Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 12 février 2014

Les jeudis verts

 Pendant ce temps, dans le petit bois de la rue du Cirque...

 

effeuillage .jpg

 

 

- Vous ne me trouvez pas trop pardi, ma p'tite Julie ?

- Oh mais non ! pas du tout, msieur François, au contraire, je vous trouve très... euh... très, très... c'est... très... vraiment ! 

 

Photo: Interlude "romantique" ou la petite et la grande histoire revue et arrangée par Certains jours, qui en avait déjà busorodé un lurpède ; je ne traduirai pas la suite, je compresse, et résume, n'êchempe uqe J.C vuso avati ajdé totu métron beni VANAT qeu le sab chortelcu de Corsel se marasse pinel de nopong et cratonne en suno ârclant caqueh manesie les donfs de pusellebo sle supl niquesi. (C'est de  Rabelais).

Pour ceux qui ont loupé le début: la genèse (des genèses) doit vaguement se retrouver par ICI. Le roman-feuilleton est à suivre, peut-être, plus tard, sur le fil des saisons, en d'autres effeuillages comme on dit, à l'avenant...

 

Rue du Cirque © Frb 2014.

samedi, 10 mars 2012

Des fourmis plein la tête (part 4)

A propos de quelques questions recueillies au hasard dans les livres et dans les magazines. La suite...

Pour accéder aux séries précédentes, il suffit de cliquer sur l'imagefourmis.jpg

Les jeux sont ils faits ? 1 milliard est égal a combien de milliers ?  Qu'est-ce qu'un instant décisif ? Le bicarbonate de soude peut-il remplacer un bon dentifrice ? Avez-vous eu une enfance normale ? Le philosophe pense t-il lorsqu'il descend les poubelles ? Madame Bovary  est ce vous ou moi ? Croyez-vous à la métempsychose ? La mélatonine supprime-t-elle le décalage horaire ?  Les extraterrestres sont ils parmi nous ? Où se se situe l'ailleurs d'où l'on ne peut s'enfuir ? Comment la pensée va-t-elle se contraindre à ne pas pouvoir rester indemne à l'indifférence qu'elle risque de susciter ? Est ce qu'il y a un ailleurs ? Un jeune qui tue ses parents est-il fou ? Faut-il bloquer les prix, voir les encadrer ? Qui est luc Brossolet ? Dois je me laver les mains avant de toucher mes yeux ? En quoi la ghréline est elle l'antagoniste de la leptine ? Ai-je mérité mon sort ? Ou vont les fleuves ?  Vivons nous pour comprendre ? La percussion est-elle forcément musicale ?  Qu'est ce qu'un mécanisme de solidarité à distance ? Qui a peint le plafond de l'opéra de Paris ? Tromper son mari est-il bon pour le moral ? Comment dépasser l'art ? A quel moment doit-on cesser d'aider quelqu'un ? Peut-on tabler sur des valeurs sûres ? Pourquoi cette palabre sur la structure ? Combien d'argent dépense-ton en une vie pour son confort ? Quelle est la difference entre les termes de "race" ou "d'espèce" ? Qu'est ce que la chromatographie sur couche mince ? Que faire quand on traverse une mauvaise passe ? Vous sentez-vous trahis par François Hollande ? La contraception masculine, on en est où ? Quelle est la différence entre "la variation" et "la variation infinitésimale" d'une quantité de chaleur ? Comment me procurer la liste de tous les produits agricoles qui existent ? Que serait l'homme sans l'angoisse ? Comment factoriser 2a+2b-2c  ? Faut-il éplucher les coings pour faire une bonne gelée ? Sur quel tableau de Dali peut-on voir Lénine ? Est-il possible de suivre la cinétique des acides gras volatiles dans une fève de cacao ? Qui travaillerait pour rien ? Dans quelle ville se trouve l'Ermitage ? Le syringa est-il une fleur ? Et si les banquiers faisaient la sourde oreille ? Pourquoi les autres occuperaient-ils une plus grande place dans notre coeur que dans notre budget ? A partir de quand vous êtes vous aperçu que votre femme vous trompait ? Qu'est ce qui est impossible au poète ? Quel vin boire avec un magret ? Pour ou contre les maisons closes ? Comment peut-il en être ainsi ? Comment peindre le bleu ? Quel est le rapport (vu sous l'angle du processus) entre l'hypnose et la méditation ? Quel préfixe indique-til la privation ?  Le lynx est il un  animal protégé ? Qu'est ce qu'un mentat ? Comment dois-je m'y prendre pour fabriquer des fringues avec des sacs papiers ? Ecrit-on  "s'en sonner" ou "sans sonnets" ? Comment passer d'une formule topologique, à une formule semi-développée ? Pourquoi n'y a -t-il pas de "e" à la fin de "en aparté" ? Si un siamois meurt est ce que son frère siamois meurt aussi ? Qui décide des abréviations ? Sommes nous enfin entrés dans la campagne présidentielle ? L'enthousiasme est-il suffisant ? Qu'est ce que la mystagogie ? Pardon

 

 

Photo : Métamorphose du castor, qui s'est déguisé en cravate de Gilbert Bécaud, à l'envers (pas Gilbert Bécaud, les pois de la cravate) pour passer inaperçu, le lecteur plein de sagacité l'aura deviné, enfin bref, ceci n'est pas une fourmi, ni une pipe qui revient du ski, quoique de loin... lézardant - on ne se refuse rien - sur une sorte de plaque ornementale, à peu près ras les pâquerettes (des milliers, bien sûr, à venir, que nous cultivons avec soin, hors champ). Ce street-art est peut-être en pochoir, n'est ce pas ? Et je remercie l'artiste au passage, d'avoir remis ça un petit peu partout dans la ville. J'ai photographié la bestiole, place du Maréchal Liautey, dans les quartiers chics à Lyon (6em arrondissement) près de la mythologique "Forêt Morand. Mythologique ? Non. Par respect pour Monsieur Marcel Rivière, j'écrirai "photographié près de la mythique". Ne soillons point tout trop cuidants.

 

© Frb 2012.

mercredi, 10 août 2011

La mort du héron

Sans légende, enfin si ...

la mort du heronnCF9101.jpg Grand chagrin aujourd'hui, je reviens de l'enterrement du héron, quelle tristesse ! le héron était notre ami, il faut croire qu'il était apprécié... Mais la vie continue, n'est-ce pas toujours ainsi ? Et pour vous mettre en appétit, (si j'ose dire), je vous invite à relire en image,une fable bien sympathique, de monsieur Jean de La Fontaine. En espérant qu'il n'est pas arrivé au héron, (comme on le raconte ici) le même accident qu'à la belette, (j'y reviendrais), une occasion pour moi (l'occasion faisant le héron) de vous faire découvrir une autre fable également sympathique celle-ci de Jean Vauquelin de la Frenaye, (né vers 1536 mort en 1607), un poète peu connu, qui fut successivement avocat du roi, lieutenant général, et président au bailliage de Caen. C'était un disciple de Pierre de Ronsard, Mais Vauquelin était sûrement plus chrétien que Ronsard. Il menait une vie rustique à la campagne, il aimait le chant du rossignol (ce qui est déjà courageux), les prairies, les forêts, mais pas seulement, il étudia les trouvères et les vieux chroniqueurs; il cultiva la muse pastorale avec un talent et une modestie qui rendra ses lecteurs indulgents, Jean Vauquelin, imitait les anciens (initiative moins heureuse quand il imitait les poèmes érotiques des grecs), mais encore pardonnable car jamais Jean Vauquelin n'eût la moindre ambition novatrice, ni l'envie de se prendre pour un grand poète. Il est l'auteur de "Foresteries" qui eurent peu de succès. Petit extrait :

Creuse antre, épais hallier, bois de haute fûtée,
Tu veois toujours d'ennui mon âme tourmentée :
Soit que chauve-souris sortent hors de leurs creus,
Soit qu'un astre du ciel, à mi-nuict, tombe en feus...

Puis il composa des "Idillies", (je cite Jean Vauquelin de la Frenaye)  :

[...] qui représentent et signifient des petites images ou gravures, en la semblance de celles qu’on grave aux lapis, aux gemmes et calcédoines pour servir quelquefois de cachet. Les miennes en la sorte, pleines d’amour enfantine, ne sont qu’imagettes et petites tablettes de fantaisies d’amour.

Le titre exact du premier livre :"Idillies et Pastoralles de l'amour de Phikmon et Philis. Par le sieur de la Fresnaie Vauquelin", compte 84 pièces. Le Titre du deuxième livre : "Idillies de l'Amour de divers Pasteurs. Par le sieur de la Fresnaie Vauquelin" ; en compte 89. On relèvera un contraste évident entre ces poésies légères de Vauquelin et les terribles événements dont il fût le témoin : cela est de tout temps le parti pris de certains artistes de distraire l'imagination, en se reportant vers un idéal rêveur et des univers innocents. C'est aussi pour Vauquelin le rôle qu'il s'est donné, de savoir émettre une chanson aux idéaux rustiques, des contes ou des fables pour endormir les enfants sans frayeur plutôt que de relater le spectacle des maux réels susceptibles de faire souffrir davantage les grands ou les petits. Extrait choisi de ces "idillies":

Vent plaisant, cjui d'aleine odorante
Embasmes l'air du basme de ces fleurs,
Pré joyeux, ou versèrent leurs pleurs
Le bon Damete et la belle Amai'ante :

Il rédigea également un "Art Poétique" d'un style un peu rude, mais qui reste parmi ses ouvrages, le plus souvent cité, et il composa des satires, ou plutôt des épîtres. A noter que Nicolas Vauquelin, Seigneur des Yveteaux qui était son fils aîné, (comme chacun sait) fût aussi poète libertin. Voilà pour le résumé très léger, ce qui ne ressucitera pas notre héron, loin s'en faut ! la belette et l'évocation de Jean Vauquelin de la Fresnaye pareront ce billet uniquement pour changer les idées des lecteurs et lectrices, que la mort du héron aura trop douloureusement affligés. Et comme la rumeur court au château que notre héron aurait péri dans un grenier à blé (parce qu'il voulait devenir aussi gourmand que la belette) ; "Le héron qui se prenait pour la belette" étant par ailleurs la seule fable que La Fontaine aura oublié de nous écrire (il l'a quand même composée on peut dire, à quelques bestioles près), je vous offre "La belette" tout court. Cette fable rédigée dans un style aussi charmant que désuet, est une oeuvre de... ? (Me voyez-vous venir avec mes gros sabots ?) eh oui ! Jean Vauquelin de la Frenaye ! restons simples. Approchez la sans crainte, la présence d'une belette dans votre ordinateur est à considérer d'une manière sereine et réfléchie, la belette est aussi votre amie.


La Belette

Il advint d'aventure un jour qu'une belette,
De faim, de pauvreté, gresle, maigre et défaite,
Passa par un pertuis dans un grenier à blé,
Ou sur un grand monceau de froment assemblé ,
Dont gloute elle mangea par si grande abondance,
Que comme un gros tambour s'enfla sa grosse pance.
Mais voulant repasser par le pertuis étroit,
Trop pleine elle fut prise en ce petit détroit.
Un compère le rat, lors lui dit : O commère,
Si tu veux ressortir, un long jeûne il faut faire;
Autrement par le trou tu ne repasseras,
Puis au danger des coups tu nous demeureras.

 

De la belette au héron, encore un petit pont, pour oublier le reste (du monde evidemment), et puisque tout finit par des chansons, je ne pouvais omettre de vous offrir celle-ci, qui rend un hommage triste et beau à la majesté des hérons.

 

 

Photo :  L'enterrement du héron (1896-2011). Couronnement et dernière demeure. Une oeuvre d'art contemporain sauvage, vue dans un cimetière roman, perdu entre forêts et vallons, presque au coeur du village boscomarien.

© Frb 2011

mardi, 16 novembre 2010

Hé oui ?

henon088.pngHE OUI ! l'eau prend toujours la forme du vase
HE NON ! il ne faut pas pousser le bouchon trop loin
HE OUI ! trop de sel gâte la sauce
HE NON ! il n'y a point de hasard
HE OUI ! celui qui rit toujours trompe souvent
HE NON ! celui qui sait d'avance où il va ne va pas loin
HE OUI ! il y a quelque chose de changé
HE NON ! rien n'a changé
HE OUI ! le destin mêle les cartes et nous jouons
HE NON ! nous ne pensons pas ce que nous voulons
HE OUI ! on nous emporte comme des choses qui flottent
HE NON ! l'homme ne sait pas ce qu'il veut
HE OUI ! nous changeons continuellement de place
HE NON ! un amant n'a jamais tort
HE OUI ! nous sommes trompés par l'apparence du bien
HE NON ! on ne se donne pas en spectacle devant les sots
HE OUI ! on se sent floué par les années perdues
HE NON ! le temps perdu ne se rattrape plus
HE OUI, le facteur sonne toujours deux fois
HE NON ! un malheur ne vient jamais seul
HE OUI ! la méchanceté s'apprend sans maître
HE NON ! l'esprit sans coeur ne va jamais très loin
HE OUI ! à force de tirer la corde finit par rompre
HE NON ! avant l'heure c'est pas l'heure
HE OUI ! le singe est toujours singe fût-il vêtu de pourpre
HE NON ! on ne peut applaudir d'une seule main
HE OUI ! à la maison le chat est un lion
HE NON ! la beauté n'a pas d'importance
HE OUI !, il faut tailler son manteau selon son drap
HE NON ! personne ne dira du mal de sa marchandise
HE OUI ! la cruauté est la force des faibles
HE NON ! vieil amour ne se rouille jamais
HE OUI ! l'amour est un cristal qui se brise en silence
HE NON ! on n'offre pas une cravate à qui a besoin d'une chemise
HE OUI ! il faut donner le lait et non le seau
HE NON ! on ne creuse pas un puits avec une aiguille
HE OUI ! seul ton ongle sait où te gratter
HE NON ! la roue qui tourne ne rouille pas.
HE OUI ! haricot par haricot se remplit le sac
HE NON ! mauvais chien ne crève jamais
HE OUI ! le pape bénit d'abord sa barbe
HE NON ! un chat n'attrape pas des souris avec des moufles
HE OUI ! au pays des boiteux chacun pense marcher droit
HE NON ! qui prend trop haut le ton ne pourra achever la chanson
HE OUI ! la joie est suspendue à des épines
HE NON ! ce que je ne sais pas ne m'irrite pas
HE OUI ! la gourmandise vide les poches
HE NON ! il n'est point de diadème qui guérisse la migraine
HE OUI ! celui qui souffle sur le feu a des étincelles dans les yeux
HE NON ! qui ne sait pas danser trouvera le sol bancal
HE OUI ! le pot à demi rempli répand son eau
HE NON ! le véritable voyageur ne sait pas où il va
HE OUI ! le temps met tout en lumière
HE NON ! la bravoure ne cède pas devant le malheur
HE OUI ! la porte la mieux fermée est celle qu'on peut laisser ouverte
HE NON ! on ne nourrit pas un chameau à la petite cuillère
HE OUI ! votre ami avale vos fautes, votre ennemi vous les ressert
HE NON ! l'ami de tout le monde n'est l'ami de personne
HE OUI ! celui qui écrit lit deux fois
HE NON ! la barbe ne fait pas le philosophe
HE OUI ! chaque fois que nous parlons on nous juge
HE NON ! là où on s'aime il ne fait jamais nuit
HE OUI ! au bout de la patience il y a le ciel
HE NON ! l'herbe ne pousse jamais sur la route où tout le monde passe
HE OUI ! la brousse est plus forte que l'éléphant
HE NON ! une pirogue n'est jamais trop grande pour chavirer
HE OUI ! après la fête l'idiot reste un idiot
HE NON ! l'œuf ne danse pas avec la pierre
HE OUI ! à chaque pied son sabot
HE NON ! aucun porc ne s'engraisse à l'eau claire
HE OUI ! ce sont les vieilles poules qui font le meilleur bouillon
HE NON ! ce chardon n'est pas fait pour cet âne
HE OUI ! carnaval s'approche ! il faut tourner la broche
HE NON ! ce n'est pas tous les jours jour de fête
HE OUI ! à la lueur de la chandelle, toute chèvre paraît une demoiselle
HE NON ! on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre
HE OUI ! à force d'aller mal tout va bien
HE NON ! il n'y a point de rose de cent jours
HE OUI ! les plus jolis oiseaux sont en cage
HE NON ! le plus gros brin de chanvre ne saurait faire un câble
HE OUI ! le fruit mûr tombe de lui même
HE NON ! ce n'est pas faute de voir loin que l'on tombe
HE OUI ! le boeuf mange la paille et la souris le blé
HE NON ! un oiseau qui chante n'a pas soif
HE OUI ! c'est toujours le pied de la lampe qui est le moins éclairé
HE NON ! tout le monde ne peut être abbé
HE OUI ! même dans le lait frais on trouve des poils
HE NON ! l'éléphant ne sera jamais lassé de transporter sa trompe
HE OUI !  Pour moucher autrui, il faut des doigts propres
HE NON ! une cage dorée ne nourrit point l'oiseau
HE OUI ! chacun a un fou dans sa manche
HE NON ! on ne peut chasser le brouillard avec un éventail
HE OUI ! en atteignant le but on a manqué tout le reste
HE NON ! la neige ne brise jamais la branche du saule
HE OUI ! les intêrêts courent même la nuit
HE NON ! la raison ne vient pas avec l'âge,
HE OUI ! le clou souffre autant que le trou
HE OUI ! le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille
HE NON ! les belles paroles ne beurrent pas les épinards

Photo : Zoom sur le panneau indicateur de la station HENON-St Denis (un brin solarisée avant la venue des neiges) située sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, la station HENON fait partie de la ligne C ( C. comme Certains jours) c'est une ligne lilliputienne pour l'heure, avant un futur grand projet nommé "projet fictif", (ça ne s'invente pas), prévu d'ici 2014, la ligne C est un métro à crémaillère (notre lien s'arrêtant à Croix-Paquet, un peu plus bas)  les lyonnais ont coutume de l'appeler "la ficelle" parce qu'avant les Croix Roussiens, (peuple connu pour sa bravoure), afin de ne pas épuiser leurs ânes (servant à transporter la soie) remontaient la colline les deux bras accrochés au bout d'une ficelle qui par un système de poulies très sophistiqué actionnées par des ouvriers robustes les acheminaient tant bien que mal au sommet, enfin bref... Les rames de ce métro à crémaillère sont de type MCL-80, elles ont les mêmes caractéristiques que celles du type MPL-75  à ceci près: il n'y a que deux motrices, toutes deux équipées d'une roue dentée accueillant entre les stations Hôtel de Ville et Croix-Rousse, le fameux rail crémaillère. Chacun se réjouira d'apprendre que la photo du panneau indicateur Hénon, a été prise au mois d'Octobre, boulevard des canuts à Lyon, avec le plus simple appareil.© Frb 2010

dimanche, 07 novembre 2010

Le dernier mouvement de la vogue

L'oeil dispersé parvient parfois à de folles précisions comme l'écrivait GILBERT LASCAULT dans ses "Ecrits timides sur le visible". (Editions du Félin, 2008), et le visible, c'est ici - entre autres choses - une ville miniaturisée, [...] des sucres sculptés, une fête foraine [...] un livre qui s'efface dès que vous l'ouvrez, un tableau de Fernand Léger, un autre de Jean Dubuffet. Le visible donne à penser sur la nourriture, sur le vêtement, sur le voile et le dévoilement, sur la force du faible, sur le refus de l'emphase, sur l'énergie du timide, sur l'immense et le minuscule...


 

  Mini-vidéo : Mouvement parallèle d'une vogue, (immense et minuscule) on se demande pourquoi certains petits bonhommes ne seraient pas de la fête, puisqu'ils ont sur nous tant d'autorité. Je me permets donc de vous mettre à l'arrêt vingt six secondes, tout en vous conseillant le bon livre de Gilbert LASCAULT (vous n'aurez pas le temps de le lire en 26 secondes, à moins que se trouvent parmi les lecteurs quelques prodiges) et bien sûr en coulisses, via d'étranges machineries, (et quelque association d'idée facile), on pourra revoir le film de Chaplin, ("les feux de la rampe"), Chaplin et Keaton ensemble (peut-être que cela vaut une vogue ?).

"Life can be wonderful if you're not afraid of it".

  Il y a sûrement un lien quelque part entre notre vogue cruci-rousse en fin de course et les cheveux blancs du maestro ? (en cherchant bien)... Mais je tirerai un autre tout fil (quoique assez prévisible) du côté  de Jacques TATI, la vogue géante strictement pour adultes, très amusante aussi...

http://www.youtube.com/watch?v=LuKexB2VlrM&NR=1

En plein coeur du mouvement perpétuel, on prend les mêmes et on recommence...

 "Life is a tragedy when seen in close-up, but a comedy in long-shot"

Si vous avez loupé le début, le premier mouvement de la vogue se clique ci dessous (avec les plafonds d'origine).

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/10/10/le...

Nota : On m'a signalé quelques soucis de visualisation de l'image, si cela était le cas, je prie le lecteur (adoré) de bien vouloir accepter mes (plates) excuses, malgré les efforts (acharnés) de nos i.mécanos dans la salle des machines, nous ne parvenons toujours pas au résultat espéré, il se peut (c'est même sûr !) que "cela vienne de chez eux". Si le problème s'installe trop, nous offrirons un navigateur gratuit à nos  lecteurs, du genre Capitaine Némo livré avec son Nautilus sous 8 jours via pigeon voyageur ou un truc du genre (la maison n'offrira pas le manège, car avec le remaniement... enfin bref !  à ce propos, on ne sait  toujours pas qui sera le prochain ministre de la fête foraine, quelqu'un m'a dit, que ce ministère sera probablement supprimé, un scandale ! lecteur émeute toi ! (au pluriel), mais je m'égare... Je vous signale au passage que si vous désirez encore profiter de la fameuse vogue aux marrons, il faut vous dépêcher car malgré une rumeur désolante qui semblerait confirmer que ce jour est le 17 Novembre 2010, (de qui se moque t-on ?) on ne peut nier que la vogue, elle, s'arrêtera bien le 14 (Novembre 2010, bien sûr), cela dit, je poserai un puissant démenti (voire mon véto) sur la prétendue date d'aujourd'hui et promets, (magie de certains jours !) 7 jours de vogue de rabe, pour nos amis lyonnais, ou autres visiteurs, etc... Tentez le coup ! Sait-on jamais... Au mieux vous découvrirez les joies des voyages en ficelle, notre téléphérique à nous, sinon il vous faudra grimper, grimper , au risque d'y croiser Cendrars réincarné, mais cela est une autre histoire que je vous raconterai un certain jour...

dimanche, 07 mars 2010

Singerie du Mail

Les fleurs ouvrent leurs corolles
Dans le ciel un oiseau-souris
Le soleil fait son parasol
la Denise nettoie ses tapis
Le cyclamen, la renoncule
Font la roue dans le jardinet
Il y a des froids qui s'en reculent
Et des chaleurs qu'on sent monter
On met du rose sur sa figure
Et du bleu et puis du violet
Pour plaire et avoir fière allure
Car le printemps sera très gai.

MADELEINE LACROIX : Extr : "Le fardeau ivre". Préfacé par Guy Dubord (PDG de la Scala de Vaise). Editions Dupanier. Vaise 2009.

singerie.JPGA noter que le 20 Mars à 15H30, Madeleine LACROIX récitera ses poèmes salle Rosemonde Gérard, au 8 allée Jean Rochefort dans le 9em arrondissement de Vaise (Prendre troisième rue à droite, juste après l'Hyper Rion Géant, face à la station essence Esso). Madeleine LACROIX sera accompagnée par la Denise à la flûte traversière. Le récital sera suivi d'une séance de réflexion et d'un débat animé par Guy Dubord sur le thème "Quelle place pour le printemps en 2010 ?". Cette animation-réflexion sera elle même suivie puis précédée d'une soirée de gala intitulée "le grand bal du Printemps 2010", animée par l'orchestre pop "Décontraction". Un mini-bus emmènera les participants à la Scala de Vaise pour une soirée prestigieuse. Venez nombreux. Inscription gratuite auprès du syndicat d'initiative de Vaise, (demandez Marie-Claude à l'accueil).

Prix d'entrée : Cent vingt deux francs cinquante. Les bénéficiaires de la brioche et des boissons seront reversés au club de gymnastique poétique "Les gymnapoésies" qui donneront une séance de démonstration sur des poèmes d'Aragon le 22 Avril 2019 à 20H00, au N° 3 avenue Yves Rocher à Dardilly dans les locaux des magasins "Phildar Rhône-Alpes". Mais je vous en reparlerai... Faites moi penser, si j'oublie.

Photo : A quelques jours du printemps, on a croisé les demoiselles de la colline (Melle Lacroix et Melle Pinturault rudement sacochées) en grand péché de coquetterie, flagrant délit, et tentations, rêvant devant des robes chasubles, toutes autres folies vraiment olé olé, débardeurs en jersey (sans manches oh ! my god !). Oseront-elles ? Photographiées, on va dire au hasard, rue du Mail, (toujours imitée jamais égalée), en plein coeur de la Croix-Rousse à Lyon,par le Riri et son instamatic Kodak en Mars 2010. © Le Riri (avec l'aimable participation de la maison kodak).

mercredi, 05 novembre 2008

Le mouvement de la petite histoire

Ou vingt secondes sur le grand manège...


 

Lyon, Vogue de la Croix-Rousse (ou "Vogue aux marrons). Novembre 2008. Cris et frissons sur le grand manège...

A noter que contrairement à ce qu'il fût dit en octobre ici (et lu quelquepart dans une presse pourtant fiable), la vogue aux marrons cette année, ne se terminera pas début novembre, mais durera encore jusqu'au 11 novembre 2008.

Pour les contemplatifs (de la petite histoire) une version moins risquée, existe sur un autre manège de la vogue aux marrons, vu par les yeux de Kl-loth; celui-ci beaucoup plus féerique. A visionner absolument   ICI

Puis une autre version encore, vue d'un autre angle et plus sereine, du même grand manège, toujours filmé par Kl-loth. Thème et variation:   ICI