jeudi, 31 juillet 2008
L'église de Bois Sainte Marie
Le nom du village de Bois Sainte Marie apparaît pour la première fois en 998. Le village fût dévasté par les Armagnacs en 1420 et par les Calvinistes en 1567 et connut alors la décadence.
L'église se trouva en pitoyable état après les dommages subis en 1567 mais aucune restauration importante ne fût entreprise avant le XIX em siècle. Grâce à la générosité de Mme de Rocca, des travaux de restauration purent commencer et être menés à bien de 1849 à 1854.
Le mur septentrional fût refait ainsi que celui du déambulatoire, les voûtes,la toiture et les piliers furent repris, plusieurs chapiteaux de nouveau sculptés.
Un nouveau perron et la tour d'accès au clocher furent construits.
La croisée de transept est couverte d'une coupole octogonale. la nef principale est voûtée en berceau brisé sur arcs doubleaux et éclairée directement par des fenêtres en plein cintre, les collatéraux sont voûtés d'arêtes sur doubleaux. La plupart des chapiteaux du transept et de la nef sont d'un signe évolué et datent du XIIe siècle. J'espère que nous pourrons vous montrer bientôt l'intérieur de cette église avec ses chapiteaux parfois inquiétants et je vous donnerai une vue plus générale de ce village étrange qui fût plus récemment habité d'orphelins (orphelinat aujourd'hui remplacé par un asile de vieillards)
Le silence cache aussi d'inavouables fantômes...
19:50 Publié dans Arts visuels, Balades, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 30 juillet 2008
Comme un mercredi
"Voir sans être vu", comme le rêvait monsieur Epistolaire ( lire les commentaires)... Dans la tour cernée de murailles aux pierres dorées, caressantes ...
C'est aussi sur le blog "EPISTOLAIRE" que vous découvrirez un beau billet fort en thème à propos de l'Ecclésiaste (et de Montaigne) à goûter simplement, pour le plaisir du doute ...
Ici, Nous ne sommes pas dans la tour du précédent billet, mais à l'intérieur d'un édifice tout aussi Roman d'où il est agréable de regarder filer les nuages entre les barreaux d'une cage presque adorée...dont nous sortirons presque indemnes...Le plus beau restant à venir...
18:39 Publié dans Balades, Certains jours ..., Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 28 juillet 2008
Toit brûlant
Le noyer a son lierre et son soleil , l'un s'attache, l'autre brûle, rien n'est donc si parfait ?
19:50 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 27 juillet 2008
Comme un dimanche
20:14 Publié dans Arts visuels, Balades, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
L'Esprit Des Forêts - Part I -
"J'ai tout l'or que tu veux dit l'un, je n'ai rien à t'offrir dit l'autre." : de ces deux séducteurs le plus fin et assurément le plus dangereux est celui qui joue à la pauvreté ; non pas que son pouvoir d'attrait soit supérieur, au contraire, mais parce que le fait qu'il se présente les mains libres est considéré bien à tort comme une garantie de la pureté de ses intentions (...)
Au feu donc tout ce fatras."
LOUIS-RENE DES FORETS : extr. "Ostinato".
19:40 Publié dans A tribute to, Balades, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 26 juillet 2008
Notre lierre...
En ce jardin, on s'attache... Lierre entiché d'un noyer, vu le jour d'avant
(l'hier ?) ...
20:30 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
Notre pierre ...
" Only miracles should apply; we have stones enough ---- They steal all the heat and trip everyone even the wary. Throw stones away."
JIM HARRISSON : extr: "In Interims: Outlyer" in "Lointains § Ghâzals" traduit par Brice Matthieussent- Christian Bourgois 1999.
19:38 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 25 juillet 2008
Berceau des Dieux
20:43 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent
jeudi, 24 juillet 2008
Flower Power
Flower Power était une formule utilisée par les Hippies durant les seventies. Le symbole de la fleur représentait une idéologie non-violente. On attribue ce terme au poète américain Allen Ginsberg en 1965, depuis il a été utilisé à maintes reprises dans les chansons et autres choses faisant référence au mouvement Hippie ( y compris en informatique et plus tard on sur-utilisa le terme et les symboles du mouvement dans certaines publicités.) Le slogan "Flower Power" arriva après le "Flower child" (des personnes qui avaient pour habitude d'acheter des fleurs et de les distribuer aux inconnus)."Flower Power" est aussi une compilation contenant plusieurs hits symboliques de cette époque (même antérieurs à l'apogée de cette époque) tous très "love" dont le fameux "Daydream" des Lovin'Spoonful ou le "california dreamin" des Mama's and Papa's datant de 1966; seul album qui eût 3 pochettes, dont une jugée trop dégoûtante, à quatre dans la baignoire (tout habillés) pensez donc ! Pour le visuel correctement live (sans baignoire) en concert à Monterey c'est par ICI
Pour conclure , on ne fera pas comme certaines radios (innommables ;-) à vous fabriquer du souvenir artificiellement, à propos de périodes plus ou moins vécues... Et on ne vous alignera pas non plus dans le même sac, des yéyés, des cloclos, des Doors, et des Flowers Powers avec cols pelles à tarte, folklores, ou autres produits dérivés de la fleur rebelle. Il ne s'agit, ici que d'un langage (des fleurs)... Puis quand nous reviendrons en ville, bien assez tôt, nous vous offrirons quelques graffs, pour réhabiter notre temps, puis deux ou trois samples à boucler indéfiniment à travers siècles. La nostalgie n'est plus ce qu'elle était... A force de nous en matraquer les oreilles, de recalibrer les accès des utopies qui tenaient en haleine quelques âmes sincèrement libertines et libertaires, de nous convier à régresser sans cesse, à force d'adapter pour l'assurance auto, la voiture cool, ou la banque "jeune § sympa" les plus belles songs d'une époque qui rêvait pourtant d'exploser le système marchand ...(pour récente mémoire: revoir l'affreux plaquage du"Happy together" pour la pub d'un véhicule très confortable ;-)ou le détestable décor hight tech banquier du "Imagine" de Lennon)... A force donc, nous finirons bien par être totalement dégoûtés des héritages doux laissés par ce puissant passé. A moins de relire Kerouac, Ginsberg, etc... de redécouvrir Thoreau, Yeats, par nous mêmes... A moins de repartir nous mêmes sur des chemins pas encore tracés...En attendant,la gueule de bois de la rentrée (celle du présent cette fois) cueillons cueillons les fleurs de juillet. L'été s'annonce très sage ...
20:06 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
Be bee or not bee
Les abeilles sont au jardin. A venir le fameux "miel de bleuet ", on vous en donnera des nouvelles ;-))
18:30 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
L'Esprit des chemins
"Dès lors qu'on met un sac à dos et qu'on brûle la chaussure sur les cailloux, l'esprit se désinteresse des dernières nouvelles"
REGIS DEBRAY "Croire, Voir, Faire" (Odile Jacob 1999)
Chemin de terre, vu dans le hameau dit des "Clefs" qui mène à l'étang du même nom entre champs et forêts. Plus loin encore, si nous marchons, nous arrivons près d'une maison de garde-barrière entre ronce et rivière où autrefois, presque tout au fond des bois, passaient les trains...
17:54 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 23 juillet 2008
L'Esprit Des Forêts - Part II -
" Tenir le problème pour inexistant est une manière habile de le résoudre (...)
En revanche, admettre qu'il est insoluble et le voilà comme résolu."
LOUIS-RENE DES FORETS :extr "Ostinato" CLICK HERE
17:53 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
Le veau doux est toujours debout
Le veau doux charollais est ici notre credo (à la st Thomas)... Il n'est pas une journée sans veau doux... Attachant animal qui toujours en silence ne fait que regarder, tout, tout, tout regarder comme si chaque jour était le tout premier de la création même. La leçon vaut bien une berthe du lait de madame mère (la vache douce)... Et bien sûr, devant tant de sagesse, de candeur, de tendresse, on se couche dans le pré, à ras les pâquerettes, on regarde le veau doux gambader, et tant pis pour le reste.
Photographié hier,dans les près de la belle région brionnaise...
17:23 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Comme un mercredi
L'esprit des prés...Vues toujours au coeur de la campagne brionnaise,trois vaches de pure race Charollaise, dont une vous fait un de ces clins d'oeil à s'en laisser charmer... Tandis que les deux autres vous donneront idée de ce qu'on appelle "de belles bêtes", service d'accueil impeccable, après avoir franchi la barrière, rodéo à volonté... Que voulez vous, c'est mercredi (donc un peu relâche) et puis, c'est vrai, j'adore les vaches;-))
17:15 Publié dans Balades, Certains jours ..., Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 22 juillet 2008
L'Esprit Des Forêts - Part III -
"Je me tais parce que je suis épuisé par tant d'excès: ces mots, ces mots sans vie qui semblent perdre jusqu'au sens de leur son éteint" LOUIS-RENE DES FORÊTS (1918-2000)
Louis-René DES FORÊTS préférait le silence. Il cotoya G.Bataille, M.Blanchot P.Klossowski, il participa à la revue "L'Ephémère" avec M.Leiris, P.Celan, Y.Bonnefoy. Auteur discret,voire secret il avait publié un premier roman "les Mendiants"puis ce fût en 1946 "Le Bavard", une de ses oeuvres maîtresse qui eût pourtant peu d'échos. Grâce à une réedition de poche 10/18,"le bavard" en 1963, fît découvrir DES FORÊTS. M.Blanchot détecte un "nihilisme presque infini" dans ce livre où la parole "n'est qu'une vaste supercherie".
"Je me fie à mon oreille, chose que Rimbaud,entre tous m'aura apprise"...
Pour en savoir plus sur LOUIS RENE DES FORÊTS C'est par ICI
19:24 Publié dans A tribute to, Balades, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 21 juillet 2008
Comme un lundi
Vu, sur le chemin des Clefs qui mène à l'étang du même nom, un totem improbable, assez peu brionnais, à l'arrière d'une cour de maison...Peut- être un jour oserais-je demander au propriétaire à quoi sert cette chose étrange, pas du tout hostile au promeneur qui en découvre la figure enfantine. Tête de bois, haute sur pattes, aux gobilles faite de boules métalliques.
Au Moyen-Age, déjà les enfants jouaient avec des boules en silex ou en terre cuite appelées "Gobilles" ( Extr .des termes régionaux de Suisse romande ou de Savoie...) à quelques bonnes centaines de km du Brionnais .
Le mystère de notre lundi restera donc entier...Jusqu'à ce que viennent d'autres divinités sauvages interroger le sens de notre marche...
18:51 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent