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jeudi, 10 octobre 2013

Le premier mouvement de l'automne

Devant le vin, le soir m'a surpris ; 

Les fleurs tombées couvrent ma robe. 

Ivre, je poursuis la lune dans l'eau ; 

S'éloignent les oiseaux, se dispersent les hommes.

 

 LI PO : "Exilé de moi même

 

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Photos : Des terres du Parc de la tête d'Or, en passant par les rousses, (et les vénitiennes) de la mythique place Tabareau jusqu'à l'ermitage en forêt loin de tout ; le mois de Septembre restera, le mois le plus tendre, une matière d'ouverture au premier frôlement, premier baiser long long long, (jusqu'à November), premier mouvement doux de la feuille (vous cliquez c'est la ritournelle qui serait presque annonciatrice de la vogue aux marrons (mais bon, tout fout le camp...) et à y regarder de plus près, ce serait presque aussi le même mouvement que le précédent premier mouvement de l'automne, tout flottant dans le presque, au gré du vent pas si mauvais, les sanglolons et les violons viendront après...  et l'on pourra (presque) reprendre les mêmes paroles et la même mélodie, comme dans certains madrigaux...

Bonus : Pour la balade en forme de dépaysement via un autre regard, j'ai choisi celui de ma glaneuse préférée à qui je dédie chaleureusement ce billet au passage, (le facteur est à bicyclette, et certains jours, avec des rames) pour les amateurs de saison, une variation superbe sur la même jusqu'au retour éternel, de la couleur partout, qui peut se contempler ci-dessous :

 

 http://mirlitonne.canalblog.com/archives/2011/10/15...

 

Automne à suivre ... 

 

Ici et là © Frb 2013

samedi, 01 décembre 2012

The last waltz

J’aime l’automne, cette triste saison va bien aux souvenirs. Quand les arbres n’ont plus de feuilles, quand le ciel conserve encore au crépuscule la teinte rousse qui dore l’herbe fanée, il est doux de regarder s’éteindre tout ce qui naguère encore brûlait en vous.

G. FLAUBERT extr. "Fragments de style quelconque" in "Novembre

 

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Ici bas © Frb 2012

mardi, 08 novembre 2011

Le premier mouvement de l'automne (par Paul and me)

Avant l'hiver ...

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Quelques bonnes lectures pour adorer les heures d'hiver:

Chemins de traverses :

http://souriredureste.blogspot.com/2011/11/rien-et-nu.html

http://epistolaire.hautetfort.com/archive/2011/10/11/anti...

Feuilles immortelles :

http://henrychiparlart.blogspot.com/2009/09/blog-post.html

http://henrychiparlart.blogspot.com/2009/08/art-maladif.h...

Belles lettres et fleurs des champs :

http://gros-buveur.over-blog.com/article-madame-bovary-88...

Un conte d'automne + un domaine à découvrir, "Jetz Happening"

http://ici-ou-la-cela.blogspot.com/2011/11/de-la-soupe.html

1er mouvement de l'automne, (et autres feux paillassons bio)

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/29/le...

Photo § nota : Fugue bienheureuse (juste un extrait). Là bas près de la cabane du pêcheur de l'étang des clefs. Nabirosina à ses plus belles heures. Photographiée il y a un instant. Il ne voulait pas que je le dise, mais cela m'ennuyait beaucoup de ne pas rendre à César (sauf que c'est pas César) c'est Paul, le pêcheur de carpes malines (tout au Nagra) et surtout le photographe du jour, un ami ou frère de longue date (écrivain trop secret, preneur de sons) osera-t-il ? Avec quelques incorruptibles - (Vincent, François ?) et les autres... Des amis, ça c'est sûr, qui ont écrit beaucoup là bas ou commenté ici, encouragé, (ils se reconnaîtront) et puis, etc... qu'on choisira, ou plutôt s'inviteront, (s'ils le désirent) bien sûr au fil à fil pour prendre la suite de Certains jours d'où je me retire momentanément, le temps de créer autre chose ailleurs. Passer la main, ouvrir à d'autres voix, un certain temps n'est qu'une autre manière de retrouver le jeu, (le goût du jeu), la volupté d'y revenir. Cela ne regarde au fond que le thème de la fragilité (thème central du bidule), qui se perd parfois dans cet amalgame entre les mots (certains mots) et un langage (toujours incertain), une intention par ironie, un peu confondue. J'assurerai encore un instant, (techniquement) le passage et (ponctuellement) le courrier (de) certains jours, (fermé aujourd'hui exceptionnellement). Histoire à suivre ici et ailleurs, peut-être.

Merci à vous.

©Paul / Frb 2011

samedi, 01 octobre 2011

Love story

Sur le pont suspendu
nos vies s’enroulent
aux sarments de lierre

BASHÔ  (芭蕉)

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Nota 1 : Le premier mouvement de l'automne de l'année dernière peut se revoir en cliquant sur le mot "RITOURNELLE".

Nota 2 : Par une coïncidence extra, les conditions idéales étant réunies, nous voilà fin prêts pour la "MOMIJI".

Photos : "Le cycle des saisons" Ou le premier mouvement de l'automne  par les formes sereines d'une saison aussi luxuriante qu'une île lointaine. Et l'or de l'été finit là où tout ce qui finit tout peut renaître... Une orgie de feuilles mortes photographiée dans divers squares de la ville, à Lyon entre le mois de Septembre et d'Octobre.

© Frb 2011.

jeudi, 01 octobre 2009

Prélude à l'après midi d'une fauve

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Madame Octobre sillonne la ville portant le mois à l'apogée de ses couleurs : coiffe orangée, veste ceinturée ocre, chaussures châtaigne parcourant le sol de lune qui longe la place Liautey, territoire ordinairement (ou extraordinairement) réservé à la Dame de pierre, qui boude, (un brin Junon, statue jalouse ? ) et redoute peut-être, que cette nouvelle beauté  (Madame Octobre, dans ses habits de fête) ne lui ravisse la vedette. Hautaine Dame de Pierre, au vilain caractère, plus blanche que le poète qui vint à sa rencontre et termina sa vie enseveli dans sa forêt... Tandis que le mois roule ses ombres et ses rousses, plus loin mais de l'autre côté, un écureuil, animal splendide, déguste sa noisette au sommet d'un grand hêtre.

Plus tard vers midi trente, Madame Octobre a traversé le pont Morand et j'ai suivi son pas jusqu'à la rue de Sèze, où devant la vitrine d'une pâtisserie-confiserie, Madame Octobre a regardé des flans au caramel, et les meringue roses floconneuses comme neige... Elle est rentrée dans la boutique, a un peu hésité et puis elle est ressortie. Devinez ce qu'elle a pris ? Un flan au caramel pardi ! moelleux comme les feuillages qui caressaient la lune, un flan au caramel assorti à l'habit. Ensuite, Madame Octobre s'est engouffrée dans une allée, je l'ai perdue de vue. Mais depuis que je sais, j'ai planté mon tipie rue de Sèze, et très assidûment je guette la sortie, (s'il est possible de rêver), de cette merveille d'homme : Monsieur Octobre... (Dont la légende raconte qu'il est repérable à sa puissante chevelure poil de carotte et à ses yeux noisette... )

"Ah ! Que le temps vienne !" ...

Photo : Allégorie d'Octobre, ou la femme faite saison (et réciproquement), vue au sortir du Pont Morand, et filée discrètement le long de la place Liautey, jusqu'à la rue de Sèze. Belle augure du premier jour d'Octobre. Le Gnomon de la Bacchante ne marquant toujours pas la date exacte, on attend. J'ose espérer, (toutefois) que ce petit retard sur les jours saura paresseusement rajeunir son lecteur (et sa lectrice) et les harmoniser au premier jour d'un temps qui s'éternisera sans doute encore un peu, à volonté. Lyon, rive gauche. Premier jour d'Octobre 2009. © Frb

mercredi, 26 août 2009

Battre la campagne (1)

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Cet argotisme est certainement une corruption de battre la campane (campana) battre la cloche. En effet, "les sonneurs ne s'entendent plus parler quand ils sonnent les cloches à toutes volées".
Cette expression aura passé du propre au figuré pour désigner un homme étourdi, ou égaré (?) ne sachant plus ce qu'il dit. Peut-être l'expression étourdi n'a-t-elle pas d'autre origine. Peut-être un vent étourdi aura tant battu les brésars, que les feuilles ne s'entendant plus bruisser, sont tombées dans un traquenard ?

Cela dit si vous n'aimez pas battre la campagne pourquoi ne pas rouler du gris et battre le pavé ICI ?

Photo : Au jardin juste après l'orage. Quelques feuilles d'automne égarées sur un sol d'été. Reste à savoir si le gris bleu traquenard mangera la minorité ocre ? Réponse dans quelques mois. Nabirosina, Août 2009.© Frb