallimard 1967.

la bête bis 2.png

A l'origine le poème "Académie Médrano" (dont est extraite cette courte phrase), fût dédié à Conrad MORICAND CLICK astrologue d'origine suisse, qui fût un des amis de B.CENDRARS, rencontré à Montparnasse. C.MORICAND écrivit quelques ouvrages : "Les interprètes"(1919), " Miroir d'astrologie" (1928) dont il publiera une nouvelle édition sous le pseudonyme de Claude VALENCE avec Max JACOB (Gallimard 1949). On trouve aussi dans ses "Portraits astrologiques" aux éditions du Sans pareil (1930) celui de B. CENDRARS. MORICAND et CENDRARS se brouillèrent en 1930. En 1947, MORICAND, toujours  sans le sou est invité à Big Sur en californie, chez Henry MILLER qui décrira férocement son hôte sous le nom de "TERICAND" dans "Un diable au Paradis" en 1956 CLICK . Histoire à suivre ...

Photo : Affichage sauvage et sourire de la bête, vus, Montée de la grande Côte à Lyon sur les pentes de la Croix-Rousse. Novembre 2008 ©.

jeudi, 20 novembre 2008

Où est la rose ?

la rose est dans sa chambre m.jpgLa rose est dans sa chambre. Elle ne veut plus se souvenir...

La rose n'ayant pas toujours été celle que l'on sait aujourd'hui: Petit rappel de mémoire :ICI

mercredi, 19 novembre 2008

Comme un mercredi

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Injonction!  juste au dessus de la bouche d'aération telle une fenêtre ouverte... Il s'agit probablement du graffeur qui signe "Ose"et s'affirme à travers murs par quelques variations, autour d'un "verbe-pseudonyme". CLICK HERE...

Photo: Vu à Lyon, sur les pentes de la Croix-Rousse, un mercredi de novembre 2008 ©.