samedi, 06 septembre 2008
Tendre est le soir
Est ce que kl-loth dira de même ? Bulletin stéréo par ICI
01:00 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent
vendredi, 05 septembre 2008
Russian Haïku I
"Le train s'arrête
je continue de penser
à toi"
Albert CHEKANOV
Albert CHEKANOV est né à Krasnoïarsk en 1960 et il travaille à Singapour depuis 1993. Il est ingénieur en tribologie et ses publications sont d'ordre scientifique. Pour lui, le haïku, auquel il s'intéresse depuis plusieurs années, représente une forme d'oisiveté contemplative.
22:28 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels | Lien permanent
Les contes de pluie et de lune
" Les Contes de pluie et de lune" sont le chef-d'œuvre de l'écrivain japonais Ueda AKINARI (1734-1809). Les neuf contes qui le composent suivent la tradition du récit, le MONOGATARI, en puisant dans une veine fantastique, celle d'histoires de revenants.
Le MONOGATARI est une spécificité littéraire japonaise dont la traduction la plus proche pourrait être « récit » (littéralement : choses racontées) Cependant, limiter cet emploi aux seuls récits est réducteur. En effet, le terme MONOGATARI s'applique d'une manière générale à tout ce qui n'est pas de la poésie pure (la plupart des monogatari contiennent souvent des passages de poésie). La forme est donc en prose. L'utilisation du terme monogatari pour qualifier une œuvre littéraire est souvent abusive. Les ouvrages correspondant le plus au roman ou au conte occidental, sont tels le Genji monogatari, « Le Dit du Genji », le Ise monogatari, « Contes d'Ise » ou le Heike monogatari, « Le Dit des Heike » pour ne citer que les plus célèbres.
L'auteur du Genji Monogatari (japonais : Heike Monogatari, c’est-à-dire « le Dit des Heike ») est une épopée qui raconte la lutte entre les clans Minamoto et Taira au XIIe siècle pour le contrôle du Japon. Recueillis de la tradition orale en 1371 et considérée comme l'un des grands classiques de la littérature japonaise médiévale, elle est un produit de la tradition des Biwa hōshi, des bonzes aveugles qui sillonnaient le pays et gagnaient leur vie en récitant des poèmes épiques tout en s'accompagnant au biwa (luth).
Genji monogatari est une œuvre considérée comme majeure de la littérature japonaise du XIe siècle, attribué à Murasaki SHIKIBU. L'intrigue du livre se déroule pendant L'époque de Heian.Le Genji est un fils d'empereur qui ne peut prétendre au trône. Il est donc à l'origine d'une nouvelle branche impériale.
Le Dit du Genji, qui se présente comme un récit véridique (物語, monogatari), raconte la vie d'un de ces princes impériaux, d'une beauté extraordinaire, poète accompli et charmeur de femmes. Toutefois, bien que le roman soit présenté comme une histoire vraie, on pense généralement que Murasaki Shikibu s'est inspirée de Fujiwara no Michinaga (966 - 1028) un homme d'état réputé.
Il s'agit pour beaucoup du premier roman psychologique du monde. La caractère intemporel des relations humaines y est décrit et si les us et coutumes de la cour peuvent nous être étrangers, les vicissitudes que rencontrent les personnages sont universelles. Par bien des aspects l'œuvre est une critique incisive et complète des mœurs décadentes de la cour de Heian mais avec un regard plus introspectif car l'auteur est elle-même un membre de la cour. Si on prend en compte la date de l'œuvre, les sujets choisis sont très en avance sur leur temps. Il y a la femme bafouée, le mari jaloux, la courtisane, le séducteur impénitent, la fascination du pouvoir, les différentes classes sociales, l'argent.
Pour revenir à nos "Contes de pluie et de lune", Ueda AKINARI commença la rédaction de son ouvrage en 1768 et celui ci ne fut édité qu'en 1776. L'auteur peaufina à l'extrême ces contes fantastiques, ceux du recueil ne sont pas originaux. Ils appartiennent à un thème culturel fréquent dans la littérature du XVIIIe siècle, puisant leur source parfois en Chine, connus également pour avoir été adaptés au théâtre. Si chaque récit relate la rencontre d'un homme avec le monde des spectres, chaque conte est empreint d'une atmosphère propre, où intervient aussi bien la poésie du haiku que la réflexion sur les valeurs philosophiques, humaines de l'existence. Dans le premier conte, « Shiramine », le moine Saigyo rencontre le spectre du « Second Empereur retiré », et c'est l'occasion d'un débat entre pouvoir et éthique bouddhiste. « Le Rendez-Vous aux chrysanthèmes » met en scène une expérience limite de fidélité à la parole donnée : empêché par des ennemis de se rendre à un rendez-vous avec un jeune homme qui lui a sauvé la vie, un guerrier se donne la mort afin de revenir, en fantôme, honorer le rendez-vous pris.(...) .
" Les conte de pluie et de lune" ont été adaptés au cinéma en 1953 par Kenji MIZOGUCHI (1898-1956) sous le titre "Les contes de la lune vague après la pluie".
Reférence :"Les Contes de pluie et de lune" de Ueda AKINARI (Ugetsu-monogatari) / 1990, Gallimard/Unesco, Connaissance de l'orient, série japon. Un ouvrage fortement recommandé par la maison.
16:09 Publié dans A tribute to, Balades, Le vieux Monde | Lien permanent
jeudi, 04 septembre 2008
Sur les pavés, la plage...
Dans notre pays, depuis quelques jours, à certaines heures ...
... Nous sommes tous à la plage.
Images d'une traversée à la nage...
Elle est bonne. Nous dégoulinons.
Villeurbanne. station de métro Charpennes. Septembre 2008.
19:45 Publié dans Balades, De visu | Lien permanent
lundi, 01 septembre 2008
Comme un lundi
07:03 Publié dans Balades, Certains jours ..., Ciels | Lien permanent
dimanche, 31 août 2008
Comme un dimanche
Dernier mouvement de fin d'été. Un ciel parfait à Lyon comme celui du 30. CLICK. Assurément quelqu'un vous ment. C'est vrai, j 'avoue, car ce bleu commençait à me sortir par les yeux. Et, déjà je me prends à rêver au gris d'un mois plus tendre... "Summer's almost gone" qu'il s'en aille ! C'en est assez ! J'aime la brise légère, les feuilles rouges, la pluie qui tombe... CLICK
Revivre enfin ! Demain... Septembre !
15:00 Publié dans Balades, Certains jours ..., Ciels | Lien permanent
Pyromane
" Je n'ai ni chaud, ni froid : je gouverne " René CHAR
Le ciel prend feu, au dessus de l'Hotel-Dieu.
Photographié en Août 2008 à Lyon - remerciements à Léopold -
07:05 Publié dans Balades, Ciels, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 30 août 2008
Conversation
05:19 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent
jeudi, 28 août 2008
On rentre à la maison...
Ma nouvelle maison, dans le Parc de la Tête d'Or à Lyon. N'est- elle pas formidable ?
01:08 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 24 août 2008
Comme un dimanche
" Petit zoo de laine au dessus du mont Fuji "
22:47 Publié dans Balades, Certains jours ..., Ciels | Lien permanent
Icare I
Ca n'allait pas loin mais ça commençait ...
18:35 Publié dans Balades, Ciels, De visu | Lien permanent
samedi, 23 août 2008
ô haut !
Click ICI répondit l'écho ...
10:48 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent
jeudi, 21 août 2008
France d'en haut
05:00 Publié dans Balades, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 19 août 2008
I see myself upside down clawing the sky
00:32 Publié dans Balades, Ciels | Lien permanent
lundi, 18 août 2008
Le tour de Lyon en 80 mots
Descendue du train de Perrache, je visitai les places Bellecour, Terreaux et Célestins puis le palais St pierre et l'Opéra. Je montai à Croix-Rousse en bifurquant jusqu'à Fourvière. Un métro m'emmena à Vaise, un bus à la Duchère, d'où je vis la Saône que je traversai pour rejoindre le Rhône et le Parc de la Tête d'Or. Puis j'errai de St Jean à la Guillotière. Il fût alors temps de reprendre mon train.
Cette note est une variation sur le thème des 80 mots, inspirée par"Le tour du monde en 80 mots" (dérivé lui même des 80 jours de J. Verne) qu'un ami me posta, hélas sans préciser le nom de l'auteur. Pour l'instant nous cherchons à retrouver ce nom, afin de vous le communiquer. il faut rendre à César ...
08:11 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
La visite de Lyon en 28 secondes
Terminus à la boulangerie...
07:45 Publié dans Balades, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent