mercredi, 01 octobre 2008
Scary monsters
Première rencontre avec l'oiseau vogueur, ici aux prises avec les monstres ô combien effrayants de la vogue dite "des marrons". Vus sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Au premier jour des attractions...
02:56 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 30 septembre 2008
Planète plus ou moins bleue...
On annonce que dans 17 ans ce sera la fin de l'acier galvanisé, (or nous n'y pensons pas assez mais sans acier galvanisé point de gratte-ciel, ni de ces majorités de machines qui envahissent le quotidien des êtres humains) c'est programmé, les mines de zinc seront totalement épuisées en 2025 (et comme l'acier galvanisé se plonge dans des bains de zinc en fusion, ceci explique cela), tout juste le temps de construire un petit truc à Dubaï qui devrait culminer à 855m d'altitude et brusquement, on devrait se retrouver au ras des pâquerettes, si toutefois il en reste! On dit aussi que le phénomène des zones marines mortes prend de l'ampleur, et l'on compte aujourd'hui 400 zones côtières dans le monde où la vie marine est asphyxiée par la pollution, le phénomène dit d'eutrophisation est provoqué à la fois par la pollution industrielle et le déversement dans les eaux, de ruissellement des phosphates et des nitrates issus des engrais. On dit encore qu'une île d'immondices plus vaste que le Texas dérive en ce moment dans l'océan pacifique à mi chemin entre San Francisco et Hawaï. Et qu'en 2050 nous serons 9 milliards sur terre, il faudra donc produire deux fois plus de nourriture qu'actuellement. Tandis qu'actuellement, une partie de la planète fait des régimes à coups de budgets spectaculaires, l'autre partie souffre de malnutrition en silence... Aux USA la moitié des aliments finissent à la poubelle... Et je lis que dans notre région du Rhône, certains habitants sont contaminés aux PCB= polychlorobiphényls CLICK, les rivières sont des dépotoirs. Certains PCB appelés "dioxin-like", présentent les mêmes effets sur l'organisme que la dioxine (neurotoxiques, perturbateurs endocriniens voire cancérogènes). Pendant ce temps là, la France cherche un nouveau site pour enfouir ses déchets radioactifs. et on dit par dessus le marché, qu'il y aura cinq fois plus de voitures à l'horizon 2050. Quant aux forêts primaires des tropiques, elles risquent tout bêtement de disparaître avant même qu'on ait pu achever le recensement de leur riche diversité biologique. En outre, certains experts commençent à s'interroger sur les dangers des ondes émises par les téléphones portables. Wi-Fi et lignes à hautes tensions suscitent la même inquiétude et de nouvelles études s'annoncent... ... Je continue ? ou vous voulez sortir prendre l'air ?
Lien utile: ICI
08:10 Publié dans Actualité, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Petite boule lyonnaise
Petite boule qui fera tandem aux accueillantes poubelles de Kl-loth CLICK sorties d'un jour de fête. Haut de rampe figurative vue rue Pouteau sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon, d'où vous apercevrez en flou, un petit bout de cet escalier dont je vous ai déjà parlé, qui est aussi une partie de cette rue et que je vous montrerai de plus près un certain jour...
A noter qu'il existe un café à Lyon qui s'appelle (ou s'appelait) "la boule des rigolards" auquel cette agréable petite chose me fait beaucoup penser... Et je crois qu'il existe également un "jardin des rigolards", à mi pente de la butte au dessous du jardin des poètes (qui ont parfois eux aussi des petites boules marrantes au bout de leurs crayons.)
07:13 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 29 septembre 2008
Comme un lundi
Je me souviens des lundis matin qui commençaient avec les cours de monsieur Bouchard, et c'était à n'en plus finir des divisions à virgule, et des chiffres au carré, des robinets qui coulaient des baignoires qui se vidaient, huit cent poules qui pondaient en moyenne huit cents oeufs en huit jours et il fallait trouver combien d'oeufs quatre cents poules pouvaient pondre en quatre jours. C'était à deux villes distantes de 1000 km reliées par une double voie de chemin de fer, à un moment donné deux trains qui roulaient à 100KM/heure quittant chacune des deux villes en direction de l'autre et en même temps il y avait une mouche dont la vitesse était de 150km /H (une supermouche en fait), qui commençait un aller et retour ininterrompu entre les deux trains et on nous demandait quelle distance aurait parcouru la mouche au moment où les deux trains se croiseraient. et puis certains lundis il fallait calculer la valeur du produit soit : (x-a)(x-b)(x-d)(x-d)etc...(x-y)(x-z), en tout 26 couples de parenthèses avec a, b, jusqu'à z, des nombres quelconques réels ou complexes, des heures de calcul pour arriver à une suite égale à zéro car voyez vous, même un lundi (x-x) vaudra toujours zéro, et si on demande pourquoi, on vous répond que c'est comme ça ... mais qu'il faut le savoir pour plus tard, dans la vie, si on se marie, tout ça et qu'on trouve un travail... Les lundis de la vie...et puis après ça continue.Tout pareil.
Heureusement que déjà dans la cour... L'oiseau vogueur, perché sur la tête de la Vierge-Marie... Mais ceci est une autre histoire, du chapitre des bonnets d'ânes CLICK, ( Vous ne voudriez tout de même pas que je vous la raconte...)
03:53 Publié dans Certains jours ..., De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 28 septembre 2008
Comme un Dimanche
Sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, depuis 150 ans, il y a ce qu'on appelait autrefois la "Vogue des Marrons". Au XIXem siècle, les lyonnais raffolaient des vogues (mot qui signifie "abondance", "affluence"). Elles étaient appelées aussi "fêtes baladoires" en l'honneur des bals qui s'y déroulaient et ne s'y déroulent plus tellement depuis que ce quartier a perdu beaucoup de son âme populaire. La vogue a lieu de la toute fin septembre au 12 novembre (cette année) et rassemble plus de 70 forains. Palais des glaces, chenilles, petits manèges, barbapapa, grande roue etc... Elle eût d'abord lieu dans la grande rue de la Croix-Rousse puis gagna le boulevard après la démolition des remparts en 1866. Les lyonnais s'y rendaient en famille, on y proposait même des ménageries et des exhibitions de phénomènes du genre humain. Autant vous dire qu'elles n'y sont plus! La vogue se trouve aujourd'hui entre la mairie du 4em arrondissement et le gros caillou. Il y a toujours les marrons grillés, les gaufres et le petit vin blanc à boire non pas sous les tonnelles mais sur la place, sous la statue Jacquard qui sert aussi d'observatoire au vieil oiseau rebel (que j'ai toujours vu là:-) ce qui fait peur à l'oiseau vogueur mais ça c'est une autre histoire, (vous ne voudriez tout de même pas que je vous la raconte...)
01:16 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Balayées, les saisons !
Destruction des anciennes habitations, et de plus en plus, ces rues perçées de trous...Villeurbanne vers le quartier Wilson. Septembre 2008.
00:25 Publié dans De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
samedi, 27 septembre 2008
Plus hauts les coeurs !
"Ne laisse pas le soin de gouverner ton coeur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie. L'oeil est précoce à se plisser. La souffrance connaît peu de mots. Préfère te coucher sans fardeau: tu rêveras du lendemain et ton lit te sera léger. Tu rêveras que ta maison n'a plus de vitres. Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit."
RENE CHAR (1907-1988) : "J'habite une douleur"/ Extr : "Le poème pulvérisé" (1945-1947)
Dédié à l'écrivain Louise BOUDONNAT qui fût la première à me présenter René CHAR, et à Léopold REVISTA dont le blog d'un "citoyen du monde" CLICK se lit jour après jour sous la très belle augure de René CHAR ...
23:45 Publié dans A tribute to, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Cheminer ...
Hélas mon objectif, et l'oeil n'étaient pas assez performants pour englober toutes les cheminées qui se trouvaient sur cette minuscule maison vue en descendant un chemin pentu, pas très loin du jardin des plantes à Lyon. Mais en contemplant ces cheminées, sous ce ciel d'un bleu chauffé au feu d'automne me vint ce mot étrange jurant un peu avec la volupté du paysage, c'est le mot "consomption"... Et je surpris en même temps une conversation, c'était celle de deux oiseaux migrateurs préparant leur voyage, et se posant un peu après, là haut. L'un demandant à l'autre :"-Avez vous vu mon arbre ? On y serait bien mieux que sur ces grands tuyaux" et l'autre, plus savant ( un érudit du genre Solko ) lui répondant : "-mon cher, vous savez, de nos jours, il se fait une grande consomption de bois dans ces fourneaux"...
