samedi, 10 janvier 2009
Ombres
" Abolie et son aile affreuse dans les larmes
Du bassin aboli, qui mire les alarmes,
Des ors nus fustigeant l'espace cramoisi,
Une aurore, a plumage héraldique, choisi
Notre tour cinéraire et sacrificatrice,
Lourde tombe qu'a fuie un bel oiseau, caprice
Solitaire d'aurore au vain plumage noir ... "
STEPHANE MALLARME Extr. "Hérodiade" ("Ouverture ancienne d'Hérodiade"). In "Poésies". Editions J.C. Lattès. Paris 1989.
Photo. Oiseaux "au vain plumage noir", courtisant la statue qui domine la fontaine et les bassins chérubiniques de la place Lyautey à Lyon. Un matin de Janvier 2009. Frb©.
23:50 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Ciels, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Bain d'hiver
" Enfant, garde bien la porte et ne laisse pas entrer les passants, car moi, et six filles aux beaux bras nous nous baignons secrètement dans les eaux tièdes du bassin."
PIERRE LOUŸS : extr. "Le bain". "Les chansons de Bilitis". ( "petit livre d'Amour antique dédié respectueusement aux jeunes filles de la société future"). Edition Albin Michel 1962.
Pour découvrir toute l'histoire de la place Liautey, de cette fontaine, et sa statue gardée par des petits génies, Je vous conseille d'aller lire le très beau billet de Marcel Rivière sur son domaine "rues de Lyon". Un blog recommandé par la maison.
http://ruesdelyon.blogspirit.com/archive/2009/01/12/lyaut...
Photo: Enfant gardant la porte... Assis au dessus de la superbe fontaine de la place Liautey à Lyon (sixième arrondissement). Janvier 2009. Frb©
23:13 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 09 janvier 2009
L'auguste Jacquard est dans la lune
La lune en fin d'après-midi pose son auréole presque au dessus de la statue JACQUARD sur la place de la Croix-Rousse à Lyon. Monsieur JACQUARD ne se prénommait pas Auguste, bien sûr, mais Joseph-Marie et, tout bon Lyonnais sait qu'il fût celui à qui l'on doit l'invention du métier à tisser semi-automatique, le métier à tisser "JAQUARD" (dit "métier JACQUARD") qu'il mit au point en 1801. Dans la continuité des travaux de Jacques VAUCANSON, (inventeur, qui créa outre les automates; un androïde à Lyon même! eh oui!). J.M. JACQUARD, équipa son métier d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées (que l'on doit à Basile BOUCHON - un nom prédestiné- ;-) permettant à un seul ouvrier de manipuler le métier à tisser qui avant cette création, en nécessitait plusieurs (d'ouvriers!). A Lyon, le métier JAQUARD constitua les prémices d'une révolution industrielle qui profita beaucoup à la ville mais causa une restructuration sociale difficile. Il fût accusé de mettre les canuts au chômage, et il est évoqué souvent comme l'une des causes de la révolte des Canuts de 1831. Cette statue, comme cela est mentionné sur un précédent billet fût d'abord inaugurée Place Sathonay, à Lyon puis déplacée. Elle honore "le Bienfaiteur des ouvriers lyonnais"(sic). Elle était jadis en bronze, elle fût remplacée en 1947, par l'actuelle statue en pierre qui posa sans l'oiseau vogueur pour cette photo d'hiver, aux tons supra-lunaires...
23:53 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Deux fragments du temps au dessus des fleuves
Photos: Du gris au lever du jour et un peu de bleu dans l'après-midi. Ciels de Lyon. Le 09 janvier 2009. Frb©
22:58 Publié dans Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Au delà ...
"Chaque fois que j'atteins le fond du désespoir, je commence à sourire"
Léonard COHEN
Près de l'eau de la fontaine de la place Lyautey: vestige d'automne en métaphore, flottements doux à effleurer... et découvrir dans les reflets, un monde redevenu léger...
D'autres variations sur un même thème sont à voir (revoir) en cliquant ICI ou encore LA.
Photo. Lyon. Janvier 2009. Frb©.
16:04 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 07 janvier 2009
Cri de guerre
"Cahier des émeutes, le coeur nourrit ce qu'il éclaire et reçoit de ce qu'il sert le cintre de sa rougeur. Mais l'espace où il s'incorpore lui est chaque nuit plus hostile. O la percutante ligne douleur!"
René CHAR: Extr. "COTES"/ "LE NU PERDU". Editions poésie gallimard 1978.
Ce graff, je l'ai vu récemment en nombreux exemplaires, il semble jalonner de mur en mur, le trajet des pentes de la Croix-Rousse à Lyon, jusqu'au plateau et plus loin peut être. A défaut de cailloux du "petit Poucet", si vous cherchez la colline travailleuse, suivez le graff "Emeutes toi" et vous trouverez bien votre chemin, celui de l'ancien esprit de révolte de Croix-Rousse, pas tout à fait révolu, avec sa belle écriture d'un rose vif. Vu ici en revenant par les escaliers, tout en haut du passage Thiaffais, qui est aujourd'hui devenu un passage propre et beau (bo ?) réservé aux "créateurs", semblable aux "espaces de créateurs" que l'on trouve plus particulièrement à Paris dans le Marais. D'où peut être, ce cri du coeur précisément posé à cet endroit...
Vous retrouverez le cri de guerre toujours en fragment de "jeu de piste", sur le site Daily Life, et cette fois, sans faute d'orthographe à l'impératif !
19:25 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Balades, De visu, L'ai- je bien descendu ?, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 06 janvier 2009
Sur la route de Vaise...
En chantant la "COUZONNAISE"...
De la colline de la Croix-Rousse, par temps de neige... On peut prendre la luge à partir du Parc Chazière et se laisser glisser tout droit. Normalement on arrive droit sur Vaise et en traversant le pont, on tombera bien sur un petit bistro de Vaise (en chansons évidemment), où l'on trouvera le nécessaire pour bien se réchauffer...
Photo: Colline de la Croix-Rousse. Vue rue Henri Gorjus, une bien ancienne publicité du cep qui émerveille. Frb©.
17:40 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
lundi, 05 janvier 2009
Comme un lundi
28 secondes de lundi
05:27 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., Ciels, De visu, Impromptus, Le monde en marche, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
dimanche, 04 janvier 2009
Comme un dimanche
Photo: Tour circulaire de Charles le Téméraire dite "tour de diamant" datant du XIV em siècle. Charolles. Décembre 2008. Frb©
19:20 Publié dans Balades, Certains jours ..., Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 03 janvier 2009
Le murmure des forêts
La vie grouille sur le tronc coupé d'un feuillu qui a rendu l'âme, il y a bien longtemps, sous l'affront d'hommes à tronçonneuses. Après le dégel, même l'hiver, il s'y passe encore quelquechose...
Dehors, les arbres sont coupés, Dedans, on lit, devant un feu de cheminée. Nous habitons le murmure des forêts.
Photo: Plan de tronc sectionné. Dans le terrain sans la forêt, la vie reprend ses droits. Promenade et zoom sur les plus petits éléments au pays Brionnais. Décembre 2008. Frb©
14:37 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
La fête est finie ou presque...
J'espère que le lecteur (adoré ;-) me pardonnera de plomber un petit peu l'ambiance, de gâcher l'enthousiasme, les plaisirs qui augurent tout début d'année mais bon, la vie est courte et ça commence à savoir, alors autant le dire en face desfois que nous n'aurions pas été (assez) prévenus...
"Chaque fois je m'étonne, lorsque je vois des gens prier qu'on leur consacre du temps, et ceux qu'on prie accorder ce temps sans difficulté; l'un et l'autre considérant le motif pour lequel du temps est demandé, le temps en lui même, personne: comme si l'on ne demandait presque rien, ni n'accordait presque rien. La chose la plus précieuse de toutes, on s'en moque; l'on s'y trompe aussi, parce que c'est une chose immatérielle, parce qu'elle ne vient pas sous les yeux et à ce titre on l'estime de très faible valeur, pis: d'un prix à peu près nul (...) Personne n'apprécie le temps à sa véritable valeur; chacun en use avec lui sans retenue, comme s'il était presque gratuit (...) Si, pourtant, l'on pouvait faire connaître à chacun le nombre, à l'instar de celui des ans qu'il a déjà vécus, des ans qui lui restent à vivre, comme trembleraient ceux qui verraient le peu de temps qu'il leur reste, et comme ils géreraient ces années avec parcimonie (...) Personne ne te restaurera tes années, personne ne te rendra une seconde fois à toi même. Ton âge poursuivra son cours comme il a commencé, sans retour en arrière ni pause; sans nul remue-ménage, sans rien pour signaler sa rapidité : il avancera en silence. Ni l'autorité d'un roi ni la faveur d'un peuple ne rallongeront sa course selon l'élan du premier jour, elle glissera sans jamais dévier, sans jamais ralentir.
Que se passera t-il ?"
SENEQUE . Extr. "Sur la brieveté de la vie" traduction du latin et postface par Xavier BORDES. Editions Mille et une nuits. Janvier 1994.
Photo: Deux impressions d'aiguilles sur la sève figée. L' horloge conifère marque à jamais 15H50. Vue au lieu-dit "clôt boteret", quelquepart dans le Brionnais, tout à côté de la très secrète "villa Alceste", en bordure d'un chemin de terre, juste à l'entrée de la forêt. Décembre 2008.Frb©.
05:16 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 02 janvier 2009
Gueules de bois
" Je n'ai pas grand chose à dire à propos de la campagne. La campagne n'existe pas. C'est une illusion"
Georges PEREC . Extr: "Espèces d'espaces". Editions Galilée.1974.
Je pourrais vous l'écrire "à la manière de..." Sophie L.L par exemple: "Georges on t'adore, mais franchement, quand t'as bu, t'exagères!" tandis qu'au salon, Lacan à l'aube, liquidant la dernière orangette, trempée dans une coupe de champagne marmonnerait dans sa barbe: "Mouais... l'exact gère. "Ah mais non! hurleraient les convives Qu'on lui redonne vite une grosse tranche de Charlotte à la banane !", revenons donc à cette citation!" (celle de Georges), conviant encore une autre sorte de réaction (enfantine, après notre lecture au premier degré), sous forme d'expression populaire longtemps entendue dans les cours de récré: "Faut pas pousser mémé dans les orties". C'est vrai quoi! ce n'est parce qu'on aime bien PEREC qu'il faut lui laisser dire n'importe quoi... "Georges ! Enfin ! La campagne, une illusion ? et LACAN ? la barbe de LACAN ! Frasby voyons ! la barbe, c'est FREUD!" préciserait kl-loth. Oui, sauf que je n'ai rien à dire à propos de FREUD car FREUD n'existe pas". Sur ce Alceste, réveillé par tout ce boucan sortirait de sa planque à rats, et tristement penché sur la photo d'arbres amputés se demanderait dans sa tête, (car Alceste ne cause à personne) "quel est l'assassin qui a fait ça ? ..."
Bon... Une seule rubrique "gueules de bois" suffira au moins, jusqu'à l'année prochaine, si les petits cochons ne nous mangent pas. Et je crois que je vais faire comme Alceste, retourner dans mon arbre, enfin celui qui reste... Pour les âmes trop sensibles, vous remarquerez que des petits sapins ont été plantés pour remplacer ces troncs sectionnés et couchés , qui ne pouvaient plus vivre parce qu'ils étaient malades, (même si "les arbres ne meurent jamais" comme le dit encore ce cher Alceste) les maladies chez les conifères, ce sont des choses qui arrivent... Par conséquent, si ce blog survit suffisamment d'années, dans vingt ou trente ans je vous montrerai l'image de ces petits sapins devenus arbres géants, forêt majestueuse aux branches touchant le ciel. Encore une promesse qui ne sera pas tenue ? Vous le saurez dans trente ans. A suivre donc jour après jour...
Photo: A la sortie du clôt Boteret, forêt debout, couchée, vue sur le chemin qui mène au château de Montrouan en région Brionnaise. Décembre 2008.Frb©
08:04 Publié dans A tribute to, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, Pépites | Lien permanent
jeudi, 01 janvier 2009
Certains jours vous souhaite une Bonne Année 2009
Nos voeux version optimiste, officielle.
08:45 Publié dans Actualité, Balades, Ciels, De la musique avant toute chose, Mémoire collective | Lien permanent
An 2009 - Passage secret -
Nos voeux version indécise, officieuse.
Il y a ceux pour qui 2009 sera une route enchantée, belle, droite verdoyante... La vie qui va "à la Trenet" en "yop la boum" pleine de rires et d'espoir et il puis y a les autres... Pas spécialement désespérés, ni malgracieux disons les indécis, les sceptiques, les ennemis de la ligne droite... Ceux qui se disent que peut être sans nourrir aucune forme d'espoir, ils peuvent essayer à la croisée des chemins, de goûter justement aux sentiers "buissonniers" qui seraient peut être mieux qu'une route - annoncée officiellement pas enchantée du tout mais qui est droite et balisée d'avance - Ainsi pour ceux qui sont en train de tanguer un peu devant le compteur flambant neuf, pour ceux qu'une nouvelle année n'enchante pas spécialement, pour ceux qui ont horreur du chiffre 9, pour ceux qui ne savent pas trop quoi répondre quand on leur souhaite une "Bonne Année", pour ceux qui présentent leurs voeux par tradition mais qui préféreraient le faire à un moment qu'ils choisiraient eux, le 14 juillet, ou au premier chant du coucou par exemple... Pour ceux qui ont réveillonné tout seuls chez eux devant leur ordinateur avec une tasse de café froid, sans que cela soit un drame de la solitude. Pour ceux qu'un réveillon annuel obligatoire devient moins interessant qu'une nuit blanche imprévue entre amis à n'importe quelle saison. Pour ceux qui ne supportent pas de se faire appeler tous les ans "Mes chers compatriotes", par des personnes qui leur promettent une vie meilleure dont ils ne verront jamais la couleur, pour ceux qui sont obligés de bosser la nuit du réveillon, pour cette dame croisée à l'aube qui nettoyait des bris de bouteilles sur un trottoir bordant un hôtel chic, pour ceux qui adorent rêvasser des heures sur des marches d'escalier sans penser ni au bonheur, ni au malheur, ni à ce que réservera demain, pour tous ceux qui sont bien contents que les fêtes soient passées, pour tous ceux à qui tout manque et qui n'iront pas jusqu'à arroser ça au champagne etc...etc ...
A tous ces indécis, ces flous, ces sceptiques (pas cyniques), ces adeptes de l'entre deux, du presque rien, ces tendres amateurs de brumes, je présenterai mes voeux en chemins. En sentiers, plus précisément, deux voies pour augurer l'an neuf avec peut être la possibilité d'en trouver une troisième au bout de celle choisie... Voeux en croisée des chemins, aucun choix n'est obligatoire. Ceux qui désireront prendre le temps de se poser au milieu assis sur une pierre ou sur un coussin de fougères, pourront tout à fait passer leur année à ce luxe aujourd'hui, impensable... Mais le plus beau de nos sentiers, nous le devons sans doute à Solko, qui se souvient "que les sentiers qui mènent vraiment quelquepart sont ceux que personne n'a encore tracés et qui montent jusqu'au ciel..."
Remerciements à Solko pour ce fragment de doux commentaire glissé comme une clef entre brume et rosée..
Photo: Pays perdu et retrouvé dans les sous bois qui conduisent à l'étang gelé et au château de Montrouan. Un chemin un sentier, et peut être, une hésitation. Vus quelquepart, entre le Mont St Cyr et Bois St Marie. Le 30 décembre 2008. Frb©
07:06 Publié dans Actualité, Balades, De la musique avant toute chose, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 28 décembre 2008
Lueurs d'une gare à l'ordinaire
La gare des Brotteaux à Lyon, ne possède de gare que le nom, puisque les trains ne s'y arrêtent plus, mais son architecture reste splendide. Construite en 1858, (appelée "gare de Genève" lignes vers Ambérieu et Genève) elle fût remplacée par le bâtiment actuel construit entre 1904 et 1908 - Voire Photos anciennes : ICI + ICI - elle fût abandonnée des voyageurs depuis la création de la gare Part-Dieu, fermée au public en juin 1983 et classée monument historique la même année. Depuis, elle a été entièrement rénovée, et reconvertie, elle abrite aujourd'hui, des restaurants, des locaux professionnels, un hotel des ventes et une discothèque. Le café-restaurant de la gare, lui existe depuis plus de 100 ans, il s'est longtemps appelé "Café des voyageurs" (la gare encore en activité desservait des lignes allant vers l'Italie, la Savoie, l'Alsace...). Puis il devint le "café de l'avenue". A l'époque, l'andouillette rituelle des lyonnais y était servie dès 6H30 du matin et elle se buvait avec un petit verre de Mâcon. Durant la guerre de 1939-45 des réunions secrètes de résistants eurent lieu dans ce café, à mi- chemin entre le Parc de la Tête d'Or et les grandes lignes, point de jonction idéal pour la clandestinité. L'écrivain Henri BERAUD (Que Solko, sur son blog, nous invite régulièrement à découvrir et lire) aimait venir ici ainsi que d'autres comme Bernard Clavel, Marcel Achard. Il est dommage que les voyageurs ne puissent plus poser leurs valises dans cette gare, un vrai regret ! mais de jour comme de nuit, le charme est là (qui survit aux laides enseignes des cafés et nouvelles (!) boites de nuit -ou de jour- en façade). Au hasard des ballades, l'architecture enveloppante, nous reprend par surprise, comme si la gare d'antan n'avait pas cédé tout à fait, à son monde rénové, et nous conviait à contempler les mouvements des grands voyages, et les lignes "souterraines" des anciens esprits qui hantent encore ces lieux.
Photo: Boulevard des Brotteaux à Lyon, loin du coeur stratégique de la "fête des lumières", l'ancienne gare des brotteaux, par un soir de semaine très ordinaire.
Lyon Novembre, Frb © 2008.
02:02 Publié dans Arts visuels, Balades, Ciels, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 23 décembre 2008
Vin chaud rend beau
Le point quasi névralgique du marché de Noël se trouve sur la place de la Croix-Rousse à Lyon sous le nom de "Vin chaud". Il a disparu ces derniers jours remplacé par les sapins mais on pouvait le boire encore récemment autour de la bienveillante silhouette de la statue JACQUARD (hors champ). Jadis, Le canut de la canette, ne boudait ni son vin chaud, encore moins son vin froid. Quant à nous, il nous arrive d'arroser selon la tradition, les derniers jours froids de décembre, quand dans certains quartiers, Noël, propose ses petites festivités. Car "le vin chaud tue les microbes" me dît un vieux bouliste (rigolard) qui apparemment n'en n'était pas à son premier vin chaud de la soirée et en plus "ça rend beau!" ajouta son bedonnant collègue trop joyeux pour être sobre, dans ce dialogue imprévu, sans façons, une dame à côté se mêla: "Rien ne vaut encore soupe" ! Ma foi ! chacun ses goûts, mais si vous voulez de la soupe, les amis, il y en a ! et Certains jours vous l'offre, (c'est pas tous les jours la veille de la veillée de Noël). Pour cela il suffit de descendre à l'étage en dessous de ce billet avec vos gamelles, (on fournit les croûtons). Pour les gourmands sucrés qui préféreraient passer direct aux orangettes, je vous recommande le buffet "orangettes au chocolat mat" qui se trouve à la "pâtisserie de l'éventail", il suffit de traverser la rue et vous y êtes. Adresse à cliquer ci-dessous.
http://lafindesharicots.hautetfort.com/archive/2008/12/31...
03:52 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent