mardi, 01 avril 2014
L'horizon
Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse [...] Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement.
Extr. présentation du "Discours aux animaux" de V. NOVARINA, publié chez P.O.L. en 1987
Lecteur, si tu veux faire une bonne action tu peux libérer des oiseaux en cliquant sur toutes les images.
Pour ceux qui ont loupé le début ils trouveront une sorte de résumé: ICI
Nota : J'ose espérer que le lecteur (adoré) aura la bonté de me pardonner la qualité quelque peu désolante de ces clichés, mais je n'ai pas de téléobjectif (envoyez vos dons !) et comme ce blog n'est pas un blog photographique, je ne vois pas pourquoi je ne vous montrerai pas (malgré tout), les oiseaux de notre presqu'île. C'est tellement rare de les approcher de si près. un jout, je tenterai, de vous ramener des galoupes, des aspireaux et peut-être deux ou trois pinsons... (Allain-Bougrain Dubourg sors de ce corps !)
Photos : Oiseaux rébarbatifs ou scènes de la vie d'un couple (?) d'oucardes tigrées, photographiées tout près de la mythique "Buvette St Antoine", sur le quai St Antoine à Lyon, après l'heure du marché, aux alentours de 14H00 du matin, en ce beau mois de Novembre :))
Lyon presqu'île © Frb 2010.
05:32 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 16 juin 2013
L'abolition des privilèges
03:33 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, Objets sonores | Lien permanent
mercredi, 10 avril 2013
Icare 2013 (III)
Mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité à créer de la beauté à partir de mon désespoir [...]
STIG DAGERMAN in "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", éditions Actes Sud 1981.
Icare n'arrivant plus à s'envoler aussi haut qu'il l'avait autrefois rêvé décida qu'Avril dans sa nature clémente, lui permettrait tout aussi bien d'essayer de marcher sur l'eau. Icare ne savait pas encore que le ciel du mois de Mai s'annonçait pluvieux et brutal, Icare n'écoutait pas la radio, il ne se fiait qu'à notre calendrier singulier destiné à ceux qui ont un léger retard sur la vie, mais il avait notre courage, notre approbation et les cris d'enthousiasme du peuple des oiseaux de la forêt - pic verts, rousseroles et bécassons menant par dessus les choeurs (mes anges !) une section rythmique endiablée en tapant becs et pattes accordés sur tous les bouts de branches qu'ils pouvaient trouver, le départ fût très gai. Icare ne manquait ni d'ingéniosité ni de provisions, nous étions sûrs, cette fois-ci, qu'il ne pouvait pas rater son défi, étant si près du but ...
Si vous avez loupé le début il suffit de cliquer dans l'image et tout ce qui précéde se souviendra de nous.
Photo : Un nouvel élan, Icare et l'océan : une autre histoire, au gré du vent, si le vent nous porte plus loin ou plus haut. CQFD...
Ailleurs © Frb 2013.
22:44 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, Objets sonores | Lien permanent