20:41 Publié dans Ciels, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 26 septembre 2008
Non-lieu
" (...) Je suis aujourd'hui perplexe. comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd'hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d'en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans."
Fernando PESSOA Extr. "Bureau de tabac"
Photo: les pentes de la Croix-Rousse à Lyon et ses vieilles maisons un vendredi de Septembre 2008.
06:13 Publié dans Balades, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Trouver sa voie...
Voie céleste tout en haut de la rue Pouteau sur les pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Il faut dire qu'une partie de la rue Pouteau n'est pas une rue mais un grand escalier que je vous montrerai un jour, (un certain jour) quand je l'aurai bien descendu...
04:37 Publié dans Balades, Ciels, Mémoire collective | Lien permanent
Perdre sa vie
02:29 Publié dans Balades, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 25 septembre 2008
le dernier...
Station Charpennes à Villeurbanne dernier métro en direction d'une gare... Le dernier métro, celui qu'en général on rate, à une seconde près...
04:28 Publié dans Balades, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
mercredi, 24 septembre 2008
Comme un mercredi
Couple tranquille et tendre flânant place des Terreaux à Lyon, juste un peu à l'écart des citoyens en plein mambo et en pleine biennale de la danse...
19:29 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Le monde en marche, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Biennale de la danse ...
A Lyon ça danse partout ...Programme de la biennale ICI
17:36 Publié dans De visu, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
Nées sous le signe du gémeaux
Deux soeurs jumelles vues place des terreaux un mercredi de septembre... Très désoeuvrées depuis que la guinguette a fermé ses volets... CLICK
17:26 Publié dans De visu, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 23 septembre 2008
Lettera Amorosa
" (...) Nos paroles sont lentes à nous parvenir, comme si elles contenaient, séparées, une sève suffisante pour rester closes tout un hiver ; ou mieux, comme si, à chaque extrémité de la silencieuse distance, se mettant en joue, il leur était interdit de s'élancer et de se joindre. Notre voix court de l'un à l'autre ; mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourré la tire à lui, la retient, l'interroge. Tout est prétexte à la ralentir.
Souvent, je ne parle que pour toi, afin que la terre m'oublie..."
RENE CHAR :"Lettera amorosa". Illustrations de GEORGES BRAQUE et JEAN ARP. Poésie-Gallimard.( Petit livre sorti à l'occasion du printemps des poètes et des 100 ans de RENE CHAR.)
Dans un petit livre mince au bleu brillant deux versions du poème "Lettera Amorosa" de RENE CHAR sont illustrées. On se souvient que R.CHAR appelait les peintres "ses alliés substantiels"...La première version rédigée en 1952 est accompagnée de seize oeuvres de l'artiste dada, JEAN ARP, (collages de papiers couleurs et découpages parfois peints à la gouache). Le manuscrit parfois raturé est une première esquisse du poème. En 1953, R.CHAR rédige une deuxième version que GEORGES BRAQUE illustrera dix ans plus tard (le projet de l'édition datant de 1958). Le poète et le peintre harmoniseront soigneusement ensemble cette expérience. G.BRAQUE offrira au lecteur ses belles lithographies, profil d'une femme, d'un couple, motifs d'animaux, de végétaux, palette de violets, jaunes, verts, bleus aux luminosités splendides. Mais les correspondances du poème, ne se limiteront pas uniquement à la peinture elles seront tout autant musicales,"Lettera Amorosa", s'inspire, en effet,d'un madrigal de MONTEVERDI« Se i languidi miei sguardi », pièce pour voix seule et basse continue, extraite du VIIe livre (1619) des Madrigaux. Bien sûr, on se pose la question du destinataire de cette lettre amoureuse mais la réponse, est indiquée par R.CHAR lui même dans le bandeau qui accompagna en 1953 la première parution du texte :
« Amants qui n’êtes qu’à vous-mêmes, aux rues, aux bois et à la poésie ; couple aux prises avec tout le risque, dans l’absence, dans le retour, mais aussi dans le temps brutal ; dans ce poème il n’est question que de vous. » CLICK
Photo: Longtemps cachée dans l'arbre une "Tête d'Or", que l'on croyait enfouie... Vue dans la grande allée du Parc de la Tête d'Or, à Lyon. L'un des plus beaux parc d'Europe, infiniment doux en automne...
13:32 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent